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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 15:32
Participants : Fufu, Jihem, Raph
 
A l'ouverture des volets, ce matin, le ciel gris et l'air frais ne me motivent pas trop, et je resterais bien au lit, surtout que je me suis couché à 1h du mat', mais bon, un bon hordeux est un hordeux sur son vélo et non dans son lit, donc je me prépare et rejoins Fufu à la Mairie de Bry, tout près de son nouvel appart'. C'est la première fois qu'il est si près d'un lieu de RV !
 
J'ai un peu de mal à le reconnaître, il n'a plus sa cagoule ni son cuissard long  :p ... bon, en fait, je rigole car je ne l'avais pas encore revu ce printemps !
 
On va rejoindre Raph à la Passerelle de la Pie tout en débriefant de la Jean Racine du week-end dernier, où nous ne nous sommes même pas croisés (en même temps, nous ne sommes pas partis à la même heure ...). On arrive un peu en avance, ce qui nous laisse le temps de bien nous refroidir avec ce vent frais, en plein milieu du pont, là où il souffle le plus.
 
Raph arrive avec l'ancien casque de Jibé et un maillot bleu tout neuf, assorti aux petits liserés bleus du casque, la classe !
 
On rejoint le Piple où j'ai décidé de m'attaquer à mon record qui est très bas, car je n'ai jamais fait la montée à bloc, en fait. Cette fois, j'essaye de me faire violence et effectivement, cela va plus vite que d'habitude, même que Raph ne me passe pas ... enfin, si, il essaye, mais je lui fait une petite queue de poisson, involontaire bien entendue, et du coup, il reste sagement derrière. Je faiblis sur le dessus avec cette côte à la noix, qui monte de plus plus, au fur et à mesure que l'on s'approche du sommet. Je pense avoir battu mon record sur Strava, sauf, que, pas de bol, il ne m'a même pas pris en compte le segment, comme je le verrai au retour ! A quoi ça sert que Jihem se décarcasse, si c'est pour des nèfles ! Puisque c'est comme cela, la prochaine fois, je monterai pépère ... et tu vas voir que c'est là que Strava va me le comptabiliser ce foutu segment ! 
 
Trop essouflé pour manger, je snobe ma boulangerie préférée pour rejoindre le Bois de la Grange, bien sec, où l'on se fait plaisir sur le petit single, envoyé à bonne allure. A la sortie du single, mon cerveau s'allume enfin, et je réalise que pour aller dans la vallée de l'Yerre par Servon, ce n'est pas le chemin du Griffon qu'il faut prendre. Ce qui me rassure, c'est que le cerveau de Raph ne s'est pas mis en marche plus vite, c'est juste quand je lui ai fait remarquer qu'il a réagi  :lol: . Voilà ce que c'est que de partir sans GPS, donc sans trace, juste avec le parcours, ou plutôt des souvenirs de parcours (car on ne l'a pas fait souvent celui là) dans la tête.
 
On finit par retrouver assez brillamment, je dois le dire, le chemin de Servon où l'on fait une petite erreur d'aiguillage, vite rattrapée. La trace se redessine dans ma tête au fur et à mesure que nous avançons et pour l'instant, on s'en sort pas trop mal. 
 
Après avoir coupé la Nationale, on prend les chemins agricoles, bien défoncés et bien secs, ce qui est un plaisir pour les postérieurs et c'est là que l'on apprécie un tout-suspendu (n'est-ce pas Fufu  :p  ?). On s'égare dans un petit village mais je retrouve assez vite le chemin, toujours aussi dévastateur pour nos arrières-trains qui commencent à souffrir. On enchaîne alors par la belle descente qui rejoint le bord de l'Yerre, pleine balle, sur ce terrain parfait. Au bord de l'eau, il y a des vestiges des bourbiers de cet hiver ... bien secs maintenant, et là encore, cela secoue bien et le rendement n'est pas fameux.
 
Pour la suite, je sens qu'Azimut c'est en partie réincarné en moi, car j'ai plein de flashes pour retrouver les embranchements piégeux, notamment l'entrée du petit chemin qui monte subrepticement à droite, en plein milieu de la descente vers le moulin de Jarcy, fallait pas le rater celui là, tout comme la descente le long du grillage qui nous ramène au bord de Marne.
 
Rien à dire jusqu'à Yerres, où on jardine encore une ou deux fois, puis on attaque la grande montée. Je mets les watts pour essayer de battre mon record, bon signe Raph et Fufu sont juste derrière mais ne me passent pas, donc c'est que je dois monter assez vite. Effectivement, je vais battre mon record et Strava ne m'ignorera pas cette fois. Au sommet, j'explique à Fufu que le Mont Griffon se trouve sur notre gauche et il est près à y aller, comme Raph. Ben pas moi, on a déjà dû faire 55-60 km, il est midi moins le quart et il y a encore du chemin à faire et en plus, je commence à avoir faim, normal, je suis réglé comme une horloge et j'ai l'habitude de manger à midi.
 
On pousse quand même jusqu'au-dessus de la descente le long du grillage puis la petite descente habituelle avant de revenir vers Boissy St Léger. On reprend le single du Bois de la Grange, mais je suis moins fringant qu'à l'aller, la vitesse n'est pas la même. La faim, je vous avais prévenu, commence à pointer son nez. Heureusement, nous sommes tout près de ma boulangerie préférée et je m'en lèche déjà les babines ... jusqu'à ce que je vois la queue qui s'étale devant la boulangerie ! Mince, on ne va pas y passer un quart d'heure non plus, je l'ai déjà fait ... et certains m'en veulent encore !  :lol: Courageusement, je laisse donc tous ces beaux gâteaux qui me tendaient les bras et suis Raph qui nous propose de prendre la route pour rejoindre le Morbras. 
 
Je découvre donc ce nouveau secteur. Dans un parc, Raph allume, suivi par Fufu, mais je reste derrière, je sens que ma réserve de carburant diminue. Au carrefour avec le Morbras où m'attendaient les 2 zèbres, je reconnais le coin et tourne à gauche pour prendre la descente, alors que Raph s'apprêtait à partir dans l'autre sens vers la forêt de Notre-Dame  :lol: . Par contre, s'il n'a pas eu le dessus en orientation, il se rattrape dans la descente, bien sèche, en envoyant comme un malade. Fufu n'est pas en reste et me dépasse dans l'herbe, à donf, pour essayer de rattraper l'autre furieux, tandis que je poursuis à mon rythme, bien derrière. Fufu se fait une frayeur dans la cassure, dans l'herbe, car il ne connaissait pas cette descente et c'est vrai que cela surprend, la première fois.
 
Au bout du Morbras, Raph qui n'est pas rassasié propose de remonter sur Noiseau par la route avant de prendre la grande descente en ligne droite suivi de la grande montée également en ligne droite. Soit, mais j'ai vraiment faim, donc je suis mode économie de carburant et il va falloir m'attendre un peu. Ils enquillent la montée comme des malades alors que je me traîne. Au sommet on se prend un gel histoire de rebooster un petit coup la machine et je prends de l'avance en attaquant la descente le premier et donc la grande remontée. Je suis vite déposé par Fufu qui en veut, puis par Raph qui me montre tous les bienfaits du vélotaf ! La vache, ils sont déchaînés les deux, va falloir leur crever les pneus pour les suivre, si ça continue !
 
A Chennevières, je trouve enfin une boulangerie, déjà testée par Guigui me dit Raph, donc Horde approved  ;) et je m'enquille une bonne part de flan qui va me redonner un peu de pêche pour la suite. On poursuit par la descente des côteaux par une entrée que je ne connaissais pas mais dont se souvenait Raph (bien joué, cette fois) et qui permet à un moment de retrouver le sommet de la descente habituelle. Finalement, c'est plus sympa par là, c'est noté pour la prochaine fois.
 
Sur la deuxième partie de la descente, Raph me laisse passer devant et alors qu'à un moment, je me prend des feuillages dans la figure et une saleté dans l'oeil, je ferme l'oeil quelques instants, et quand je le réouvre ... je vois juste devant moi, un tronc d'arbre en travers du chemin, à hauteur des épaules  :face: . Je freine comme un malade et part en dérapage pour aller échouer contre l'arbre (je fais une Raph, quoi), en me protégeant avec l'avant bras gauche qui va morfler un peu sous le choc (rien de grave, mais c'est bien talé et un peu douloureux). Belle frayeur !
 
Pour la grosse remontée à droite à la sortie du bois, je laisse partir les 2 zigotos qui n'en finissent pas de se tirer la bourre. Vu l'heure et la distance, et mon déficit d'énergie sur cette fin de parcours, je propose d'abréger le parcours sur les côteaux, qui n'est pas de tout repos, pour rejoindre les bords de Marne, plus tranquilles, où nous laissons Raph.
 
Retour à Bry, sans souci, à un rythme correct (c'est plat, c'est plus facile) sous un beau soleil qui a remplacé depuis un moment maintenant le petit vent frais du départ.
 
Statistiques :
Distance : 80,5 km (et j'ai passé les 1000 km depuis le début de l'année malgré un mois d'arrêt, alors que d'habitude, c'est pluôt en mai)
Moyenne : 18,6 km/h
Vitesse maxi : 52,9 km/h
D+ : 610 m
Chute : 0
Crevaison : 0
Nourriture : 1 pâte de fruit, 1 Gerblé, 1 Powerbar, 1 gel, 1 part de flan
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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 18:18

Participants 55 km/60 km : Guigui, Jibé, Jihem, Joe Bar, Petitdragon999

 

Au départ, je n'avais pas prévu de refaire la Jean Racine cette année, ayant trop souffert et pas assez pris de plaisir lors du raid de 66 km en 2012. Jibé ayant un peu insisté, je me suis laissé tenter pour l'accompagner sur ce qui devait être le 50 km initialement, donc en mode rando et non raid, sensé être ainsi a priori moins éprouvant. En plus, c'était une bonne occasion de se préparer pour le trip tout en profitant de la Vallée de Chevreuse qui est un super site pour le VTT mais que l'on ne fréquente que trop rarement.

 

Ce matin à 7h, je vois arriver la Jibémobile, avec à l'arrière, toujours aussi rutilant (surtout avec ses accessoires dorés qui ne passent pas inaperçus), l'ancien Spark en plastique d'Azimut (l'ami, si tu nous lis, sache que ta présence nous manque toujours autant ... ), fraîchement cédé à Jibé. Cela fait bizarre. On charge les vélos et c'est parti pour St Rémy les Chevreuses où nous arrivons peu de temps après Joe Bar, Petitdragon et Guigui en tenue estivale , cuissard court comme nous (sauf Jibé) mais surtout manches courtes et une seule épaisseur (optimiste le Guigui sur ce coup ). Comme nous arrivons un tout petit peu après eux , ils sont un peu gelés et il est temps de retirer les plaques et prendre le départ.

 

Le début du parcours est le même qu'en 2010 et 2012 ... avec les mêmes bouchons dans la première montée et la première descente, cela promet ! Il y a toujours autant de monde et dès qu'un participant met le pied à terre, tout le monde est obligé de faire de même en cascade. On se dit qu'en off, entre nous, cela serait pas mal, car là c'est assez frustrant de sentir que l'on peut monter sur le vélo et de devoir pousser le vélo. Guigui et Jibé qui découvrent la JR sont assez surpris par la difficulté des côtes, hé oui, c'est accidenté par ici et les côtes piquent bien.

 

En descente, ils commencent tous les deux prudemment, surtout Jibé qui n'a pas encore eu le temps de vraiment s'habituer à son nouveau vélo avec notamment un passage aux freins à disques qui n'est pas neutre par rapport au V-Brakes.

 

Dans une des premières bonnes descentes, Joe Bar qui piaffe derrière 2 descendeurs modestes, tente un dépassement, enfin plutôt un contournement par un raccourci un peu free ride dans la pente, sauf que, il y avait comme un trou sous les feuilles ... et cela se termine par un bel OTB (pas sûr de l'avoir sur la vidéo car il était complètement sorti de la trajectoire et donc du cadre).

 

Après la forêt de Méridon, on passe ensuite par Choisel que l'on rejoint par une belle descente. Après une petite jonction, on rejoint le Bois Boisseau, bien sinueux et au terrain bien accidenté. Heureusement, le sol est bien sec, c'est plus agréable. On enchaîne quelques bonnes côtes et descentes, et bonne surprise, je monte bien aujourd'hui, et passe une grosse partie des difficultés sur le vélo ... quand je ne suis pas gêné.

 

A Cernay, on monte le long de l'étang par une assez longue montée, mais au lieu de poursuivre par les Vaux de Cernay on revient en direction de St Rémy, sur les crêtes opposées à celles de l'aller. Pas de Vaux de Cernay donc cette année. Sachant que c'est là où, par deux fois, j'ai souffert le martyre (15 km de montées/descentes bien raides non stop), je ne vais pas m'en plaindre ... mais du coup, le niveau de difficulté des raids s'en ressent (en tout cas pour le 60 km avec lequel le circuit était commun jusqu'au deuxième ravito).

 

Le 1er ravito est au 25ème km (je n'ai pas situé précisémment où il se situait par rapport à ma trace, donc pas sûr qu'il se situe là dans mon récit) et il y a foule. Les stands n'étant pas très étalés, il n'est pas toujours facile de se servir, mais il y a de tout à manger, y compris du salé, ce qui est appréciable (je vais d'ailleurs faire une razzia sur les chips).

 

La sortie du bois se fait par un gros raidar qui va bien piquer, puis ce sera une grande jonction plane, dans les champs, avant de rejoindre le Bois de l'Etrille pour une grande descente rectiligne jusqu'à Girouard et ses belles maisons.

 

On enchaîne encore par une grosse montée où Guigui échoue à 50m du sommet et que fera à pied Jibé, comme beaucoup des montées d'ailleurs. On se prend alors une descente toute droite dans les champs, avant une nouvelle jonction dans les champs qui nous amène sur un nouveau secteur boisé et escarpé, où Jibé va se prendre une crampe terrible dans un gros raidillon, alors qu'il le montait bien, juste en posant le pied au sol quand il a été bloqué par le cycliste qui le précédait. Peu après, on arrive à une bifurcation vers le 40 km qui était la solution de repli de Jibé en cas de grosse difficulté. On discute pas mal et il décide de poursuivre sur le 55 km. On arrive alors au deuxième ravito, dans le secteur de Commune de St Forge me semble-t-il.

 

Là les routes se séparent entre le 55 et le 60 km. Il reste plus de 20 km pour les deux et plus de dénivelé positif pour le 60 km. Joe Bar et Guigui décident de poursuivre avec Petitdragon sur le 60, tandis que Jibé préfère rester sur son objectif. Comme promis, je vais donc l'accompagner, même si je me sens plutôt bien aujourd'hui et que j'aurais pu faire le 60 km, mais je préfère ne pas le laisser seul, ce ne serait pas cool.

 

Nous nous séparons donc et prenons un petit single à flanc de côteau, très agréable, au-dessus des 17 tournants. C'est ensuite une nouvelle phase de jonction avant une belle descente sur Chevreuse, tout en gravillons, où l'on prend une grande vitesse (c'est là je pense que j'ai passé les 70 km/h) sauf qu'en bas, il y a un bon virage, lui aussi tout en gravillons. J'anticipe et réussi à ralentir à temps, d'autres sortent un peu large et passent dans le bas côté dans l'herbe. Derrière moi, pour éviter un cycliste qui s'était déporté, Jibé doit mettre un coup de patin, et avec ses gros freins à disque qu'il ne maîtrise pas encore très bien, c'est la roue arrière qui part en dérapage et visiblement, d'après ceux qui le suivaient, c'est un miracle, s'il ne finit pas au tapis. A plus de 60 km/h, cela aurait pu finir très mal !

 

On traverse Chevreuse et au lieu de couper pour rejoindre l'arrivée ce qui était encore possible, Jibé décide de poursuivre sur le 55 km et on attaque donc la fameuse montée de la Madeleine, qui se mérite bien, surtout en fin de parcours, avec ses pavés et ses lacets. Je passe sans problème, alors que Jibé pousse. En haut, on prend quelques photos et on repart pour une longue jonction sur de grandes allées assez inhabituelles pour une JR (on voit bien que cette année, ils n'ont pas pu avoir toutes les autorisations).

 

On se retrouve ensuite sur un tronçon commun 55 et 100 km, et on traverse les forêts de Claireau et de la Madeleine, avec une superbe descente sans gros obstacles, avec des virages relevés qui s'enchaînent parfaitement ... tellement parfaitement, que ayant un peu lâché les freins (dommage je n'avais plus de batterie depuis le deuxième ravito, il n'y a donc pas d'images), j'ai filé tout droit en bas, ratant un embranchement pas très bien signalé et pas du tout visible, une fois lancé pleine balle ! Ne voyant plus de rubalise et de Jibé derrière moi, je suis donc remonté jusqu'à trouver l'embranchement et c'est là que j'ai reçu l'appel de Jibé se trouvant au-dessus d'une montée de la mort (dixit).

 

Effectivement, il y avait du raidar dans l'air et pas qu'un ! Ceux là, je n'ai pas pu les monter, pour tout dire, je n'ai même pas vraiment essayé, j'avais déjà mal aux cuisses rien qu'en les regardant. Certains participants du 100 km sont quand même passés sur le vélo , dont un inconscient sans casque.

 

On a ensuite pris une grande descente où il était indiqué Gaaazz sur un panneau. Cela envoyait bien, le terrain était un peu défoncé et il y avait quelques marches. C'est en bas que nous avons abandonné nos amis du 100 km pour poursuivre sur une partie commune avec le 30 km, qui a commencé fort par une très longue et forte montée, que j'ai réussi à passer, même si j'en ai bavé sur le sommet. Après, il y avait une longue jonction dans les champs et dans les bois, pas très intéressante, avant une descente finale bien sympathique où je me suis fais plaisir.

 

A l'arrivée, nous nous sommes félicités avec Jibé. Je dois dire qu'après sa crampe, j'étais inquiet pour sa fin de parcours, mais il a bien repris le dessus et tenu jusqu'au bout. Bravo pour une première, surtout qu'il n'est pas habitué à ces distances (son record était de 57 km et pas avec autant de dénivelé). De mon côté, je suis content, je finis assez frais et du coup, cette fois, j'ai pu vraiment apprécier le site à sa juste valeur. L'essentiel pour moi est de se faire plaisir et pas de se mettre complètement minable, sinon, je n'en profite pas, donc mission réussie.

 

A peine arrivés, nous avons croisé Flo et son pote qui venaient de finir le 100 km, dans le même temps que nous pour le 55 km :suspect:. Oui, bon, nous ne sommes pas sur la même planète mais pratiquons aussi beaucoup moins, il faut le dire, mais chapeau quand même, une nouvelle fois, à Flo, toujours aussi impressionnant !

 

Pas vu Fufu ni Pitufo engagés sur le 80 km, ni Faucor que je ne connaissais pas qui devait faire le 60 km avec des potes.

 

Joe Bar, Guigui et Petitdragon sont arrivés 20-30 minutes après nous avec 5 km de plus à faire et 300m de D+ supplémentaires. Bravo à tous également et particulièrement à Guigui pour sa première JR ... qu'il a fêté en crevant à l'arrivée .

 

Statistiques :

Distance : 56 km (avec trajet voiture/site de départ)

D+ : 1303 m (GeoRando)

Moyenne : 12,2 km/h

Vitesse maxi : 71,3 km/h

Chute : 1 pour Joe Bar

 

 

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 16:04

Participants : Guigui, Jibé, Jihem, Petitdragon, Raph

Réveil un peu difficile avec le changement d'heure, mais le temps clément et l'idée de retrouver les copains me font vite sauter du lit pour me préparer, même si j'ai un peu mal aux 2 genoux après la sortie de vendredi. Un coup de Niflugel avant de partir et cela devrait le faire.

On se retrouve tous au RV habituel de Bry, tous, cette fois, en tenue d'été, avec pour certains des manches longues en dessous ou des vestes par dessus.

On se dirige vers la côte Ste Camille quand nous croisons EX8-94 ... à pied, malheureusement (je l'avais déjà vu vendredi soir pour tester sa nouvelle gratte et je confirme, pas de reprise du vélo prévue pour l'instant).

Dans la côte, on se tire un peu la bourre et j'accroche la roue de Raph, suivi par Guigui, pour faire finalement mon meilleur temps sur Strava, loin derrière les routards et surtout Flocycle, qui détient le record (étonnant, non ?).

Au bois de Célie, on fait le tour habituel, en commençant par bien envoyer sur le premier tronçon (je viens d'ailleurs de créer le segment sous Strava) ... quand on s'aperçoit, au bout, que l'on a perdu Jibé. On siffle, mais rien. On revient donc sur nos pas et on le retrouve à un embranchement ne sachant pas quel chemin nous avions pris. Désolé, Jibé, on croyait que tu étais derrière ! En plus, mon téléphone étant réglé avec un volume à 0, j'avais raté les appels.

On repart et on s'amuse sur la suite des singles, le terrain étant bien sec, donc idéal pour lâcher les chevaux. Il va falloir que je pense à changer les Medusa, car là, à part les user pour rien (la gomme est très tendre surtout sur le bitume), ils ne sont pas d'une grande utilité.

On finit la boucle, quand je vois un petit homme vert, sur un vélo vert ! Non, ce n'est pas Shrek, mais l'ami Wikigaby qui fait son petit tour habituel, caméra sur le casque (au moins, on sera sur un film, vu que je n'avais pas pris la caméra ce matin).

On papote un coup, en se faisant dévorer par les moustiques, comme un peu plus tôt en attendant Jibé, et on repart pour longer le Bois Saint Martin, à donf dans la petite descente, sur le grand plateau (pour ceux qui en ont un, donc en fait, surtout moi !), et l'on se fait encore bien plaisir.

Après Emerainville, on passe l'A4 et prenons le bois de la Grange ... et ses roms, fidèles à leur habitude de faire leurs besoins dehors, sans faire de trou, du coup, cela schlingue et il faut passer en apnée ce passage délicat. On rejoint ensuite les totems avant de redescendre rejoindre le parc de Noisiel et la descente vers la chocolaterie où nous soulevons des nuages de poussières, au gran dam des piétons.

Sur la passerelle, Raph déraille, enfin, pas lui, juste son vélo ... alors qu'il vient d'acheter et d'installer un système anti-déraillement. C'était bien la peine ! Evidemment, il a choisi de faire cela quand la passerelle remonte, là où c'est étroit et où l'on ne peut pas doubler, si bien que l'on manque de tous s'emplafonner (c'est du beau !).

On passe Nestlé et on poursuit le long de la Marne, avant de prendre le petit single qui longe la base de Torcy. Arrivés sur une butte, on fait un petit ravitaillement, puis j'invite tout le monde à faire demi-tour, pour redescendre prendre un petit chemin vachement mieux que celui sur lequel nous étions ... sauf qu'au bout de 50 m, après 3 passages de troncs, on débouche .. sur le chemin sur lequel nous étions ! Oui, bon, Ok, je n'ai pas trop assuré sur ce coup, et je me fais bien chambrer comme je m'y attendais quand j'ai rejoint le précédent chemin.

 Un peu plus loin, au lieu d'aller directement aux étangs de Bussy, qui étaient notre cible aujourd'hui, on va tester, par temps sec, la montée des Pierris que nous avait fait découvrir MMarc cet hiver, dans la gadoue. Cela monte nettement mieux avec un sol dur, mais nettement moins avec une chaîne cassée ! Hé oui, encore un aléa dans cette montée, et cette fois, c'est Petitdragon qui s'est distingué. Le temps de réparer et de repartir ... et le temps de grimpette sur Strava est complètement plombé (16' en comprenant la pause, y a pas, va falloir y retourner pour améliorer cela). Bon, par contre, personne ne dit à Flocycle où elle est celle là, sinon, il va encore venir nous exploser le record avant même qu'on s'y attaque !

Après, il fait tellement bon, que nous effectuons une séance strip-tease pour ne garder qu'une coucheLes conditions étant bonnes, on décide de redescendre par le même chemin, plutôt que de reprendre le petit chemin entre les maisons à Gouverne. Bien sympa finalement cette petite descente; à refaire !

On finit par enfin rejoindre les étangs de Bussy, où l'on fait le tour habituel, sans souci, même si cela devient un peu dur pour Jibé dans les montées. Rien à signaler, si ce n'est Petitdragon qui a failli couper un chien en deux dans la descente, ce dernier ayant jailli au détour d'un virage.

Retour par la base de Vaires, tandis que juste avant, il faut le signaler, Guigui a passé le petit mur qui rejoint le passage sous le pont, cela progresse !

Base de Vaires, Petitdragon et Guigui ne cessent de se tirer la bourre, avec Raph en arbitre, et moi sur la partie sinueuse, tandis qu'ensuite, je reste avec Jibé, pas envie de me griller. En plus, après la séance de vendredi, j'ai de plus en plus de mal à m'asseoir; va falloir s'entraîner pour le trip au Mont Ventoux, car pour rouler 4 jours de suite, faut que le fessier tienne le choc, Heureusement, côté genoux, cela va, et avec l'entraînement, j'ai nettement moins mal aux cuisses que la semaine précédente, ce qui n'est pas le cas de Jibé qui finit un peu à l'agonie.

Raph, comme la semaine dernière, nous a lâché plus tôt pour ne pas arriver trop en retard à la maison, et c'est donc à 4 que nous regagnons Bry par la piste cyclable. Guigui et Jibé reprenant le RER, finalement seul Petitdragon doit poursuivre son effort, avec en plus 2 bonnes côtes encore à grimper.

Statistiques :

Distance : 57,5 km

Moyenne : 17,1 km/h

Vitesse maxi : 43,6 km/h

D+ : 346 m

Chutes : 0

 

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 15:55

Participants : Guigui, Jihem, Joe Bar, Tubaas

Ayant des congés à solder, je m'apprêtais à aller rouler seul, quand j'ai vu un message de Joe Bar hier soir, en RTT, proposant d'aller rouler. Chouette, c'était l'occasion de ne pas rouler seul, d'autant que derrière Guigui et Tubaas ont décidé également de se joindre à nous.

Ce matin, grand soleil, température un peu fraîche, mais pas de vent, bref, les conditions idéales pour aller rouler.

Les vieux (Joe Bar et moi) étions en cuissards longs et vestes d'hiver, tandis que les moins de 30 ans et même de 20 ans pour notre junior, étaient en cuissard court et maillot léger.

Sur la piste, on a commencé par faire connaissance avec Tubaas, que nous ne connaissions pas, mais qui roule de temps avec Flocycle sur route, sachant qu'il a débuté le VTT il y a 6 mois et que son sport de prédilection est le triathlon.

Au parc de Champs, on a vu que sur les passages plus techniques, les plus vieux passaient plus facilement , surtout Joe Bar qui nous a fait 2 petits passages chauds que nous n'avons pas tentés, avec pour l'un deux, un OTB qui n'était pas loin du tout, faute de vitesse suffisante dans les rochers.

Après la Chocolaterie, nous avons tourné un peu dans le bois de Torcy où Tubaas s'est vautré 2 fois de suite en montée, dès le premier raidillon, à cause des pédales autos, un grand classique !

On a poursuivi le long de la Marne jusqu'à Lagny, côté port, puis jusqu'à Chalifert. A la sortie de Lagny, dans le petit single au bord de l'eau, juste avant d'attaquer la partie dangereuse avec les berges qui s'effondrent, c'est Joe Bar qui s'est distingué, accrochant une branche avec son guidon, le déséquilibrant pour finir les 4 fers en l'air sur la seule partie bétonnée du chemin ... juste devant un vététiste qui arrivait en face ! Jolie gamelle, dommage que je n'avais pas pris la caméra, car j'étais juste derrière.

Vers les statues, vu que le terrain était sec, Joe Bar est allé tenter, avec succès, la montée bien raide dans l'herbe, avant de nous rejoindre à l'autre bout du bois par une petite descente sympathique.

A Chalifert, on est monté par le chemin en lacet à gauche car celui de droite est maintenant barré et inaccessible. Au sommet, nous avons ensuite pris la descente droite et raide, que nos 2 jeunots ont préféré faire à pied, vue la pente. Pendant ce temps, Joe Bar enchaînait avec la deuxième partie, là où Yoyo s'était vautré. Ce fût l'occasion de raconter cet épisode qui fait partie maintenant de l'histoire de la Horde à ceux qui ne l'avaient pas vécu. Personne n'a voulu suivre Joe Bar et nous avons repris le chemin normal pour le rejoindre, puis traverser la Marne par le pont.

 

Nous avons ensuite innové, sauf Joe Bar qui connaissait, en prenant un chemin avant le bois de Vallières, pour monter au sommet. Belle montée régulière dans un chemin herbeux avec de petites ornières où Tubaas a mis les watts (c'est sûr qu'il a le gabarit pour grimper avec 70 kg pour 1,87 m !), tandis que je fermais la marche, en mode diesel, pour m'économiser et éviter le coup de pompe de dimanche dernier et préserver le genou qui n'avait pas apprécié.

Au sommet, on a repris la descente en single de dimanche dernier, toujours aussi agréable, puis avons encore innové en retournant sur la descente type motocross que nous avons remontée, pour une fois. Au milieu, Joe Bar était très tenté pour poursuivre l'ascension jusqu'à Carnetin, pour une fois que le chemin était sec et donc en condition idéale pour le monter. Mais il était tard, j'avais faim et pas pris grand chose à manger, pour une fois (euh, oui, j'ai merdu, alors que j'ai tout un stock de barres à la maison), donc on a préféré rejoindre Thorigny et redescendre sur Lagny par la route.

A Lagny, arrêt boulangerie pour Guigui et moi, juste après avoir failli emplafonner Joe Bar qui a pilé comme un malade devant nous, pour laisser passer une très charmante jeune fille ... bon, il est excusé, mais quand même, j'y ai laissé 1 cm de gomme au moins avec ce gros dérapage sur le bitume !

Les viennoiseries ayant fait leur effet, on a repris les bords de Marne, puis on a poursuivi par la base de Vaires où Joe Bar décidément bien en jambes, a mis le turbo, suivi par les 2 jeunots, tandis que je n'essayais même pas de les suivre, le truc à éviter à tout prix pour finir la sortie en bon état, poursuivant à mon rythme de croisière.

Pour la fin du parcours, nous avons fini par le canal et la petite descente bien pentue que n'ont pas osé tenter Guigui et Tubaas, puis je me suis amusé sur la fin dans le pipe naturel, passant d'un chemin à l'autre.

Arrivée un peu tardive autour de 13h40. Le temps de me doucher et je suis allé m'envoyer une Flammekuesche entière (euh, oui, il me fallait bien cela !) histoire de récupérer les calories perdues.

Statistiques :

Distance : 57,6 km pour moi et jusqu'à 110 km pour Tubaas

Moyenne : 15,6 km/h

Vitesse maxi : 43,2 km/h

D+ : 410 m

Chutes : 2 pour Tubaas, 1 pour Joe Bar

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 20:00
Participants : Barn, Giant, Guigui, Jihem, Mmarc, Petitdragon, Raph
 
Beau temps ce matin au réveil, mais un peu frisquet, donc je décide de mettre quand même la tenue d'hiver. Cela me fait bizarre de remonter sur le vélo après un mois d'arrêt maladie/arrachage de dent et juste 3 séances de home trainer dans mon sous-sol pour 58 km.
 
Je retrouve Guigui et Raph au début de la piste cyclable, bientôt rejoints par Petitdragon, venu en voiture jusqu'à Bry ... et qui ne le regrettera pas ! On file à l'écluse où nous attendent Barn, Giant et MMarc que l'on reconnait de loin avec sa veste fluo qui ressort bien parmi nos tenues sombres.
 
On prend le bord du canal, avec un terrain très sec. Je m'aperçois que j'ai mal serré ma selle après l'avoir récupérée du home trainer. Le temps de la régler et les copains sont loin. Je les rejoints au pont pour la deuxième partie du canal.
 
Au parc de Champs, on grimpe le single sur le côteau, c'est sec, cela passe bien, mais n'empêche pas Guigui de poser pied à terre dans les petites bosses (va falloir bosser le technique avant la JR  ;) ). Descente sans problème, avec ce terrain sec, on peut envoyer. En bas, on innove en testant une nouvelle passerelle géante au dessus d'une zone marécageuse. Ne pas y aller (enfin surtout Raph et moi), quand c'est humide, c'est un coup à finir à la baille avec les grenouilles !
 
Après Noisiel, on rejoint la deuxième écluse du canal pour traverser Vaires, puis le bois de Vaires où comme d'hab, je me plante de chemin et fais n'importe quoi,mais bon, c'est pas grave, je retrouve la sortie pour attaquer le chemin des vaches qui rejoint Pomponnette et ses grandes propriétés.
 
Après un intermède bitume pour la liaison, on rejoint Villevaudé par la côte bien raide qui n'est pas du goût de Giant, qui finit à pied. On traverse le village pour reprendre le petit chemin qui contourne le camping, avec d'abord une descente, un passage dans le marécage sous le camping qui cette fois est sec, puis une bonne remontée qui fait encore bien plaisir à Giant  :lol: .
 
Au sommet, on fait une petit pause ravitaillement avant de rejoindre le bois de Luzancy. Cette fois, je prends un peu les devants pour filmer le reste de la troupe en plan fixe. Raph essaye de m'écraser (voir ma réaction sur la vidéo  :lol: ) ... ce qui n'est pas bien, car après, qui c'est qui va faire les comptes-rendus et les montages vidéos ?  :p 
 
Une fois tout le monde passé, je saute sur mon vélo pour filmer de derrière, sauf qu'une fois de plus, je suis le roi des losers dans cette descente, je n'ai à nouveau plus de batterie dès le début de la descente et je dois faire un changement rapidement. Evidemment, quand je repars, il n'y a plus personne devant moi, comme la dernière fois où l'on était passé là ...  :siffle: . Je finis quand même par rattraper Giant sur la fin de la descente, dans la partie encore boueuse, avant de rejoindre les autres qui nous attendent en bas.
 
On remonte alors sur Carnetin par le single qui rejoint la Dhuis. Dans la partie boisée, il y a des vestiges des bourbiers de cet hiver et la progression n'est pas toujours facile, comme en témoigneront Guigui et Giant.
 
On se sépare de Barn et Giant qui vont rentrer par la Dhuis, dans l'autre sens, tandis que nous rejoignons Carnetin où nous enchaînons directement avec la descente, sans passer par le lieu de pause officiel de la Horde. C'est sec, donc impeccable pour se lancer et Petitdragon file comme une fusée. Je le suis de loin, étant de nature plus prudente ou moins bon descendeur ... voire les deux  :lol:. On se régale jusqu'en bas, au bord de Marne.
 
Jusque là, j'étais agréablement surpris de ma condition physique pour cette reprise. Sauf que l'on a décidé de monter la montée impossible des ornières ... où il n'y avait plus d'ornières ! Ils ont refait le chemin cet hiver et cela change la vie. Du coup, plus d'excuse avec les ornières pour mettre pied à terre, fallait que je la monte. Je me suis accroché, j'en ai chié, comme tout le monde, le vélo cabrait avec la pente, je me couchais, j'ahanais, le palpitant en folie et les cuisses en feu, mais enfin, je l'ai montée cette satanée côte ! Pareil pour les autres, tout le monde s'est bien arraché, et finalement seul Guigui a craqué sur la partie sommitale et a fini en poussant.
 
J'ai eu un peu de mal à reprendre mon souffle avant d'attaquer la descente qui était en excellent état et où l'on s'est bien éclaté.
 
J'étais dernier en bas de la descente et les autres ont attaqué tout de suite sur la partie plane (Petitdragon se sentait des ailes), alors que je n'avais pas bien récupéré de la montée. Je n'ai pas réussi à recoller au peloton, du coup, j'ai fait tout le chemin jusqu'à la voie ferrée de Chalifert, 100 m derrière, seul, et j'ai ressenti les premiers signes de fatigue, surtout que pour tout le retour, on avait le vent dans le nez.
 
Je crois que j'ai un peu trop puisé dans mes réserves pour grimper la côte, et à partir de là, je ne m'en suis pas remis, et j'ai vraiment galéré pour rentrer (il restait 25 km environ). Y avait plus de carburant dans la machine, c'est tout. Un petit gel m'a permis de poursuivre tant bien que mal, mais cela a été très dur sur la fin, surtout avec le vent, j'ai même eu un coup d'hypoglycémie dans les 5 derniers km, sans compter une averse de grêle, et il était temps d'arriver.
 
Bravo à Guigui et Raph qui avaient déjà plus de km au départ et qui ont dû les refaire au retour avec le vent dans le nez !
 
Belle sortie quand même par ce beau temps, mais faut vraiment que je reprenne la forme car la JR c'est dans pas longtemps et je suis loin d'être prêt, sans parler du trip, mais là, j'ai un peu plus de temps de préparation pour me remettre.

Statistiques :

Distance : 60 km

Moyenne : 16,54 km/h

 

Caméra embarquée Jihem

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