Sortie du 10 septembre 2023 (au frais dans les bois)

Participant : Jihem

Jihem et la chaleur faisant deux, pour éviter de cramer sur mon vélo, ce matin, réveil à 6h et décollage à 7h ! Le jour vient à peine de se lever, c'est un peu sombre avec les lunettes de soleil, mais cela ne m'empêche pas de trouver ma route pour prendre la montée de Sainte Camille. Il y a personne, c'est tranquille ... à part mon boitier de pédalier qui couine un peu (ça faisait longtemps que je n'avais pas eu un truc qui couinait !), faudrait le graisser ... si je savais le démonter .

Personne à Villiers, ça roule tout seul pour rejoindre le bois de Célie. Je le traverse à bonne vitesse, même très bonne d'après Strava puisque j'atteints les 137 km/h ... sans m'en rendre compte . En fait, le GPS de mon téléphone a buggé à ce moment là, ce qui explique cela. Dommage car j'avais bien envoyé, j'espérais améliorer mon PR sur le segment Strava le long du RER. J'ai bien récupéré la trace de mon GPS mais je ne peux pas la télécharger sur Strava, il dit qu'elle est en double de celle enregistrée par l'application Strava sur mon téléphone. Tant pis  . 

Je poursuis jusqu'à l'étang pour une petite photo matinale, puis je vais prendre le single le long de la Francilienne avant de rejoindre le GR à Pontault Combault. Il n'y a toujours personne et il fait bon sous les arbres, avec même des vagues de fraîcheur très agréables et un peu de rosée dans les passages herbeux. Sur une compression, je me tamponne les glaouis sur la selle, quel con ! Obligé de faire 500 m en pédalant en facteur pour essayer de soulager les bijoux de famille. 

Le soleil se lève enfin, ce qui donne un éclairage sympa, je fais donc une petite photo, avant de poursuivre sans rencontrer personne.

Le terrain est bien sec, c'est agréable. Rien de particulier à signaler sur la suite du GR jusqu'à Pontcarré où je vais prendre les bosses. Attention, il y a un arbre en travers bien chiant, juste avant la montée. Je poursuis jusqu'au château de Ferrières sur le single que les sangliers aiment défoncer d'habitude, mais ils ont dû changer de coin, là, c'est bien roulant. Idem le long du château, plus de boue, ce qui est assez rare. Après l'allée pas passionnante où je double enfin quelqu'un, je reprends la partie en single et croise un autre marcheur. La suite du single avant de couper la route de Jossigny est assez abandonnée, la végétation est de plus en plus envahissante, pas grand monde ne doit passer par là (normal, ils font tous du Gravel dans les allées maintenant , bien joué les as du marketing !). 

Je traverse la route de Jossigny et tombe sur le seul passage un peu boueux de la sortie (ce coin est vraiment terrible en hiver) avec encore un arbre renversé, avant de prendre le petit single qui monte un peu. En rejoignant l'allée, je tombe sur un graveleux (qu'est-ce que je disais), le nez dans le guidon, en train de faire un chrono sur une allée (c'est très intéressant ). Bon, ben moi, je suis en VTT, alors je vais me faire plaisir, je vais prendre mon petit single à moi (si, si, je l'ai appelé "Jihem bien ce passage" sur Strava   ) ... sauf que cela commence mal, juste après avoir pris mon élan et franchis le fossé, je me retrouve face à un énorme tronc qui bloque le passage. Je l'escalade en portant le vélo et reprends la suite, sans l'élan que j'aurais eu autrement, tant pis. Bon, c'est toujours sympa quand même, dommage que ce soit si court.

30 bornes au compteur, je suis bien au frais sous les arbres, mais va quand même falloir penser à prendre le chemin du retour avant l'arrivée de la grosse chaleur. Je remonte le single et revient sur mon allée à Gravel ... et bingo, j'en recroise 3. Trop forts les gars du marketing  . Est-ce une coïncidence, je n'ai croisé aucun vététiste dans les bois ce matin.

Je vais faire un bout de route pour rejoindre Jossigny. Alors que je suis sur le retour, je croise un max de routards (ah, ils ne sont pas passés au Gravel eux; en fait, je crois que la gravélite aigue semble plutôt toucher les vététistes  ). Je vais vite rejoindre le bois de Chigny et la fraîcheur des sous-bois. Il y a une meute de coureurs à pied, je me dépêche pour prendre le single avant eux, ouf, c'est fait. Je m'amuse à sauter sur les petites bosses, quand sur l'une d'elle, je foire ma réception, j'atterris de travers et pars en direction d'un arbre, coup de frein, dérapage, je redresse le vélo qui part dans l'autre sens ... droit vers un autre arbre, plus gros, de l'autre côté du single. Celui là, j'aimerais mieux éviter de lui faire un big bisou, pas sûr de trop aimer. J'ai encore un bon réflexe et parviens à nouveau à redresser le vélo, mais je me suis fait une petite frayeur (mes glaouis aussi, pas 2 tamponnages dans une même sortie quand même ! . Je me calme un peu sur la fin de ce premier single, d'autant que je vais croiser 3 personnes qui courent, avant de reprendre de plus belle sur la deuxième partie où je suis tranquille.

Descente sur Lagny, traversée de Lagny, puis je prends côté port. La végétation est toujours aussi dense et il est difficile de ne pas se faire griffer les bras. Plus loin, c'est carrément 4 troncs très imposants qui empêchent tout passage. Ils se touchent 2 par 2, si bien qu'ils ne sont pas faciles à franchir, d'autant qu'ils sont couverts de lianes qui se prennent dans les pédales. Un peu merdique ce passage en ce moment. 

Retour jusqu'à Noisiel alors qu'il commence à faire plus chaud dans cette quatrième heure de sortie. Sur la piste, entre 10h et 11h, il fait bien chaud maintenant ... et c'est noir de monde. Visiblement, personne n'a changé ses habitudes malgré la canicule, je suis le seul à souffrir de la chaleur ou quoi ? En tout cas, je n'ai pas regretté de m'être levé à 6h, j'ai été très bien 3h sur 4 au niveau température, ce qui m'a permis de faire 63 km dans des bonnes conditions. Juste eu un peu d'acide lactique dans les cuisses après 60 km.

Statistiques

Distance : 63 km

D+ : 231 m

Moyenne : 18,1 km/h

Troncs en travers : trop !