Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 22:37

La nuit dans le dortoir a été agitée. Après la déconnade du soir (mais tout le monde était au lit à 22h30, bien fatigué), on a eu droit aux ronflements (Raph ? Petitdragon ? Ned ?), puis à minuit à une crise de claustrophobie de Ned qui avait troqué son grand lit double de la veille par le lit haut d'un lit superposé. A ce moment là, on transpirait dans les duvets, puis plus tard, on s'est un peu gelé et on a été content d'avoir les duvets finalement.

De mon côté à 6h, je me réveille, comme d'hab', d'autant que la côte ne me permet pas de m'installer dans n'importe quelle position sans douleur (c'est nettement pire que sur le vélo). J'en ai marre d'être couché, mais j'attends 7h pour me lever et réveiller les troupes profondément endormies.

Descente au petit déj', mais mauvaise surprise, alors que la météo de la veille nous indiquait un beau ciel bleu, tout est gris, on ne voit plus le Puy de Dôme, et pire, il pleut un peu. Pas de quoi motiver la Horde à reprendre le vélo après les efforts de la veille, surtout qu'il paraît que c'est la journée la plus dure avec 55 km et 1600 m de D+ !

Matthias, notre guide, est confiant par rapport à la météo, il nous dit toujours éviter la pluie lors de ses périples. Difficile à croire à ce moment là, et c'est donc avec les vêtements de pluie que nous démarrons, les jambes bien raides (notre séance d'étirements ayant été très légère la veille par rapport à celle de Matthias), en direction du massif du Sancy et plus précisément au Mont-Dore, notre prochaine étape.

On traverse le petit village de Laschamp et on démarre par un chemin descendant. C'est mieux comme début que la voie romaine de la veille ! On se retrouve ensuite dans un paysage faisant un peu penser au Jura, avec des prairies et des conifères, et puis, comme par magie, la pluie s'arrête et on enlève rapidement les vestes de pluie. Merci Matthias, notre nouvelle mascotte anti-pluie !

Néanmoins, les averses de la nuit ont occasionné quelques flaques et c'est indéniablement plus gras que la veille.

On poursuit par une longue descente sinueuse et bien roulante, on l'on peut envoyer les watts. Un vrai plaisir, d'autant que le soleil a fait son apparition. Le profil de ce début d'étape est clairement descendant, c'est cool, mais vu le programme de la journée, on sent que l'on va le payer tôt ou tard. On emprunte maintenant un chemin très humide avec de grosses flaques d'eau ... on se croirait chez nous dans le Val de Marne !

Après une petite montée, on redescend à nouveau et on emprunte ensuite un chemin bien rouge (scories rouges issues des volcans), au milieu des prairies et l'on s'arrête à côté d'un troupeau de Salers, pour écouter les explications de Matthias sur cette race bovine, tandis qu'un milan royal nous survole. On en profite pour attaquer nos premières barres, car cela va forcément monter maintenant et il ne faut pas se laisser surprendre par la fringale.

Le profil reste tranquille et l'on évolue toujours au milieu des prairies, des genêts en fleurs et des conifères, le long de quelques puys, avant de nous arrêter un instant au bord d'un petit lac. Plus loin, on rencontre un groupe de randonneurs du 3ème âge, alors que le ciel est à nouveau bien gris, puis un troupeau de moutons que l'on effraye un peu, avant de prendre une nouvelle longue descente sur un chemin très large, qui devient ensuite une petite route jusqu'à Recoleine. On quitte alors le massif des puys pour entamer la grande traversée vers le massif du Sancy.

Bizarrement, le profil est toujours majoritairement descendant et on s'inquiète de la fin de journée qui risque d'être dantesque vu que l'essentiel des 1600 m de D+ est devant nous.

En bas d'une descente, un ruisseau coupe la route, mais 3 poutres formant une passerelle permettent de le franchir. Presque au bout du franchissement, Raph chute sur la gauche et l'on craint un instant qu'il finisse dans le ruisseau. Par chance, il tombe sur la rive ... mais dans les orties et toujours du côté gauche (décidément, c'est pas de bol), et heureusement sans se faire vraiment mal. On a eu peur pour lui !

Enervé, Raph repart à donf dans la forte remontée qui suit, tandis que je déraille. Le profil se redresse enfin, et nous montons ensuite longuement à partir de Juegheat, dans une forêt de sapins, avant de rejoindre le lac de Servières où nous prenons un repas bien agréable, au soleil et à l'abri du vent qui souffle fort. Très beau cadre pour manger, avec ce lac bien bleu, tout comme le ciel, les prairies vert clair et les sapins vert foncé sur lesquels se détache le jaune des genêts, omniprésents.

On serait bien resté au bord du lac à faire la sieste, mais il y a encore de la route, et surtout des montées, il nous faut donc repartir. Ned a pris ma caméra pour l'après-midi.

On fait le tour du lac, avec un vent terrible sur l'une des rives, puis de nombreuses passerelles en bois (Raph ... passerelle !!!), ainsi qu'une multitude de racines qui mettent à mal ma côte.

On quitte le lac en remontant, puis on prend une piste à flanc de montagne. Mathias nous montre, tout en haut le col par lequel on doit passer. C'est beau, mais c'est haut (autour de 1500 m) ! Le pire, c'est que la piste se met à descendre, ce qui veut dire qu'il faudra remonter d'autant.

Alors que la piste se poursuit et qu'on se dit qu'on va la suivre jusqu'en haut, ce qui n'est pas plus mal pour monter, Mathias nous fait faire demi-tour car sur son topo, il faut quitter cette piste et emprunter un chemin beaucoup plus raide qui part au milieu des sapins. Il a une sale tête ce chemin ! Déjà il n'est pas très bien tracé, mais surtout, il a été défoncé par les engins forestiers et complètement retourné. Il faut donc rouler entre les ornières, dans un sol mou, sans aucun rendement. La pente est terrible, et à chaque épingle, cela monte toujours plus fort ! Le chemin est très long, il n'en finit pas. Il fait chaud, on s'essoufle. Je ne suis pas trop loin de Matthias et Bbanpc qui semblent tout passer sur le vélo. Sur un passage complètement défoncé (ornière de plus d'un mètre !), où les deux premiers sont quand même passé à pied, je perd un verre de lunette en cherchant à les essuyer tellement je transpire. Du coup, le temps de les remettre, je souffle et j'attends Raph qui est derrière. 

Au bout d'un moment, le chemin se termine, dame nature ayant repris son territoire. Tout le monde est là maintenant. On hésite, le chemin est tracé sur la carte papier, mais sur le GPS il n'existe plus non plus. Vu ce que l'on vient de monter, on ne va pas redescendre, il faut donc tenter un passage à la sauvage (cela tombe bien, c'est notre spécialité !).

On pousse donc ou porte pour ceux qui le peuvent les vélos et on s'acharne à monter à flanc de montagne, droit dans la pente. Au bout d'un moment, on finit par voir la crête, juste au-dessus et au prix d'un dernier effort, on arrive enfin au sommet (les vidéos reprennent là, sauf que très vite, il ne restera plus que celle de Petitdragon, la mienne n'ayant plus de batterie). On est à plus de 1500 m, au Puy de l'Aiguiller. On vient de se taper une ascension d'enfer (finalement, à côté, la voie romaine, c'était presque roulant), mais en haut, c'est un super paysage qui s'offre à nous et nous récompense de tous ces efforts.

En bas, au loin, on voit la piste et la forêt d'où nous venons, derrière on découvre le massif du Sancy et du Mont-Dore, avec encore de nombreux névés et au bout de la crête, le col où nous devions arriver. Cette fois, on se sent en montagne. J'adore !

On prend alors le sentier de crête, pas toujours très roulant, car par endroit il est creusé et étroit, si bien qu'on a tendance à taper les pédales. Certains ne sont pas très rassurés avec la forte pente sous le sentier et on rejoint le col prudemment. A un moment, je m'arrête pour prendre une photo de Raph et Petitdragon, je me recule un peu et ... paf, je me prends une grosse décharge électrique en heurtant une clôture électrifiée dans mon dos. Waouh, cela décoiffe ! Le vent aussi d'ailleurs et on remet les vestes pour la descente.

La descente pour atteindre le col est escarpée et dangereuse, on la fait donc à pied. Arrivés au col, on prend alors l'autre versant, plus dénudé, et on se lance dans la descente.

Rapidement, cela remonte un coup pour éviter un escarpement, mais Raph pète son cable de dérailleur en changeant de vitesse. Il a fait cela au bon moment, car à cet endroit, il y a un super point de vue sur les roches Tuilières et Sanadoire qui émergent de la forêt, ce qui permet de prendre une petite photo souvenir.

Matthias et Bbanpc étant devant, comme d'hab' (ils sont devenus inséparables), ils ne se sont pas aperçus du problème mécanique. Comme cela descend et qu'il n'y a plus besoin de changer de vitesse, on décide de poursuivre la descente, jusqu'à ce qu'on les retrouve (ils vont bien nous attendre un peu plus loin).

Effectivement, ils sont plus bas, au milieu de la descente. On installe alors le stand de réparation mobile, avec vue en contrebas sur le lac de Guery que l'on va bientôt longer et au-dessus, l'espèce de plateau que l'on va emprunter.

Le premier câble de rechange n'est pas assez long, le deuxième non plus. Je sors alors de mon sac un kit complet de câblage, ce qui amuse tout le monde (surtout connaissant mes talents de mécanicien), mais lui aussi est trop court. C'est finalement Matthias qui sauve le coup avec un câble de bonne taille.

Pendant ce temps, je profite du paysage avec d'autres puys, encore un peu enneigés et sous les nuages, au fond.

La réparation effectuée, on poursuit la descente dans les alpages, avec des passages plus ou moins caillassés. Au moment de s'arrêter pour passer une barrière pour les animaux, Ned freine un peu sèchement et Petitdragon qui suivait de (trop) près est surpris et tombe sur le côté.

Vers le bas, il faut franchir un petit ruisseau de montagne. Avec Raph, on décide de le franchir à pied. Raph s'élance ... et plouf, il glisse sur une pierre et finit dans la flotte ! Décidément ce n'est pas son jour avec les ruisseaux aujourd'hui. Il faut l'avouer, on est mort de rire, même si ce n'est pas très sympa pour Raph qui a pris l'eau (chaussures mouillées, short et gants également). Il n'y a pas à dire, Raph nous a sorti le grand jeu aujourd'hui, dans la lignée des grands cascadeurs de la Horde (Mar2kfait, tes oreilles ne sifflent pas trop ?),

On rejoint alors le lac de Guery que l'on apercevait plus haut. On cherche en vain un chemin autorisé au VTT pour le longer, mais à part la route, il n'y a rien. Un pêcheur local nous le fait remarquer alors qu'on s'approche de lui. On fait donc le tour par la route et on franchit un pont, juste au moment où un pêcheur sort un poisson.

On prend alors une nouvelle montée infernale (appelez moi le traceur), pleine de racines et de marches, droit dans la pente, avec un bon pourcentage. On ne peut même pas essayer de rouler. Portage obligatoire, enfin poussage pour moi, car je ne peux pas vraiment porter le vélo.

Après cette bavante, on arrive sur le plateau que l'on voyait depuis le haut.

C'est désertique et sauvage, il n'y a que de l'herbe à perte de vue. Les paysages auront été vraiment très variés aujourd'hui.

Ned a quelques inquiétudes quant à sa fourche qui couine un peu, mais il n'y a pas grand chose à faire, si ce n'est regarder cela à l'arrivée. On repart donc, difficilement, car le terrain n'est pas très roulant.

Arrivés sous le Puy Gros (1482 m), on perd à nouveau le chemin, la trace sur la carte nous conduisant, à flanc de montagne, dans une impasse au milieu des genêts. En bas, au fond de la vallée, on aperçoit Mont-Dore, notre ville étape. On hésite, mais cette fois, on préfère rebrousser chemin et emprunter un sentier piéton vu auparavant qui y descend. 

La descente va être très pentue, avec une première partie assez technique vu la pente et les nombreux cailloux. J'ai baissé la selle et cela passe bien. La suite est tout aussi pentue, mais on prend plaisir à descendre. Il y a des lacets puis à nouveau des caillasses dans la forte pente. Les freins chauffent car il ne faut pas se laisser embarquer sous peine de perdre très vite le contrôle.

Enfin, on rejoint une route et on finit la descente en lacet sur le bitume, puis on arrive à la station que l'on traverse pour rejoindre le gîte et prendre la binouze d'arrivée.

On nettoie les vélos et les bonhommes, puis à part moi qui reste pour téléphoner, tout le monde va voir le centre ville, mais revient assez vite après s'être fait refoulé à l'entrée du casino, faute de carte d'identité.

On prend donc le repas au gîte (soupe, saumon fourré et gâteau type cake), avec une tablée de bikers et une tablée plus nombreuse de randonneurs du 3ème âge, très bruyante. De notre côté, avec le vin et un sujet de conversation un peu tendu entre Ned et Bbanpc, le ton monte aussi un peu et on décide de calmer le jeu en allant se coucher, bien fatigués après cette longue journée, avec de belles images plein les yeux.

Statistiques :

Distance : 54,6 km

D+ : 1655 m

D- : 1590 m

Chutes : 2 pour Raph, 1 pour Petitdragon

 

Vidéo Jour 2 matin

Vidéo Jour 2 après-midi

Partager cet article
Repost0
27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 07:25

Après une nuit calme dans la chambre avec Raph (ben, quoi, qu'est-ce que vous imaginiez ?), j'ai droit à une petite faveur, Raph ayant accepté le défi consistant à me strapper le torse et donc la côte avec l'élastoplast ... sachant que je n'ai pas pu me raser le torse avant de partir et que je suis plutôt du genre velu, on imagine déjà l'opération inverse !


Dans l'autre chambre, cela parle boule Quies et ronflements, Ned ayant visiblement scié quelques bûches pendant la nuit, se prélassant tel un pacha dans son lit double, tandis que les 2 autres loustics se serraient dans le lit à 2 étages. De son côté, Bbanpc avait choisi de sucer ... quelques Haribo en dormant ou plutôt en essayant de dormir et Petitdragon s'était déjà mis à traiter tout le monde de blaireau. Quelle équipe ! 

Descente au petit déj' copieux où Bbanpc se goinfre de fromage dès le matin, ce qui sera néfaste pour ses intestins, comme nous pourrons en témoigner plus tard.

On discute avec la patronne intriguée par nos gros sacs et surtout nos beaux maillots de la Horde (ils font toujours leur effet ceux là) et elle nous prodigue ses derniers encouragements, nous en auront bien besoin.

Ned a déjà monté le vélo dans la chambre et va nous préparer l'atelier montage de vélo, devant la gare, où l'on assure le spectacle. Petitdragon balance ses papiers sales dans ce qu'il avait pris pour une poubelle dans la brasserie à côté ... avant de se faire engueuler par le patron expliquant qu'il s'agissait d'un porte-parapluie, oups !


On est fin prêt, l'heure tourne ... et toujours pas de guide. Faudrait pas qu'on démarre par un plan foireux ! Alors qu'on s'apprête à appeler le numéro de secours, on voit un type avec un short et des lunettes de VTT sortir de la gare, mais sans VTT. C'est bien Matthias, notre guide, que certains appelleront Martial voire Marcel dans les mauvais jours, qui nous explique qu'il y a 2 entrées dans la gare et que le RV est sur le parking derrière. Dommage !

Il sort son KTM tout suspendu de la voiture, nous distribue la bouffe pour midi et file nos gros sacs et les housses au gars qui va emmener tout cela au gîte du soir. Et c'est parti.

On commence par la traversée de Clermont-Ferrand (déjà quelques côtes), la cathédrale puis les quartiers plus sympas, la place Jaude et on attaque les choses sérieuses car il faut sortir de la cuvette et atteindre le plateau, soit 300 m de D+ très rapidement. Sur le début, bitumé, tout le monde nous souhaite bon courage, c'est rassurant ! C'est déjà bien raide, et le soleil qui a fait son apparition, nous fait encore plus tirer la langue, mais les choses se compliquent lorsqu'on prend la voie romaine, pavée forcément, donc pas du tout roulante, avec une pente qui ne faiblit pas. On ne l'oubliera pas celle là !

J'ai chaud, cela secoue, ma côte est tout de suite mise à l'épreuve et j'ai mal, sans compter les difficultés pour respirer avec le strap. Je me dis que j'ai peut-être fait une connerie finalement en décidant de venir quand même et que je vais en baver un max. La sueur coule sur les lunettes et dans les yeux, c'est salé comme départ !


Enfin, on arrive sur le plateau, on longe un golf vers Orcine, et là le paysage change avec l'apparition de nombreux genêts jaunes, en fleurs, et derrière les premiers Puys et enfin le Puy de Dôme, superbe ! Le chemin se fait plus roulant et l'on apprécie le décor.

Après ce bref répit et une petite pause barre, on reprend par une forte côte en sous bois, où il faut s'arracher, avant d'atteindre la grotte du Sarcoui qui était à l'époque une carrière souterraine pour fabriquer des sarcophages.

On remonte sur les vélos et assez vite on prend une descente avec pas mal de pierres. Prudent, je ne prends pas trop de vitesse, la côte n'appréciant pas trop. Cela secoue et fait mal, mais moins qu'en montée et je commence à me rassurer par rapport à la suite.

On enchaîne par une descente bien raide, dans un terrain très raviné, nous obligeant en partie à descendre à pied (c'est pas le moment de se vautrer ...).

Alors que les autres repartent, je remets ma selle et accompagné de Raph, je repars bien à la traîne. Au premier carrefour,on file tout droit, ignorant la forte montée à droite. Au bout d'un moment on s'inquiète car on ne voit plus personne. On siffle et on appelle, mais personne ne nous répond. Bande de blaireaux, comme dirait l'autre ! . Après plusieurs hésitations, on poursuit et on finit par les retrouver au carrefour suivant.


On enchaîne par une nouvelle descente, assez roulante, mais avec des branches basses obligeant à se baisser. Petitdragon se cogne, en perd ses lunettes ... et les rattrape en vol (voir sa vidéo). Bien joué. Derrière, je n'en dirais pas autant puisque Raph prend sa première gamelle dans mon dos, en partant dans les branches.

On se trouve ensuite une clairière abritée du vent, au soleil, pour la pause repas. On apprécie les salades préparées par Matthias, cela fait du bien, sans oublier le saucisson et le Saint Nectaire. Raph découvre que sa jambe gauche est couverte de plaques rouges, certainement les orties lors de la chute (ce n'est que le début des agressions contre cette jambe gauche ...).

Après cette bonne coupure, il faut s'y remettre, et on repart directement dans le vif du sujet avec une bonne montée, histoire de digérer plus vite. On n'en reste pas là, en poursuivant par l'ascension du Puy de Chopine, à 1181 m (on est parti de 365 m ce matin) d'où l'on a une superbe vue. La montée est assez raide et à part Matthias et Bbanpc, très en jambe, on va pousser un peu les vélos. Raph a dû prendre sa deuxième gamelle à ce moment, en montée, comme souvent.

On domine une plaine avec une carrière et Vulcania, le parc d'attraction auvergnat, tandis qu'un peu plus loin, le Puy de Dôme domine la situation.

Matthias sort son ardoise et nous fait un petit cours sur la formation des volcans et les différents types (interrogation surprise dans une semaine les loulous).


Vue sur le cratère effondré du Puy de Chopine :



Après le cours sur la formation des volcans, Matthias nous annonce une descente sévère, j'en profite donc pour descendre la selle. 

Le début de la descente se fait à flanc de cratère, avec une belle vue sur les autres puys (Côme, Grand Suchet, Puy de Dôme ...), puis on entre en sous-bois dans une partie très raide, avec des racines, des feuilles mortes ... et un peloton de randonneurs éparpillés un peu partout. C'est assez chaud, les freins sont bloqués, cela glisse pas mal sur les feuilles et je ne regrette pas d'avoir baissé la selle, je suis plus à l'aise. On laisse les randonneurs derrière nous pour poursuivre sur une deuxième partie de descente plus rapide, mais piégeuse, notamment avec un arbre en limite de la trajectoire et il ne faut pas se laisser embarquer. Tout le monde arrive en bas plus ou moins vite, mais sans encombres.


On remonte ensuite sous le Puy de Côme (celui de la pub Volvic) puis jusqu'au col au pied du Puy de Pariou. La fin de la montée du col est très raide et il faut s'arracher pour arriver en haut sur le vélo. Une classe découverte est là et les enfants nous encouragent. 

Au col, des gamines viennent me demander 'pourquoi vous êtes tous déshabillés comme cela ?'. Je ne comprends pas bien, je lui dis que nous ne sommes pas déshabillés (pas de pervers pépère dans la bande, non mais !) et en fait après un petit échange, je m'aperçois que ce qui la perturbe, en fait, ce sont les maillots de la Horde, encore et toujours !


Le Puy de Pariou étant interdit au VTT, Matthias nous propose de garder les vélos pendant que nous montons au sommet voir un des plus beaux cratères de la chaîne. Pour ne pas abîmer les flancs du cratère, un gigantesque escalier en chêne (n'est-ce pas, Patrice ? ) a été construit et il est interdit de monter ailleurs pour ne pas abîmer le volcan. La montée est longue, mais la vue au sommet (1209 m) est superbe. Au centre, le cratère d'une centaine de mètres de profondeur et autour, les autres Puys, dont le Puy de Dôme très proche, et en contrebas, la cuvette de Clermont-Ferrand. Le vent est terrible et l'on ne s'attarde pas trop. Les escaliers, même en descente, sont toujours aussi longs, surtout pour les genoux.

Comme je le pressentais, on remonte un peu depuis le col pour s'approcher du pied du Puy de Dôme, que l'on va longer sur le flanc pour une superbe descente sinueuse et bien roulante. En fin de sortie, cela fait plaisir !

Il faudra néanmoins encore remonter un bon coup pour atteindre le col de Ceyssat et ensuite on se régale à nouveau avec quelques bonnes descentes, dont une assez piégeuse avec des pierres, des ornières et des trous mal placés. 

Enfin, c'est l'arrivée à l'Archipel Volcan, notregîte à Laschamp, au pied du Puy de Dôme. Le gite est très bien équipé, avec un beau garage à vélo en bois, avec vidéo surveillance ... et un gros choix de bières (y compris Bio) pour les amateurs. On prend donc la binouze en terrasse, même s'il ne fait plus très chaud et on se refait le film de la journée.


On prend ensuite possession de notre dortoir, bien sympa, et c'est le défilé à la douche. Matthias prépare la tambouille pour le repas du lendemain midi et on passe à table, pour un repas de qualité (boudin noir et poire feuilletés et une salade, filet mignon de porc et polenta, et un sabayon aux cerises en dessert).

On discute un peu, mais la fatigue est là, et après avoir préparé les affaires du lendemain, vers 22h30, on éteint les feux pour une bonne nuit de repos. C'était pourtant le jour de la fête de la musique, mais de toute façon, à la campagne, c'était raté, donc pas de regret.

 

Statistiques :

Distance : 39 km

D+ : 1371 m

D- : 765 m

Chutes : 2 pour Raph

 

Vidéo partie 1 (matin)

Vidéo partie 2 (après-midi)

Partager cet article
Repost0
25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 08:20

Suite à ma chute sur la côte, une semaine avant, et après avoir bougé beaucoup de choses dans le sous-sol la veille, suite à une petite inondation, la nuit précédent notre départ pour Clermont est difficile, la douleur à la côte s'étant réveillée. Inquiet, je prends RV chez le médecin, appréhendant de devoir renoncer. Heureusement mon médecin a été convertie au VTT par son mec, passionné comme nous, et elle voit bien que je veux tout faire pour y aller. La côte n'étant pas cassée (fêlée ou alors arrachement des ligaments ? Echo à faire à mon retour pour voir cela), elle m'autorise donc à y aller en me prescrivant un strap en élastoplast autour du torse, pour tenir la côte et réduire la douleur et me conseille de ne surtout pas tomber ... Oui, hé bien on va essayer, je serai prudent, promis juré, mais bon, c'est si vite arrivé d'aller au tas !

 

Il est temps de partir et de commencer le chemin de croix pour aller rejoindre la Gare de Bercy, mal desservie, avec un barda de plus de 30 kg (vélo dans la housse, sac de VTT avec matos pour réparer et le sac de voyage qui suivra en voiture de gîte en gîte).

Je rejoints le RER sans problème, personne dedans donc pas de problème pour ranger le binz et s'asseoir. Gare de Lyon, transfert vers la ligne 14 où je bloque tout sur l'escalator, mais les bourrins essayent quand même de passer ! A la sortie Bercy, pas de chance, je suis devant le POPB et non la gare de Bercy (en fait c'est la ligne 6 qui s'arrête devant). Reste donc à porter quelques centaines de mètres à pied, sous la chaleur. C'est lourd, je fais des poses et j'arrive en sueur à la gare de Bercy, en pôle position. Ned me suit une demi-heure après, en sueur aussi, tout comme Raph, puis les paris sont ouverts et c'est, comme prévu, Patrice qui devance Petitdragon arrivé en voiture, bien frais.

On anticipe l'annonce du train et on réussit à installer tous les vélos sur la plateforme du wagon, avant l'arrivée des voyageurs. Bien joué ! Le voyage est assez long mais les répliques sanglantes et vite gauloises ne tardent pas, l'ambiance s'annonce bonne pour le séjour, on ne va pas s'ennuyer. Alors que cela se calme et que j'essaye de lire, tout comme Petitdragon, Ned qui ne tient pas en place, nous perturbe à tout bout de champ. Résultat, je n'aurai lu que 2 pages de mon policier et Petitdragon n'a rien retenu de son article scientifique de Recherche Mag ! Merci Ned !

Arrivée à Clermont où l'on aperçoit le Puy de Dôme qui domine les environs et que l'on aura l'occasion de voir de plus près dès le lendemain. L'hôtel est à côté et on va y poser nos lourds bagages avant d'aller explorer la ville à la recherche d'un café correct pour se boire une binouze (enfin les copains, car moi, vous me connaissez, ce n'est pas mon truc). Le quartier est glauque et il faut marcher, marcher, avant de trouver un café sympa avec une terrasse, à côté de la cathédrale, toute noire car construite avec des pierres volcaniques.
 
Il ne fait pas bien chaud et on décide de rentrer pour se coucher assez tôt.
 
A suivre ...
Partager cet article
Repost0
16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 13:49

Participants : Bbanpc, Jihem, Joe Bar, Ned, Petitdragon999, Raph et Ex8-94 au début

Dernière sortie dominicale avant notre départ pour l'Auvergne, avec présence des 5 participants, accompagnés de Joe Bar en pleine préparation pour les Portes du Soleil et pour les premiers kilomètres de EX8-94 qui reprenait le vélo après plus d'un an d'arrêt et qui nous avait fait la surprise de venir au départ ce matin. Sympa ! Reste plus qu'à s'entraîner pour retrouver la forme.

Avec Joe Bar, on s'est montré nos blessures suite à nos chutes respectives de début de semaine. De mon côté, la partie douloureuse n'était pas visible, mais la ou les côtes touchées sont toujours très sensibles. Pour Joe Bar qui s'est vautré sur le bitume, les dégâts, bien soulignés par l'éosine, étaient bien visibles; c'est simple, il est rouge de partout !

La piste cyclable a donc été l'occasion de papoter les uns avec les autres, de prendre des nouvelles et de s'organiser pour le trip en Auvergne.

On a ensuite abandonné EX8-94, à moins que ce ne soit l'inverse, pour monter au fort de Chelles, puis à l'hôpital de Montfermeil, puis dans la forêt de Bondy, avant de rejoindre le départ de la Dhuys.

Petitdragon a montré les premiers signes de faiblesse liée au manque d'entraînement dès les premières montées (en même temps, cela n'a jamais été trop son truc).

Au sommet de la côte de l'hôpital (Flo, j'ai amélioré mon temps, sans battre ton record, mais cela, je m'en doutais d'avance te connaissant), Joe Bar nous a fait une figure en redémarrant du trottoir, en bloquant la roue avant et en finissant les 2 mains par terre, en position de pompes, le tout sans avoir touché aucun des bobos, un vrai exploit.

Concernant la Dhuys, pas grand chose à dire, si ce n'est que cela commence à bien sécher, malgré encore quelques passages humides, et qu'à un endroit, c'est un peu, beaucoup envahi par les gens du voyage, avec une seule voie de circulation.

Raph nous a aussi fait une petite figure dans une partie ravinée. On ne l'a pas vu, mais il est quand même revenu avec le short plein de boue, donc il a dû aller un peu au tapis quand même !

Sur la fin, Petitdragon en ayant plein les bottes (cela va être dur l'Auvergne avec si peu d'entraînement, mais on connait sa volonté ...), on a choisi de ne pas faire la version longue de la sortie qu'imaginait Joe Bar et on est allé prendre quelques petits chemins sur les côteaux où nous nous sommes un peu perdus les uns les autres, Raph et moi ayant décidé d'éviter une zone aquatique, et ne sachant pas ensuite si le reste de la troupe était devant ou derrière quand nous avons rejoint leur chemin (heureusement qu'il y a le portable !).

A Lagny, on a repris le long de la Marne, puis le petit single à Vaires, où je suis repassé sur le lieu de ma gamelle (pas de jump cette fois, je ne sais pas pourquoi ...). Là, Joe Bar est parti faire une boucle supplémentaire pour allonger la distance et Petitdragon a préféré nous laisser filer et rentrer à son rythme. On a donc pris le bord du canal, puis un itinéraire bis super intéressant de 150 m dans un square (ben quoi, j'avais envie de verdure et cela change de la route, non ?) avant de rejoindre le bout de la piste cyclable et de rattraper Petitdragon qui avait pris un chemin plus court.

Ensuite, on a bien roulé le long de la Marne, en se tirant la bourre, enfin surtout moi, malgré le vent contraire.

Moralité : les jambes vont bien, mais je ne peux pas en dire autant de la douleur aux côtes. Tant que c'est plat et lisse, pas de problème, par contre, dès que je dois tirer sur les bras (genre pour monter un trottoir ou sauter une branche), j'ai droit à une petite décharge dans les côtes. Va falloir serrer les dents en Auvergne et rester prudent en ce qui me concerne.

Statistiques :

Distance : 55 km pour moi, 63 km pour Bbanpc, 68 km pour Ned

Moyenne : 18,8 km/h

D+ : 471 m

Chutes : 1 pour Joe Bar, 1 pour Raph

 

Pas de vidéo cette semaine, on se réserve pour les 4 jours en Auvergne

 

 

Partager cet article
Repost0
2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 13:19

Participants : Bbanpc, Jihem

Toujours pas grand monde pour rouler ce matin, puisque nous n'étions que 2. Bbanpc en a profité pour m'apporter la housse de vélo, en prévision de notre prochain trip en Auvergne.

Comme on n'avait pas trop envie d'aller patauger dans la boue, j'ai improvisé un parcours mi-chemins, mi-bitume, avec dans l'idée de faire quelques bosses.

On a démarré par la montée de l'Hôpital Sainte Camille à Bry, puis j'ai un peu galéré pour retrouver l'entrée du parc des Coudray, ce qui nous a permis de visiter le lotissement ! On a fini par le retrouver, avant de le traverser pour rejoindre la côte de la nouvelle clinique de Marne la Vallée. A Noisy, on est redescendu jusqu'au canal que l'on a suivi jusqu'à Gournay, avant de grimper jusqu'à Champs sur Marne rejoindre le Bois de Grâce, très humide.

On a poursuivi de l'autre côté du RER par l'étang de la Haute Maison, puis le Bois de la Grange, bien gras, à Noisiel, avant de redescendre au parc de Noisiel, où, pour une fois, nous avons pris le single à flanc de côteau par lequel nous montons habituellement, en descente. C'était assez boueux et glissant, même avec mon Nobby Nic tout neuf à l'arrière.    

Bbanpc en a fait les frais en voulant éviter une grosse flaque et en prenant une racine sur un dévers. Heureusement pour lui, il n'est pas tombé côté flaque, sinon c'était le bain assuré ! Pas de regret de ne pas avoir pris la caméra aujourd'hui, il est tombé derrière moi ...

On a poursuivi aux bords de Marne, en longeant Nestlé, puis à Torcy, nouvelle bosse avec la longue montée jusqu'à la Mairie. On a ensuite traversée Torcy et la Francilienne sur notre élan, pour longer le parc de Rentilly puis bifurquer sur notre parcours habituel aux étangs de Bussy, avec la montée dans les champs pour démarrer.

Aux retours des étangs, après avoir galéré un peu pour en sortir, les chemins étant encore barrés à cause des travaux de digue à l'étang de la Loy, nous sommes repartis sur Gouverne et la bonne côte qui monte tout droit pour redescendre ensuite sur St Thibaud.

Traversée de Lagny, puis berges aménagées le long de la Marne ensuite, jusqu'à l'écluse où nous avons bifurqué sur le bord du canal. Presque arrivés au bout, on a croisé ma femme, en manches courtes, je n'en revenais pas (alors que j'avais les manches longues) ... mais en cuissard long quand même, Après une petite discussion, elle a souhaité que je l'accompagne. Du coup, j'ai abandonné lâchement Bbanpc et j'ai fait demi-tour pour revenir à l'écluse puis retour par la base de Vaires. Autant dire que le rythme qui était assez soutenu avec Bbanpc (on n'a pas trop traîné en chemin), a été radicalement différent, vu qu'elle reprend. Au moins cela m'a permis de faire des kilomètres (pas loin de 70 au total) et de dérouler tranquillement sur la fin, ce qui n'est pas plus mal pour la récup.

Sortie longue, donc, aujourd'hui, avec quelques bosses, en attendant le retour en force des hordeux, pour les dernières sorties de préparation avant l'Auvergne.

Statistiques :

Distance : 69 km

D+ : 469 m

Chute : 1 pour Bbanpc

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : La Horde Sauvage du Val de Marne
  • : Compte-rendu des sorties VTT de la Horde Sauvage du Val de Marne
  • Contact

Recherche

Catégories