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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 13:52

Participant : Jihem

Jeudi, en voyant la météo du vendredi, je pose une RTT au dernier moment, sachant que d'une part, j'ai des arbustes à tailler, et que d'autre part, n'ayant pas rouler depuis un mois, j'ai envie de me dérouiller un peu les jambes. N'ayant rien prévu et décidant de faire cette sortie à l'arrache, j'emmène avec moi un nouveau support pour Gopro que j'avais acheté en mai, mai que je n'avais pas encore eu l'occasion de tester. Il s'agit du Smatree Jaws Flex Support.

Comme on le voit sur la photo, il s'agit d'un support avec une grosse pince, permettant de le fixer un peu n'importe où, notamment sur les branches, avec une tige complètement flexible, permettant de positionner la caméra un peu dans tous les sens. Au bout, il y a un support Gopro à vis standard.

Chez moi, je regarde si je peux le fixer sur mon sac à dos, mais comme il n'y a rien de dur sur le sac, je ne vois pas d'utilisation possible à ce niveau. Je regarde aussi sur le vélo, mais avec la pince, j'ai peur d'abimer le cadre. J'essaie avec un chiffon, mais je vois que cela va bouger dès qu'il y aura des bosses, donc a priori, à éviter aussi sur le vélo. Je me dis que le mieux doit être après des branches dans les arbres, donc je pars en direction du parc de Noisiel, avec les descentes sympa au milieu de la forêt où je devrais trouver mon bonheur pour fixer le support.

Il fait un peu frisquet en manches courtes, mais je me réchauffe vite sur la piste cyclable, avec ce beau soleil. Les arbres commencent à prendre quelques couleurs d'automne qui se reflètent sur la Marne, sympa.

Au parc de Noisiel, il n'y a personne, ça tombe bien, j'ai besoin d'être tranquille pour mes essais. Je repère une première branche, je fixe le support nickel et pars du haut de la descente, avant de revenir à la caméra. Ah zut, je n'avais pas rechargé la batterie, elle n'a pas tenu la première prise. Heureusement, j'en avais une autre, chargée, avec moi.

Commence alors une série d'enregistrement de plans, en testant différentes branches, des basses, des hautes, des fines, des grosses, et le support montre toute son efficacité, il tient partout. Je le tords dans tous les sens pour l'adapter à mes prises de vue, impeccable. A plusieurs moments, faute de branche, j'ai même essayé avec succès un positionnement spécial, au sol, verticalement, posé sur sa pince, en me débrouillant pour le tordre de telle manière qu'avec la caméra qui fait contrepoids, il tienne tout seul en place, là aussi, ça marche nickel.

Je vous laisse voir le résultat de la vidéo, avec plein de plans variés. Franchement, pour 19,99€, ça vaut pas le coup de se priver !

Alors, évidemment, pour faire ce tout petit film, j'ai du y passer 45', le temps de positionner le support, de monter, descendre, remonter, déplacer le support, monter, descendre, remonter ... mais le résultat est sympa. Par contre, je n'ai fait que 25,5 km, mais bon, on ne peut pas tout avoir.

   

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 20:46
Participants : Akrilite, Lomax, Petit dragon, Wikigaby (les premiers kilomètres), Jean-One
 
Initialement, la sortie dominicale était prévue au Griffon, mais sur le forum, Lomax insiste pour retourner en forêt de Sénart... Petit dragon est chaud, Akrilite aussi, le programme change donc en dernière minute : rendez-vous à 9h00 au Griffon puis direction les singles de Sénart.
 
Quand mon réveil sonne, pas de chance, mes 2 gamins sont déjà réveillés :evil:  Mon temps de préparation est calculé au plus juste et je risque de me mettre en retard pour le rdv... Obligé de faire des tartines pour tout le monde, de servir les bols de Nesquick... :x
J'arrive à expedier le petit dej des monstres et je sors de chez moi à 8h35, il va falloir envoyer du lourd pour faire Marolles/Griffon en 25 min!! Sauf que, comme une quiche :clown:j'ai oublié mes gants ! Retour à la maison en catastrophe, et hop je file :arrow:
J'ai la bonne idée de partir en maillot manche courte, il doit faire 10°c! Ca caille, mais pas longtemps! Après 2 minutes pleine bille j'ai déjà chaud! :oops:
J'arrive en haut du Griffon à 9h00 pile, mais essoufflé! Wiki, Drag et Lomax sont déjà là, Akrilite arrive peu de temps après. On papote 5-10 minutes puis il est temps d'y aller, Wikigaby doit retrouver des potes pour rouler au Griffon, du coup on se lance dans le petit single en descente le long de l'allée Royale et on enchaine sur "The Junk" je force bien dans le raidillon, puis j'essaie d'être propre dans la descente, ça paie! Je claque mon meilleur chrono et le 2ème meilleur temps à 2s d'Akrilite le King Of Griffon!
 
On descend ensuite vers les bords de  l'Yerres que l'on va longer sur des chemins bien roulant en passant par Yerres, Brunoy, Epinay puis Boussy. Et là ça commence à tartiner! Le dragon colle au cul d'Akrilite qui relance de plus belle... Ca roule de plus en plus vite! Mon cardio fait BIIIIP BIIIIP BIIIIIIIIIIP!!!! A ce rythme, je ne vais pas faire long feu! Lomax a pitié de moi et me tiens compagnie…
 
Je n'en peux plus d'entendre mon cardio biper, habituellement, sur des sorties typée XC, je roule entre 75 et 85% de ma FC max soit entre 145 et 160. Là je tourne à 170! 90% de ma FC max!! Bref, je décide de couper les alertes du cardio, on verra bien… :suspect:
 
Arrivent les premières montées, dans la forêt entre Epinay et Quincy, les 3 lascars se mettent debout sur les pédales! Ben ouais, pas question de ralentir! On est au km 25 mais j'ai l'impression d'en avoir 50 dans les pattes! J'en chie à mort! On arrive à la traversée de la N6, chouette, on peut faire une minute de pause le temps que le flot des voitures passe… J'en profite pour implorer Akrilite de baisser le rythme! :shock: :shock: :shock:
 
On repart un peu plus cool, et on entre dans la forêt de Sénart, ça va tout de suite mieux, Akrilite nous emmène dans des singles vraiment chouettes , ça tourne de partout, le cintre passe juste entre les arbres! J'aime!!! On va rouler comme ça pendant 20km. On passera aussi dans deux zones avec de grands trous, (parcours techniques sur Strava) peut-être les restes d'un bombardement, en tous cas on s'amuse bien, ça monte, ça descend, ça tourne… C'est très ludique!
Tellement ludique que le Dragon va me sortir le grand jeu! Je suis dans sa roue et on arrive sur une bosse qu'il faut passer en tournant, le cintre passe juste entre les arbres et il y a une belle racine qui traverse le single. Sous la pression, super Dragon glisse sur la racine, déclipse un pied mais surestime la longueur de sa jambe pour se rattraper! Il se retrouve entrainé par la descente, un pied attaché au vélo qui part d'un côté, et l'autre pied qui glisse dans le sens opposé! En position grand écart, il va droit dans un arbre et termine les bijoux de famille contre le tronc :affraid:  Rassurez-vous, l'arbre n'a rien...
 
On va aussi s'accorder 10 minutes de pause, à la santé de Jihem, pour dévorer des barres de céréales périmées aux goûts plus incertains les uns que les autres!
 
L'heure tourne et il est temps de prendre le chemin du retour. Sauf que Lomax a la bonne idée de dire qu'on risque d'être en retard! Commence alors le lent travail de sape psychologique d'Akrilite!
La machine nous trouve d'abord une grande allée avec le vent de face et commence à tartiner! J'ai juste le temps de me mettre dans sa roue pour m'abriter du vent et je donne tout ce que j'ai!! On fait presque 3km comme ça, je tourne à 95% de ma FC max, je vais exploser!! Je n'en peux plus de trainer mes gros pneus d'enduro… Je me retourne, le Dragon est 50m derrière avec Lomax dans sa roue! Je crie à Akrilite qu'il peut lever le pied!
On calme un peu la cadence, Le Dragon et Lomax reviennent à notre hauteur puis on traverse Montgeron par la route, on croisera une corvette Stingray des années 70 avec au volant une blonde certainement plus vielle que la bagnole et qui va beaucoup plaire à Akrilite! La femme, pas la vette! Il est dans sa phase MILF/Cougar :pirat:
 
On va aussi se tirer une bonne bourre dans la descente vers l'Yerres en position Moto GP! Avec une pointe à 54.4km/h pour les meilleurs: Dragounet et votre serviteur! Mais avec 2 techniques différentes: L'atrophie des membres limitant la prise au vent pour l'un, et un sac à dos lesté avec une enclume pour l'autre!
 
Avec toutes ces conneries, on va faire Sénart-Yerres en 15minutes! Du coup, il reste du temps pour aller s'amuser! Akrilite nous emmène sur les bord du réveillon pour attaquer la première difficulté "Ride don't Slide" : On passe en mode moulinage, Akrilite devant, suivi du Dragon et Lomax. Quant à moi, je ferme le peloton. A mi parcours, Lomax passe deuxième et je commence même à remonter doucement sur le Dragon qui a l'air d'en chier autant que moi!
Une petite descente, un cours répit sur le plat et on attaque la difficulté finale "La montée El Ombre"! Akrilite toujours devant, Lomax et moi puis le Dragon. Sauf que le Dragon n'aime pas être derrière et nous sort une "Dragattack" dans le premier raidillon! J'entends sa roue arrière patiner sur les graviers et quand il nous double, on ne distingue plus ses pieds tellement il mouline vite! On dirait le roadrunner dans  "Bip-Bip et le Coyotte" :confused: :affraid:
Sauf que la montée elle fait 700m de long… Et que le Dragon il a déjà bien tapé dans les réserves à marquer Akrilite à la culotte sur 50km! Du coup, il passe en mode "deux de tension" à la moitié du raidillon et se résigne à nous laisser passer! Lomax avec son grand cœur, reste avec lui pour essuyer ses larmes! Et moi, j'abandonne lâchement mes 2 compagnons, non sans une certaine satisfaction pour mon égo :twisted:
 
On continue ensuite de grimper vers le bois de la Grange pour enchainer sur quelques singles où l'on va perdre de vue Akrilite qui file comme l'éclair! Un coup de téléphone et on se donne rendez-vous sur la coulée verte. C'est là que je commence à entendre un bruit bizarre, on retrouve Akrilite et je constate que mon disque arrière bouge. La séance de mécanique s'impose!
Lomax et le Petit Dragon en profitent pour prendre le chemin du retour.
 
Mon disque resserré, je rentre aussi, accompagné par Akrilite sur le premier km. Puis retour par Boissy, Sucy et enfin Notre-Dame ou je me fais cueillir par un sympathique vent en pleine gueule qui aura raison de mes dernières forces :silent: :silent: :silent:
Je ne vous raconte pas mon extrême motivation lorsqu'il a fallu enfiler les chaussures de rando pour emmener les enfants à la chasse aux champignons l'après-midi! :suspect: :suspect: :suspect: :suspect:
 
 
Bilan de cette sortie
Je manque cruellement de foncier!!! Dès qu'il faut rouler vite, je suis à la ramasse… Heureusement que je pouvais prendre la roue des uns et des autres pour m'économiser un peu!
Pas trop gras et de beaux singles! Akrilite toujours aussi impressionnant de facilité, Petit Dragon en forme qui en plus de réaliser des cascades a bien suivi le rythme imposé par Araldite (et ce, malgré des jambes plus courtes que la moyenne)! Mention spéciale pour Lomax qui termine sa sortie à près de 80km!!!
 
 
Statistiques :
Distance : 77km pour Lomax, 54km pour Akrilite  et 65km pour le Dragon et moi
Moyenne : 17,6 à 18,5 km/h
Vitesse maxi : 50 à 55 km/h
D+ : 310 à 450m
Chute : 1 pour Petit Dragon
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6 septembre 2015 7 06 /09 /septembre /2015 23:43
Participants : Akrilite, Jihem, Lomax, Pakatak (Alexis), Petitdragon
 
5h55 : le réveil sonne, ah oui, ce matin, on prend la voiture direction Ballancourt, pour une de nos randos parisiennes préférées. Mais faut se lever ! Je me prépare rapidos, j'ai le temps, Lomax ne vient qu'à 6h45. Vers 6h30, j'ouvre les volets pour voir la température ... et c'est Lomax que je vois en train de se garer devant chez moi Shocked. Waouh, il est tombé du lit ce matin ! En fait, pour tout dire, il a la crève et n'a pas dormi de la nuit, donc le voilà déjà. Heureusement, je suis quasi prêt et pour une fois, j'ai préparé mon sac la veille du coup, il ne va pas m'attendre longtemps.
 
On met les vélos sur la Lomaxmobile et c'est parti pour 1h d'autoroute et un peu de petites routes pour finir. On arrive à 7h40 bien en avance, c'est cool. On descend les vélos et là, tout d'un coup, patatrac, j'ai un violent coup de tord boyaux qui me plie en deux. C'est violent et je me demande comment je vais rejoindre le départ (et je l'espère les toilettes) sur le vélo. Pas la première fois que cela m'arrive avant une rando, et cette fois, pas de couscous ingurgité la veille. C'est donc très péniblement que j'arrive au départ. Vite les toilettes !!! Argh, y a pas de lumière, c'est le noir complet et je tombe sur des WC à la turc. Je retourne à mon sac récupérer le téléphone que je passe vite en mode torche et bonheur suprême, je trouve un vrai chiotte où je me vide allègrement, tel le Canadair au-dessus d'un incendie ou le pigeon au-dessus de François Hollande, comme vous voulez. Ouf, je respire ... enfin, si l'on peut dire, vu la puanteur des lieux, c'est que ça décoiffe ici !
 
Ces tracas akrilitiens étant maintenant derrière moi, il est temps d'aller chercher ma plaque et de me préparer pour le départ. On retrouve Petitdragon et Akrilite (tiens, quand on parle du loup ...), mais pas d'Alexis au RV, il est à la bourre. Je serai bien parti tout de suite, sachant que nous serons les plus lents avec Lomax, mais la majorité préfère un départ groupé, qui pour le coup aura lieu en limite extrème de départ pour les longues distances, soit 8h30, Alexis ayant enfin fait son entrée triomphante sur le stade.
 
On part sans tarder, et sans tarder non plus, on attaque une petite montée et un premier bouchon, qui en fait sera le seul de la rando. Bon point aux organisateurs qui ont limité le nombre de participants cette année.
 
Tout de suite, on se retrouve dans un environnement des plus sympathiques, avec pas mal de rochers, c'est joli tout plein. On suit les trois loustics dans la montée, puis on décroche un peu et finalement, on ne les reverra plus du tout. On a bien fait d'attendre tout le monde !
 
De notre côté, on a prévu de rouler tranquille, mais on n'est pas si mal et les montées se passent plutôt bien. Il ne fait pas trop chaud, il fait beau et le terrain est sec, sans être trop mou (les dernières pluies ont un peu durci le sable heureusement), bref les conditions sont parfaites pour rouler.
 
Les premières descentes donnent le ton, il y a du single, des virages, de la pente et un peu de technique, on devrait s'amuser.
 
Il y a beaucoup de singles, c'est cool, mais par contre c'est du single sinueux de chez sinueux, ça tourne tout le temps. Attention aux cintres larges, c'est parfois étroit entre les troncs.
 
Sur une petite remontée dans les caillasses, Lomax bloque devant moi, de mon côté, je n'étais pas sur le bon plateau, le temps de repasser sur le petit et de relancer, je bloque à mon tour, et presque à l'arrêt, je n'arrive pas à déclipser à droite et dans ce cas là, c'est la bascule, à droite évidemment, et pour couronner le tout, à droite, il n'y a rien, si ce n'est un beau trou plein de gros cailloux. Par chance, pas de gros bobo, juste un petit oeuf au tibia. C'est un peu douloureux, mais on a vu pire, ce n'est pas cela qui va m'empêcher de rouler.
 
On poursuit sur de jolis singles avant d'attaquer une descente annoncée comme technique. Alors qu'on s'approche prudemment, devant nous, un type se lance franco et au milieu, va bloquer la roue avant contre un rocher pour un énorme OTB dans la pente bien raide au milieu des rochers. On voit le vélo rebondir 2 fois dans les airs. On s'inquiète pour le gars qui était avec 2 potes. Il se relève doucement en se tenant l'épaule, craignant pour la clavicule. A priori, rien de cassé, ouf, mais il a mal. C'est à ce moment là qu'un gougnafier rapplique et commence à demander au mec de dégager du chemin, alors que le pauvre est tout juste en train de reprendre ces esprits. C'est ce qu'on explique au blaireau, qui ne trouve rien de mieux que de râler, plus bas, que le vélo du gars est mal placé. C'est sûr, il est quelques mètres plus bas, pas encore eu le temps de le ramasser. Y en a qui ont tout compris à l'esprit rando et qui pensent aux autres, sympa !
 
Ca nous calme un peu, quand même, mais on repart vite, car il y a de la route encore. On ne tarde pas à arriver au 1er ravito, qui n'est en fait qu'au 13ème km. Hein, quoi, comment, on n'a fait que 13 km et il est déjà 10h, ça craint ! En plus, je ne vois même pas trace du fameux gâteau de semoule aux raisins macérés dans le rhum que je n'ai toujours pas eu le privilège de goûter. On regarde la carte, et bien, ce n'est pas rassurant, la suite s'annonce plus dure encore, va falloir s'accrocher. On repart donc assez vite, sur un chemin agricole, menant tout droit à une colline. Ca va monter. C'est obligé, il y a toujours une bonne montée après les ravitos, en général. Effectivement, on n'y coupe pas.
 
A un embranchement, il nous faut choisir de poursuivre sur le 60 km ou nous orienter sur le 50 km, notre plan B dès le début. Il est 10h20 et il reste encore beaucoup de km à faire, on décide donc de se préserver et de zapper cette boucle, avec de fortes montées. C'est sûr que si la boucle est du niveau de ce que l'on a fait avant, on doit rater de beaux singles, d'autant qu'on va faire un peu de chemins agricoles, mais franchement, on n'a pas suffisamment la caisse pour cela et on se fait finalement bien plaisir aussi sur le 50km, d'autant qu'après la boucle zappée, le parcours est le même.
 
Il y a donc de bonnes montées également, mais presque toutes faisables sur le vélo, sauf quelques passages rocheux, et toujours des descentes bien engagées où l'on se fait plaisir.
 
On va zapper à nouveau une boucle du 60 km, la fatigue commence à se faire sentir, et on se dit qu'on a vraiment bien fait de ne pas rester sur le 60 km, on aurait trop galéré pour finir.
 
Par contre, on ne va pas rater les nouvelles passerelles en bois, et le photographe non plus, posté au bon endroit. Heureusement que ce n'est pas mouillé, mais ce n'est quand même pas bien large, avec des virages, et je ne l'avais pas bien vu, ça monte un peu aussi, si bien que, y allant prudemment pour ne pas tomber sur le côté comme tout à l'heure, je n'ai pas assez d'élan pour la sortie que je finis à pied. La passerelle suivante, bien droite, elle, passe mieux.
 
 
 
 
Un peu plus loin, on passe une petite dépression qui tasse bien, normal, c'est une dépression, quoi. Un gars est en rade avec son tubeless qui a déjanté sous le choc. On se propose de l'aider ... enfin Lomax car moi, je ne serai pas d'un grand secours. C'est à ce moment là, que je vois arriver un grand gaillard sur un Décat pas tout jeune, et on entend un grand bing quand il passe dans la dépression, en explosant sa selle, dont le chariot part tel un missile et frôle Lomax situé à 5 m du gars ! :shock: La selle est morte, le gars va galérer pour rentrer, surtout qu'il ne retire pas la tige de selle, euh, c'est dangereux, mon gars, vaut mieux éviter quand même. Tout en danseuse, ça va être chaud. D'ailleurs, quelques mètres plus loin, il se ramasse dans les rochers, en passant par-dessus. Bon, je ne sais pas où il est passé ensuite, on ne l'a pas revu.
 
Alors qu'on était toujours en assistance, enfin, surtout Lomax, on voit passer un fat (ce n'était pas le premier, d'ailleurs), sauf que celui là, c'était un double fat, en tenant compte du vélo ... et du pilote, un solide gaillard. On l'a retrouvé plus loin, qui avait crevé.
 
Arrive enfin le deuxième et dernier ravitaillement. Je bois, je mange et soudain, je vois un organisateur avec un plat qui ressemble à mon graal ... mais oui, c'est bien le fameux gâteau de semoule. Mais dans quoi le servent-ils ? Dans un gobelet, avec une cuillère. Ah voilà, j'ai trouvé leur truc et compris pourquoi je ne les avais pas trouvé ces gâteaux la dernière fois, ils étaient planqués ! Pour me venger, j'en prends deux. Hum, trop bons ces gâteaux. J'en reste à deux, car le cuistot n'y est pas allé de main morte sur le rhum, faudrait pas que je me fasse contrôler positif à l'arrivée !
 
Normalement, il ne reste plus que deux grosses montées (hé oui, on a étudié la carte car on commence à en avoir plein les pattes), sauf que soit on n'a pas bien compté, soit la carte n'est pas très précise, mais on va en faire plus que cela finalement, le tout entrecoupé de bonnes descentes, de singles toujours aussi tortueux et quand même de quelques chemins agricoles un peu longs avec le petit vent qui soufflait.
 
On revient par le sommet de la carrière où l'on admire le paysage, quelle belle vue ! Puis on attaque ce que l'on pense être la dernière bonne descente. En bas, on voit un panneau retour Ballancourt, chouette, mais un organisateur qui d'ailleurs a crevé (tout comme Akrilite, au même endroit, comme on l'apprendra plus tard), nous dit que le vrai parcours repart à gauche et fait environ 3 km, avec 2 montées, mais que cela vaut le coup et que ce n'est pas possible de rentrer tout droit. Bon, Lomax pousse, ok, on y va, on a encore un peu de jus, alors autant en profiter jusqu'au bout.
 
Hé bien ces 3 derniers km, c'est quelque chose. D'abord le décor. Apocalyptique. Il y a des arbres morts partout, entassés par centaines, dans tous les sens, comme si un géant avait tout cassé pour se faire un mikado géant. Incroyable, certains font même une sorte de toit entre les rochers par moment. Ensuite, le chemin, un single qui se taille une place dans ce monde torturé, sinuant entre les arbres, montant, descendant et tournant sans cesse. C'est physique et on grille nos dernières cartouches, mais honnêtement le cadre valait le détour.
 
On finit enfin par arriver, vers 14h. Nous sommes les premiers, les autres sont à l'entrée du dernier single, en dépannage d'Akrilite. On regarde le kilomètrage et on ne trouve que 49 km, soit le parcours du 50 km initial alors que l'on a fait la première boucle du 60 km. C'est étrange, mais bon, on en a bien profité, le parcours est superbe, le cadre également et l'organisation est franchement au top, rien à dire. Vraiment une bonne rando dont la cote ne va encore pas baisser cette année.
 
Statistiques :
Distance : 49 km pour Lomax et moi, 60 km pour Alexis et Petitdragon et 70 km pour Akrilite
Moyenne : 12,3 km/h
Vitesse maxi : 49 km/h
D+ : 1020m (GeoRando) pour Lomax et moi, 
Chutes : 1 pour moi, 1 pour Lomax, 1 pour Petitdragon
 
 
 
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4 septembre 2015 5 04 /09 /septembre /2015 23:08
Participants : Akrilite, Bbanpc, Guigui (l'autre), Jean One, Jihem, Lomax, Pakatak, Petitdragon, Raph, Wikigaby
 
Tout commence pour moi hier soir, avec la découverte de mon pneu arrière crevé, celui qui avait été en tubeless une seule journée, le 1er jour du trip dans les Vosges, avant un bon trou non rebouchable avec le préventif ayant conduit à mettre une chambre.
 
Je répare et vais manger, mais mauvaise nouvelle, après le repas, le pneu est à nouveau à plat et plus de chambre en 27,5". Heureusement, j'ai du 26" en réserve et ça passe aussi, mais il faut changer le pneu car celui ci, un Nobby Nic, doit avoir une petite épine ... impossible à trouver. Je pense remettre le Crossmark d'origine, mais impossible de le mettre, c'est trop tendu pour moi avec les jantes SLR qui remontent. Je voulais remettre le Nobby Nic en tubeless, mais mes deux tubes de glue pour reboucher le trou dans le pneu sont secs. Je crise et lâche l'affaire, et annonce aux copains sur le forum que je vais renoncer à la sortie du lendemain, j'en ai marre.
 
C'est là que mon ange gardien Patrice intervient, me proposant très gentiment de passer tôt le matin, avant le RV. Je ne peux que dire oui. On laisse donc passer la nuit et dès le lendemain, à peine après avoir pris le petit déjeuner, la sonnette retentit, voilà mon sauveur qui débarque. Il attaque direct sur le Crossmark avec un démonte-pneu et voit tout de suite la galère pour le mettre. Je lui parle du plan B, repasser le Nobby Nic en tubeless. Ok, il est d'accord, c'est parti, bistouri, scalpel, l'opération commence. D'abord, il rebouche le trou dans le pneu avec de la glue, ensuite on remet la valve tubeless, puis je prépare ma pompe spéciale tubeless en pompant, on relâche ensuite la pression, le pneu se met en place et le mécano en chef, après en avoir mis partout en secouant le préventif sans fermer le bouchon (et oui, nul n'est parfait Razz), remplit le pneu de préventif par la valve. Je n'ai plus qu'à secouer la roue dans tous les sens (ça va, ça, j'y arrive), on remonte et ... c'est bon ! Trop facile, dégoûté ! Je n'ai plus qu'à installer une statue de St Patrice dans mon garage à vélos Laughing.
 
Je finis de me préparer pendant que ma femme admire le fat (je parle du vélo ... pas de Patrice ;) ), qu'elle trouve joli (idem, enfin j'espère :lol: ). Décidément, il plait au femme ce vélo (Guigui, tu sais ce qu'il te reste à faire pour pécho si la grille à poules ne marche pas Razz).
 
On part donc, à peu près à l'heure normale, cool. Il fait déjà bien chaud et encore plus dans la montée pour rejoindre Champigny depuis le pont de Bry. J'y vais cool et Bbanpc, malgré ses énormes pneus, prend le large et m'attend en haut.
On rejoint le Piple dans les premiers, après une nouvelle montée avec Bbanpc largement devant. Raph et Lomax sont déjà là, ils essayent à tour de rôle le Dude qui étonne toujours autant, puis arrivent Petitdragon, Wikigaby (avec son Canyon Spectral tout neuf) et Jean One que nous ne connaissions encore pas tous.
 
On file au Griffon par le Bois de la Grange puis le single le long du TGV. C'est un peu gras le long du TGV, juste de quoi se salir un peu, mais rien de méchant, la terre a bien absorbé les grosses pluies de la semaine. Au Griffon, on retrouve Akrilite. Pendant qu'on discute une tribu de Mountain Bike Paris débarque avec une ribambelle de gros Spé. Y a du monde là haut. Ca discute matos comme d'habitude, mais bon, on est venu pour rouler un peu, alors on y va, en commençant doucement par la Diago, histoire de prendre ses marques. Ensuite, je crois que l'on fait la descente partant du cimetière que je ne connaissais pas, celle qui passe près de la maison en ruine. Je ne connais pas le nom des descentes et je ne me souviens plus bien dans quel ordre on les a faites, mais bon globalement, on n'a fait que monter, descendre, remonter en haut, papoter, descendre et ainsi de suite.
 
Pakatak (Alexis) et Guigui (l'autre) nous ont rejoint après quelques descentes. Pakatak ayant un problème de pneu (décidément) a mis une chambre pendant que nous partions faire une descente. Je crois que c'est dans celle là, qui coupe le début de la Diago me semble-t-il que j'ai osé passer deux passages (un petit mur suivi d'un franchissement de troncs) où mon cerveau bloquait ... et en fait ça passe bien !
 
Après une nouvelle séance papotage (notre spécialité, mais nous n'étions pas les seuls, d'autres groupes faisaient de même) en haut du Griffon (il va falloir ouvrir une buvette là haut, il y aurait des affaires à faire), Pakatak étant prêt à en découdre, on est parti sur d'autres descentes sur l'autre versant, avec des sauts, heureusement évitables pour ceux qui n'osent pas trop.
 
La suite a été une bonne succession de descentes et de grosses montées, agrémentées d'une perte de 3 éléments par ci, d'un élément par là, puis d'un gros déraillement pour moi avec la chaîne coincée sous la protection plastique du cadre, que j'ai dû enlevée. Tout cela avec une chaleur de plus en plus forte.
 
Vers 11h et des poussières, les 10 se sont séparés en deux groupes de 5, Akrilite, Guigui, Jean One, Pakatak et Petitdragon restant un peu au Griffon (avec Petitdragon qui va s'échouer dans un terrain sablonneux dans la descente des 6 bosses), les autres prenant le chemin du retour par le Morbras, puis les côteaux de Chennevières où l'on s'est perdu à nouveau, quand pris d'un coup de fringale au sommet d'une côte, j'ai fait signe à Raph que j'allais manger (sans qu'il comprenne mes gestes visiblement), avant que Lomax siffle Raph et Bbanpc (mais lui, ça ne sert à rien, il est sourd, il n'entend jamais quand on l'appelle Razz), en vain. J'ai donc mangé, puis mon téléphone a sonné, Raph et Bbanpc s'inquiétant. On s'est retrouvé juste après.
 
Retour par les bords de Marne, sous un beau soleil et une bonne chaleur. L'eau fraîche à l'arrivée a été plus qu'appréciée. Bbanpc rêvait de sa bière blanche qui l'attendait au frais, j'espère que sa femme ne l'avait pas bue avant qu'il ne rentre.
 
 
Statistiques :
Distance : 56,5 km pour moi, 67 km pour Bbanpc
Moyenne 16,8 km/h
D+ : 645 m (GeoRando)
Chute : 1 pour Petitdragon
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25 août 2015 2 25 /08 /août /2015 23:30
Participants : Bbanpc,Jihem, Petitdragon, Wikigaby
 
Fait rare pour une sortie en soirée, tout le monde était à l'heure aux RV ce soir.
Le premier arrivé est Bbanpc et son nouveau joujou, le très beau Dude. Vraiment sympa le look et cette couleur rouge qui pète bien. Impressionnant également la taille des roues. On se dit, ça ne va pas rouler ce truc, pourtant la suite va prouver le contraire.
 
Petitdragon arrive en trombe juste derrière moi et s'extasie à son tour devant la bête, tandis que Bbanpc découvre le Troy et remarque également que j'ai un nouveau casque (à voir dans la rubrique qui va bien). Petitdragon essaye la bête jusqu'au bord du canal, avant de le rendre à son maître qui va enfin pouvoir le tester sur la terre. 
 
Confirmation, ça roule bien, très bien même. Il nous dit qu'il n'est qu'à 0,532, je crois qu'il parle de son taux d'alcoolémie, ce qui me semble peu, le connaissant :lol: , mais non, ce sont des bars et donc la pression de ces énormes pneus qui vont faire office d'amortisseurs.
 
On grimpe le single du Bois de Noisiel, ça passe bien, puis on rejoint la grille où nous attend la panthère rose. Wikigaby remarque aussi mon casque et Bbanpc me sort les caractéristiques comme cela, avec le bon prix, le bon poids et tout et tout. Impressionnant, un vrai catalogue ambulant ! Wikigaby essaye à son tour la bête lors de la traversée de Noisiel sous les exclamations des jeunes qui traînent. Quand je vous disais que ce vélo ne passait pas inapercu !
 
Bois de la Grange, changement de vélo, Bbanpc reprend son bien. Tout est sec ça roule bien. Les roms sont toujours là, bref, on n'est pas dépaysé.
 
On rejoint Emerainville et le sentier qui remonte entre le Bois St Martin et le Bois de Célie. Puis on s'attaque au single, objet d'une âpre lutte pour le kom. Je suis en tête, donc j'enquille bien sur le premier segment que je connais par coeur. Bbanpc ne peut pas suivre et fait bouchon derrière. Au moins, Petitdragon ne profitera pas du lièvre comme la dernière fois et d'une sombre arnaque avec mon appli Strava qui lui avait permis de me prendre le kom sur ce segment, en plus du kom général sur tout le tour. J'envoie bien, j'évite les pièges et pense avoir fait un bon temps. Effectivement, c'est le deuxième temps, mais je suis quand même à 4 secondes de Petitdragon, grrrr !
 
J'ai une bonne avance pour le tour complet, mais je sens rapidement que je ne vais pas tenir la distance. Au loin, je vois que Petitdragon a dépassé Bbanpc et se lance à ma poursuite. Pas envie de me défoncer plus que cela, j'ai pas mal donné sur le premier segment, aussi je lève le pied et laisse passer Petitdragon, mais sans lièvre faisant aussi office de guide, il ne retrouvera pas le dernier tronçon du parcours, donc temps non significatif ce soir sur le tour complet.
 
A mon tour d'essayer la bête. Je l'essaye sur un petit single étroit entre les arbres. Comme le vélo est un peu petit pour moi, je ne suis pas super à l'aise, mais on sent qu'il y a de quoi s'amuser une fois le joujou apprivoisé.
 
On se sépare vers le pont du RER E et je reprends le même chemin qu'à l'aller avec Bbanpc. 
 
La petite descente du Bois St Martin permet de voir qu'une fois lancé, le fat va très vite et roule très bien, sans effort. Grosse surprise pour Bbanpc qui retrouve des sensations du 29".
 
A Noisiel, nous avons à nouveau droit aux exclamations, puis, je retrouve Bbanpc dans ses oeuvres (ça me manquait), avec sa spécialité : je fonce devant sans m'occuper du chemin, je n'entends rien surtout avec mes gros pneus qui font encore plus de bruit que les autres, surtout je ne demande pas où l'on va et je ne reconnais pas du tout les chemins que l'on a déjà fait 50 fois, donc je finis par me perdre.
 
C'est donc après l'avoir prévenu en vain en haut de la descente et après avoir hurlé "à droite !!!!" dans la descente, que je l'ai vu filé tout droit sur l'allée. Je pensais qu'il allait se récupérer sur le chemin en dessous, mais non, il a vraiment filé tout droit, zappant les descentes avec les bosses. Moi, je ne les ai pas loupées et en bas, j'ai retrouvé l'ami poisson rouge qui me guettait à la sortie du chemin habituel de montée, que l'on ne prend que très rarement en descente (j'ai du le descendre 2 fois seulement). Du Bbanpc tout craché !  :lol:
 
Retour à bonne allure sur la piste cyclable pour un retour à la maison juste avant la nuit.
 
Entre 36 et 40 km environ pour chacun, un peu plus certainement pour Bbanpc, et une sortie de plus bien sympa le soir avec les copains, ça fait du bien
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