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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 15:34

articipants : Akrilite, Clogav, Jihem, Mmarc, Petitdragon999, Raph

Ayant dormi avec la fenêtre et les volets grands ouverts, tellement il faisait chaud la veille au soir, c'est donc avec la lumière du jour se levant que nous nous sommes réveillés, Claude, Marc et moi. Du coup, on était un peu en avance sur l'autre chambre au petit déj', puisqu'on les a croisé alors qu'on repartait.

Une fois tout le monde rassasié (n'est-ce pas Akrilite ?), on a pu récupéré les vélos pour démarrer ma séquence bricolage favorite : le remontage des vélos. Y avait la place devant l'hôtel, on s'est un peu étalé :

Raph et son Engine Labs collector :

Mmarc et son Lapierre X-Control :

Akrilite et son Canyon Lux :

Clogav et son Lapierre X-Control 2006 (RIP) :

Jihem et son Rocky Mountain Altitude (vous remarquerez mes gants de pro ... bon, ok, il n'y a que les gants de pro pour la mécanique, mais vu de loin, comme cela, on y croirait presque) :

Manque une photo de Petitdragon et de son nouveau DeVinci Troy, vu que c'est lui qui prenait ces photos, mais on aura l'occasion de le voir plus tard son Troy, vu qu'il l'a pris sous toutes les coutures !

Le temps de régler les vélos, garer le minibus sur un parking gratuit, et on filait à la gare pour le RV avec le guide ... sauf qu'on avait une heure d'avance et qu'il faisait déjà super chaud ! On s'est donc trouvé un coin à l'ombre pour patienter. Au bout d'une heure, on a vu une camionnette pour nous, mais contrairement à ce qui était annoncé, notre guide n'était pas Fabien, mais Florian, ce qui ne nous a pas plus perturbé que cela, vu que l'on ne connaissait ni l'un ni l'autre ! On l'a suivi jusqu'à notre parking où l'on a donné nos bagages à l'hôtelier qui, en échange, nous a donné nos repas de midi. Ah tiens, un changement par rapport à nos expériences passées avec Vélorizons, avec gamelles et salades maison concoctées par le guide. A l'usage, les sandwichs étaient bons, mais ça ne valaient pas les petites préparations des années précédentes, plus complètes et plus adaptées pour le vélo.

Florian, nous a expliqué que c'était son premier groupe itinérant (mais il faut bien commencer un jour, et on espère ne pas lui avoir rendu la tâche trop difficile), qu'il n'avait donc jamais fait le circuit de A à Z, le traceur étant son pote Fabien, celui qui était prévu initialement (pour ceux qui suivent) mais que étant du coin, il connaissait la plupart des massifs empruntés. Cool.

C'est donc vers 11h, sous une chaleur accablante, que le peloton s'est mis en route, avec peu de temps pour échauffer les muscles, avant d'attaquer très rapidement, comme d'hab', une grosse montée de la mort. Départ par un raidar sur bitume, du genre qui pique bien, surtout après 2 km de vélo, avant de se transformer en piste moins pentue et plus régulière dans le massif du Kemberg (à prononcer Camber et non à l'allemande). On monte dans les sapins, relativement à l'abri du soleil, heureusement, car la montée est longue. On croise de nombreuses pistes de DH et autres singles prometteurs.

La montée se poursuit et on commence à bien transpirer, mais c'est loin d'être fini, et au contraire, cela va empirer avec un portage assez terrible, qui s'avérera plus haut être un gros raccourci, non prévu initialement. Ce qui veut donc dire, qu'au lieu de suivre la piste à flanc de montagne, pour rejoindre d'abord la Roche St Martin, qui domine Saint Die, puis la crête, on a coupé tout droit dans la pente, en portant, difficilement, les vélos, pour arriver directement sur la ligne de crête, en nage, essouflés et déjà bien calmés !

A droite sur la photo, Florian, notre guide, avec son Zesty.

Etant arrivés beaucoup plus haut que la Roche Saint Martin, on est quand même redescendu un peu, mais juste pour aller voir un point de vue depuis une autre roche, pas très loin. Le chemin sur la crête était assez accidenté, avec pas mal de rochers en grès, la spécialité du coin, avec les galets et le sable, sans oublier la boue, mais ça, on aura l'occasion d'en reparler.

Vue sur Saint Die depuis la crête :

Au retour du point de vue, j'ai bloqué juste au-dessus d'un passage un peu scabreux entre les rochers, du coup Akrilite qui me suivait, arrive à ma hauteur, mais n'ayant plus de place pour poser ses pieds, de peur de m'écraser le pied, préfère me tomber dessus, se couchant contre moi, pour une chute de concert sur le côté, contre un rocher (voir la vidéo). Merci Akrilite !

On poursuit sur la crête où l'on passe devant un tremplin de décollage pour les parapentes, juste au-dessus de Saint Die. On fait une petite pause qui se transforme vite en séance photo, le show Troy ne faisant que démarrer.

Vue sur Saint Die et derrière le massif de l'Ormont où nous passerons le dernier jour :

Le fameux tremplin :

 

Pettidragon et son Troy sur le tremplin ... mais dans le bon sens :

Oh, qu'il est beau ce Troy !

Ouais, mais mon Rocky est pas mal non plus !

Même que là, à la pause repas, on le voit encore mieux :

On a donc poursuivi sur la crête jusqu'à la Roche d'Anozèle, pour un pique nique dans les rochers, avec une vue royale, mais toujours sous un soleil de plomb !

Ah ben, tiens, le retour du Troy !

Après la pause bien méritée, il est temps d'attaquer la descente. Attaquer est le terme approprié car ça démarre fort, rochers, grosses marches, épingles. On y va prudemment, à pied quand nécessaire, car c'est la première descente et celle là est plutôt du genre trialisante. Petitdragon ne déclipse pas entre deux pierres et se couche sur le côté. Marc, frôle la correctionnelle, limite de l'OTB et se rattrape comme il peut, ouf !

Le passage difficile est derrière nous maintenant, et on a droit à un beau single à flanc de montagne, au milieu des sapins, c'est top ! Pile poil ce que l'on était venu chercher ! Le premier tronçon est assez étroit et en dévers, faut pas se rater, surtout qu'il y a quelques rochers ou racines de temps en temps, puis on passe dans une coupe, avec une vue plus large et là, c'est génial !

Sur la fin du single, il y a un passage un peu humide avec des rochers, puis une petite pente pour rejoindre la route en passant par un petit pont au dessus d'un fossé. Marc s'engage, bute sur un petit tronc caché dans l'herbe et part sur l'avant pour finir sur le dos dans l'herbe, avant de glisser, couché au fond du fossé ...puis de gigoter dans tous les sens, car sous l'herbe il y a de la flotte, et il a le postérieur trempé ! On est tous morts de rire, une chute digne de Vidéo gag qui va directement aller dans le bétisier.

La descente se poursuit par une alternance de pistes et de chemins, en suivant le GR533, en montagne russe, à flanc de montagne. On poursuit par une longue descente dans la pierraille, ça secoue pas mal, mais le Rocky est dans son élément et ça passe sans problème.

On arrive assez vite à Corcieux, notre village étape ... sauf que ce n'est pas fini, il reste une boucle à faire, mais avant, on va se prendre un petit rafraîchissement en terrasse de notre hôtel (tournée de Perrier citron ... sauf Raph au Coca), puis on remplit les sacs à flotte, avant de partir faire la boucle.

J'hésite à faire cette boucle, j'ai un vrai coup de chaud cet après-midi avec un énorme mal de crâne, et je suis un peu cramé. Je me force un peu et suis le reste de la troupe, mais, dès que ça monte, je ne suis plus, je suis planté, je n'avance pas. 

Alors qu'on roule sur un chemin agricole, sans grosse difficulté, mais avec pas mal de caillasses quand même, j'entends un pschittt et je reçois des projections liquides sur le mollet. Damned, j'ai crevé. Je ne suis pas inquiet étant passé en tubeless juste avant le trip, et tout le monde me disant qu'avec ça, on ne crevait plus.

J'alerte les autres, on regarde, ça gicle toujours mais le trou est large et ne se rebouche pas malgré les efforts des uns et des autres pour regonfler, faire tourner la roue. Finalement, j'en suis réduit à mettre une chambre. Pas de bol, pour ma première crevaison en tubeless, ça se termine comme avec une chambre, ça valait le coup que je me casse les pieds à monter cela et à embêter tout le monde pour les conseils !

Je m'accroche pour la suite, les montées sont difficiles. On fait le tour d'un mamelon pour prendre un petit chemin descendant plutôt sympa.

La trace se perd ensuite dans les champs et il nous faut couper à travers un champ fauché de frais, erreur fatale, l'herbe s'enroule dans les galets et bloque tout el monde sauf Akrilite (sauvé par le 29" ?). On galère bien à sortir l'herbe comme on peut.

Le chemin ayant à nouveau disparu, on finit par la route les derniers hectomètres, avant de rejoindre l'hôtel,où l'on reboit un coup avant d'aller prendre une douche salvatrice. Après avoir baigné dans sa sueur pendant des heures, ça fait du bien de se sentir propre.

On va alors manger en terrasse, il fait super bon, avec un repas bien sympathique qui ravit les papilles gustatives de notre ami Akrilite qui ne pense qu'à manger. D'ailleurs, remarquant que je ne finis pas toujours mes plats, il va devenir mon finisseur de plat officiel. Vous n'avez plus faim, vous ne savez pas quoi faire des restes dans votre assiettes, appelez vite Akrilite, le nettoyeur, il va vous régler cela tout de suite !

Première étape pas très longue dans l'absolu, mais beaucoup de D+ pour la longueur et surtout une grosse chaleur qui m'a bien rétamé. Je suis inquiet pour la suite, surtout que notre guide nous annonce une étape très difficile le lendemain. Du coup, on ne traîne pas pour aller au lit.

 

Statistiques

Distance : 40,4 km

D+ : 1399 m pour GeoRando

D- : 1198 m pour GeoRando

Chutes : 1 commune pour moi et Akrilite, 1 pour Petitdragon, 1 pour Marc

 

 

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