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7 août 2023 1 07 /08 /août /2023 23:23
Pourquoi j'ai acheté cette caméra ?
 
Tout d'abord parce que je ne suis toujours pas vraiment convaincu par la Mokacam qui présente pourtant des qualités, mais, à l'usage, pas mal de défauts pour le VTT :
  • Pas de voyant visible pour savoir si la caméra est allumée ou enregistre quand elle est sur le harnais, la tête en bas => risque de rater des enregistrements et perte de temps pour redresser la caméra et se tordre le cou pour contrôler l'écran (à l'envers)
  • Bip inaudible quand la caméra est sur le harnais dans son boitier de protection, donc idem, enregistrement en aveugle ou après des contorsions
  • Angle de vue moins important que sur les GoPro, donc pas toujours facile d'avoir une image bien cadrée et surtout de tout prendre
  • Stabilisation moyennement performante
  • Pas de stabilisation en 4K
  • Problème de mise au point dans les sous-bois dès qu'il y a du contraste avec une image souvent floue => c'est ce qui m'a le plus saoulé en faisant le montage des dernières vidéos car au final cela donne des films pas très qualitatifs par rapport à ce que l'on voit maintenant sur YouTube => c'est son plus gros problème pour moi
Ensuite, parce que j'ai été sollicité tout le week-end par ds messages me disant que cette caméra était en promo (-100 €) jusqu'à dimanche soir, soit un prix de 249 €, ce qui pour une GoPro est tout à fait abordable, juste au moment où je déplorais la qualité d'image de mon dernier film. L'occasion a donc fait le larron.
 
Ok, ce n'est pas la GoPro 11 standard, qui est beaucoup plus chère, mais elle a (presque) tout ce qui m'intéresse sur sa grande soeur :
  • 4K en 120 fps (elle peut même aller jusqu'en 5,7K en 60 fps)
  • Possibilité d'aller jusqu'en 240 fps en 2,7K pour des supers ralentis
  • Stabilisation Hypersmooth 5.0 visiblement très efficace
  • Fonction de verrouillage de l'horizon
  • Deuxième fixation à l'arrière pour la mettre directement sur le harnais sans autre accessoire et sans devoir la mettre à l'envers
  • Voyant de fonction
  • Bip audible car pas besoin de caisson (elle est nativement étanche jusqu'à 10 m)
  • Commande vocale
  • Plein de modes différents (normal, timelapse, nightlapse, car lights, timescape ...)
Ok, elle n'a pas les 2 écrans de sa grande soeur, mais comme je m'en sers essentiellement avec le harnais, je n'en ai pas besoin car on ne voit pas l'écran, il est contre le torse.
 
Elle n'a pas le mode photo, mais perso, je ne me sers jamais de ma caméra pour des photos.
 
Elle a juste un petit écran LCD pour effectuer les réglages simples et il faut passer par l'appli pour modifier les réglages plus compliqués. Pour mon usage, sur le harnais, une fois le bon réglage trouvé, après je filme toujours avec ces réglages et ne change jamais rien, donc pas un problème.
 
Le seul (gros) défaut que je lui trouve, avant de l'avoir testée et d'en trouver peut-être d'autres, c'est que la batterie n'est pas amovible et connaissant la durée d'autonomie des batteries GoPro, il va falloir filmer avec modération pour économiser la batterie. Ok pour des sorties pas trop longues en filmant de manière sélective mais pas jouable en mode trip par exemple. Après, il est possible d'utiliser une batterie externe ou des accessoires type Volta qui contiennent une grosse batterie, ce qui revient en fait à avoir l'équivalent de 3-4 batteries (l'accessoire sert aussi de télécommande et de trépied, mais me semble un peu encombrant pour le mettre sur le harnais). A voir ce que sera vraiment l'autonomie sur le terrain. Il faudra peut-être que j'alterne entre les 2 caméras selon les lieux, si besoin.
 
Mes premières impressions après le test de ce dimanche sur le terrain :
  •  Installation sur le harnais : vraiment top avec la deuxième de fixation GoPro à l'arrière de la caméra (c'est l'avantage de ne pas avoir d'écran à l'arrière). Elle tient beaucoup moins de place que la Mokacam avec son boitier de protection. Le fait de ne pas avoir de boitier supplémentaire pour la Gopro me permet d'une part d'entendre le son de la caméra quand elle s'allume/s'éteint/enregistre, ce qui n'était pas le cas avec la Mokacam, ça change la vie, et, d'autre part, de voir le témoin lumineux d'enregistrement et l'écran LCD avec l'état de la batterie placés tous deux sur le haut de la caméra. En terme d'ergonomie c'est vraiment nettement mieux pensé. Parfait !
  • Fixation : autre point positif, avec cette fixation arrière, je peux monter la GoPro à l'endroit, donc au montage, plus besoin d'inverser chaque clip pour le remettre dans le bon sens, c'est un gain de temps.
  • Son : jusqu'à présent, avec mes caméras dans des boitiers, je n'ai jamais pu profiter du son de la caméra, c'était inexploitable. Là, la caméra capte bien les sons et je me suis surpris en écoutant les rushs à parler seul de temps en temps  :lol:. Autre surprise, on entend vachement bien la respiration et je ne pensais pas souffler autant  :P. Pour la vidéo, j'ai remplacé la bande son par un de mes morceaux car j'aime bien les montages avec de la musique, ça donne plus de rythme, mais bon, je pense que je pourrais faire des vidéos sans musique, ça le fait bien aussi. Je publierai peut-être un rush pour donner une idée du rendu.
  • Qualité d'image : j'ai regardé quelques tutos et positionné pas mal de paramètres en suivant des recommandations pour le VTT, notamment pour avoir une bonne stabilisation en sous-bois, tout en limitant les dégradations d'image. Je suis content du résultat, rien à voir avec la Mokacam, presque pas de dégradation d'image. L'image est aussi plus lumineuse/contrastée, avec plus de couleurs et ce sans aucun traitement en post-production (je testerai une autre fois). J'ai filmé en 4K et 24 fps, en mode Superview. L'angle de vue est beaucoup plus large qu'avec la Mokacam (et encore, je n'ai pas utilisé le mode Hyperview), on voit beaucoup plus d'éléments et cela rend mieux aussi l'impression de vitesse.
  • Stabilisation :
    • J'ai filmé avec la stabilisation activée et le Boost en mode auto. C'est  la caméra qui choisit quand l'appliquer.
    • Le résultat est très bon, notamment au Bois de Célie, sur le single bien bosselé où j'y suis allé franco et le résultat est vraiment top.
    • J'ai suivi les conseils des tutos notamment pour le réglage ISO, avec un max à 400, pour éviter des vitesses d'obturation trop élevées qui gênent la stabilisation.
    • J'avoue que l'ensemble des paramètres indiqués semblent pas mal du tout.
  • Couleur :
    • J'ai laissé les couleurs naturelles car pas de post production pour l'instant.
    • J'ai activé Protune et les couleurs 10 bits.
    • Netteté à moyenne car pas de post production, sinon, j'aurais mis bas.
  • Autonomie : c'était une petite sortie de test (amorto et pédales Shamann + caméra) de 35 km, et sur les 2h, j'ai filmé de manière parcimonieuse et j'avais toujours de la batterie à la fin. Pour nos sorties du dimanche, en ne filmant pas en continu, ça doit le faire (sinon, envisager le Volta ou équivalent, le jour, très hypothètique, où l'on referait un trip).
  • Commandes :
    • J'ai testé à la maison les commandes vocales, ça marche bien.
    • Mais là, sur le vélo, j'ai testé le mode 1 bouton.
    • Appui 1 fois sur enregistrer quand la caméra est éteinte : allume la caméra et filme tout de suite
    • Appui 1 fois sur Enregistrer quand la caméra filme : arrête l'enregistrement et éteint la caméra
    • C'est simple, facile à contrôler avec le bip et le voyant, et cela économise la batterie, la caméra n'étant allumée que pour enregistrer

En résumé, content de mon achat, je ne vois que des améliorations par rapport à la Mokacam.

Le premier film réalisé avec la GoPro 11 Mini

 
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7 août 2023 1 07 /08 /août /2023 23:00
Participants : Jihem
 
Ce matin, il ne fait pas super beau, c'est nuageux et surtout il y a pas mal de vent, ça ne donne pas trop envie d'aller rouler, surtout que le sol doit être bien détrempé après les dernières pluies ... Sauf que j'ai deux tests à faire, qui me motivent à aller rouler un peu. 
Tout d'abord, je dois tester mon changement d'amortisseur sur le Shamann, puisque je n'ai plus le Rocky qui est en réparation, ainsi que les pédales (j'ai acheté des Times pour pouvoir utiliser les mêmes chaussures quand je change de vélo, c'est plus pratique).
Ensuite, j'ai hâte de tester ma dernière caméra, la GoPro 11 Mini, achetée le week-end dernier pour profiter d'une promo, après avoir été déçu des dernières vidéos avec ma Mokacam, et reçue officiellement hier pour mon anniversaire (58 ans, ça y est !).
 
Pour une fois, j'ai préparé un peu la sortie la veille, en regardant des tutos pour les meilleurs réglages de la GoPro 11. Comme la Mini n'a pas d'écran, juste un petit LCD de contrôle, j'ai utilisé l'appli GoPro Quick pour la paramétrer depuis mon téléphone, samedi soir, et la monter sur le harnais.
 
Pour mes premières impressions sur la caméra, voir l'article dédié : https://horde-sauvage94.over-blog.com/2023/08/gopro-11-mini.html
 
Pour la sortie, le vent venant de l'ouest le matin, j'ai décidé de faire une boucle revenant par le Bois de Célie et Villiers, pour ne pas avoir à revenir par la piste cyclable avec le vent dans le nez. 
 
Premiers tours de roue avec le Shamann, c'est une position différente du Rocky et de mon Lapierre du Gers, faut que je me réhabitue un peu. Je file le long du canal, je me dis que pour tester la caméra ce sera mieux que la piste cyclable, il y a souvent des éclairages pas faciles avec le soleil un peu dans les yeux. Là, pas beaucoup de soleil, c'est assez gris. La végétation a bien poussé, il faut se frayer un passage au milieu. Le Shamann est quand même plus raide que le Rocky. J'ai moins de débattement, c'est sûr, mais j'ai peut-être aussi pas réglé l'amorto de manière optimale, n'étant pas un spécialiste de ce type de réglage. Mais, bon, ça passe.
 
Je file au parc de Champs où il reste de nombreuses flaques. Je me fais 2 descentes pour tester la caméra. Notre descente habituelle continue de faire l'objet de transformations de la part des jeunes qui font des trous partout, c'est un peu le bordel, je m'y perds un peu et il faut faire gaffe à ne pas mettre les roues dans les trous. C'était plus sympa et plus fluide avant.
 
A la chocolaterie, le soleil est là, parfait pour continuer les tests de la caméra avec une lumière différente.
 
Il y a vraiment pas grand monde ce matin, je suis vraiment tranquille, du coup, je peux envoyer un peu sur les bords de Marne, sans être gêné (juste croisé un couple de vieux). J'enchaîne avec le bois de Torcy. Je n'ai pas la grosse patate aujourd'hui dans les montées, j'ai les jambes un peu lourdes. Faut dire que je n'ai pas trop fait d'activités depuis 2 semaines que je suis rentré, j'ai passé beaucoup trop de temps assis devant mon ordi, les jambes sont rouillées ! Ca va mieux dans les descentes où la GoPro retranscrit bien l'impression de vitesse. Il faut juste faire attention aux arbres et branches par terre comme dans tous les bois, en ce moment, le vent ayant fait pas mal de dégâts.
 
Je monte ensuite au Bois de la Grange, où je me sens un peu mou sur le single côté autoroute. Je suis content de voir que le camp de Rom a été évacué, c'est plus propre ... mais c'est pour mieux le retrouver un peu plus loin. Je suis obligé de prendre un grand chemin pour l'éviter, mais ils sont passés avec des voitures, c'est un vrai bourbier. Et au bout, je voulais reprendre l'ancien single que l'on prenait, mais je me perds un peu et le rate et sors trop tôt de la forêt. En regardant les vidéos, je vois que j'avais bien commencé à le prendre, mais la végétation et le fait qu'il semblait abandonné et plus entretenu m'ont trompé.
 
Je vais ensuite au Bois de Célie, le but étant d'envoyer la sauce que le single qui fait le tour (enfin, la première partie, celle que j'aime le mieux) pour tester la caméra et surtout la stabilisation et la qualité de l'image stabilisée sur ce single assez bosselé et sinueux. Là, j'ai bien rouler et les images rendent bien, avec une très bonne qualité de stabilisation et pas de dégradation de l'image stabilisée. Très content du résultat, c'était ce que j'attendais.
 
L'heure tourne et étant parti un peu tard, je décide de rentrer pour être à la maison à midi, sachant que j'ai assez d'images pour apprécier ou pas le changement de caméra.
 
Retour par le PR puis Villiers, avec un vent qui a un peu tourné et que je me prends de face contrairement à ce que j'avais prévu. Pas très agréable, tant pis, il faut prendre son mal en patience.
 
Je rallume ma caméra une dernière fois en descendant le boulevard Pasteur sous l'hôpital Sainte Camille, histoire de voir aussi la qualité d'image en milieu urbain, sur un revêtement refait à neuf et bien lisse, avec un bon éclairage. C'est le passage du film qui a le plus impressionné ma femme sur la qualité de la caméra, parce que pour le reste, comme elle dit, c'est toujours pareil, c'est un chemin dans les bois :P.
 
Statistiques
Distance : 35 km
D+ : 216 m
Moyenne : 16,9 
 
 
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12 juillet 2023 3 12 /07 /juillet /2023 13:24
Participants : Jihem, Sylvain & Cédric (UC Condom)
 
Après 3 sorties en solo dans le Gers la semaine passée, où je me suis retrouvé confronté aux suites des grosses intempéries du 21 juin (beaucoup d'arbres tombés, coulées de boue ayant recouvert de nombreux chemins et routes, avec des routes barrées car en partie emportées et des chemins barrés à cause du nb d'arbres par terre), cette semaine, je retrouve Sylvain et son pote Cédric, tous deux de l'UC Condom.
 
Je prends le GR65 pour rejoindre le point de RV, le pont d'Artigues, un pont roman du 13ème siècle, pile poil à 1000 km de St Jacques de Compostelle (c'est le GR du Puy qui passe là), inscrit au patrimoine de l'Unesco.
 
 
J'arrive en bas de la descente juste avant 9h30 l'heure du RV, alors qu'il fait déjà bien chaud quand mon câble de dérailleur arrière pète ! Argh, la tuile, impossible de rouler en single speed ici, vu le relief accidenté. Le temps de constater les dégâts et voici Sylvain et Cédric qui arrivent pleine balle de la descente de Larressingle. J'explique le problème, c'est la merdouille car quand je suis parti ma femme passait le roto-fil, sans son téléphone resté à la maison, donc pas de cavalerie possible. Deuxième problème, pas de câble de rechange à la maison.
 
Sylvain a bricolé le dérailleur pour me mettre sur le troisième pignon et a proposé de remonter à Larressingle, le point haut, pour descendre ensuite jusqu'à Condom, pour aller réparer chez lui. Euh, Ok, mais comment monter à Larressingle sans mes vitesses, avec des pentes à plus de 10% ? Sylvain s'est proposé en assistance au pédalage pour me pousser sur les passages les plus durs. Ok, on va tenter, pas le choix.
 
Je demande si on passe par la route et les 2 loustics me répondent en choeur : "le goudron c'est pour les cons", telle est la devise de l'UC Condom, enfin la section VTT :lol: . Hum, le chemin, je le connais, il est encore plus pentu que la route. J'attaque le bas en danseuse, sur un gros développement, du coup, je m'échappe, mais je ne peux pas aller moins vite, sinon, je ne passe pas. Ca se met à monter plus fort, les cuisses chauffent, le souffle s'amenuise et heureusement Sylvain vient me pousser pour passer ce premier passage. Je réussis à lui faire perdre aussi son souffle, ce qui est très rare. Je donne de ma personne sur la suite de la montée où il va me pousser encore 2 fois, avant d'atteindre le sommet, bien claqué. Il est costaud pour me pousser comme cela car il faut déjà le monter ce chemin, alors en poussant en plus quelqu'un ... D'autant qu'hier, il s'est tapé une virée de 80 km dans les Pyrénées avec les cols de Spandelle et du Soulor (3ème meilleur temps Strava sur l'enchaînement des 2). Il est en pleine forme (il a fait 6ème au championnat de France de VTT UFOLEP dans sa catégorie d'âge fin juin) mais quand même.
 
 
On va poursuivre par un single sous le village, le long d'un lac que je ne connaissais pas, très sympa, où je dois encore bien pédaler pour passer, je monte tout en danseuse, sans besoin d'assistance, puis on rejoint la route de Condom pour la descente. Je me colle dans la roue de Sylvain et avec l'aspiration, je peux descendre sans pédaler, nickel. Petite remontée à Condom où j'ai encore droit à de l'assistance au pédalage bienvenue, puis on arrive chez Sylvain, direction l'atelier. Il me remplace le câble et règle le dérailleur en 5', un vrai pro. Cool, mon vélo est de nouveau opérationnel  :D.
 
On va pouvoir repartir, sauf qu'on repart de Condom, dans une cuvette, donc forcément ça monte tout de suite. On va se faire une bonne grimpette du coin, que je connais déjà, avec le plus dur sur la fin. Les locaux montent en discutant, tandis que je tire la langue derrière. Ca se termine sur la crète, dans l'herbe pas roulante, c'est difficile.
 
Je m'arrête à l'ombre car le soleil commence vraiment à cogner, tandis que les 2 autres sont arrêtés en plein soleil comme si de rien n'était. Pendant que Cédric explique qu'il est le local de l'étape (il habite juste à côté) et fait les commentaires qui vont bien, type Tour de France :lol: , j'allume la caméra (hé oui, il va y avoir un petit film) que je n'ai pas utilisée depuis des mois, roulant souvent seul depuis le Covid. Ils m'expliquent qu'en bas de la bonne descente qui s'annonce, le passage n'est pas assuré le long du ruisseau, suite aux intempéries, car ils n'y sont pas encore passé avec la tronçonneuse (contrairement aux autres chemins qu'on va faire). Il y a un risque de devoir remonter cette descente, ce que je n'espère vraiment pas, car c'est pentu et dans l'herbe, une galère assurée.
 
La descente se passe bien, ça file tout droit dans l'herbe, mais en bas, le fossé est effondré. Sylvain passe à pied, tandis qu'on va chercher l'itinéraire bis. Il y a un arbre en travers, mais ça passe en faisant un peu de ménage. Le reste est plein de boue séchée, mais pas de problème, pas besoin de remonter, ouf !
 
De l'autre côté du ruisseau, on va suivre un chemin agricole dans l'herbe, le long de champs, ce n'est pas très roulant, puis on va rejoindre un chemin pour monter à Herret. Les 2 tracent devant tandis que je me prends un bon coup de chaud, il doit déjà faire 30° à l'ombre, on est en plein soleil, ça monte pas mal et j'ai encore mal aux cuisses après l'exercice de début de sortie. La tête me brûle (sous le casque, c'est une vraie cocotte-minute !), je suis content d'arriver en haut où Sylvain et Cédric refont le plein d'eau au village.
 
On va rejoindre ensuite le bois de Graziac où ils sont venus nettoyer les différents singles précédemment. Il fait meilleur dans les bois, par contre, c'est infecté de moustiques. Sylvain va s'arrêter dans la première montée pour ramasser un énorme champignon (un cèpe ?), qu'il va tenir à la main, jusqu'en haut, avant de le cacher sous un arbre mort pour venir le récupérer plus tard.
 
On commence par la descente le long du ruisseau. Comme je filme, j'essaye de suivre Sylvain pour l'avoir sur la vidéo. J'arrive à peu près à le suivre car il n'est pas à fond. Le single est ludique et en bas, il bifurque à droite, enchaînant les 2 palettes pour traverser les 2 ruisseaux. On s'arrête un peu plus loin car Cédric a été un peu lâché. On l'entend qui demande si on a pris à droite, on crie que oui, et on entend alors un cri, un gros bruit et encore des cris, il est visiblement parti au tas. On saute des vélos et on part en courant dans sa direction ... et on le retrouve vautré dans le ruisseau, bien sonné (il a tapé la tête, heureusement qu'il avait le casque). Pas facile de le relever ce grand gaillard d'1,92m. Il se relève, couvert de boue, mais sans bobo, ce qui est rassurant, car il y avait pas mal de bouts de bois qui dépassaient ici et là. En fait, sa pédale a heurté une souche et il a volé pour rouler jusque dans le ruisseau. Dommage, pour une fois que j'avais la caméra, c'est arrivé derrière moi, la boite n'est donc pas dans la boite !  :P
 
On remonte par le sentier bosselé que je préfère nettement en descente (c'est mon préféré, ici, à Graziac), avant de rejoindre la lisière puis de revenir vers la tour de guet. Je change la batterie de la caméra, en faisant fissa, car les moustiques se ruent sur nous, c'est l'enfer. Sylvain part le premier dans la descente, Cédric le suit, je vais donc suivre Cédric. Sa gamelle a dû le refroidir car il est un peu sur des oeufs et je dois freiner régulièrement derrière.
 
On va remonter par le single dans les pins, avec Sylvain devant moi, qui a sorti le schlass et coupe tout ce qui dépasse tout en roulant (voilà pourquoi les singles sont bien entretenus ici). Je laisse Sylvain le débroussailleur s'arrêter pour couper une grosse branche pour arriver en tête au sommet du single, où je me prends une énorme toile d'araignée dans la tronche. Ah merde, j'aurais dû le laisser devant :P .
 
Je pensais qu'on allait redescendre, mais vu l'heure, on est plutôt sur un retour vers Cassaigne, sauf que cela va monter très fort en passant par là; c'est un chemin que j'emprunte en descente pour venir au bois de Graziac, je ne l'ai jamais monté, mais la pente est raide, c'est dans l'herbe, avec quelques ornières, bref, un vrai chantier, surtout en pleine canicule. Sylvain voit que j'ai tout mis à gauche et que je vais monter en mode tranquillou et encore galérer, du coup, toujours avec générosité, il va me refaire le coup de l'assistance au pédalage, alors que j'ai toutes mes vitesses maintenant (... mais plus toutes mes cuisses). Trop fort (il doit s'arracher pour me pousser dans ce chemin pourri qui n'en est pas vraiment un) et trop sympa !
 
On se sépare à Cassaigne où je remercie fortement Sylvain pour les poussages et la réparation. Je m'arrête à l'ombre au château pour manger une barre (on n'a même pas fait de pause), boire un coup et reprendre quelques forces car il me reste encore un retour difficile.
 
 
Ca démarre agréablement, avec la descente sinueuse jusqu'à la route de Gondrin que j'emprunte sur 500m, puis je pars rejoindre le pont d'Artigues, lieu de mes déboires plus tôt dans la matinée. La première montée du GR est éreintante en plein soleil et avec la fatigue, je respire temporairement dans le tout petit bois au sommet, où il y a un petit air frais réparateur, avant d'attaquer la deuxième partie de la montée, toujours en plein soleil (et à midi, en ce jour de canicule, ça tape fort). Je rejoints enfin la petite route de Routgès avec sa montée en 2 parties, très raide au début, avec du répit au milieu et à nouveau plus raide sur la fin. Je finis au mental, avec une dernière bosse avant de redescendre jusqu'à la maison où j'arrive bien rincé.
 
NB : Sylvain a eu une pédale qui s'est défaite juste avant le retour à Condom (décidément, chacun a eu son petit problème) 
 
Statistiques
Distance : 42 km
D+ : 600 m
Moyenne : 15,8 km/h
Chute : 1 pour Eric
 
Film à suivre à mon retour à la maison (pas le PC qu'il faut, en vacances, pour le montage)
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25 juin 2023 7 25 /06 /juin /2023 18:30
Participants : Jihem, Raph
 
Pas de sortie depuis un bout de temps pour moi, bien occupé avec le déménagement de ma fille, puis embêté avec un énorme aphte (suite à une intervention chez le dentiste) qui m'a empêché de manger correctement pendant une semaine (- 3 kg, ça part vite quand on ne mange pas ou que des yaourths, de la soupe et de la purée ... mais en même temps, on les reprend vite après, aussi).
 
Raph étant dispo, après une bonne pause également, on se retrouve donc chez moi avant 8h pour essayer d'éviter la grosse chaleur.
 
On part via la piste, avec le soleil dans les yeux, jusqu'au parc de Noisiel. Pas eu le temps d'atteindre le parc que j'ai dû regonfler mon vélo, pourtant gonflé avant de partir. J'ai l'impression que depuis mon changement de valve tubeless et de pneu, ce n'est pas complètement étanche, dans un virage avec de l'angle, j'ai senti le pneu se tordre et de l'air a dû partir, car il y a avait un peu de préventif sur les bords du pneu (j'avais pourtant bien fait claquer le pneu en le mettant, je vais pouvoir recommencer).
 
Petit tour dans le parc de Noisiel, avec le single et notre descente où les jeunes ont encore tout retourné, avec un tremplin à éviter si on ne maîtrise pas (je me suis contenté du petit à côté). A la passerelle, on s'est retrouvé avec le balisage de l'Oxytrail (zut, je croyais qu'il avait eu lieu en mon absence). Du coup, on a évité le bord de Marne et pris la piste cyclable jusqu'aux étangs de Bussy, on l'on a fait le grand tour habituel (j'ai dû regonfler une deuxième fois le pneu et aussi remonter la tige de selle téléscopique car après la purge, j'ai l'impression que je l'avais remontée un peu plus bas qu'avant).
 
Au retour, après avoir traversé la route de Guermantes, on a pris à droite, pour remonter à Guermantes par le petit chemin puis descente sur Gouverne. On a enchainé par Deuil puis avec un groupe de vététistes sortis d'un autre chemin juste devant nous, on est allé rejoindre le bois de Chigny. Le terrain étant bien sec, on s'est amusé sur les singles, avec des petites bosses sympas. Sur la partie basse, on s'est tiré la bourre avec 2 autres gars qui avaient l'air de mieux connaître le coin que nous. A Montévrain, redescente jusqu'à la Marne, via la ferme.
 
Retour le long de la Marne, jusqu'à Lagny, puis le port. Juste après, quand on a dépassé une nana avec son chien, bizarrement, il s'est rangé quand je suis passé à sa hauteur et que sa maîtresse lui a dit "Stop", "Couché". Pour Raph, elle a répété les mêmes mots, mais elle aurait dû ajouter "Ne pas manger Raph" car le chien est venu lui taquiner les mollets (pour une fois que ce n'était pas moi), heureusement, il n'a fait que renifler :lol: . Sur le single sauvage, la végétation avait bien poussé, on s'est bien fait griffer les bras, puis cela a été la rencontre avec l'Oxytrail en arrivant vers la base de Torcy. Pas de bol, on s'est retrouvé à contresens, en plein dans le gros du peloton, bien dense, avec des gens qui courent en regardant leurs chaussures et pas devant, c'était chaud. On s'est vite échappé en arrivant au pont, mais pas de bol, ils passaient aussi sur le pont pour aller base de Vaires. On a pris la piste cyclable qui revient à Noisiel pour ne pas se retrouver encore dans le peloton.
 
Dans le parc, on est retombé sur la course mais on a pu éviter en prenant le single au bord de la grande prairie. A la sortie du parc, nouveau gros bordel, avec cette fois une compétition de kayacks. Après s'être faufilé entre les bateaux, on a rejoint la piste pour un retour un peu longuet, avec la chaleur, les jambes lourdes et le postérieur douloureux. Raph a bien tenté une accélération quand on s'est fait dépassé par un couple en vélo de route, avec la nana bien affûtée, il est revenu à leur hauteur et s'est calé derrière la dame, mais il a dû lâcher prise après avoir constaté que je n'avais pas suivi (désolé, Raph :P ). C'est pas un coup à faire, à mon âge, avec cette chaleur.
 
Belle sortie par ce beau temps, c'était sympa, c'était un peu ambiance vacances.
 
A propose de vacances, elles approchent et avec Raph, on ne devrait pas se croiser avant septembre ... 
 
Statistiques
Distance : 54 km pour moi, 71,5 km/h pour Raph
D+ : 252 m pour moi, 347 m pour Raph
Moyenne :  15,9 km/h pour moi, 16,4 km/h pour Raph
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12 avril 2023 3 12 /04 /avril /2023 11:10
Participants : Jihem, Raph
 
Fatigué dimanche matin, j'ai fait la grasse mat' au lieu de profiter du beau soleil pour aller rouler. Résultat, je me retrouve à aller rouler lundi sous la grisaille. Heureusement, Raph est de la partie, ce sera mieux à deux.
Dimanche soir, je trace un parcours vite fait sur Land (pas mal du tout la fonction dessin à main levée qui génère les points intermédiaires toute seule, ça va beaucoup plus vite) en décidant d'aller explorer une branche du GR14 où je ne vais jamais.
 
Lundi matin, c'est effectivement la grisaille. Je suis en train de regonfler les pneus et lubrifier la chaîne quand Raph arrive chez moi, un peu en avance, il a bien roulé pour venir. Exploit, il a réussi à se souvenir où j'habitais  :71:.
Raph est toujours en mode hiver, avec cuissard long et veste, alors que pour ma part, c'est tenue printanière avec cuissard court et maillot manches longues (avec quand même un sous-vêtement technique dessous).
Il fait un peu frais au départ, mais comme on attaque directement par la côte de Sainte Camille, je me réchauffe vite et ne vais pas regretter ma tenue pour la suite de la sortie, je serai très bien, pas trop chaud, pas trop froid.
 
On rejoint le bois de Célie où je lâche les watts sur le chemin le long de la voie ferrée, Raph pas loin derrière. Je suis pas mal en jambe ce matin, c'est cool, car la veille, j'avais encore le dos bien raide après une séance au jardin samedi et j'avais un peu peur d'être gêné sur le vélo, mais ce n'est pas le cas.
 
On poursuit avec le single le long de la Francilienne puis on rejoint le GR14, bien désert au début, avant qu'on ne rencontre un paquet de chiens un peu partout, certains, évidemment, étant intéressés par mes mollets, comme d'habitude. Le terrain est sec, ça roule bien, c'est sympa. A Pontcarré, on va faire le petit tour par les bosses où l'on dépasse un marcheur pieds nus ... le retour aux sources !  :P 
 
On va alors suivre la trace sur la variante du GR14 que je ne connais pas trop (j'ai dû la prendre une ou deux fois dans l'autre sens, à l'époque d'Azimuth, une éternité donc) jusqu'à Ozoir la Ferrière. Bon, c'est dans les bois, c'est sympa, mais c'est de la grande allée, ça manque de singles, c'est juste bon pour les amateurs de Gravel (on va en voir plusieurs d'ailleurs). Dommage que Petit Dragon ne soit pas là, lui qui a cartographié toute cette forêt en long et en large, a dû repérer des singles plus intéressants. L'avantage, c'est qu'on peut rouler de front et papoter plus facilement, il faut toujours voir le côté positif des choses !
 
On arrive enfin à Ozoir la Ferrière ... et ses nombreux sens interdits que je n'avais pas prévus sur ma trace. Heureusement, mon GPS avec son grand écran est très lisible et en passant par d'autres rues on arrive à ne pas se perdre et à aboutir au parc du château (la demeure de Mar2kfait ? :lol:), parfait pour la pause Gerblé. On repart et on se reprend des sens interdits, pour enfin trouver la sortie et passer au-dessus de la Nationale je ne sais plus combien.
 
On tourne à droite, sur un chemin plus emprunté depuis hyper longtemps aussi, qui n'est d'ailleurs plus un chemin puisqu'il a été bitumé. On longe ensuite le golf, plein à craquer (qui a dit que c'était la crise et que les gens n'avaient plus d'argent ?) et les manèges à chevaux, avant de bifurquer sur une grande allée sinueuse pour aller traverser la Francilienne et rejoindre la forêt de Notre-Dame où l'on retrouve avec plaisir des petits singles sympas.
 
Les jambes étant là, je zappe donc l'option de raccourci possible à La Queue en Brie et on file vers le Morbras que l'on va descendre à bonne vitesse en se tirant la bourre, très sympa ! On enchaine avec la montée raide à Noiseau, la descente raide où les arbres tombés sont bien dégagés maintenant, avant la grosse remontée en face. Je suis toujours bien, c'est cool, Raph aussi, donc on va activer l'option suivante, les côteaux de Chennevières. Petite déconvenue à l'amorce de la descente, ma tige de selle téléscopique ne veut plus descendre. D'habitude elle ne veut plus remonter quand il fait froid. Là, c'est la grève totale ! C'est d'actualité, vous me direz ... On m'aurait refilé une tige de selle cégétiste ou quoi ? Je crois que je vais pouvoir en changer, j'ai l'impression que je suis le seul à avoir ce genre de souci avec la Réverb, ça m'énerve ! :79:  
 
La descente est sèche, donc même avec la selle haute, en passant à l'ancienne, derrière la selle, ça le fait quand même ... mais quand même, ça m'énerve toujours. A la sortie, Raph, plus prévoyant que moi met les watts, ce qui lui permet de gravir le gros raidar qui suit assez facilement, contrairement à moi qui suis un peu planté dans la pente. Allez, un petit Gerblé en haut et ça repart ! Attention, cette fois, j'ai la trace sur le GPS pour suivre le single sur les côteaux que je n'arrivais plus à retrouver ces derniers temps. Déjà, il ne faut pas descendre par les escaliers comme je le faisais auparavant. Du coup, on se tape toute la montée de Chennevières jusque sur le plateau, c'est raide, mais les jambes sont toujours là. A Chennevières, c'est à nouveau la fête des sens interdits. Mais là, au bout d'un moment plus de rue parallèle pour les éviter, on est obligé d'y aller. Ca passe et on rejoint une ruelle qui descend et aboutit sur le petit single verdoyant, yeah !!!
 
La joie est de courte durée car ça remonte tout de suite très fort. Cette fois c'est Raph qui n'a pas anticipé et qui se trouve planté au milieu, juste au moment où l'on croise un bulldog que j'ignore royalement, pas que cela à faire, j'ai une montée à passer, moi. Du coup, c'est Raph qui se le tape dans les mollets :lol:.
 
On poursuit, c'est sympa de retrouver ce chemin, qui est un peu exigeant par moment, avant de retrouver la route en bas, avec les premières gouttes de pluie qui arrivent. Là, à Champigny, avec la pluie, je décide de couper plutôt que de faire toute la boucle de la Marne tout seul sous la pluie. On se sépare donc. La traversée de Champigny se fait bien, pas trop de monde pour une fois, et il est temps que j'arrive à Bry car cela commence à mouiller plus sérieusement. Rentré à midi, nickel, madame est même surprise et 55 km au compteur, passés sans encombre et avec le dos qui a tenu (juste le popotin qui n'apprécie toujours pas ma selle).
 
C'était quand même la troisième sortie avec Raph depuis le début d'année, c'est plus sympa de rouler à deux. A suivre la semaine prochaine ...
 
Statistiques
Distance : 55 km pour moi, 66 km pour Raph (tu as fait un détour ou quoi ?)
D+ : 332 m pour moi, 364 m pour Raph
Moyenne : 16,9 km/h pour moi, 17,2 pour Raph
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