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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 20:37

Participants : Guigui, Xafou

Réveil à 5h30 pour moi ce dimanche, la tête dans le *** mais, tout de même, impatient d'y être :).

En levant les volets, je remarque que Paris est détrempé youpiii, peut être que ça sera différent à Lardy ...
 
C'est donc à 6h30 que l'on se donne rendez-vous avec Xafou, au RER Nation, et là manque de chance le RER C que l'on doit prendre comme correspondance est fermé, on doit donc attendre le RER de 8h12 pour être à Lardy vers 9h, super ...
 
Arrivés sur place, il pleut un chouilla mais rien de dramatique et nous trouvons le lieu de rassemblement sans problème.
Une fois inscrits et allégés de 6 euros, on commence à partir doucement par la route à un peu plus de 20 km/h.
 
Puis nous prenons ensuite un chemin en bordure d'un bois, le ton commence à être donné, ça sera gras !
 
Dans un premier temps, on y va mollo, les autres vttistes aussi d'ailleurs, le temps de bien évaluer le type de terrain dans lequel on se retrouve .. à savoir ici de la boue bien glissante style glaise, et des cailloux traîtres et glissants, le tout caché sous les feuilles mortes :x  (que l'on reverra puissance 10 après :roll: )
 
Les 20 premières minutes se déroulent sans encombre, on sent que ce n'est que l'entrée :lol: , car vient ensuite la démarcation entre le 25 et le 45km, bien sur nous prenons sur le 45 qui commence avec une belle montée bien glissante avec les habituels cailloux et rochers cachés pour ensuite déboucher sur des chemins, quelques virages qu'il faut bien négocier avec toute cette gadoue ...
 
Après une rude montée (que l'on finira à pieds), on accède à du roulant, ce qui nous permet même d'avoir une belle vue sur la région via un point d'observation. On continue donc sur le roulant pour à nouveau entrer dans le vif du sujet, la boue :P.
 
S'enchaînent ensuite de belles descentes, et même dans la boue, je dois avouer que j'ai kiffé, j'ai même pris les devants un instant :lol:  :D .
 
Une fois échauffés, Xaf' et moi avons également bien mieux monté les côtes, j'pense que c'est le fait d'avoir roulé avec la horde qui nous a permis ça :lol:.  On s'est donc retrouvé sur des montées un peu techniques, boueuses, remplies de pierres que l'on a presque toutes gérée jusqu'au bout.
 
Après une descente assez traître, nous tombons sur le premier ravito .. du 25km "ouaaah j'pensais qu'on était à plus quand même", ces 25km en valent bien 40 dans le VDM :lol:. Bref, on mange, buvons un peu, tranquilles, puis repartons pour la suite.
 
Si je me souviens, c'est un peu après que nous reprenons du bitume et attaquons un nouveau genre de chemins : la route en terre détrempée des champs ! 
Heureusement, quelques dizaines d'autres étaient passé avant nous et ont marqué les trajectoires mais ça restait vraiment en mode "glisse" !
Il fallait donc pas tirer trop gros sous peine de décrocher de l'arrière, tout en gardant bien le contrôle de la direction sous peine de dériver dans le fossé :lol:.
 
Nous passerons ensuite à de beaux singles, l'un d'eux nous fera même déboucher en traître (juste après un virage) sur une "flaque" de 50 cm de profondeur ... Damned, deux gugusses sont en train de filmer, j'suis obligé de la passer :face:  ... et ça passe ... on est mouillé jusqu'aux genoux mais ça passe ...
 
Le single se continue ensuite, Xafou devant, moi à galérer avec ces foutues pierres style Fontainebleau , avec des freins sirènes, au moins on ne se perd pas :alien: 
 
Le reste de la rando c'est à peu près le même scénario, des belles montées techniques qu'on arrive à faire sur le vtt, d'autres ou il faut clairement y aller à pied, un terrain détrempé, rempli de glaise et de grosses flaques, néanmoins celles-ci étaient loin d'être traîtres :).
 
On a pu également s'éclater dans de belles descentes, "lâches les freins" me dit Xavier :lol: ookkk, sauf qu'il faut bien soigner ses trajectoires sous peine de glisser sur les cailloux OU se faire entraîner par la boue sur le bas côté Ou se faire secouer par les grosse pierres OU les 3 en même temps :bounce: .
 
Après tout cela vient le ravito des 30 bornes, là j'ai franchement la dalle et je mange à m'en crever le bide :pig: Il nous reste encore 15km ça passe ... ou pas .
 
Les 5 km qui suivent on s'amuse dans les flaques devant les quelques autres vttistes qui ont l'air d'être bien concentrés, la tête dans le guidon :lol:, mais on fera moins les malins après :suspect: .
 
Ensuite, en plus de la fatigue, le terrain redevient très gras, Xaf' fait une première chute et même en se rattrapant avec son pied gauche, il glisse :D (il faut des crampons mon cher ;)).
 
Viennent ensuite les miennes, la première tout en glisse avec ce foutu déclipsage rendu difficile avec la boue, et la deuxième, toujours sur le même chemin, dans les champs.. je perds l'arrière, ça réaccroche, je dérive vers le fossé, je perds les deux, je tombe dans le fossé :lol:.
 
Je rattrape ensuite Xafou et nous continuons mais la fatigue se fait sentir, j'ai des crampes, je suis moins concentré et mes pneus commencent à bourrer. On emprunte un chemin parsemé de virages et de flaques pendant encore 5 km, Xaf' va d'ailleurs tomber les mains les premières dans une flaque, et là je pourrai dire (pour une fois) que J'Y ÉTAIS :lol:  Pendant que je passais sur le chemin parrallèle, Xaf' tente donc la flaque sauf que quelque chose bloque sa roue, ce qui finit sur une chute ! 
 
On finira ensuite sur 5 km environ de champs, j'suis fatigué mais Xaf' me traînera jusqu'à l'arrivée :lol:.
 
Le genre de sortie que je ne referai pas dans ces conditions mais que je ne regretterai pas non plus, je me suis amusé et j'espère, amélioré. 
Je me souviens encore de l'une des descentes, juste derrière Xafou, avec le compteur qui indiquait plus de 35, c'était franchement grisant ! Y a trois mois, je l'aurai pas fait !
 
Statistiques :
 
Distance : 44,4 km
Vitesse max : 36,8 km/h
Vitesse moyenne : je sais pas, la pile de mon compteur a rendu l'âme sur le retour, trop d'émotions :lol:
Chutes : 2 pour Xaf, 2 pour guigui
 
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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 10:31

Participant : Jihem

A peine arrivé en vacances dans le Gers, sur les conseils de Sylvain de l'UC Condom, avec qui j'avais roulé lors de mon précédent séjour, je décide d'aller faire la rando de Roquepine qu'il m'a présentée comme la plus intéressante du coin, et surtout la plus physique.

Je réussis à convaincre ma femme, sa soeur et mon beau-frère de participer à la rando pédestre de 12 km organisée en parallèle et nous voilà à Roquepine, petit village perché d'une cinquantaine d'habitants.

On s'inscrit et je remarque tout de suite les maillots jaunes de l'UC Condom et les bleus de Fleurance, les deux clubs venus en force sur cette rando. Je croise Sylvain et échange un peu avec lui. Nous sommes 80 environ sur les 2 parcours, le 26 et le 42 km, sachant que le 42 km propose 3 boucles supplémentaires, dont les 2 dernières peuvent être zappées, en cas de fatigue, c'est bon à savoir.

A 9h (pas très matinal vu la chaleur ou plutôt la canicule pour moi qui ne suis pas habitué à ces températures), c'est le départ en peloton. Hé oui, c'est l'originalité, car contrairement aux randos franciliennes, le nombre de participants permet de le faire.

Sylvain ne peut s'empêcher de faire la course et part en tête, je ne l'aurai suivi que 50 m ! Je préfère rester prudemment dans un deuxième peloton, moins violent car le parcours est annoncé accidenté, ce que l'on découvre très vite avec une partie montante dans les vignes, puis une longue partie en single (chouette, c'est rare dans le gers !) dans les bois, avec des bosses, des virages et encore des montées, et même quelques lacets. Ce n'est pas très roulant donc, mais le parcours est vraiment sympa et j'ai des bonnes sensations. 

A un moment, un concurrent me bloque sur un passage un peu technique, du coup je m'appuie à un arbre ... qui commence à me tomber dessus, avant que je ne le repousse (voir vidéo) dans l'autre sens, l'arbre étant mort !

A la sortie du bois, après déjà pas mal d'efforts consentis, il faut affronter la grosse chaleur dans une longue montée peu roulante qui n'en finit pas. Là, je prends un sérieux coup de chaud (je bois pourtant régulièrement depuis le début), je transpire comme une brute et inonde un peu la caméra (je ne m'en suis pas aperçu tout de suite et une partie de ce qui a été filmé a dû être jeté à cause de coulures de sueurs sur l'objectif) et je ne suis pas loin de l'hypoglycémie. Je lève le pied et laisse passer quelques concurrents avant de m'arrêter pour une petite pause afin de faire baisser la température (cela fait du bien d'enlever le casque un moment, une vraie cocotte-minute là-dessous), manger une barre et nettoyer la caméra (enfin !).

Je repars plus calmement, cela va mieux, d'autant que quelques nuages bienfaiteurs ont fait leur apparition. J'arrive enfin au premier ravito, loin des premiers, et poursuit alors avec Francis, un cinquantenaire (je m'en approche aussi) qui habite dans le coin et connait très bien les chemins empruntés. 

Le parcours est plus varié, avec des passages dans les champs, dans les bois, au bord d'étangs, mais toujours avec des montées et des descentes (rien de plat dans le coin) et des beaux paysages (vraiment sympa le Gers).

L'heure tournant, à un moment, on décide de poursuivre sur le 26 km et de zapper les 2 dernières boucles (ce sera pour l'année prochaine), pour finir par une dernière belle montée, juste à l'heure pour le repas organisé sur place.

Je retrouve ma famille arrivée peu de temps avant, puis Sylvain qui en a terminé depuis un bout de temps (alors qu'il a fait le 42 km en entier), récupère la bouteille de Corbières offerte à chaque participant, et m'installe à table pour un repas somptueux pour ce prix, dans une ambiance très sympathique, avec même de l'Armagnac en fin de repas pour m'achever.

Belle rando sportive, bonne ambiance. A renouveler l'année prochaine, en espérant des températures plus clémentes ...

Statistiques :

Distance : 32 km

Moyenne : 12,8 km/h

D+ : autour de 800 m

 

Photos Axel Garrabos (départ groupé, Sylvain, Jihem, Francis)
Photos Axel Garrabos (départ groupé, Sylvain, Jihem, Francis)
Photos Axel Garrabos (départ groupé, Sylvain, Jihem, Francis)
Photos Axel Garrabos (départ groupé, Sylvain, Jihem, Francis)
Photos Axel Garrabos (départ groupé, Sylvain, Jihem, Francis)
Photos Axel Garrabos (départ groupé, Sylvain, Jihem, Francis)

Photos Axel Garrabos (départ groupé, Sylvain, Jihem, Francis)

Vidéo caméra embarquée Jihem

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 20:10

Participants : P'titcanard, Cazone

CR de P'titcanard

J'étais inscrit sur le 50km ... Temps magnifique ce matin, première fois de l'année où les températures tournent autour des 15-20 degrés avec du soleil. Bon temps pour rouler sans trop suer donc. La tenue d'été était de sortie, un vrai plaisir. Malheureusement cette semaine était assez pluvieuse...

J'vais pas vous laisser trop de suspense, j'ai bâché après le premier ravito, au 20ème kilomètre. 

Rentré par la route comme de nombreux autres participants d'ailleurs. Le terrain était vraiment dégueulasse, de la boue partout, par endroit ça formait des torrents de boue. Non seulement il fallait lutter pour garder sa trajectoire mais aussi contre le courant.   

Dans certains passages, il y avait 20cm d'eau et un seul endroit pour passer. J'ai même vu quelqu'un s'enfoncer jusqu'aux genoux dans la boue. Perso j'ai préféré m'arrêter aux chevilles. 

Déjà que par temps sec les montées de la Vallée de Chevreuse sont assez hard mais avec ce terrain c'était vraiment galère. Une fois arrivé au ravito (qui était vraiment bien garni d'ailleurs, énormément de personnes pour nous servir et un choix de nourriture et de boissons assez exceptionnel j'ai trouvé.  ) , j'ai donc décidé de finir prématurément la rando, non pas par manque de force mais parce que j'étais relativement saoûlé du terrain, nous passions quasiment plus de temps à marcher à côté du vélo que d'avoir les fesses dessus. Et quand nous les avions, il fallait ne pas y aller trop fort pour ne pas abîmer sa transmission, en descente les doigts étaient la plupart du temps sur les freins pour ne pas partir à la faute. Quand les flaques étaient plutôt composées d'eau que de boue, je passais dedans pour essayer d'enlever un peu de boue collée au vélo. J'ai bien fait de changer mon boîtier de pédalier et ma K7 hier soir.   

Certaines descentes étaient devenues vraiment dangereuses, pour les montées j'essayais de les passer sur le vélo mais au bout de quelques dizaines de mètres, je perdais l'adhérence de l'arrière. C'est assez frustrant de devoir t'arrêter non pas parce que tu n'as plus de force, mais parce que t'as les pneus qui deviennent lisses de boue. J'en ai quand même passé sur le vélo quelques unes mais bon. 

Il me restait tellement de jus qu'en rentrant par la route je doublais les routards ...   

Une fois de retour sur l'air de départ et d'arrivée, p'tit sandwich et Heineken bien salvatrice, à nouveau un petit tour sur le stand de Band of Riders (maillots bien sympa au passage) pour discuter un peu et retour en RER sur la Ville Lumière. 

Sans surprise, je sors assez déçu de ma première JR. Vivement que la météo redevienne plus clémente pour profiter à nouveau de ce joli terrain de jeu francilien. 

Ma petite préparation d'avant rando a été bénéfique en tous cas, le mélange de sorties régulières et l'utilisation du Compex est un bon cocktail pour se préparer. 

Les chiffres:

2 heures 39 de rando pour 2h20 de roulage et un peu plus de 32 km. Une vitesse moyenne de 12,1km/h, avec une pointe à 47,5. Et 524m de D+.

Ma fréquence cardiaque moyenne est super basse, 136, en même temps quand on marche les puls ne montent pas beaucoup. 

Ah oui et une chute quasiment à l'arrêt, ça a bouchonné assez sec devant moi et comme je collais un peu, j'ai dû freiner net et me déporter pour ne pas toucher le gars devant, pas le temps de déclipser la chaussure... J'me suis retrouvé couché sur le côté, dans des ronces plus des orties, le combo magique. Pas de bobo, juste des coupures sur le genou et le bras. 

En comptant l'aller-retour jusqu'à la gare, j'ai fait 46 km. Globalement satisfait de mes sensations sur le bike sinon. 

Ptitcanard.jpg 

 

CR de Cazone

Pour ma pomme, c'était 70 au menu, 50 au départ, et 35 à l'arrivée ...

Mais alors le terrain!!

De la boue, des rivières de boue, des chemins, des lacs de boue, de la boue en montée, de la boue en descente!!

Que de la boue.

Je n'ai jamais vu un truc pareil!

Et des millions de gens partout, des bouchons, de la marche et encore de la marche.

C’était "fun" (enfin', tout et relatif). Mais ça aurait pu être beaucoup mieux. Un we plus tard par exemple ... 

Les jambes de Cazone après le bain de boue

http://i70.servimg.com/u/f70/17/88/68/62/img_0010.jpg http://i70.servimg.com/u/f70/17/88/68/62/captur14.jpg

 

Vidéo caméra embarquée P'titcanard

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 11:32

Participants : Flo94, Lasouque, Markitos,Pitufo

Allé hop, je me lance dans le compte rendu de ma première Garoutade et pas la dernière !

On va remonter au mercredi 20 février. Je suis passé chez Mountain Biker pour récupérer mon vélo afin qu’il soit réglé aux petits oignons pour la Garoutade (changement de toute la câblerie dérailleur + tige de selle + changement de plaquettes arrières). Le soir, j’en profite pour aller tester tout ça dans la fameuse côte de Chennevières où je retrouve JeanPhi (le partner de David de Moutain Biker), un grand malade de sport mais qui est de très bon conseil !

On décide de rouler pendant 2h maxi, du coup on commence par faire 10 montées en mode « normale » pour 600m de D+, les 5 montées suivantes au milieu de la côte, on finit dans la partie la plus pentue en danseuse, wow ça tire dans les cuisses, et les 3 dernières, on monte « au train » mais sprint en descente pour avoir le cardio bien haut (180 pulsations pour moi) et enchainer la montée dans le rouge ! Bah ça fait un bon entrainement ! Aucun problème sur le vélo il est parfaitement réglé !

Jeudi soir, je me fais un petit entrainement de boxe, mais petit rappel sur un high kick dans le sac, j’ai le genou qui se dérobe légèrement, toujours cette foutue instabilité…mais je ne ressens pas de gêne sur le vélo.

Vendredi soir, je prépare toutes mes affaires et au lit assez tôt vers 21h30.

Samedi matin, réveil à 4h30 ça pique un peu mais excité comme une puce de descendre dans le sud (je sature de Paris et de ce temps complètement pourri), douche petit dèj’ et me voilà parti direction Yerres pour rejoindre Markitos … J’arrive même en avance, il était déjà dehors, à sa voiture. Parfait, on charge tout et on part à 5h50 ! 10 mn de gagné sur les prévisions !

On prend la route et le Pitufo s’endort très très vite et ronfle pendant 2h ! On s’arrête prendre un petit déjeuner sur une aire, on commençait à avoir bien faim. Une température de -7 degrés et pas mal de neige ! Enormément de monde sur l’aire nous étonne … C’est vrai que c’est le début des vacances scolaires ! Petit tour dans les produits régionaux (beaucoup de fromages et de charcuterie mais on reste sage !) …Un café viennoiserie pour chacun et achat des sandwichs pour le repas du midi; on repart et je prends le volant et sous la neige, par moment on roule sur une voie et derrière les camions ! Point culminant de la route 1100 mètres et des bananes pour -10 degrés …

On redescend de plus en plus, on arrive vers le sud, le soleil pointe le bout de son nez, la température chauffe et le vent se lève …

On arrive à Ille sur Tet à 14h10 ! Même pas garé qu’on voit débarqué un grand malade sur un Trek noir et vert ! On descend et là, stupéfaction, le bougre de Vincent nous a caché qu’il venait de recevoir son nouveau vélo !

Directement, on part chercher nos plaques …On sort nos affaires de la voiture, remonte les vélos et on part, enfin « on » , je m’explique : entre temps le Flo arrive, il va chercher sa plaque, Markitos met du temps pour remonter son dérailleur arrière, moi, je suis déjà prêt et des nouvelles connaissances de Vincent meurentt d’impatience de tester les spéciales d’enduro ! Markitos nous dit de partir, il va attendre Flo.

Je pars donc avec Vincent, Pax (le co-voitureur de Vincent, qui a déjà fait la TransV) et 4 autres personnes (un pseudo guide et 3 crosseux !). On suit le pseudo guide. Pour rappel, j’étais en short (le bonheur) mais le vent nous tape sur le système, dur dur en montée, en espérant en avoir moins dimanche. On a du mal à trouver les spéciales, on tourne un peu, finalement on trouve une pseudo descente, arrivés en bas le « guide » voit qu’il a perdu son GPS dans la descente mais pas très sympa comme gars, on regarde la carte et on se rend compte qu’il nous a amené à l’opposé, grrr !

Faire des bornes et du D+ la veille d’un raid pas top mais bon…on décide d’aller au bon endroit, on monte encore et toujours. Arrivés en haut, on mange un bout et discute avec un gars avec un stump 29er et le mec a fini 3ème à la TransV dans sa catégorie Master2. On le suit dans la spéciale enfin au début puis après une pause, il me double comme un malade dans les pierres !

Arrivé en bas, Vincent reçoit un appel de Flo nous demandant où nous sommes. Il était un peu énervé le Flo de rater le début du crunch, on discute avec le malade (en 3 sorties, il a fait un plat sur sa jante carbone, il est à moitié content de son Stump, il a vraiment peur de casser le cadre carbone…en le voyant rouler ça peut se comprendre…)

On rentre en vitesse aux voitures avec Vincent.

Retour chez Flo, apéro devant le match de rugby et du bricolage pour Markitos (remontée de chaine dont il faut enlever 2 maillons) et Vincent règle ses suspensions. Repas et couché pas tard (22H30)

Vidéo de la spéciale en caméra embarquée (Pitufo) :

 

Réveil en douceur le lendemain à 6h avec comme réveil Bruno Mars par Pitufo, bon ca n’a pas fait l’unanimité ! Pas grave, moi ça me réveille en douceur ! Café + gatosport de Markitos Poire Chocolat, très bon à refaire !

On se dépêche de se préparer et partir, on a déjà perdu 30 min sur le planning initial !

Sur la route, un peu de neige au sol et du vent, on se dit « oulà que va-t-on trouver en haut ! Surprise »

Je mets en route le GPS à 8h06, il fait froid y’a énormément de vent mais un peu moins que le samedi ! Hop c’est parti, on zigzague dans le village et au premier chemin qu’on doit prendre première erreur le GPS nous fait passer à droite du petit cours d’eau mais en fait non c’était à gauche, demi tour donc !

On prend la première bonne montée, chacun à son rythme, on attend notre Markitos en haut, qui nous dit pour les prochaines, ne m’attendez pas !

Première descente, on se fait plaisir et là on trouve une succession de gros rochers à passer, on bloque tous, Flo descend à pied, Vincent se lance mais nous fait peur, gros travail et rebond de la suspat arrière, Flo me lance « non, Alex, n’y va pas ! » ; on n’est qu’au début, et je renonce, mais ça doit passer !!!

Ensuite s’enchainent de bonnes montées sur route/piste puis singles avec quelques portage et voilà les bonnes descentes. Première descente, ça bouchonne un peu,  je serre d’un peu trop près Flo qui me met en garde de prendre du recul.

Qui dit descente dit montée, que chacun fait à son rythme. On s’attend en haut et première vraie grosse descente; Vincent passe, j’enchaine juste derrière lui, puis Flo, et là on s’arsouille avec Vincent, cul à cul, je filme, certains se poussent, nous entendant arriver freins bloqués en glisse …Ah ah.

Du bonheur un vrai régal, mais des crampes dans les doigts en bas de la descente. On n’aurait pas dit non à quelques kilomètres de plus.

Le ravito arrive. Nous sommes vers le kilomètre 25. J’étais avec Flo et Vincent, on roule ensemble tout le long et à un bon rythme, je prends quelques conseils nutrition par Flo et Vincent (ils ont l’habitude avec les trails ; moi comme un petit jeune c** et foufou je vois une tranche de Nutella et je me jette dessus …. pas une bonne idée, il est préférable de prendre du salé ! Un coup d’œil dans le Camel, j’ai bu qu’1l et pourtant j’ai mis une alarme temps pour boire toutes les 10 mn).

On repart dans une longue montée, certainement la plus longue et une des plus éprouvantes. Arrivé en haut, je plonge en premier dans la descente. Quel pied : des bons sauts de marche, enchainement de cailloux, je lâche tout, je passe tout et j’ai pris de la confiance, jusqu’à un moment ou je me couche un peu trop et je perds le contrôle des 2 roues en même temps ! Je remonte et repars aussi vite sur le vélo (en bas, je me rends compte que j’ai bien rayé l’écran de mon GPS, dur de suivre des traces maintenant) … Grâce à des « hop hop » certains moins en confiance s’écartent à mon passage, je ne suis pas bouchonné. J’arrive enfin en bas avec des bonnes crampes aux mains et les mollets qui tirent d’avoir été debout sur les pédales …les pompiers attendent en bas …une descente bien longue avec de la caillasse; gros risque de chute (j’apprends à la fin de la Garoutade que dans cette descente il y a eu 2 grosses chutes : une clavicule/omoplate pour un rider et une gueule en sang pour un autre en ayant fait des bisous bisous aux rochers).

J’attends un peu en bas, Vincent arrive peu de temps après moi (cause de bouchons dans la descente) puis Flo. On repart sur une route …Flo pars devant, il avait besoin de plus faire tourner les jambes que Vincent et moi. On monte au train tout en papotant…Flo choppe une petite fringale, je continue et plus loin il me rattrape. J’avais un coup de moins bien et j’attendais avec impatience le ravito qui était encore un peu loin…Arrivé en haut, bonne descente (petit trou je sais pas si je passe devant ou derrière Vincent !) en plein dans la descente il y a une bifurcation qu’on prend je ne sais comment mais Flo se trompe. Arrivé en bas au ravito, on se demande ce que Flo fait mais il a raté le bon chemin et avec son GPS n’arrive pas à rejoindre le ravito, c’est la fin pour lui de la Garoutade. Petit coup de téléphone à Markitos, on s’inquiétait pour lui mais tout va bien ; nous sommes au kilomètre 46 et lui est environ 10 km derrière nous mais avec la banane !

Petit coup de froid pendant le ravito, on repart donc avec Vincent. Là s’enchainent des petits singles en montée/descente pas mal mais casse patte ! Pas mal de riders commencent à monter à pied ; on passe la plupart des montées avec Vincent sur le vélo à se motiver l’un l’autre…

A 8 km de la fin, dans la montée, je commence à ressentir de la fatigue, je vois Vincent bien avancer, j’arrive en haut mais plus de Vincent, il ne m’a pas attendu le bougre… (il a bien avancé et a rattrapé un mec avec un beau vélo, normal, un spé de kéké, avec qui il avait roulé la semaine dernière !).

Je continue donc à mon rythme tout en me faisant plaisir en descente, la fin est proche. Dans la dernière descente, je butte sur un passage avec un bel arbre en plein milieu. Je ne tente pas, je n’étais pas confiant et un peu moins lucide !

Je me dépêche sur la fin, mon GPS me disait « batteries faibles ».

J’arrive vers 16h30 à l’arrivée, voilà ma première Garoutade de terminé, je ne finis pas éreinté j’ai réussi à gérer mon effort, j’aurai pu faire mieux mais je suis déjà pleinement satisfait et je suis sur d’avoir encore progressé grâce à de nombreux passages !

Après comparaison, Vincent est arrivé 5 min avant moi ! Bon, il n’est pas entrainé mais il a la caisse le bougre. Mais là, je me rends compte des progrès physiques que j’ai pu faire.

Au repas, à l’arrivée, une paella avec des pâtes (une fideua) et du houblon ! Flo déjà changé, et Vincent à l’apéro, on finit de manger en attendant Markitos qui arrive en tirant un peu la langue en nous disant qu’il avait été mis hors délai au second ravito, la nuit tombe encore tôt !

Dimanche soir, tranquille chez Flo à regarder quelques vidéos et au lit pas tard, on a pas mal de route le lendemain. Lundi à 9h on prend la route du retour, peur d’avoir de la neige, on en a eu tout le long mais les autoroutes étaient bien dégagées ! Peu de discussion dans la voiture, on était bien blasé de remonter voir ce mauvais temps, cette neige, la pollution et les bouchons parisiens (dur retour à la réalité de la civilisation).

Un grand Merci à Flo pour son accueil et un plaisir de revoir Lasouque !

Mes chiffres :

Samedi
26.64 km
14.3 km/h de moyenne en 1h51
1 241 m de D+

Dimanche
68.21 km
10.2 km/h de moyenne en 6h41 de roulage et 1h34 de pause
3 329 m de D+

Vidéo caméra embarquée Pitufo :

 

Vidéo caméra embarquée Markitos :

 

 

 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 22:56

Participants : Markitos, Pitufo

CR de Pitufo :

Hier c'était l'Hivernale. Samedi, je me suis fait un petit tour au Griffon, enfin quand même 40 km pour presque 500m de D+. Je me couche pas trop tard parce qu'on prévoit de se retrouver avec Markitos à 7h30 à Larchant, c'est qu'il y a quand même plus d'1h de route. donc réveil à 5h30, qui fait un peu mal, mais bon c'est pour aller rider. 

Dans les derniers lacets avant d'arriver sur Larchant, j'ai fait un beau travers en voiture sur du verglas, merci l'ESP et les -3 degrés.

On se retrouve avec Markitos, on s'habille, ce grand fou de Markitos, qui est encore à moitié à malade, a oublié son cuissard long, il roulera donc en short mais avec les genouillères pour que ca lui tienne chaud. Un petit café, et dehors, je retrouve 2 personnes de la "cour de dada" de MountainBiker qui me disent qu'ils veulent la faire à la cool (un stump 2013 et un nomad de 15 kilos).

On prend le départ vers 8h, peu de monde, le jour commençait à bien se lever ... on se rend compte très vite que le sol est gelé par endroit et au fur et à mesure de la rando, bah, ça devient de la bonne boue ...

Que dire sur la rando mis à part que le terrain était très gras, certaines montées, principalement en dévers, impossibles, le ground control n'accrochait même pas, je parle même pas de ceux qui avaient gardé leurs crossmark ! Sinon de bonnes descentes techniques ou d'autres dans le sable ou la boue donc pas grand chose à faire juste balancer des coups de cul, un bon gap vers la fin (même pas peur, tout passe en 29er!) ... aucune gamelle à mon actif et malgré la sortie de la veille, bah, j'avais la forme, mis à part sur la fin, encore que, dans la dernière montée, j'ai cramé mes dernières réserves. A l'arrivée, une bonne soupe à l'oignon et une soupe à la grimace ... je m'en excuse auprès de lui, mais j'ai très vite lâché Markitos, ce n'est pas très courtois entre hordeux, il a roulé un long moment seul et du coup un bon coup de moins bien au moral. Je l'attendais au début et quand il m'a dit "ne m'attends pas", c'est vrai que j'ai avancé sans même l'attendre au ravito, comme il me l'a rappelé ce n'est pas ça l'esprit de la Horde ... on a même lâché celui avec le Nomad et ça s'est fini entre Stump.

Mes chiffres : 

42.84 kms

1164m de D+

11km/h de moyenne en 3h54

température moyenne -0.4 degrés

CR de Markitos :

Samedi après-midi, je pars chez mes parents avec ma puce. Sur le chemin, j'ai droit à tout : pluie, grésil, grêle et neige  . Dans un rond-point la voiture part en crabe, bref ça craint du boudin. Et vu ce qui tombe je me dis que le terrain va être bien crade à Larchant. Mais tout à coup j'ai un flash en écoutant la météo du lendemain à la radio : j'ai oublié mon cuissard long à Yerres   oupsss, je suis déjà à coté d'Avon , pas question de refaire 35km en sens inverse. Les températures annoncées sont pourtant assez froides, tant pis je roulerai en court.

A 7h20 dimanche matin je suis garé sur le parking à Larchant ... il fait -3°. Je décide donc d'enfiler les genouillères qui trainent dans mon sac de vélo, ça protègera un peu. Je termine de me préparer et Pitufo arrive peu de temps après. Il est mort de rire en me voyant en cours. Pas de Go Pro aussi, comme lui. J'avais envie de me concentrer uniquement sur le pilotage et le vélo sans avoir à penser à autre chose. Finalement quand j'ai vu l'état de certaines caméra maculée de boue je me suis dit que j'avais bien fait (même sur la casque les Go Pro étaient pleine de boue).

Bien que nous soyons dans la vague 8h30/9h, nous sommes partis à 8h pile poil avec 2 connaissances de Pitufo. Le début est semblable au parcours de la Lyricantoise, mais pas longtemps. Il y a des singles que je ne connais pas mais on retrouve les passages vedettes du coin tout de même, dont la grosse descente tout en devers qui est devenue une vrai patinoire. Même wwwFabien qui n'est pas manchot sur un vélo me disait que l'orga aurait du proposer un autre passage sachant que celui-ci était devenu dangereux. Même à pied on risquait de se retrouver 20m plus bas  

Bon dès le début je sens que je vais en chier, les jambes suivent mais pas les poumons. Je n'ai pas de souffle, pourtant juste avant de partir j'avais pris ma dose de ventoline. Je ne suis pas explosif, je n'arrive pas à accélérer, bref je roule au train. Je tente tous les passages, et je monte tant que je peux sur le vélo ... mais souvent mon X-mark à l'arrière se met à patiner furieusement et je reste planté presque en haut de certains raidillons. C'est là que ça devient drôle. Dès qu'on pose le pied à terre, celui-ci glisse aussi et le but du jeu est alors de rester debout, tenter d'arriver en haut tout en poussant le vélo et s'agrippant aux arbustes    bref un vrai numéro de cirque ...

Pitufo m'attend de temps et temps, mais rapidement je lui dit vas-y, roule. Dans mon subconscient, je savais que je le retrouverai un peu plus loin, ou au pire au ravito. Je continue donc à mon rythme, et jusqu'ici ça va. Allez courage ! je sens que je vais arriver au bout ...

J'arrive à la Aïe Aïe Aïe, le ravito est en bas ... mais premier coup de bambou de la journée ... personne, pas d'Alex en vue. Il a filé.

Juste après la 3xAïe se termine la première partie technique, et commence alors la longue transition via de larges allées pour aller jusqu'à la seconde partie technique. C'est long, très long. Je roule un moment avec un tandem, un père et sa fille qui loupent le balisages à chaque intersection 

Et là d'un coup vers le 20ème kilomètre, je me mets à tousser. Ça y est c'est le retour des quintes de toux, je tousse comme un tuberculeux à chaque raidillon. La ventoline ne fait plus effet on dirait. 2nd coup de bambou. J'arrive au croisement de l'autoroute, là j'ai le choix : en face je continue, à gauche c'est Abandon, direction Larchant. Je tente l'appel à un ami ... mais celui-ci ne répond pas. Je ne sais pas où est Alex, merde que faire ? je continue en face. Mais je peste, j'ai laissé un message pas sympa sur le répondeur du Schtroumpf ... je suis fatigué et énervé. 

Bon je repars, on réattaque les singles et c'est reparti pour les glissades sauf que maintenant ça ne me fait plus rire. Ce qui me rassure c'est que je suis pas le seul, on est de plus en plus nombreux à ne pas pouvoir tout monter sur le vélo. Au milieu d'une montée je m'arrête pour virer les genouillères. Il fait doux maintenant, ça change du -3° du petit matin. Je remonte sur le vélo pour repartir mais je n'y arrive pas, le pneu patine, je suis naze ... je continue à pince. J'ai vraiment choisi le mauvais endroit pour m'arrêter, la côte est longue ...

Je continue bon an mal an. J'arrive encore à me faire plaisir par endroit mais je sature de galérer seul, dans la boue, malade ... je n'ai plus de force, mentale surtout. Et là j'arrive au summum de la journée. Un large chemin, vous savez ceux qui permettent à 2 voitures de se croiser. Mais celui là a une particularité : c'est un cloaque sans nom. De la boue liquide sur toute la largeur et sur au moins 50m de long. Où passer ? le côté droit ? je tente mais je coince, et je dois posé le pied. Mauvais choix. Je dois tout traverser à pince. 3ème coup de bambou. Bref j'en ai marre, je galère de trop. Je jette un oeil au GPS, j'ai 32km au compteur, déjà 770m de D+ et sur la carto je vois une route à 200m qui me mènera direct à Larchant. Je bâche, trop dure l'Hivernale en solo pendant plus de 20km, malade et dans la boue. Moins de 3km après je suis à l'arrivée. Je croise pas mal de connaissances. Il est midi. Pitufo arrivera plus tard, le pauvre aura droit à mon regard méchant et une soufflante ... mais bon, on s'est expliqué depuis.  

Je suis dégoûté d'avoir bâché mais quand il n'y a pas de plaisir   Le pire est que je sais que si j'avais eu un point d'appui sur le parcours, quelqu'un pour me pousser un peu, je pense que je serai allé au bout, ruiné sûrement, mais je l'aurai fini cette Hivernale.

 

Mes chiffres :

34,480km

3h39 de roulage

4h08 au total

9,4km/h de moyenne

770m de D+

 

Je reviendrai en meilleure forme, et je la finirai. Maintenant mon objectif est la Garoutade, il me reste 20 jours pour la préparer. Ça commence demain !

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