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3 juin 2018 7 03 /06 /juin /2018 19:28
Participants : Christophe, Gina, Jihem, Maxime, Milkshake
 
J'avais prévu une petite sortie dans le coin pour tester les derniers changements sur le Rocky avant le trip et finalement, je me suis greffé à la sortie de Milkshake et sa bande, qui partait de ... 50 m de chez moi.
 
Comme j'étais réveillé tôt, j'ai fait une petite intervention sur les freins ce matin, pour mettre des plaquettes neuves devant et mettre celles de devant derrière car il n'y avait plus trop de garniture, pas génial avant d'aller faire des descentes.
 
Le temps de faire un tour du pâté de maisons pour commencer à rôder les plaquettes, Milkshake est arrivé au RER de Bry depuis Maison Alfort (ça va lui faire une grosse sortie aujourd'hui). On attend 10' et voici un RER en provenance de la Défense avec Gina et Maxime. Je fais enfin connaissance de Gina, croisée sur Strava via Milkshake.
 
Il fait déjà bien chaud quand on s'élance, il faut dire qu'on part plus tard que d'habitude et cela va se voir sur la piste cyclable, bien encombrée. En plus, il y a la fête de l'eau et un parcours avec des obstacles ... qui passe sur la piste cyclable, ouais super idée ! On récupère Christophe, un autre collègue de Milkshake aux terrains de sport de Noisy. Au bout de la piste, on a droit cette fois à une compétition de kayacks, il y en a dans tous les sens. On a hâte de se retrouver tranquille en pleine nature !
 
C'est très humide, on monte donc par la piste avant d'attaquer la descente à mi-hauteur, c'est un peu gras, mais rien à comparer de ce que l'on va prendre plus tard. On rejoint tranquillement le bois de Vaires avec une première pause à l'aire de pique-nique, puis sentier des vaches, Pomponnette, le passage jungle au-dessus de l'autoroute, puis la fameuse montée de Monjay la Tour qui fait tirer la langue à plus d'un.
 
Au sommet, je propose de zapper le cloaque sous le camping en passant au nord par la route, on perd une descente et une montée, mais bon vu l'état du marécage, pas de regret.
 
On attaque alors le bois de Luzancy et là, c'est encore pire qu'il y a 15 jours, c'est franchement crade, avec des beaux bourbiers dans lesquels je m'applique à ne pas salir mes chaussures, ce sont celles pour le trip, pas envie de les nettoyer avant de faire la valise ! Chacun avance à son rythme dans ce terrain un peu hostile, m'enfin, c'est du VTT, pas du VTC, hein ! On ressort enfin du bois et l'on profite du beau soleil dans les champs, avant de passer devant les lamas (pas vus cette fois) et les autruches, aperçues au loin. Certains commencent à fatiguer alors qu'on finit tout juste la montée qui arrive à celles des baignoires. On ne s'attarde pas trop, il fait chaud au soleil, on file donc affronter la boue. Le début est soft, même si les dévers sont bien glissants, mais la fin est classique, avec de la belle boue jaune et des bassines qu'il est difficile d'éviter, même à pied. J'arrive à sortir miraculeusement mes chaussures indemnes de ce passage piégeux, ce qui n'est pas le cas de Milkshake qui a choisi la technique bourrin, tout droit dans la bassine à fond  Razz, et Maxime que je n'ai pas vu puisque j'étais devant mais qui est sorti avec de la boue jusqu'au genou  :bravo: .
 
Petite pause à Carnetin pour admirer la vue, manger une barre et prendre quelques photos souvenirs.
 

Puis, on attaque la nouvelle descente ... à poussettes, vraiment sans intérêt  :grumpf: . Le malin qui a eu cette riche idée, on va pas lui ériger une statue  :92: . Heureusement qu'il reste la deuxième partie où on lâche les freins, enfin surtout Milkshake et moi, et où on décolle un peu sur les bosses (les deux mêmes :D ).

 
Maintenant, fini de rire, après la traversée un peu épique avec les dévers boueux, voici la grosse montée de la sortie, la désormais fameuse côte des ornières et ses 3 coups de cul. Je passe tout sur le vélo, même si sur la fin c'est assez glissant et que j'ai du choisir les orties plutôt que l'ornière pour ne pas rester bloqué. Les autres ont câlé car ils vont tous finir à pied. Pendant ce temps, je me fais dévorer par des hordes de moustiques, dignes cousins de ceux du Griffon. En haut la traversée est assez grasse, mais la descente est correcte, faut juste faire un peu attention à certaines glissades. On y va doucement, histoire que tout le monde prenne bien les bons embranchements.
 
En bas, vu l'état des troupes, on décide de rentrer, pas de montée supplémentaire, et on va donc suivre la Marne jusqu'à Lagny. La végétation a encore poussé et il y a des passages où l'on ne voit même plus le sentier, je pense que les nains ne doivent même plus avoir la tête qui sort des herbes  Razz .
 
Vers Lagny, j'ai un appel de madame qui se demande où je suis (oups, il est 13h20 et je suis encore loin de la maison) et j'ai droit à un caca nerveux. Bon, du coup, je salue tout le monde (désolé d'être un peu parti comme un voleur ...) car il va falloir que j'accélère un peu pour rentrer pas trop tard (enfin, c'est foutu, je n'arriverai jamais avant 14h20). Je baisse les braquets et la tête dans le guidon, et c'est parti. Zut, il y a le vent dans le nez, et en plus, ils ont refait l'allée après Lagny, le gravier est mou, c'est pas très roulant. Je me fais un petit contre la montre et j'arrive à la base de Vaires, je choisis de prendre au plus court en prenant le single le long de la Marne. Fatal error, c'et un beau bourbier. J'ai une première alerte avec un passage impossible à éviter, je commence à me salir un peu plus sérieusement, mais sur le passage juste avant la petite remontée, c'est l'apocalypse, je prends mon élan sur la droite, le long des arbustes ... et vlan, je me prends une grosse branche dans la pommette, ça me déséquilibre et je bascule dans la merdouille, je ne tombe pas vraiment, mais je finis une main à terre ... enfin dans la boue (le gant est ruiné), le pied sous l'eau, et le vélo avec le côté gauche du guidon dans la boue, tout comme la pédale. Damned, je me vautre à la toute dernière grosse flaque et je finis dégueulasse comme jamais :251:  . Pour couronner le tout, j'ai une bonne marque qui descend sur la joue, de la pommette (j'ai même fendu le verre orange de mes lunettes) au bas de la joue, un choc au genou, un autre à la maléole et une égratignure à la main .
 
Je repars un peu secoué :216: et furax :136: et poursuis mon effort tout le long de la piste cyclable. Sans le faire exprès, je vais prendre le 7ème temps général entre Pomponne et le RER de Bry, malgré ma cascade et surtout le Magic Mary devant en 2,35, avec ses gros crampons pour la montagne, mort de rire :lol: . J'ai moins ri ensuite quand il a fallu nettoyer tout cela ...
 
Statistiques
Distance : 58 km, 83 km pour Milkshake
D+ : 400 m
Moyenne : 15,3 km/h
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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 17:17
Participants : Jihem, Petitdragon
 
Départ difficile ce matin. Entre mon estomac qui fait des 8 (l'arrosage de l'anniversaire de ma fille :134: , hier soir, y est certainement pour quelque chose) et ma femme qui fait appel à ma carte bleue virtuelle pour les achats sur Internet (toujours pour l'anniversaire de ma fille) juste au moment de partir, hé bien, c'est Petitdragon qui en fait les frais et qui attend un peu devant chez moi  Rolling Eyes.
 
Me voilà enfin prêt, et c'est sous un beau soleil que nous partons du côté de Vallières. Je m'aperçois vite que Petitdragon est tout sanguinolent sur le flanc gauche, on dirait qu'il a testé le bitume ! Effectivement, il a rencontré un trottoir récalcitrant du côté de Bricorama (faut se méfier des trottoirs dans ce coin là, c'est connu  Razz).
 
On décide de prendre par le canal, pour changer. La végétation a pas mal poussé mais, devant, j'ai quand même un peu de visibilité. On va quand même faire peur à un couple âgé, à pied, et à une dame avec sa petite fille, il faut dire qu'on roule plutôt pas mal ... à ce moment là de la sortie.
 
Au parc de Noisiel, on décide de voir si la boue est partie des côteaux ... et bien, non, pas vraiment, la partie basse laisse encore à désirer, par contre, sur la deuxième moitié, c'est bien sec. Au sommet, on a un peu chaud, on enlève donc une couche, et Petitdragon sort sa nouvelle Gopro 6, pour un essai sur la sangle du sac. Il faut un peu de réglages avant de trouver une position où l'image est droite et où l'on voit bien devant. Pratique pour cela le petit écran tactile, très lisible.
 
On redescend donc le petit single entre les arbres, puis on va prendre notre descente habituelle, en bon état, ce qui permet de lâcher un peu les freins. Enfin, moi, ils se lâchent un peu tous seuls vu que la garniture commence à se faire rare sur les plaquettes, il va être temps d'en changer.
 
C'est peuplé le long de la chocolaterie, normal avec ce temps, donc pas moyen de rouler. On va ensuite faire notre tour habituel (que l'on maîtrise enfin maintenant) dans le bois de Vaires, avant de prendre le sentier des vaches, bien nettoyé maintenant, puis après Pomponnette, on trouve, dans la végétation luxuriante, l'entrée du petit raccourci pour passer l'autoroute. Il est temps de s'attaquer à la côte qui fait mal aux cuissots vers Villevaudé, mais avant il faut affronter le passage du petit roquet qui n'aime pas Jihem, et là, à deux, pas moyen de se mettre en position de la tortue pour me protéger, il va me falloir affronter le fauve, enfin, s'il est là, car depuis 2 fois, plus de signe de vie. Là, j'ai mon vélo qui se met à grincer juste au mauvais moment, un coup à le réveiller, mais non, visiblement, il semble avoir définitivement disparu. Ben, c'est tant mieux, je peux me concentrer sur la côte, toujours aussi raide. 
 
Ca mérite bien une petite barre, au sommet, pour se remettre de ces efforts ... avant d'aller affronter le cloaque du camping. J'arrive à bonne vitesse quand j'aperçois la fange qui bouche le chemin, avec les ornières, en plus. Il me semble raisonnable de ne pas tenter le tout droit dedans à donf, je ne suis pas sûr de finir sur le vélo. J'essaye un passage sur la gauche qui me semble un peu moins humide, tu parles Charles, je m'embourbe, je suis obligé de mettre un pied à terre ... enfin dans la gadoue, mais, en plus, sur le côté il y a en bas des orties et en haut des ronces, tout pour plaire ce coin, et je ne parle pas de l'odeur ! J'essaye de repartir, mais ça repart pas, c'est trop mou, du coup, je sens que je vais basculer sur la droite, en plein dans la merdouille, et mon pied droit est toujours clipsé et veut le rester, alors que non, vaut vite l'enlever, sinon, je vais finir couché sur le côté dans le cloaque puant. Un dernier effort et j'arrive à sortir le pied juste à temps pour le poser en plein dedans, sous l'eau, mais c'est un moindre mal.
 
On arrive à sortir du bourbier malodorant sous le regard de vététistes, dans l'autre sens, à qui l'on souhaite un bon courage pour traverser à leur tour ce merdier.
 
On est presque content ensuite de se taper la bonne grimpette derrière ... au moins c'est sec ! Au sommet, je prends le harnais avec la caméra et le stabilisateur, avant d'aller affronter le bois de Luzancy. Les hostilités commencent assez vite, juste après le premier virage, en fait. Une belle branche en travers oblige Petitdragon qui mène le bal à un coup de patin violent avec l'arrière qui part en dérapage. Derrière, je ne fais pas mieux et pire, j'aperçois un bel étron sauvage de rom, fièrement posé en plein milieu du chemin, juste avant la branche. Ah non, après le cloaque, pas çà  Evil or Very Mad . Gros coup de patin, gros dérapage, j'évite l'étron de justesse, mais pas le bout de la branche qui vient taper sous le vélo, heureusement que j'ai la protection contre les pierres ! Ca commence fort. Deux virages plus loin, à nouveau de la gadoue et une autre branche que je prends dans les rayons. Obligé de m'arrêter pour l'enlever. Du coup, Petitdragon a filé devant, moi qui voulait le filmer, c'est raté. 
 
Tout est défoncé et boueux, c'est vraiment pas roulant, d'ailleurs, j'aperçois Petitdragon qui s'est arrêté pour me filmer dans un passage scabreux. Ce ne seront certainement pas les images de VTT du siècle, mais au moins, je suis à nouveau avec Petitdragon, pour se filmer, ce sera plus pratique  Razz . La fin du bois est du même acabit, mais on finit par arriver en bas et rejoindre les champs. Là, le chemin est bien sec. En remontant de l'autre côté pour rejoindre la Dhuys, on passe devant un élevage avec des lamas et des autruches, ça dépayse un peu, puis on va aller chercher le single des cuvettes. Le début est sec, puis on retrouve les cuvettes, forcément avec de l'eau au fond, mais on peut les éviter sans problème, ce qui nous permet de rejoindre la Dhuys.
 
Nous voilà alors à Carnetin, prêts à batailler dans les ornières et les pierres sur le single défoncé ... et là, c'est la cata ... y a plus de chemin. Ils ont rasé tous les arbres et tracé une allée à poussettes, bien lisse ... Mais qui va passer là avec une poussette ? Dans cette pente, sur ce chemin qui va juste rejoindre une route, en contrebas ? Ce n'est même pas un lieu de promenade ... A part pour emmerder les vététistes, je ne vois pas l'utilité de cet aménagement. En tout cas, plus aucun intérêt en VTT et il faut même faire gaffe car vu la pente, et vu comme c'est lisse, ça file vite et il faut pouvoir s'arrêter en bas, pour couper la route (surtout moi, aujourd'hui, avec mes plaquettes dégarnies comme le crâne de Petitdragon ... oui, je sais, c'est bas :twisted: , promis, je ne recommencerai plus :lol: ).
 
Heureusement, personne n'a encore touché à la deuxième partie de la descente (mais jusqu'à quand ?) où l'on prend quand même du plaisir.
 
C'est moins le cas maintenant, avec la grosse montée des ornières, avec ses 3 gros coups de cul. On se traîne, on s'arrache, mais ça monte. C'est alors que Petitdragon me dit qu'il a trop chaud, qu'il faut qu'il enlève encore une couche. Oh la vilaine excuse pour se reposer au 2/3 de la montée  :P ! Pendant que je l'attends en haut, je me fais dévorer par une bande de moustiques en vadrouille. Après les orties et les ronces, manquaient plus que les moustiques, mais c'est pas vrai ! Peut-être une petite tique ensuite, non ? Non !!! Là, j'ai donné aussi dans le Gers, avec une tique à chaque genou (je suis toujours sous antibiotiques d'ailleurs).
 
Allez vite, fuyons et allons profiter de notre descente en lacets. C'est toujours aussi sympa, on enchaîne bien les virages, Petitdragon essaye même de prendre un raccourci pour me griller, mais on arrive en même temps donc il ne me grille pas, mais c'était un coup à se faire un big bisou Suspect . En bas, on traverse, mais on est vite bloqué par un arbre en travers, il faut remonter pour reprendre l'allée principale, avec le petit saut à la fin.
 
Nous voilà déjà en bas, mais pas le courage de remonter pour se la faire une deuxième fois, il est déjà 11h40 et on a de la route, donc, après une petite barre, on va tracer sur le single le long de la Marne, jusqu'à Lagny. L'herbe est si haute que je demande à Petitdragon, le seul nain présent ce matin, si cela ne le chatouille pas trop sous les bras  Razz , il me dit que non, mais que ce sont ses plaies qui prennent à chaque fois. Un peu plus loin, l'herbe est encore plus haute, et cette fois, cela me chatouille vraiment les dessous de bras  Laughing .
 
Je vous passe la suite du retour, où, après Lagny, on va prendre notre mal en patience pour rentrer, avec les jambes de plus en plus lourdes, et l'arrière train qui apprécie de moins en moins la position assise (il faut dire que c'est notre deuxième sortie du week-end, nous ne sommes plus habitués). Cela nous amène même à nous interroger sur l'opportunité de faire une troisième sortie demain, car si c'est pour la faire en danseuse tout le long, ça va pas être très pratique  Razz .
 
J'arrive enfin à Bry, après plus d'une heure dans les odeurs de barbecue (et ils étaient géants base de Vaires, il y en avait de partout, même quasiment sur le chemin !), où, bonne surprise pour une fois, j'y aurai droit aussi  :62: . Je souhaite bon courage pour le retour à Petitdragon, qui en a bien besoin, surtout avec les côtes qui l'attendent, et je me précipite à table car c'est prêt !  :158:  
 
Statistiques
 
Distance : 59 km pour moi, 78 km pour Petitdragon
D+ : 434m pour moi, 675m pour Petitdragon
Moyenne : 16,4 km/h pour moi, 17,1 km/h pour Petitdragon
Chute : 1 pour Petitdragon
 
 
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6 mai 2018 7 06 /05 /mai /2018 14:48
Participants : Basile, Jihem, Nicolas, Noé, Sylvain
 
Ce matin, Météociel annonce un grand soleil, chouette !!! J'ouvre les volets ... et c'est la purée de pois, un brouillard humide cerne la maison. Mais c'est quoi cette embrouille, je croyais qu'il faisait beau dans le Gers ? Le pire, c'est qu'il fait beau à Paris.
 
Du coup, j'ajoute un sous-vêtement technique sous le maillot, car en plus, il ne fait pas bien chaud. Ce matin, je dois retrouver quelques membres de l'UC Condom pour une sortie annoncée comme tranquille (valait mieux, sinon, je pouvais leur dire au revoir en même temps que bonjour  Laughing ). Sylvain m'a conseillé quand même de venir à Condom en voiture plutôt qu'à vélo (10 km avec une ou deux bonnes côtes), pour ne pas être entamé avant de démarrer. Je suis donc son conseil. On se retrouve sur la place et on commence par un atelier bricolage, pour resserrer la manivelle de Noé (enfin de son vélo :P ) et regonfler la suspension de celui de Nicolas.
 
C'est parti, je fais tâche avec mon maillot rouge, au milieu de ces maillots jaunes, heureusement, Nicolas a mis un maillot noir, je me sens moins seul. En plus, il a eu la bonne idée de faire une fête bien arrosée la veille, jusqu'à 3h, il n'est donc pas des plus frais ce matin, ce qui m'arrange bien, sachant qu'ils sont en pleine préparation des championnats de France, tandis que j'ai à peine fait 600 km depuis le début de l'année. Ca sent le boulet à plein nez !
 
Première côte et Basile part au sprint, ça promet. Heureusement pour moi, les suivantes seront montées à bon train, mais sans faire la course. Pour l'instant, je suis plutôt pas mal, pourvu que ça dure.
 
On va se faire une longue descente dans les grandes herbes avec, attention, des ornières boueuses qu'on ne voit pas toujours sous les herbes. Sylvain me prévient de ce danger ... et se prend une ornière devant moi, faisant une petite cabriole (je l'ai sur la vidéo  ;) ). Autant dire que je poursuis prudemment. Après les pluies de ces derniers jours, c'est encore très humide.
 
Un peu plus loin, il faut passer une bonne flaque, bien profonde, et si ça passe, c'est au prix d'un bon bain de pieds (on va finir la sortie avec les pieds trempés). On alterne des chemins en bordure de champs, avec de l'herbe et un peu de boue, et les passages dans les grandes herbes, pas plus roulants. Pas vraiment le genre de terrain pour faire une moyenne d'enfer, mais surtout, ça use.
 
On passe devant l'abbaye de Flaran (à visiter, avec un très beau cloître), et plus spécialement sur le parking pour passer au plus près, histoire d'avoir un point d'intérêt touristique sur la vidéo ... sauf que Sylvain me l'a dit après, et moi, à ce moment là, je ne filmais pas  Rolling Eyes . C'est qui le boulet à la caméra, en plus du vélo ?  :lol: 
 
On va ensuite aller dans le petit bois ludique, le long de la route, derrière l'abbaye. Je m'accroche pour suivre sur la première montée, mais à la deuxième, je commence à lâcher prise ... et ça ne va pas s'arranger par la suite. Après avoir joué dans les enchaînements gauche/droite et les petits creux, on part rejoindre un autre bois où Sylvain m'a déjà emmené, le bois de Graziac. Là, on va suivre pas mal de petits singles très sinueux (dont certains qu'ils ont tracés dernièrement), entre les arbres, pas roulants pour un sou, mais qui demandent un peu de pilotage et de physique, d'autant que certaines remontées sont bien violentes (20% pour celle où j'ai filmé le quatuor en plein effort).
 
Plus ça va et plus je tire la langue dans les montées, je ressens un manque d'énergie terrible, alors que la bande avale cela comme des petits pains. En même temps, le contraire m'aurait étonné ! Par contre, pour avaler les petits pains, là, je dis pas, j'aurais eu ma chance  Razz .
 
On décide de rentrer par Cassaigne et son château où l'on peut déguster de l'Armagnac (je passe mon tour aujourd'hui  Laughing ), que je n'oublie pas de filmer cette fois, puis on va suivre un chemin tout en herbe bien humide où je reste planté, n'avançant plus, alors que les autres roulent comme si on était sur du bitume. Je me prends 100m dans la vue en 50m (oui, je sais, ce n'est pas possible, mais ça donne une idée de mon efficacité sur ce terrain :oops: ).
 
On se sépare ensuite à la Voie Verte. Je fais un bout avec Noé, avant de finir seul par la longue montée de Beaumont, au train.
 
Sortie pas bien longue, mais bien physique pour moi, surtout au vu de mon entraînement limité. Sympa, pour une fois, de rouler dans le Gers en petit peloton, ça change de mes sorties en solo. 
 
Statistiques
 
Distance : 34 km
D+ : 517 m
Moyenne : 14 km/h
 
 
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5 mai 2018 6 05 /05 /mai /2018 08:57
Participant : Jihem
 
Après une première journée dans le Gers sous une pluie discontinue, c'est avec plaisir que je découvre, le lendemain, un très beau soleil, en ouvrant les volets. Par contre, il fait 5° et l'herbe est blanche ce matin. Vu qu'il doit faire beau toute la journée, je décide d'attendre le début d'après-midi pour aller rouler, avec des températures plus agréables.
 
J'ai à peine le temps de sortir le vélo, de le regonfler, de retrouver mes affaires et me préparer, que, déjà, les premiers nuages font leur apparition. Pas glop, pas glop. Je décide donc de partir du côté où je vois encore du ciel bleu, mais je ne vais pas trop en profiter, les nuages arrivent vite, bien gris et menaçants. Heureusement, la température est assez agréable, et, même en manches courtes, cuissard court, sans maillot technique, c'est supportable.
 
Je prends l'allée pour sortir de la maison, j'ai même pas fait 100m que j'aperçois un gros chien qui passe à la sortie du chemin. Mais c'est pas vrai, j'ai vraiment pas de bol ! Je temporise, le temps de le laisser partir et à l'embranchement, je prends le sens opposé.
 
Vu la pluie d'hier, je me dis que cela risque d'être boueux et j'imagine plutôt un parcours bitumé sur les petites routes, mais au bout de 3 km, quand je coupe le GR de Saint Jacques de Compostelle, je ne peux résister et je m'y engage, c'est quand même plus sympa de faire du VTT sur un chemin plutôt que sur la route. Ce premier passage est sec, ce qui me rend optimiste pour la suite.
 
Je rencontre mon premier groupe de pélerins (décidément, maintenant, quelle que soit la saison, j'en rencontre toujours, une vraie mode), puis gagne le Pont d'Artigues. Là, j'hésite un peu, soit je fais le tour par une petite route sinueuse qui monte assez longtemps et qui m'amène pas loin de la bonne descente de Larressingle (village fortifié), mais je ne sais pas dans quel état elle est cette descente, et elle peut être très humide et casse-gueule dans ces conditions (je me suis déjà pris une bonne gamelle dedans, il y a quelques années et j'ai encore souvent mal à la main de temps en temps), soit je monte cette fameuse descente, ce qui me permet de reconnaître le terrain. C'est cette dernière option que je choisis.
 
Après un nouveau flot de pélerins, j'attaque la première partie, légèrement grasse par endroit, mais ça passe, puis j'attaque le gros morceau du milieu, bien pentu et souvent humide. Hé bien, cela se confirme, c'est plus que gras, c'est carrément boueux et je vais m'embourber deux fois, n'arrivant pas à m'arracher du bourbier et finissant un pied à moitié sous l'eau les deux fois. A la descente, ça va pas le faire, c'est sûr. Le dernier tronçon, le plus raide, est en partie sec, mais pas complètement, il faut parfois passer sur le côté, en dévers, et je finis par arriver au sommet bien essouflé, en tirant fort sur les pédales et le guidon. Punaise, vraiment pas facile de rouler dans le coin, ça pique ces grosses montées qui tuent !
 
Je repars de l'autre côté, sur le versant Condom, et, juste au moment où j'attaque la descente, dans un virage, je me retrouve nez à nez avec un couple à cheval. Les chevaux sont apeurés et font des écarts, je m'arrête vite sur le côté pour ne pas les effrayer davantage et les laisse passer. En bas du chemin, je retrouve une petite route, jamais prise dans ce sens, qui me ramène au sommet de la route évoquée en première option tout à l'heure. Waouh, c'est bien raide aussi ici, et encore, c'est bitumé ! Vu la tête des côtes et comme j'en bave, je m'inquiète un peu pour le trip, ça va être chaud quand même avec si peu de préparation.
 
Je profite de la descente pour récupérer, en enchaînant les lacets agréables, et à peine arrivé en bas, je vais me chercher la grimpette qui monte au village fortifié de Larressingle. C'est encore bien raide, mais je me sens mieux et elle passe pas si mal finalement. Par contre, au sommet, tous ces efforts m'ont donné soif, et comme je n'ai pas pris d'eau (je n'ai pas retrouvé le bon sac, ni mon bidon ...), j'en profite pour aller boire un jus d'orange à la terrasse de la crêperie, à l'intérieur des fortifications. Il ne fait pas bien chaud, je bois vite et ne m'attarde pas.
 
Je redescends par la route et vais reprendre le GR dans l'autre sens. La montée de Pellefigue, avec le sommet bien raide, passe pas trop mal, je me dis que je vais donc poursuivre jusqu'à Montréal du Gers. Petit à petit, je rattrape et double tous les pélerins que j'avais croisés précédemment. Par contre, cette fois, j'ai le vent dans le nez et c'est un peu dur dans la longue montée de Routgès. 
 
Il est temps d'attaquer la bonne descente du ruisseau de Répassat. Avec le Lapierre et le terrain gras, j'ai peu d'espoir d'aller titiller mon kom réalisé avec le Rocky Mountain, et en plus, j'ai peur de tomber sur un des groupes de pélerins, les vieux, que je n'ai pas encore rattrapé, d'autant qu'il y a des grosses ornières plus ou moins boueuses, maintenant, un tracteur ayant du passer dans le coin, en pleine période boueuse, c'est donc piégeux ! Heureusement, je les rattrape juste en bas, au niveau du ruisseau, on ne se sera pas gêné.
 
La remontée en face est complètement sinistrée, avec ces énormes ornières desquelles je m'arrache assez bien, malgré la pente. Au premier palier qui permet de souffler quelques secondes, je rattrape un dernier groupe de pélerins qui fait la pause, juste avant d'attaquer le dernier tronçon, plus facile.
 
Je redescends alors sur Montréal, fait le tour du village et repars du bas, par la route, pour me faire la longue montée progressive, avant de repartir en direction de Condom. Evidemment, comme rien n'est plat ici, c'est une succession de montées/descentes. Dans la montée la plus longue et la plus raide (elle est toujours aussi ingrate celle là), j'ai le temps de regarder le paysage et j'en profite pour voir une biche sortir du bois pour aller renifler les vignes. Elle me repère assez vite, attend un peu de voir ce que je fais et finit par repartir se planquer dans le bois. Toujours sympa de voir une biche, c'est mieux que les chiens furieux du coin.
 
Retour à la maison, avec les premières gouttes de pluie qui arrivent, bon timing ! Depuis, il pleut non stop ... Je guette le prochain créneau pour pouvoir aller rouler à nouveau ...
 
Statistiques
 
Distance : 36 km
D+ : 613m
Moyenne : 17 km/h
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22 avril 2018 7 22 /04 /avril /2018 15:29
Participants : Bob Groblair, Jihem, Raph
 
Pour clôturer cette semaine de météo estivale exceptionnelle, avec une sortie à 34 km, une à 42 km, il fallait que je poursuive la série avec l'objectif cette fois de passer les 50 km.
 
Les deux nains n'étant pas dispos, la première bonne surprise vient de Raph qui propose de venir, si retour possible pas trop tard. Pas de problème , on va s'arranger, j'ai pas vu Raph depuis des mois, je ne vais pas rater l'occasion. Deuxième surprise, Bob Groblair, en fait un collègue de travail qui n'habite pas loin, qui propose de se joindre à nous, enfin l'occasion de rouler ensemble, même s'il n'est encore pas très sûr.
 
Seule inquiétude, mon dos, toujours pas bien remis du lumbago, mais le traitement que je lui ai infligé hier avec le ménage, puis la tondeuse, puis de la taille ne lui a pas fait du bien et samedi soir, je suis encore à moitié coincé.
 
Ce matin, ça se présente un peu mieux, donc la sortie aura bien lieu. J'ouvre les volets, tiens il a plu ! J'avais bien entendu des coups de tonnerre cette nuit, mais je ne pensais pas qu'il aurait plu. Cool, pas besoin d'arroser le gazon fraîchement resemé ...
 
Je sors et trouve l'ami Bob Groblair qui arrive avec encore un de ses maillots qui tue, dans le genre discret, c'est pas mal :P. Si j'avais su, j'aurais pris le maillot de la Horde !
 
On décide d'aller au Griffon au plus court, par Champigny, mais avant, il me fait découvrir une montée à Bry, que je ne connaissais pas, après le quai Ferber, qui monte derrière le parking d'un immeuble (fallait la trouver celle là !) et qui arrive juste au carrefour de Champigny, à l'entrée de l'autoroute A4. Bon, je vous rassure, on ne prendra pas l'A4, quoi, que, on aurait pu, vu comme roule l'ami Bob. J'ai oublié de vous dire qu'il est nettement plus affûté que moi (les multiples sorties par semaine y sont pour beaucoup, merci les récups que je n'ai malheureusement pas), adore les montées et surtout aller chercher les koms, bref, je vais souffrir, je le sais d'avance, et je n'aurais même pas l'excuse de l'âge, que je vous sors régulièrement, bande de petits jeunots ... il est encore plus vieux que moi.
 
C'est donc à bon train que nous rejoignons le Piple, tandis que je me préserve dans les faux plats montants, levant volontairement le pied, pour en garder pour la suite. Du coup, on arrive un peu plus tôt que prévu au RV du Piple avec Raph, que l'on va attendre. On se fera un petit selfie pour passer le temps  :P (voir sur Strava, sur la sortie de Bob). Raph arrive enfin, tranquilou, pensant être en avance  Laughing.
 
Après les présentations, place à ma montée favorite (c'est un euphémisme), à savoir le Piple, qui me saoule toujours autant. Autant dire que les deux lascars prennent vite le large tandis que je me mets en mode diesel. Au sommet, à peine un regard à ma boulangerie préférée, faut dire que ce n'est pas le moment, vu comme j'ai bien roulé ces derniers temps, j'ai 2-3 kilos en trop qu'il va falloir éliminer avant le trip (hum, à part une bonne gastro, je ne vois pas bien comment cela va être possible Laughing ).
 
On prend le single du bois de la Grange, pas trop crade, puis on rejoint le Griffon. Je sors alors le harnais avec la Gopro et le stabilisateur Slick ... et je m'aperçois que j'ai oublié de charger ce dernier ! :stupido:. Bon, ben, tant pis, pas de film aujourd'hui. Quel blaireau ce Jihem !!!
 
Pour les descentes, chacun a ses habitudes et l'on ne fait visiblement pas forcément les mêmes descentes. On va en enchaîner un paquet, je vous passe le détail, surtout que je ne les connais pas toutes, mais il y avait entre autres : Diago, DH virage relevé, The Junk, Si tu freines t'es un lâche, mg tec, dh gauche, mgr enduro ... Du coup, on va aussi enchaîner les montées, avec Bob qui s'éclate et monte partout, alors que l'on cale avec Raph sur la grosse montée derrière le sommet, celle pleine de gros cailloux. Y a pas, il aime les montées et il a la patate, l'ami Bob !  :70:
 
Le Griffon est tout mignon avec ses jolies fleurs violettes, un peu partout. On va même trouver un brin de muguet. Par contre, c'est toujours autant infesté de moustiques, bien agressifs, et à chaque arrêt (qu'on réduira donc au maximum), on se fait assaillir de toute part. On en aura écrasé des moustiques, de quoi faire une petite purée (d'où le titre). A propos des insectes, qui ne sont pas mes amis en ce moment, après avoir pris des nuages de moucherons lors des deux sorties en soirée, m'être fait dévoré au Griffon, j'ai réussi à avaler deux mouches (pas en même temps quand même, faut pas abuser) dans la même sortie. Finalement, je préfère les moucherons, ça s'avale mieux !  :P 
 
Je suis surpris, on ne croisera aucun tête connue au Griffon. Mais où est Akrilite et sa bande, les ermites du Griffon, auraient-ils exceptionnellement déserté le Griffon, juste le jour où l'on y va ? A posteriori, on verra que, seul Wikigaby était dans le secteur. On a même fait très fort pour ne pas se croiser quand on regarde les survols Strava, c'est pas passé loin, plusieurs fois.
 
Allez, il est temps de lever le camp et de rejoindre nos pénates, oui, mais par quel chemin ? Je balance le Morbras, Bob répond par un chemin à Noiseau ... et finalement, quand on s'y retrouve, et bien les deux ne faisaient qu'un, on parlait de la même chose. Je prends la tête et j'appuie un peu sur les pédales (ben, oui, ça descend, je vais tout de suite mieux  :lol:). Ca part pas mal, le terrain est plutôt sec, je me dis que je peux peut-être aller chercher mon meilleur temps, je poursuis donc l'effort ... avant que Bob l'Eclair ne me dépasse sur la gauche (punaise, il a un pignon de plus que moi ou quoi pour me passer comme cela ... euh, en fait, juste une paire de bonnes cuisses bien entraînées :lol: ) et prenne un peu le large. Damned, mais c'est lui qui va le prendre le temps ... enfin, presque, mais pas tout à fait, car quand on arrive à la dépression, là où ça décolle, quand on déboule à plus de 40 km/h, il est surpris pas le trou et je le vois devant moi effectuer une jolie cascade, avec un beau travers dans les roseaux et un rattrapage in extremis, ouch, c'était chaud ! C'est là que, très fairplay, je jaillis et passe devant ... pour aller chercher mon meilleurs temps  :cheers:.
 
Pas le temps de souffler et on attaque la côte de Noiseau. Là, ne risquant pas d'aller me battre pour le temps, je préviens Bob qu'en haut, il faut prendre le chemin à gauche ... sauf que lui, tant que ça monte ... ben, il monte, et comme le chemin n'est en fait pas vraiment en haut (mais ça je n'en sais rien, je n'ai jamais été plus loin que le virage où il faut le prendre), Bob a poursuivi et raté le chemin. Comme je n'ai pas son numéro, je suis obligé de poursuivre la montée pour le retrouver, sauf que je monte, vois une ligne droite qui n'en finit pas, mais pas de Bob à l'horizon. C'est malin, il a du grimper jusqu'au sommet de l'émetteur, le connaissant. Je redescends retrouver Raph en me disant qu'il va bien revenir sur ses pas pour nous retrouver, ce qui sera bien le cas. La descente qui suit est entrecoupée d'un arbre en travers (depuis le temps, va falloir faire quelque chose ... Petitdragon, toi qui habite pas loin, tu n'aurais pas une tronçonneuse ?). La montée qui suit va moins me plaire. 
 
On rejoint alors Chennevières et la descente des côteaux. Le dévers est toujours en dévers, pas gras cette fois, mais il y a des vestiges de boue qui piègent un peu Raph, qui passe un peu en vrac après avoir été déporté vers le bas. Le petit bois a un peu changé, la descente est un peu plus aménagée avec 3 tremplins et un virage relevé. Par contre, en bas, il y a un crétin qui a garé sa camionnette juste à la sortie du petit sentier, c'est un peu casse-gueule, enfin, même complètement casse gueule pour Bob le cascadeur qui s'en prend une en évitant la camionnette (quand je vous disais qu'elle était mal garée !).
 
Pour bien démarrer la grosse montée qui suit, je déraille, histoire d'être encore plus à la traîne :P. Rue Cazeneuve, on abandonne Raph et on monte pour aller prendre ensuite la descente des escaliers ... avant de se perdre au pied de la côte de Chennevières. On devait aller prendre un chemin en transverse, qu'on a déjà pris, sauf que nous ne sommes pas passés l'un et l'autre au même endroit. Là, c'est ma faute, j'ai signalé un raccourci à Bob qui était devant moi et n'a pas du m'entendre car il a filé tout droit. J'aurais du le suivre et ne pas le prendre, sachant qu'il ne pouvait pas me voir le prendre, mais j'imaginais qu'on allait se rejoindre au bout du pâté de maison ... sauf que non, et, plus fort, pendant que l'un rebroussait chemin dans un sens pour retrouver l'autre, l'autre contournait le pâté de maison dans l'autre sens, bref, on a joué à cache cache ... et on a gagné tous les deux, aucun de nous n'a été retrouvé  :P . Très drôle à voir sur le survol Strava ...
 
Du coup, j'ai pris la route du bord de Marne, pour rentrer tranquillement. Je guettais les petites rues à droite, pensant le voir arriver par là et je pensais que du coup, il sortirait derrière moi et me rattraperait ... sauf qu'en fait, ayant attendu un peu au pont de Chennevières, j'avais pris du retard et finalement, d'après le survol, il est ressorti devant moi, sans que je le vois. Pour ma part, j'ai coupé par Champigny, j'avais assez de km comme cela, et cela me faisait un peu plus de D+, tandis qu'il faisait toute la boucle de la Marne, pour finalement atteindre les 69 km.
 
52 km pour moi, objectif réussi (comme quoi, dès qu'il fait beau, ça va tout de suite mieux). Maintenant, faut continuer, reste peu de temps avant le trip et on risque de souffrir quand on va passer les cols à 2600 m (j'ai quand même 2 semaines dans le Gers en mai, avec un bon lièvre à suivre, ce qui devrait m'aider dans la préparation). 
 
Statistiques
Distance : 44 km pour Raph, 52 km pour moi, 69 km pour Bob Groblair
D+ : 686 m
Moyenne : 15,5 km/h pour moi
Chute : 1 pour Bob Groblair
 
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