Participants : Jihem & Ned

Malgré la douceur, comparé aux week-ends précédents, nous n'étions que 2, Ned et moi, ce dimanche pour une sortie de la Horde à effectif très réduit. Début d'année difficile entre les malades, les coureurs à pied, les vélos non dispos et autres empêchements.

De mon côté, ayant encore cassé un rayon sur le Shamann (vraiment très légères ces roues mais un peu fragiles quand même), c'est avec le mulet que je m'élançais des stands (euh, du garage). C'est avec plaisir que je retrouvais donc mon Lapierre Pro Alu semi-rigide, toujours aussi léger et nerveux. Par contre, la position, surtout en venant du Shamann, est nettement moins comfortable, surtout sur la durée et dans les bosses.

J'en profitais également pour tester mes nouvelles fringues waterproof (surpantalon Endura et veste Jantex), et j'allais bien en avoir besoin, non pas qu'il pleuve, mais à cause des nombreux débordements de la Marne suite aux récentes fontes des neiges et aux dernières pluies.

Avec Ned, nous avions décidé d'aller voir ses singles du côté de Chalifert/Chessy, que je ne connaissais pas tous.

Dès la piste cyclable, nous avons été confrontés à la crue de la Marne, coupant l'accès à la piste à Gournay plage et en bout de piste (complètement occupée par les cygnes et les canards).

Afin de s'entraîner pour l'Hivernale (enfin, surtout Ned puisque je ne suis pas inscrit), nous avons fait la côte du parc de Champs avant de nous amuser dans les singles en descente, mais c'était très glissant, avec un beau travers de Ned, dès le premier virage. Prudence, donc.

Du côté de Nestlé, toujours pas possible de passer le long de la Marne, celle-ci ayant envahi les quais pourtant très hauts d'habitude. Détour par la route avant de reprendre le petit chemin sinueux avec les bosses et quelques creux ... sous l'eau. En voyant cela, nous n'avons pu nous empêcher de penser à Raph, et à sa figure acrobatique au ras des roseaux, qui là se serait fini dans la flotte !

Traversée de la Marne pour rejoindre l'allée à poussettes rejoignant Lagny. Vu l'état de l'allée, il valait mieux éviter de l'emprunter avec une poussette ... ou alors avec un masque et tuba, car là la crue de la Marne avait également bien frappé, avec de nombreux passages dans l'eau, des déchets déposés par la flotte dans tous les coins et un passage intraversable vu la profondeur.

Il a donc fallu, passer par le sous-bois, en se mouillant les pieds (enfin moi, car contrairement à Ned, je n'avais pas de chaussettes étanches) et crapahuter un peu le long de la voie de chemin de fer avant de retrouver l'allée.

A Lagny, ce n'était pas mieux et  le chemin au bord de la Marne était lui aussi sous l'eau. Un groupe de randonneurs, perchés sur une passerelle installée pour permettre aux habitants de rejoindre leurs maisons (la rue derrière étant complètement sous l'eau ainsi que les jardins) , nous ayant indiqué que cela ne passait plus, en tout cas à pied, évidemment, nous sommes allés voir. Là, il a fallu rendre les armes, c'était trop profond et trop dangereux avec la proximité de la Marne.

Nous avons alors pris de la hauteur à Chalifert, pour éviter la flotte ... mais pas la boue.

Montée de la colline sans souci avant de redescendre par la descente des racines qui comme son surnom l'indique est couverte de racines ... rendues glissantes par la boue, et débouche en plein sur une route (faut pas rater le freinage en bas). Poursuite de la descente jusqu'au canal avant de découvrir le secteur que connait Ned et qui démarre sous le viaduc du train, par une longue montée ... dans la boue collante et glissante (grosse galère).

Descente sympa ensuite dans le sous-bois, malgré la boue glissante ne permettant pas de maîtriser complètement les trajectoires, ce qui nous a valu à chacun un tout droit dans les arbres à l'occasion de virages où le vélo ne voulait pas tourner !

Passage par le tunnel pour rejoindre Chalifert, un détour par une côte très raide à Chessy (toujours la préparation à l'Hivernale) et retour via le port de Lagny puis la décharge sauvage, encore plus sauvage avec des énormes flaques dans tous les sens.

56 km pour moi au final et 70 km pour Ned, et à part les pieds, le reste bien au sec grâce aux fringues qui ont passé le test d'étanchéité avec succès.

Video caméra embarquée Jihem :

En cette période de fin d'année et donc de bétisiers, voici le bétisier 2010 de la Horde Sauvage, avec une partie seulement des 77 chutes répertoriées cette année (avec en première place notre cascadeur en chef Mar2kfait qui culmine avec 30 réalisations), le reste n'ayant pas été filmé.

https://www.zapiks.fr/betisier-2010-horde-sauvage--1.html

Présents : Azimut, Jihem, Ned et Ub!k

Après la neige des jours précédents, nous avions choisi de rouler dans le coin et d'éviter les chemins trop boueux, c'est pourquoi nous avions jeté notre dévolu sur la Dhuis, a priori, peu boueuse.

Retrouvaille à Bry à 9h15. Pour une fois que l'on pouvait dormir un peu le dimanche matin, j'ai apprécié.

Après la piste cyclable où nous avons pas mal papoté, on  a attaqué les côteaux du parc de Champs et les singles descendants plutôt boueux et glissants, puis nous avons exploré un peu le bois de Torcy après Nestlé. Malheureusement, beaucoup trop de rondins glissants dans les descentes pour que cela soit vraiment exploitable.

Après l'allée à poussettes jusqu'à Lagny, nous avons poursuivi les côtes avec celle de Thorigny, en empruntant le raccourci. Azimut a failli se faire écraser en se jetant devant une voiture pour tourner prendre le raccourci ... en sens interdit ! Ned de son côté est parti à fond avant d'exploser en vol au milieu, tandis qu'Ub!k caracolait en tête, facile, comme à son habitude (heureusement qu'il avait dit qu'il n'était pas en forme !).

Désireux d'éviter le bourbier de Vallière, nous avons donc bifurqué vers la Dhuis à Carnetin. Contrairement à ce que l'on pensait, c'était en fait très humide, à cause de la fonte de la neige, et très vite, nous avons été crépis des pieds à la tête. En plus, de nombreux arbres avaient plié sous le poids de la neige et se trouvaient au milieu du passage.

Au bout du compte, ce n'était franchement pas très roulant et même plutôt collant, ce qui explique la petite moyenne finale (16,5 km/h) pour ce parcours.

En arrivant vers la forêt de Bondy, j'ai une nouvelle fois perdu une vis de câle (cela doit bien faire la troisième fois, va falloir que je parte avec un stock de vis) si bien que j'ai du finir avec un seul pied clipsé et l'autre glissant avec la boue sur la pédale.

Un peu plus loin, nous nous sommes un peu amusés autour d'un square avant de regagner Montfermeil et son arboretum où j'ai une nouvelle fois assuré le spectacle (cela devient une habitude cette fin d'année) avec une gamelle dans une montée impossible mal négociée et qui s'est soldée par une jolie roulade arrière digne de video gag. On remarquera les efforts fournis pour me faire remarquer alors que nous parlons de réaliser le bétisier des chutes de l'année, ainsi que la souplesse dans la cascade.

Le retour a été moins marrant avec la traversée de Chelles (ah, si, le passage par la boulangerie était pas mal quand même, surtout la religieuse), puis le retour par la piste cyclable, pour un total de 58 km pour moi et davantage pour le reste de la horde qui venait de plus loin. En tout cas, cela m'a permis de passer les 3 400 km cette année et d'établir mon nouveau record.

Video caméra embarquée Jihem :