Sortie du 17 octobre 2023 (Larressingle, Bois de Vopillon - Gers)

Participant : Jihem

Après une première journée dans le Gers consacrée à la tonte des grands prés (plusieurs heures de tracteur tondeuse sur un terrain bien bosselé, faisant travailler abdos et bas du dos, sans compter les genoux qui cognent à chaque bosse ... la prochaine fois, je prendrai mes genouillères de VTT  ), pour le deuxième jour, je sors le VTT d'autant qu'il y a de la pluie prévue pour la suite de la semaine.

Ce mardi le temps est clément, juste un bon vent d'est, mais les températures sont douces, je vais même partir en tenue d'été (cuissard court, maillot léger manches courtes, pas de sous-vêtement techniques, pas de tour de cou, c'est cool le Gers !).

Ils ont refait la petite route pour sortir de la maison, ça m'arrange bien car ça monte fort et c'est beaucoup plus roulant maintenant. 3 km plus loin, j'arrive sur le GR65 (Saint Jacques de Compostelle) que je privilégie toujours pour faire mes jonctions, c'est nettement plus agréable que la route.

Nous sommes hors saison, en semaine, et je me dis que, pour une fois, je ne devrais pas voir de pèlerins et peut-être avoir la nature pour moi. Raté, dès le premier kilomètre, je croise un trio. Dommage, s'il y avait eu des biches à voir, elles ont dû partir. Je me fais la descente pour rejoindre le pont d'Artigues. C'est très sec, ça file bien et j'arrive pleine balle en bas, en même temps qu'un couple de randonneurs qui se range gentiment pour me laisser passer.

Je quitte le GR pour aller prendre ma petite route en lacets qui monte sur plusieurs kilomètres pour rejoindre les hauteurs au-dessus de Larressingle où je retrouve le GR pour la grosse descente que j'aime bien. Tout est encore très sec, même le passage humide habituel. C'est même très creusé sur la fin de la première moitié et je me fais surprendre par une petite marche sur une racine où je tire sur le cintre du Lapierre en espérant qu'il réagisse bien (avec le Rocky, je serais passé comme une fleur ...). La Reba en 120 mm, ça ne vaut vraiment pas la Pike en 160 mm, sans compter l'amorto, mais ça passe en me faisant un peu secouer.

Je perds du temps ensuite, sur le replat au milieu de la descente, en prenant un nouveau raccourci entre les 2 mares, mais c'est un raccourci piéton avec un fossé au milieu, ça ne passe pas à vélo. Demi-tour, je reprends mon élan pour dévaler la fin de la descente, bien roulante, mais piégeuse car complètement sous les feuilles, jusqu'en bas, pour retrouver à nouveau le pont d'Artigues. Dommage que je n'ai pas le Rocky car le terrain est très sec, les conditions sont parfaites pour améliorer mon temps, et avec le Lapierre, impossible de faire les mêmes temps en descente que la fois où j'avais le Rocky dans le Gers, malgré une pointe à plus de 55 km/h.

Je quitte à nouveau le GR pour aller rejoindre le bois de Vopillon. En chemin, j'aperçois une biche dans un champ au bord de la route. Depuis la coulée verte qui a  enfin été dégagée des arbres tombés en début d'été, je prends le petit single à flanc de côteaux puis la forte montée pour entrer dans le bois de Vopillon. C'est là aussi bien sec, c'est sympa et surprise, je vais croiser 2 randonneuses dans ce bois très peu fréquenté (vu le paquet de crottins, les chevaux doivent aussi y passer). Traversée sans problème avant d'aborder le final en descente. C'est un chemin forestier sur cette partie, sympa, mais rien d'extraordinaire en terme de pilotage.

Je repasse encore une fois au pont d'Artigues pour aller prendre cette fois la petite route qui monte (fort) jusqu'à Larressingle. Belle côte, bien raide, où je monte à mon rythme pour arriver enfin à Larressingle, joli village fortifié où il y a quand même quelques touristes. Il est un peu tôt pour la crêperie, dommage, il fait bon, je me serais bien installé en terrasse. A défaut, je me prends un petit Gerblé (on ne me change pas).

Je repars en prenant le petit single derrière les fortifications. Là encore, bonne montée, surtout la fin, avant de rejoindre une petite route. Je mets le GPS en mode carte car je souhaiterais reprendre le petit single le long d'un étang pris la dernière fois avec l'UC Condom, mais je n'ai pas mémorisé le point de départ. Avec le GPS, je vois que je ne suis pas loin. Je descends un peu et trouve l'entrée du single. C'est assez sympa, l'étang, au milieu, est assez grand, puis ça remonte à nouveau (ben oui, on est dans le Gers). Je rejoints une toute petite route et cette fois, je vais prendre à droite, sur une partie jamais empruntée, pour aller à nouveau rejoindre le GR sur le haut de la descente de Larressingle que je vais donc faire pour la deuxième fois. Cette fois, je fais gaffe pour éviter la marche creusée et le raccourci foireux. Bon temps, 4" de moins que le premier passage, mais encore 19" de plus qu'avec le Rocky, y a vraiment pas photo entre les capacités des 2 vélos.

Je traverse une dernière fois le pont d'Artigue pour le retour tout en montées (bien raides) par le GR puis 3 km de route jusqu'à la maison. En passant, je vois les Pyrénées, ce qui confirme l'arrivée de la pluie (il a effectivement plu ce matin pendant que je rédigeais ce CR).

Sortie courte en kilométrage (moins de 35 km), mais intense en termes de montagnes russes, avec plus de 500m de D+. Pour me remettre, l'après-midi, j'ai fait du coupe-fil pour dégager les ronces dans les fossés ...

Statistiques

Distance : 34 km

D+ : 529 m

Moyenne : 14,7 km/h