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11 septembre 2022 7 11 /09 /septembre /2022 20:46
Participant : Jihem
 
Sale temps au réveil ce matin : grosse purée de pois, je ne vois même pas les hauts de Bry en ouvrant les volets. Ca donne tout de suite moins envie d'aller rouler :no:. Mais, je suis motivé, je n'ai pas pu rouler un soir dans la semaine, entre la météo et cette semaine à 3 jours au boulot.
 
Pour couronner le tout, ma roue arrière est à plat. Faudrait peut-être que je remette du préventif  :roll:. Je regonfle en espérant que cela tienne ... Vu le temps, je prends le coupe-vent et c'est parti vers 8h30 avec tout de suite la montée de Ste Camille. Damned, mon vélo fait encore un sale bruit. J'avais cru m'en débarrasser la semaine dernière, mais non. Cette fois, cela vient de la roue avant. Je ne vois pas trop l'origine : resserrer les rayons ? Regraisser l'axe ? S'il y en a un qui a une idée, je suis preneur.
 
Pas grand monde pour traverser Villiers avec ce beau temps, tant mieux. J'arrive le long du Bois St Martin où je m'arrête pour enlever le coupe-vent, ça commence à chauffer et faire sauna en dessous. Par contre, une fois enlevé, en manches courtes et après avoir un peu transpiré, il ne fait pas bien chaud. Je me réchauffe pour rejoindre le Bois de Célie à bonne vitesse. Le soleil commence à percer le brouillard, avec les arbres, c'est joli. Je poursuis le long de l'étang où c'est joli aussi, j'en profite pour faire une photo en passant.
 
  
 
Je vais ensuite longer la Francilienne par le petit chemin découvert récemment qui me fait arriver juste au début du GR14.
 
Une flaque d'eau, tout au début me fait craindre le pire, mais la suite est juste un peu grasse mais pas du tout détrempé, heureusement.
 
Toujours vu aucun vététiste, par contre, c'est la fête pour les chiens qui m'aiment bien (hé oui, c'est un grand feuilleton qui n'en finit pas !). Le premier petit roquet semblait être tenu par son maître, mais quand je suis passé, il a filé et m'a couru après une première fois. Après rappel de son maître, il a marqué un temps d'arrêt avant de revenir à la charge et de se mettre devant le vélo, m'obligeant à m'arrêter, avant qu'enfin, il réponde à l'appel de son maître. J'en ai croisé quelques uns, dont un autre qui voulait me suivre. Pas moyen d'être tranquille !
 
Au niveau du chemin, à signaler que tous les côtés du GR14 étaient retournés un peu tout le long, il doit y avoir un paquet de sangliers (Petitdragon en a d'ailleurs débusqué quelques uns il y a peu).
 
Il y a visiblement une course dans la forêt de Ferrières, avec des banderoles un peu partout et des bénévoles aux carrefour. Heureusement, elle ne passe pas sur le GR14 mais je vais la croiser plusieurs fois. A Pontcarré, je zappe d'ailleurs le petit passage par les bosses car la course y passe, tout est barré. Bon, ben, moi aussi, je me barre, je pars du côté du château de Ferrière (qu'est-ce qu'elle est longue et chiante cette allée qui longe le mur du château) puis je poursuis le GR vers la route entre Jossigny et Favières. Juste sur le tronçon où ça descend légèrement, je tombe sur une vingtaine de vététistes qui remontent le single et me pourrissent le passage :136: 
 
Après avoir coupé la route de Favières, je poursuis le GR en face où je suis gêné par quelques arbres en travers. Je remonte dans le bois, sur un petit passage que j'ai toujours aimé, avant de rejoindre une allée. Je speede un peu car le temps passe et j'ai du monde à la maison, faut que j'arrive avant eux. De ce fait, je rattrape un trio en VTT, juste avant mon passage préféré, le long d'un petit ruisseau. J'avais espéré les passer avant, mais ça va être rapé, j'arrive à fond les ballons dans la roue du dernier, me préparant à freiner car ils vont me bouchonner, quand, miracle, ils filent tout droit, ratant le coin sympa. Moi, je ne le rate pas et j'y vais à bonne vitesse. Je me fais plaisir, mais c'est vraiment trop court. C'est vraiment ce qui manque dans cette forêt, des passages un peu plus vallonnés et sinueux. Je remonte par un autre chemin et reprends mon allée de tout à l'heure. Je veux innover et la poursuis tout droit, je ne connais pas trop, je l'ai peut-être prise une fois, il y a quelques années. Ce n'était pas l'idée du siècle car hormis le fait que ça remonte un peu, il y a surtout de la boue, avec pas mal de fossés plein de flotte à passer. En fait, ce sera le seul passage pourri de la sortie, comme un avant goût de l'automne :no:.
 
Je finis par rejoindre la route de Jossigny où je me prends un courant d'air avec un peloton de routards qui roulent vraiment fort. D'autres me doubleront ensuite, mais moins impressionnants. Je vais ensuite rejoindre le bois de Chigny où je me fais plaisir sur le petit single à gauche, toujours aussi fun.
 
Maintenant, arrive la partie que je ne maîtrise pas. J'ai pour objectif de rejoindre la Marne, je sais que cela passe, on l'a fait il y a longtemps, mais je ne me souviens plus bien par où. Allons voir. Après le single je tourne à gauche, filant tout droit en direction de la Marne, mais assez vite, le chemin part à gauche ou à droite. Je tente à gauche et tombe sur deux groupes de vététistes et un secteur où il y a l'air d'y avoir des petites bosses et plusieurs chemins. A explorer une prochaine fois, pas le temps aujourd'hui. J'avise un groupe de 3 qui part sur un petit chemin, ça me va bien, je les suis, mais on se retrouve vite bloqués, c'est un cul de sac. Je leur demande s'ils savent comment rejoindre la Marne, mais vu le magnifique guidage du premier dans les taillis et les ronces, je crois que je connais déjà la réponse :lol: . En fait, je leur ai plus posé la question pour désamorcer l'espoir que je voyais poindre dans leur yeux, me voyant arriver, tel le messie, pour leur montrer que je maîtrisais autant qu'eux la géographie des lieux  :P . Demi-tour et essai avec le chemin suivant. Pas mal, cette fois, on arrive bien à la grande route dont j'avais le souvenir.
 
Désespérés, les 3 zigotos se décident à suivre la grande route. Plus rusé, je regarde la carte sur mon GPS (cela faisait longtemps que je n'en avais pas eu besoin dans le coin) et m'aperçois que le chemin est pas loin en face. Le seul hic, c'est qu'il y a un lotissement qui n'y était peut-être pas avant, du coup, je jardine un peu avant de trouver le chemin, avec un petit passage entre 2 maisons pour y accéder. On doit pouvoir le prendre plus haut, mais pas vu l'entrée. Je descends donc ce chemin et je finis pas rejoindre la Marne, comme voulu. Initialement, j'avais prévu d'aller à droite, vers Chalifert et me faire la côte de l'Ermitage et la petit boucle sympa sur les crêtes, avec la descente derrière (j'avais même pris la caméra) et peut-être remonter à Carnetin puis revenir par Luzancy et le bois de Brou, mais il est plus que tard, je suis à la bourre. En même temps, j'ai les jambes un peu lourdes ce matin, donc je vais profiter de l'excuse des invités pour épargner les cuisses et rentrer au plus vite par le bord de Marne côté sauvage puis par la base de Vaires, avant de finir par la piste. Content d'arriver, juste dans les temps, car j'ai les cuisses qui chauffent un peu et surtout l'arrière-train qui n'en peut plus.
 
Un petit coup de jet sur le vélo (le retour) et une petite douche, et je suis fin prêt pour l'arrivé des invités, la côte de boeuf et la tarte au citron meringuée (trop bonne) de ma fille.
 

 

 
Encore une sortie à plus de 60 km (je commence à les enchaîner, c'est bien), sans douleurs aux genoux, ça fait plaisir.
 
Statistiques
Distance : 61,5 km
D+ : 228 m
Moyenne : 17,3 km/h
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4 septembre 2022 7 04 /09 /septembre /2022 16:13
Participant : Jihem
 
Comme la semaine dernière et pour ma sortie en semaine, me revoilà à nouveau seul pour aller rouler. C'est dommage, il fait beau, mais bon, chacun a ses occupations ou fait du vélo à sa sauce, donc ce sera encore une sortie en solo, mais j'ai l'habitude maintenant (sur 46 sorties cette année, j'en ai fait seulement 4 avec MMarc, 2 avec Raph et 1 avec Jibé). L'avantage, c'est que je pars quand je veux, je roule à mon rythme et j'improvise le parcours en fonction des sensations du moment. Il faut positiver, il n'y a pas que des inconvénients :P.
 
J'attaque donc vers 8h40, avec un beau soleil, direction la piste cyclable, peu fréquentée à cette heure, puis Noisiel où je m'amuse sur la descente avec les bosses, bien sèche ... comme tout le reste du parcours (sauf sous le pont du chemin de fer à Chalifert, mais là, c'est un marécage permanent).
 
Vers Nestlé, je rattrape et double 2 zigs qui vont essayer de faire la course. Je les lâche sur le petit chemin et ils vont me rattraper plus loin, vers l'écluse du canal, alors que j'avais levé le pied pour me réhydrater. Ils partent à droite direction Lagny via l'allée à poussette et bien ciao, moi je file tout droit, au bois de Vaires, bien désert ce matin (pas une voiture sur le parking), puis le bois de Brou où je croise juste un gars à vélo.
 
A la sortie, au lieu d'aller vers Bordeaux, comme d'habitude, avec le petit roquet qui aboie et nous court après, je file tout droit pour monter à Villevaudé par une route que je n'avais jamais prise. Ca monte plus régulièrement et moins fort que notre mur habituel, c'est plus agréable, par contre, cela rallonge un peu. Je visite donc Villevaudé avant de bifurquer pour rejoindre Monjay la Tour et retrouver le dessus du mur habituel. Je poursuis sous le camping, au milieu des orties, c'est la cata, impossible de les éviter, le chemin n'est plus entretenu, la nature et surtout les orties ont repris leur place, ça pique !!!
 
Le bois de Luzancy est bien sec et toujours aussi agréable, dommage qu'il y ait encore un arbre en travers, ça coupe dans la descente. Je remonte en face par les bassines pour rejoindre la Dhuys que j'emprunte jusqu'à Carnetin. Il y a du monde au lieu de pause habituel, je m'abstiens donc et file tout droit dans la descente, en prenant soin d'éviter l'allée à poussette qui est maintenant complètement ravinée et casse-gueule, pour prendre le petit single quia été formé juste à côté et qui lui passe bien. Petit changement après la traversée de la route, ça passe légèrement plus bas maintenant, avant de poursuivre dans les champs, à bonne vitesse. En bas, il y a un troupeau de vététistes (une vingtaine) qui a l'air un peu perdu et me regarde passer, telles les vaches regardant passer les trains. Je prends bien le chemin le plus haut, pour dévaler à bonne vitesse la petite descente avec les bosses, avec un beau décollage (mieux qu'Artemis ... mais je n'ai pas de mal :P) sur celle qui précède la remontée. Là, c'est un groupe de randonneurs et de randonneuses (Guigui, tu aurais du venir, il y en avait une bien canon ;)) qui m'accueillent en bas.
 
Comme j'ai prévu d'aller monter à Chalifert, je vais m'abstenir de faire la côte des ornières (qui n'a plus d'ornières mais qui est toujours une vraie vacherie à monter) d'autant que la descente des lacets, qui justifiait de s'imposer cette montée, est toujours sabotée avec un gros arbre en plein milieu de la partie sympa avec les lacets. En bas, c'est bien sec faut en profiter. Dans l'eau, ce sont les bateaux de ski nautique qui pullulent. 
 
Une petite barre et c'est parti pour la côte de l'Ermitage. Je ne sais pas si ce sont les orages récents, mais je la trouve encore plus ravinée que d'habitude, il faut bien choisir sa trajectoire pour ne pas rester coincé dans une ornière. Je la monte facilement (mon deuxième temps sur cette montée), mais le coeur monte un peu dans les tours, c'est quand même assez raide.
 
Je me fais bien plaisir ensuite sur le petit single le plus à gauche quand on est sur la crête, sur les hauteurs de Chalifert, il tortille à souhait, avec des petites montées/descentes, avant de rejoindre avec un bon petit raidillon, le chemin habituel, plus grand, qui redescend. Attention, en plein milieu, quand on arrive à bonne vitesse, il y a un gros passage complètement sablonneux, très mou, à bien négocier. Juste après, je tombe sur un bon groupe de randonneurs qui me pourrissent un peu le bas de la descente  :|.
 
Retour le long de la Marne jusqu'à Lagny et après le port, sur la partie encore sauvage, avant de rejoindre Vaires, puis la piste cyclable, pleine de monde, où je rentre à mon rythme et en me levant régulièrement car j'ai l'arrière train qui commence à trouver le temps long, assis sur cette selle (mais comment kifait Petitdragon, euh ...  Razorfat pour rester toute la journée sur son fat sans avoir le popotin en feu ?). Bien content d'arriver enfin à la maison où le repas m'attend (madame commençait à s'impatienter), après une bonne petite douche. 
 
Encore une sortie à plus de 60 km, les genoux tiennent, je suis content, pourvu que cela perdure, que je puisse enfin refaire une année complète de VTT.
 
Statistiques
Distance : 65 km
D+ : 315 m
Moyenne : 17,7 km/h
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7 août 2022 7 07 /08 /août /2022 16:10
Participants : Jihem, Raph
 
Deuxième sortie avec Raph en 2 semaines, c'est la fête !
 
Ce matin RV à 8h à Bry avec un petit 14° qui nous change des dernières températures caniculaires. Raph a bombé pour être à l'heure, il est bien chaud, ce qui n'est pas mon cas, même si j'étais aussi un peu à la bourre, mais cette fois j'avais l'avantage d'être à côté du point de RV. Première sortie avec mon nouveau téléphone et visiblement le partage de position via Glympse avec ma femme n'a pas l'air de fonctionner, il n'arrive pas à lui envoyer le SMS. Je redémarre le téléphone quand je suis avec Raph, Glympse a l'air de repartir (mais en fait ma femme ne recevra jamais le SMS avec le lien) tout comme Strava, qui me dit qu'il récupère ma sortie en cours, c'est cool ... sauf qu'en fait, il va juste récupérer mon trajet pour venir au point de RV et ne va pas enregistrer la suite. Heureusement que j'avais mon GPS pour récupérer la trace !
 
On passe par le canal, c'est très calme, il n'y a personne, mais il faut être prudent avec la végétation qui a poussé et le soleil dans les yeux, on peut vite aller à la faute en ne voyant pas bien les obstacles. Il y a de nouveaux troncs en travers, tout comme à Noisiel, sur les côteaux. On se fait la petite descente habituelle où Raph découvre les aménagements qui ont été apportés (attention aux trous derrière les bosses par endroit).
 
On poursuit le long de la Marne, avec une petite exploration, en passant, pour Raph, sur la petite île avec la passerelle en bois au milieu des roseaux (Raph, je te déconseille d'y revenir quand c'est humide connaissant tes talents de cascadeur :)).
 
On rejoint l'écluse, puis le bois de Vaires dont on fait le petit tour, puis on prend le sentier des vaches avant de passer dans le bois de Brou, côté est, avant Pomponnette. C'est encore bien humide par endroit, avec même de la boue. Cela permet de donner une bonne idée à Raph de l'état du terrain l'hiver dernier. On monte à Montjay la Tour sans se faire poursuivre par un clébard, pour une fois. Ca monte toujours autant. Après, sous le camping, les orties ont encore poussé, impossible d'y échapper. Raph met le turbo dans la remontée le long du camping, après le franchissement d'un autre arbre tombé (c'est l'hécatombe en ce moment).
 
On va rejoindre le bois de Luzancy, bien sec et agréable à descendre, avant de traverser dans les champs via un chemin agricole pour rejoindre la montée des marmites puis la Dhuys. Pour Raph, ça risque de faire pas mal de kilomètres, aussi, pour limiter, je lui propose de ne pas aller à Vallières et Chalifert et de revenir par un autre chemin, dans le bois de Luzancy, après avoir redescendu les marmites (bien sympa à la descente). Raph ne connaît pas ce chemin que m'avait fait découvrir Petitdragon l'année dernière. Ca monte un peu, au milieu des ornières, avant une petite descente pentue et rapide pour rejoindre le pied de Montjay la Tour.
 
Je propose un nouveau chemin à Raph, qui monte, avec des ronces, pour aboutir au camping et retrouver les orties (je sais envoyer du rêve :lol: ) ou de monter à Montjay la Tour par la route. Bizarrement, il retient la deuxième proposition. Sur le bitume, ça monte bien et on est vite en haut. On descend par la montée de l'aller, enchainée avec un chemin plein de gros cailloux, pas loin de la SPA, qui met tous les chiens en alerte quand on passe (il faut dire que la roue libre de Raph est toujours aussi chantante ... pour être positif  :P). Ca aboie dans tous les sens, heureusement que c'est fermé !
 
Au bois de Brou, je fais découvrir cette fois le contour ouest à Raph, avec un début de plus en plus compliqué avec la végétation qui a énormément poussé, c'est la jungle ! Malgré tout, j'arrive à retrouver le départ du single, sur la gauche, je vais finir par maîtriser le secteur. On suit tout le chemin périphérique avec un profil un peu descendant, c'est calme et sympa. On rejoint ensuite le sentier des vaches, le bois de Vaires et retour à l'écluse, pour poursuivre par la base de Vaires et la piste cyclable.
 
Je ne sais pas où Raph s'est entraîné secrètement, mais il est en pleine forme, il mène la danse sur la piste, à bon train. Je me contente de prendre la roue et prends très peu de relais, je n'ai pas les jambes pour rouler plus vite. On rattrape même un routard qui va prendre nos roues, le monde à l'envers !
 
Encore une bonne sortie avec Raph, avec un temps magnifique pour faire du vélo ... et un bon plat de lasagnes maison à l'arrivée, accompagné d'un petit coup de pif ! Elle est pas belle la vie ?  8)
 
Statistiques
Distance : 56 km pour moi, 74,5 km pour Raph (quand je vous disais qu'il était en pleine forme)
D+ : 367 m pour moi, 458 m pour Raph
Moyenne : 16,9 km/h pour moi et 18,1 km/h pour Raph
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31 juillet 2022 7 31 /07 /juillet /2022 16:18
Participants : Jihem, Raph
 
J'ai regardé dans mes archives, ma dernière sortie avec Raph date du 25 août 2019 (donc avant le COVID). Autant dire que ce jour est historique, d'autant que de mon côté j'ai un record à battre, celui du nb de kilomètres dans un mois (je suis à 43 km de mon record de 2013).
 
Depuis la dernière sortie en 2019, Raph a passé la barre des 50 ans à son tour, c'est donc une sortie spéciale quinqua ce matin.
Je retrouve Raph à la passerelle de la Pie où je redonne un coup de pompe car je n'ai pas vérifié la pression avant de partir et les deux pneus semblent sous gonflés. Raph n'a pas changé, son vélo un peu plus, il a une belle soudure maintenant au niveau du bras arrière. Cool, l'Engine Lab est toujours vaillant ... même si sa roue libre fait toujours un bruit d'enfer. Enfin, je dis cela, mais mon Rocky couine toujours autant également, et ça m'énerve !
 
Allez, on part sur des chemins que je n'ai pas pris depuis des lustres, avant mes problèmes de genoux. Le Piple, tout d'abord, que l'on fait en papotant, sans forcer, la forêt de Notre-Dame, puis le chemin avant Servon, complètement envahi par la végétation (mais que fait le jardinier ?), le chemin avec la chaîne que je rate juste après la maison, puis tout le Réveillon. Il y a des passages qui ont changé, nettement moins sauvages, plus aménagés, malheureusement, un peu comme partout maintenant.
 
On fait la pause Gerblé près d'une mare où, comme par hasard, il y a des canards. Il y en a un très louche, soit il est mort, soit il pique un gros roupillon :sleep: . J'essaye de lui envoyer un petit caillou à proximité, mais il ne réagit pas. Bon, ben, il est peut-être mort  :scratch:  
 
On poursuit par la grosse montée avec les cailloux, la montée du Chemin de Vaux. Je commence de bon coeur, après le Gers, ça me va, avant de lever le pied car elle est quand même plus longue que dans mon souvenir et elle monte bien. Je vais quand même faire mon meilleur temps sur cette montée. Ah ben, les vieux ne se portent pas si mal !  :P Raph va le prouver aussi par la suite, en mettant des bons petits coups d'accélérateur de temps en temps. Alors là, je n'essaye même pas de suivre, moi, je suis maintenant en mode diesel donc plus d'à coup, je monte au train. 
 
On s'égare un peu avant d'arriver au Griffon en prenant des chemins au hasard et il y en a pas mal dans ce secteur, à explorer plus en détail une prochaine fois. On finit par rejoindre la route Royale qui nous mène à l'allée Royale du Mont Griffon. On voit un groupe de jeunes riders au pied de la cote, avec des grovélos ... et ce sera à peu près tout, le Griffon semble abandonné, tout le monde est parti en vacances. La végétation a poussé, les sentiers se sont creusés, cela a pas mal changé et on a même du mal à reconnaitre nos singles. On va faire quelques montées/descentes rapides, sans nous attarder trop et on décide de revenir par le single qui longe le chemin de fer. On y est allé au pif ... et ben, on y est pas allé, du coup  :lol: . On a suivi un single sympa, mais on a fini à Limeil Brévannes, pas tout à fait ce qu'on avait prévu. On a quand même trouvé un chemin qui suivait une ancienne voie ferrée pour nous ramener vers Boissy St Léger et là on a décidé de partir dans le bois à côté du Piple, le Bois du Petit Val. Je l'avais déjà un peu exploré, mais pas autant, on est remonté assez haut. A un moment, j'aurais dû poursuivre à droite, mais j'ai préféré prendre à gauche plutôt dans le sens du retour sauf qu'on s'est retrouvé assez vite hors du bois sur une route qui montait ... donc on est monté, assez longtemps, avant de retrouver la mairie de Sucy. Là, on a fait du free ride dans le parc entre les immeubles, avec des singles inédits  :P, pour finalement, après une nouvelle montée aboutir au parc du Morbras, mais par le bas (je pensais être plus haut à un moment et qu'on pourrait descendre le Morbras, mais on s'est vraiment planté).
 
Joli ce parc du Morbras ! Après on a rejoint Chennevière pour la petite descente sur les côteaux puis la grosse remontée. Raph a mis le turbo avant la montée qu'il a faite en force, tandis que j'y allais à mon rythme. Descente sur le pont de Chennevière où Raph décide de m'accompagner sur les bords de Marne jusqu'à Joinville. Cool, d'autant que la route est réservée aux vélos. On en profite pour bien papoter, jusqu'au moment où un routard nous passe à bonne vitesse. Raph saute dans la roue comme dans ses plus belles heures ... et moi je reste planté avec mon diesel qui n'a pas de mode turbo :lol:. Raph a compris pour la suite, pas d'accélération brutale pour papy Jihem !
 
On se sépare à Joinville. Je poursuis par les bords de Marne, ralenti par quelques travaux avec des passages où cela ne croise pas, et j'arrive à la maison, avec d'abord ma plus longue sortie de l'année et ensuite le nb de kilomètre en un mois largement battu (531 km contre 507 précédemment). 57 ans la semaine prochaine mais toujours en forme papy Jihem (à condition de ne pas mettre des grands coups d'accélérateur :P). Ca va tout de suite mieux quand les genoux ne me pourrissent plus la vie :D.
 
Bien content d'avoir revu Raph, depuis le temps, je n'y croyais plus.
 
Statistiques
Distance : 67,55 km
D+ : 521 m
Moyenne : 16,4 km/h
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28 juillet 2022 4 28 /07 /juillet /2022 16:08
Participant : Jihem
 
La fin des vacances gersoises approche, j'ai réussi à finir de débroussailler le grand fossé hier (voir photos ci-dessous), je peux donc aller rouler serainement aujourd'hui, la corvée étant terminée.
 
Le fossé doit faire 100 m de long et était recouvert de ronces sur 3m de large (on a dégagé notre côté et un bout de l'autre côté).
 
 
 
Le tas de ronces (évidemment, j'en ai dans plusieurs doigts ...)
 

 

 
J'ai donc alterné une matinée fossé et une matinée VTT pendant ces vacances et avec le beau temps, j'en ai bien profité.
 
Ce matin, pour la dernière, je vais passer par Cassaigne (où un chevreuil traverse la route devant moi à la sortie du village) puis l'abbaye de Flaran, pour suivre dans un premier temps le sentier de la Baïse, de Flaran jusqu'à Valence sur Baïse, en découvrant ce tronçon. 
 
En chemin, j'aperçois un joli château et dans le bois à droite, je vois des traces de chemins, il faudra que j'en parle à Sylvain, pour voir s'il connaît et si c'est intéressant.
 

 

 
A Florence, je vais aller découvrir la route d'Artagnan que j'ai repéré sur la carte ce matin et qui va suivre sur le secteur que je vais emprunter le GR du coeur des pays de Gascogne. Sur la carte, il y a l'air d'y avoir du relief (rien d'étonnant dans le coin où rien n'est plat), donc je ne sais pas trop à quoi m'attendre.
 

 

 
Cela commence par un petit chemin sympa à flanc de côteaux, au-dessus de jardins le long de la Baïse mais cela se poursuit ensuite par une petite route pour sortir des lotissements autour de Valence où je perds un peu le balisage.
 
Je quitte la zone civilisée pour prendre un chemin qui monte sur une crête avec une sorte de château d'eau dans la pente. Ca monte pas mal, mais il y a une belle vue depuis la crête.
 
Il faut monter tout là-haut :

 

 
Vue côté montée (on voit Valence sur la droite) :
 

 

 
Vue de l'autre côté :
 

 

 
Je poursuis sur la crête des quinze vents où je vais déloger un lièvre puis un beau chevreuil, et ensuite cela descend dans les vignes puis grosse bifurcation pour se diriger vers un bois.
 
Chemin sur la crête des quinze vents : 
 
 
 
Ce que je viens de descendre pour arriver au bois :
 

 

 
L'entrée du bois :
 

 

 
Ce petit bois est sympa, le sentier est assez sinueux avec des passages descendants et quelques remontées.
 
A la sortie du bois, cela monte pour rejoindre une route et là, plus trop d'indications. Je sors le GPS plusieurs fois et finis par retrouver le balisage. On emprunte momentanément un petit bout de route de campagne désert avant de basculer sur un petit single très sympa à flanc de côteaux. La première partie est rapide, ensuite, il y a plus de relief, c'est plus joueur.
 
 
 
 
Je ressors dans des vignes. Il y a une bifurcation et en dessous j'aperçois un village qui doit être Beaucaire, ce que me confirme le GPS. Je prends une barre et repère la grosse montée à venir et les crêtes que le chemin doit suivre ensuite jusqu'à Castera Verduzan. J'hésite sur la suite, ne connaissant pas les difficultés à venir, sachant que Beaucaire était un des points possibles pour rentrer.
 
Je décide de poursuivre un peu et m'attaque à la grosse montée. Waouh, c'est très raide, j'ai tout à gauche et j'en chie grave. Je pourrais mettre pied à terre pour la fin car il n'y a personne (ce chemin est complètement désert) pour me voir, mais je mets un point d'honneur à tout monter sur le vélo. Je m'arrache et j'arrive enfin. Je fais une photo et en profite pour reprendre mon souffle quand ma femme m'appelle pour savoir où je suis et quand je rentre. Cela va mettre un terme à mon hésitation, je suis loin de la maison, il est 10h30, il commence à faire chaud (encore plus de 30° aujourd'hui) et si je poursuis, je ne sais pas dans quoi je me lance et j'en ai sûrement pour 70 km à l'arrivée, donc plus jouable maintenant.
 
Le paysage depuis le sommet de la côte (cela monte tellement, qu'on ne voit pas vraiment la côte sur la photo, juste le bas et le haut) :
 

 

 
Du coup, je redescends à donf jusqu'à la bifurcation dans les vignes puis je rejoints la route qui passe à Beaucaire, mais le pont est fermé, je dois rester de ce côté de la Baïse, cela va donc être plus vallonné pour revenir sur Valence, puis je me tape la longue remontée le long du Bois des Moines après l'abbaye de Flaran, puis Cassaigne et retour par le GR, en plein soleil avec encore 2 grosses montées qui piquent et quelques pèlerins éparpillés.
 
Statistiques
Distance : 51 km
D+ : 621 m
Moyenne : 16,6 km/h 
Bestioles : 2 chevreuils et 2 lièvres
Pèlerins : 15
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