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14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 21:38

Aujourd'hui, changement de décor et de météo. 

Bonne nouvelle, il y a un beau soleil en se levant, ça va nous changer de la veille et surtout, on va enfin voir les montagnes correctement. Par précaution, je mets un peu de crème solaire, enfin, avec le peu qui me reste, histoire de me protéger un peu car en altitude, on peut vite cramer.

Au programme ce matin, le joli village de Saint Véran, qui présente la particularité d'être la plus haute commune d'Europe, culminant à 2042 m. On gare la camionnette à l'entrée du village où l'on admire les montagnes environnantes, dont certaines sont encore bien enneigées. Avec le vert des prairies et ce beau ciel bleu, c'est un vrai paysage de carte postale.

Photo prise par Florian
Photo prise par Florian

On laisse Camille comme d'habitude et l'on va attaquer par une montée, pour changer, pour traverser le village. On voit qu'il s'agit d'un village touristique, il y a des boutiques et des vieux chalets assez typiques.

A la sortie du village, on va redescendre un peu pour gagner un chemin de traverse dans les prés.

L'herbe est encore pleine de rosée et on se laisse glisser sur ce sentier sans aucune difficulté quand Florian, notre guide, se prend une grosse gamelle, la roue avant bloquée nette par une grosse pierre planquée dans les herbes. Il va voler à plat ventre dans l'herbe. Il est sonné, le visage a tapé, il ne comprend pas ce qui s'est passé. Il s'examine un peu partout pour évaluer l'étendue des dégâts, en fait, ce sont surtout ses doigts qui ont morflés, d'autant qu'il roulait sans gants. Son doigt va d'ailleurs gonfler et devenir violet, si bien qu'on va même se demander s'il ne s'est pas cassé le doigt. Ca calme un peu les ardeurs, mais Florian est un dur à cuir, ce n'est pas cela qui va l'arrêter, on repart donc.

On va poursuivre mais rapidement, on va se retrouver bloqué par des clôtures délimitant un espace réservé aux moutons et sûrement à leurs patous. Le chemin est à l'intérieur de la clôture, mais avec les patous, pas possible de s'y aventurer, gros soucis assurés, nous sommes donc obligés de longer la clôture, en contrebas du chemin, dans les prés et surtout dans la pente, en poussant les vélos. Pas cool, c'est fatigant, pas agréable et long, la clôture n'en finissant pas. Enfin, on en voit le bout et on retrouve le chemin.

Photo prise par Florian

Un peu plus loin, il y a un autre enclos en-dessous du chemin cette fois, plein de moutons et avec deux chiens dont un patou. Ils aboient méchamment à notre passage, heureusement, qu'ils sont dans le parc à moutons, on ne craint rien.

Un peu plus loin, on fait une petite pause pour manger quelques fruits secs, enfin la moitié du paquet pour Florian dont c'est le pêcher mignon. Ca tombe bien, c'est moi qui porte le paquet, je serai plus léger !

On continue de suivre le sentier à flanc de côteau. Maintenant, on passe pas loin de chalets, ce doit être Molines en Queyras, et le sentier se fait tout riquiqui, avec des herbes hautes et encore des pièges pour taper les pédales, faut un peu jouer les équilibristes, j'aime pas trop, et j'ai tendance à faire le bouchon. Evidemment, cela réveille les grincheux qui se mettent à râler.

Le chemin s'élève de plus en plus, c'est joli, on a une super vue sur tout plein de montagnes, c'est beau, je retrouve la banane qui m'avait abandonné la veille sous la pluie. C'est quand même moins désagréable de souffrir en montée devant un beau paysage, au soleil !

On va ensuite traverser une piste de ski où je vais me traîner dans la montée, avant de rejoindre un chemin de traverse, assez humide par endroit, qui fait un peu les montagnes russes. Sur les montées, je n'ai pas plus de jambes que la veille et je me fais régulièrement décroché. Dur dur d'être le papy de la Horde et surtout de manquer d'entraînement.

Au bout d'un moment, on arrive en haut d'un single technique que nous allons emprunter pour descendre sur Aiguille à 1440 m. C'est une succession d'épingles très serrées (le segment s'appelle "Aiguille, 40 lacets" sur Strava, ce n'est pas pour rien), assez pentues, avec une trace assez creusée, limitant les trajectoires possibles. C'est assez fatigant car il faut vraiment ne pas se laisser embarquer, donc on est quasi tout le temps les mains sur les freins, debout, pour bien négocier les virages et garder son équilibre, si bien que je tétanise un peu des bras et des cuisses, ce qui m'oblige à quelques pauses supplémentaires. Je passe toutes les épingles, mais j'y vais tranquillou, à mon rythme, obligeant les autres à m'attendre. Ils en profitent pour parler et à ce niveau, on peut compter sur nos deux pipelettes ... qui se reconnaîtront  :P.

Ca s'élargit sur la fin et on peut tracer un peu plus, pour arriver à Aiguille où nous attend Camille qui prend un bain de soleil. Pour une fois, il y a un pont pour traverser le torrent, on évite le bain de pieds. Alors qu'on pose les vélos, Ned trouve que ça sent la merde. On cherche partout, jusqu'à ce que je m'aperçoive que j'ai marché dedans, de la bien fraîche et même pas du pied gauche ! Mais j'en ai marre de ces satanés clebs, toujours à m'emmerder (c'est le cas de le dire). Je n'ai plus qu'à aller rincer la chaussure dans le torrent voisin.

Florian nous annonce qu'on ne va pas manger là, mais plutôt en altitude, au départ du run de l'après-midi. On remet donc les vélos sur la remorque (on commence à être au point) et c'est parti pour 16 km de route, enfin, plutôt de chemin, de montagne infernal. Cela n'en finit pas de monter, il y a du béton dans les virages, mais le reste est en terre, bien étroit, faut pas croiser, et surtout en sale état, avec de nombreux éboulis sur le chemin, obligeant à passer près du précipice. C'est chaud avec la camionnette et la remorque. Cela ne perturbe pas Florian qui monte lentement, mais sûrement. On s'inquiète quand même pour Camille qui va devoir faire le chemin inverse, seule, ça ne va pas être une partie de plaisir.

On arrive enfin au sommet, le sommet Bucher, à 2 200 m, pas loin de l'antenne relais que l'on voit depuis le gîte. Encore une fois la vue est magnifique, quel que soit le côté où l'on se tourne. Comme dit Florian, il est pas mal le papier peint de la cantine !

Photo prise par Florian

On en apprécie d'autant plus le repas et l'on traîne un peu dans l'herbe, en profitant du soleil.

Statistiques

Distance : 14,5 km

Altitude mini : 1 465 m

Altitude maxi : 2 074 m

D+ : 241 m

D- : 794 m

% montée max : 23,5%

% descente max : -49,2%

Moyenne : 8,9 km/h

Vitesse maxi : 42 km/h

 

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