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12 juin 2021 6 12 /06 /juin /2021 23:09
Participant : Jihem
 
Exceptionnellement, ce week-end, je vais rouler le samedi après-midi car dimanche je vais à Dijon pour voir mon père que je n'ai pas revu depuis Noël 2019 avec ce foutu Covid.
 
Je redoute un peu la chaleur, j'ai déjà pris une bonne suée ce matin avec la tondeuse ... après le ménage.
La montée de Sainte Camille étant à 500m de chez moi, je n'ai pas le temps de m'échauffer avant d'attaquer mais je me sens plutôt bien et je la monte facilement sans forcer.
 
A Villiers, il y a beaucoup de voitures, ça change du dimanche matin, ce n'est pas très agréable et il fait chaud en plus, sur le bitume.
 
Personne par contre le long du Bois St Martin et je me sens même des ailes sur ce profil un peu montant, c'est louche, je dois avoir le vent dans le dos :P. Au bois de Célie, je profite de ma bonne énergie et du terrain bien sec, pour envoyer un peu sur notre single habituel. Je roule bien au début, ça s'enchaîne bien, vraiment sympa ce single. Vers le milieu, comme prévu, je commence à montrer des signes de faiblesse et à être bien essoufflé. J'ouvre le bec pour respirer ... et j'avale un gros insecte ... qui ne passe pas. Au même moment, il y a un bel arbre au milieu du chemin avec des branches à 1,2 m de hauteur, obligé de m'arrêter. C'est mort pour le temps sur le single, mais en même temps, j'étais déjà un peu cuit donc ça me fait une bonne excuse  :lol:. Je passe difficilement l'arbre, mais l'insecte, lui, ne passe toujours pas. Je manque de dégobiller, j'essaie de l'arroser mais ça ne passe toujours pas. Je repars et j'arrive dans un bourbier, bon, non, pas envie, alors je prends un autre chemin, je me perds un peu et retrouve l'étang avec la mousse verte et la suite du single. Je suis calmé, j'ai levé le pied, mais j'ai toujours du mal avec cet insecte.
 
Je traverse ensuite Pontault Combault pour aller rejoindre le GR14. Je suis un peu incertain sur la nature du terrain. Le début est plutôt sec, mais assez vite, ça se gâte un peu avec des beaux restes de bourbiers. Heureusement, il y a toujours une trace sèche.
 
Il n'y a pas un chat à cette heure, je suis peinard et il fait très bon dans les sous-bois avec un peu d'air frais bien agréable. Par contre, je me sens un peu mou. Je ne sais pas si c'est la digestion ou l'horaire inhabituel ou si je me suis un peu grillé à Célie, je vais donc doser mon effort.
 
Plus loin, je passe un fossé boueux mais j'avais mal jaugé la profondeur de la boue, je me suis bien enfoncé. J'arrive à la passerelle de Raph ... elle est complètement défoncée maintenant et le fossé est plein de flotte, pas possible de passer à vélo, mais même à pied, ce n'est pas évident, les planches ne sont pas stables du tout. Les secteurs suivants sont très boueux, avec un passage infranchissable, je suis obligé de porter le vélo. Le reste passe bien avec juste à signaler une deuxième passerelle en piteux état, que je franchis en croisant les doigts.
 

 

 

J'arrive à Poncarré, j'en suis à 21 km après le passage sur les bosses, il est temps de manger une petite barre. Les moustiques, eux, ont décidé aussi de manger ... et se jettent sur moi. Je ne m'attarde pas et je décide de poursuivre le GR14, je ne suis pas si mal depuis que je roule à un rythme plus mesuré. Mon GPS se met à bipper pour me rappeler que j'ai encore oublié de le recharger, quel boulet !
 
A la sortie de Pontcarré, à l'endroit préféré des sangliers, pas de sanglier mais un lapin au milieu du chemin. Le terrain est sec pour une fois, mais les herbes sont bien hautes, dépassant le guidon.
 
Après avoir contourné le château de Ferrières, place à une longue allée pierreuse en faux plat montant qui n'en finit pas. Je prends mon mal en patience, vraiment pas mon passage préféré sur ce GR, ça n'en finit pas et c'est un vrai tape-cul en plus.
 
Enfin, je quitte cette allée interminable pour reprendre un single. Au moment d'affronter le passage toujours un peu sauvage, je découvre des engins forestiers et un carnage, le single est dévasté. Heureusement que ce sont les VTT qui abîment les chemins !
Je me prépare à sauter un petit rondin quand sur la droite surgit un chevreuil qui traverse 10m devant moi avant de disparaître à gauche du chemin après un joli bond. J'avais juste allumé la caméra avant, j'espère que je l'ai cadré.
 
Après la route de Favière, le début du chemin est bien défoncé, mais heureusement la suite est intacte. Me voilà enfin à mon passage préféré. C'est court, mais toujours aussi sympa.
 

 

 
J'en suis à 31 km, il est temps de faire demi-tour, je vais faire autour de 60 km, ce que je n'ai pas fait depuis un bout de temps.
Je reprends donc le même chemin dans l'autre sens, toujours en dosant mon effort car je ne suis pas encore rentré.
 
Je suis surpris du peu de monde en forêt, à mon avis, tout le monde doit être en terrasse vu comme les médias nous ont bassinés avec ces terrasses, tant mieux je suis tranquille et il fait toujours aussi bon sous les arbres.
 
A Pontcarré, au même endroit, je retrouve le lapin de tout à l'heure, la vigie de Pontcarré ?
 
Je suis toujours en pilote automatique avec une vitesse de croisière modérée, les cuisses chauffent pas mal, mais en m'économisant, je vais arriver au bout sans être mort, avec un peu plus de 61 km au compteur, la fin étant assez pénible avec cette fois beaucoup de monde le long du bois St Martin et à Villiers, où j'ai été pris dans les bouchons.
 
Statistiques
Distance : 61,72 km
D+ : 234 m
Moyenne : 17,1 km/h
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29 juillet 2020 3 29 /07 /juillet /2020 06:57

Les montages des 3 premières vidéos de test sont terminés.

Test 1

Caméra embarquée (harnais Gopro)

Résolution 2,7K en 16:9 60 fps, stabilisé

 

Test 2

Caméra embarquée (harnais Gopro)

Résolution 2,5K en 4:3 60 fps, stabilisé

Test 3

Caméra fixée sur support à pince Smatree

Résolution 4K 16:9 60 fps, non stabilisé

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19 juillet 2020 7 19 /07 /juillet /2020 20:22
Participant : Jihem
 
De retour dans le Val de Marne, après avoir remis mon frein arrière en état (suite au changement de plaquettes, ça frottait à mort sur le disque, la roue ne tournait pas de plus de 10 cm), je pars ce matin sur le GR14 pour poursuivre mes tests de ma nouvelle caméra Alpha 3 de Mokacam.
 
Je commence par la côte de Ste Camille, à froid, mais après 3 sorties dans le Gers où les montées sont très raides, ça me semble presque être un faux plat ... enfin presque  :lol:. Par rapport à mes douleurs aux genoux, le problème étant que j'ai les jambes trop tendues et les genoux qui partent en arrière, tirant sur le ménisque, il faut absolument que j'évite les jambes tendues, du coup, je rebaisse ma selle que j'avait relevée d'1 cm dernièrement et ça tire tout de suite un peu moins.
 
J'arrive sans encombre à la borne des 3 départements (ça monte quasi tout le long depuis la maison) et j'enchaîne sur le Bois de Célie, sans faire la boucle, je me contente du chemin le long de la voie ferrée, puis je pars rejoindre le GR14.
 
Il est assez tôt et je vais avoir la chance, rapidement, de voir 2 chevreuils qui se trouvaient au bord du chemin. Les ayant repérés, je me suis arrêté pour les regarder, et eux, pas paniqués, sont allés tranquillement se mettre derrière des buissons, 10 m à droite. Je les voyais bien. Au bout d'un moment, il y en a  un qui a passé la tête pour voir si j'étais toujours là, on s'est regardé un moment. J'ai bien essayé d'attraper le téléphone dans le sac, mais avec les gants, pas facile de prendre une photo et finalement, alors que je venais de réussir à enlever un gant sans les faire fuir, un type est arrivé derrière moi avec un chien ... et tout le monde s'est barré, les 2 chevreuils et moi.
 
Le passage du bourbier qui nous a tué ce printemps avec Petitdragon est un vrai tape-cul maintenant que tout est super sec, pas roulant pour un sou, et qu'est-ce que ça secoue ! S'il y en a qui veulent faire un comparatif des solutions de stabilisation, c'est là-bas qu'il faut aller ! Pour ma part, aujourd'hui, je veux tester le mode 4K de ma nouvelle caméra, mais pas en caméra embarquée car ça n'a pas trop de sens, mais avec la caméra fixée sur des branches avec le support à pince Smatree. Il possède un pas de vis, tout comme l'Alpha 3, une tête articulée, une pince, et au milieu un flexible pour déporter la caméra, mais suffisamment rigide pour que ça tienne bien. Un très bon système pour se filmer quand on est seul. Evidemment, ça oblige à s'arrêter pour trouver la bonne branche, fixer l'ensemble dessus et faire un passage aller et un retour pour aller récupérer la caméra, donc ça fait perdre un peu de temps, mais ça permet de faire des films différents de la traditionnelle caméra embarquée.
 

 

 
Au bout d'un moment, ma selle s'est remise à grincer comme pas permis, alors que je l'avais complètement démontée et regraissée dernièrement. Mais je suis maudit avec le matériel ou quoi ? Finalement, je me suis arrêté et j'ai resserré les 2 écrous sous la selle qui en avait bien besoin ... ça a fait tout de suite moins de bruit.
 
Je vais faire le GR14 jusqu'à Pontcarré, où je vais aussi me faire une petite séance cinéma au niveau des bosses. Bon, j'ai encore merdé sur la fin, toujours à cause de ce foutu témoin d'enregistrement qu'on ne voit pas (vraiment le gros défaut de cette caméra), j'ai inversé sur la fin les moments où il fallait enregistrer et ceux où il ne fallait pas, il me manque donc la fin de la séance des bosses. J'étais en train de ranger la caméra à la sortie des bosses quand une meute de vététistes est passée, visiblement le club de Val d'Europe, une trentaine (pour le Coronavirus, c'est pas la meilleure idée, les gars), ça braillait entre ceux de devant et les retardataires qui étaient paumés, sans compter la musique bien fort avec une enceinte dans l'un des sacs à dos, bref, tout ce que je n'aime pas, moi qui aime le calme de la nature, comme ce moment sympa passé précédemment avec les 2 chevreuils (vu le bruit qu'ils font, ils ne doivent pas en voir souvent des chevreuils, eux).
 
Un petit Gerblé, puis retour à la maison par le GR14 dans l'autre sens, le Bois de Célie, puis descente le long du Bois St Martin et retour par les Richardets, Villiers où ça commençait à siffler du côté de l'arrière du vélo et Ste Camille où je n'avais à nouveau plus de garde au niveau du frein arrière. Pas étonnant, à l'arrivée, les plaquettes étaient à nouveau collées au disque, la roue ne tournant quasiment pas. Bon, va peut-être falloir purger un petit coup ?
 
Bien content de ma petite sortie, 44 km sans revenir rincé, ça s'améliore, et pareil pour les genoux. Je ne dirais pas que je n'ai pas eu mal, je les sens presque tout le temps de toute façon, mais pas tant que cela et même beaucoup moins que d'habitude. A voir demain.
 
Côté film, n'étant pas habitué jusque là aux résolutions supérieures à la HD, je dois avouer que j'ai galéré pour trouver les bons réglages de rendu avec Sony Vegas Pro. Le premier résultat (après 45' de traitement ... pour un film de 2'20) était complètement inexploitable, quasi que du gris et moi qui apparaissait de temps en temps au milieu, rien compris. Je suis allé voir des tutos sur Internet pour le rendu 4K, j'en ai trouvé un, que j'ai suivi à la lettre, et après 1h10 de traitement (je rappelle qu'avec mon PC portable dans le Gers, cela avait pris 4h ... pour un résultat non exploitable, il y a donc une grosse différence avec ma tour, mais ça reste long), j'ai enfin un fichier correct, a priori.
 
Statistiques
 
Distance : 44 km
D+ : 165 m
Moyenne : 15,4 km/h
 
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13 juillet 2020 1 13 /07 /juillet /2020 13:18

Participants : Jihem

Troisième sortie dans le Gers et troisième essai pour la caméra Mokacam Alpha 3.

Suite au dernier test, je voulais passer en 2k 4:3 plutôt qu'en 2K 16:9 afin d'avoir plus de hauteur d'image, sauf qu'en mettant ce réglage, je vois que l'option stabilisation est grisée, ce qui ne m'arrange pas.

En fait, en 2K, il y a plusieurs réglages sur la caméra : du 2,7K avec 3 réglages possibles et du 2,5K avec cette fois l'option stabilisation disponible. En fait, c'est ce format 2K qui est dédié aux vidéos d'action filmées soi-même. C'est donc ce format que je vais essayer et effectivement, cette fois, plus de problème de cadrage.

Cette fois, j'ai mis la caméra dans le boitier étanche, mais même en serrant la vis à fond, y a encore moyen de bouger le boitier ... pas top, ça risque encore de bouger avec les secousses.

Ce matin, je repars encore vers le GR65 ... avec le vent dans le nez. Ce petit vent est agréable et évite de ressentir la chaleur, car c'est le grand soleil aujourd'hui, mais on le sent bien sur le vélo.

Je descends rejoindre le pont d'Artigues, mais avant, je me fais un peu arroser dans la descente par l'arrosage des cultures (ils feraient mieux d'arroser la nuit plutôt quand pleine chaleur, ça conserverait l'humidité) rendant l'herbe glissante, un coup à partir à la faute. Evidemment, je prends une goutte sur la caméra ... et ne m'en aperçois pas tout de suite.

Après le pont d'Artigues, cette fois je laisse le GR65, pas envie de me refaire la terrible montée vers Larressingle, même pour une troisième tentative de film de cette descente, et je file à droite vers mon premier objectif du jour, le château de Cassaigne. La montée se passe bien, mais il faut dire que j'ai le vent dans le dos. Je vais prendre un petit Gerblé dans la cour ombragée du château, c'est pas le coin de pause le plus désagréable.

Je file ensuite au Bois des Moines un peu plus loin où je vais m'amuser un peu sur les différents petits chemins, jusqu'à ce que mes genoux, le gauche surtout, se rappellent à mon bon souvenir après quelques bonnes montées. Cette fois, la douleur principale est sur le côté intérieur du genou gauche.

Les images sont bien cadrées cette fois avec ce réglage, mais en regardant rapidement les rushs, je vois quelques petits flous ... faut que je creuse, est-ce lié au boitier qui ne se serre pas complètement et qui bougerais ?

Je décide de pousser jusqu'à l'abbaye de Flaran, toute proche, il y a quelques touristes quand même, puis je repars sur Cassaigne ... et ça monte, et j'ai le vent dans le nez, donc je ne vais pas bien vite. Même dans la descente de Cassaigne, avec le vent dans le nez, ça n'avance pas des masses.

Je rejoins la coulée verte puis le bois de Vopillon, pour une nouvelle petite séance cinéma et enfin je rejoins le GR65, où je vais me traîner sur toute la remontée, le genou bien sensible n'incitant pas à forcer.

Statistiques

Distance : 38,8 km

D+ : 487 m

Moyenne : 15,6 km/h

 

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11 juillet 2020 6 11 /07 /juillet /2020 14:47

Participants : Jihem

Je profite de cette deuxième sortie dans le Gers pour poursuivre mon test de la Mokacam Alpha 3.

Ce matin, contrairement à la première sortie, il y a des nuages, ça devrait permettre de voir comment se comporte la caméra avec moins de luminosité.

J'ai essayé cette fois de régler la caméra plus vers le haut sur le harnais, c'est mieux assis, pas toujours suffisant debout sur les pédales, dommage. La caméra étant inversée, j'ai à nouveau tenté d'inverser l'image, mais je finis toujours avec les vidéos à l'envers. Pas très pratique à régler ce paramètre ! Sinon, j'ai finalement laissé la même résolution, au cas où je mixe les images des deux sorties dans un seul film, ayant pas mal d'images ratées et devant faire le montage à la maison en rentrant ...

En rejoignant le GR65, cette fois, je tourne à droite en direction du hameau de Lasserre et ses gîtes qui accueillent les pélerins sur ce chemin de Compostelle. Je vais d'ailleurs doubler le premier en pleine descente; heureusement avec la caillasse, ça fait du bruit, pas besoin de klaxon pour le faire se ranger. Je le passe comme une fusée sur mon enclume de Lapierre qui me secoue bien. La caméra est pas mal au début et trop basse à la fin, quand je suis debout ...

La vitesse se réduit très vite dès que je passe le ruisseau et attaque la forte remontée vers Pagès, ça fait bizarre de dévaler à fond et d'un seul coup de se retrouver sur le triple plateau, presque arrêté. Du coup, j'ai le temps d'admirer une biche qui se sauve dans le champ sur la gauche, la première du séjour.

Je tire la langue dans cette longue et rude montée, les genoux ne me laissent pas de répit aujourd'hui, j'ai mal dès le début, un coup l'un, un coup l'autre, un coup devant, un coup sur le côté, un coup derrière. Alors, je mouline tout ce que je peux, pour ne pas trop tirer dessus, mais avec la pente, c'est difficile.

Je dépasse un deuxième pélerin solitaire juste en arrivant au point culminant, avant de redescendre sur Montréal. Je fais mon petit tour de la bastide avant de basculer à droite de l'église par la porte fortifiée sur la petite route sous les remparts, pour rejoindre l'Auzoue, la rivière au pied du village.

Je repars dans l'autre sens, avec la longue montée qui contourne Montréal puis retrouve à nouveau le GR65 que je vais prendre dans l'autre sens. Du côté de Pagès, je suis dans le sens de la descente, ça va nettement mieux, avant d'enchaîner par la montée bien raide pour remonter sur le hameau de Lasserre. Je m'accroche, mais elle pique bien les cuisses aussi celle là. Je croise successivement 2 couples de pèlerins. Ah ben quand même, je trouvais que c'était peu fréquenté cette année...

Je suis la petite route jusqu'à Routgès et sa jolie petite église au-dessus des vignes, avant d'emprunter à nouveau un chemin. je m'apprête à filmer quand un son un peu strident jaillit de la caméra. Ah ben voilà l'occasion de tester la fin de la batterie. Là, c'est un point positif, le son est assez fort et se répéte une deuxième fois, donc normalement, là, ça s'entend bien. Je m'arrête donc pour changer la batterie et autre point positif, en tout cas, avec la caméra inversée et sans le boitier, je peux changer la batterie sans défaire la caméra du harnais et surtout la porte abritant le logement de la batterie est nettement plus solide que celle de la Gopro 3, très légère et qui ne tient pas bien. C'est vrai que la caméra est un peu plus lourde que la Gopro 3, mais elle donne globalement, une meilleure impression de solidité.

J'en profite pour faire 2 petites photos et c'est reparti, en filmant, mais encore une fois, un peu trop bas. Faut vraiment que je trouve le bon réglage car là, ça devient un peu pénible ! A la réflexion, faut vraiment que j'essaye le format en 4:3 plutôt qu'en 16:9, ça devrait donner plus de hauteur à l'image, je pense que le problème vient en bonne partie de là.

Après le pont d'Artigues, je décide de remonter le GR65 par le chemin que je vais descendre, ça permet de voir si je vais trouver du monde à la descente, ce qui ne sera pas le cas, je ne vais voir personne, par contre, ça monte beaucoup plus raide que par la route et ça va bien tirer sur les genoux. C'est la montée la plus raide de la sortie et elle fait plus d'un km (sur Strava, on voit bien le pic), elle fait vraiment mal et j'arrive en haut bien essouflé. A posteriori, je m'aperçois que je me suis embrouillé avec la caméra, pensant qu'elle enregistrait, je l'ai arrêté sur les passages intéressants, et à l'inverse, j'ai enregistré les passages pas intéressants. Argh ! Vraiment nul ce système avec une seule diode, positionnée sous la caméra quand elle est inversée, dans ces conditions, il est très difficile de savoir quand on enregistre ou pas. Donc j'ai raté les images de la montée et surtout de la descente, et ce pour la deuxième fois. Il est dit qu'il va falloir que j'y aille une troisième fois pour, je l'espère, avoir enfin des foutues images de cette descente.

Je repars vers la coulée verte que j'emprunte pas très longtemps, le temps d'arriver au bois de Vopillon, qui va être correctement filmé, enfin, avec quand même la caméra encore un peu basse par moment. Je sais qu'il y a d'autres chemins dans ce bois sur la droite, mais je ne le connais pas bien ce bois, les autres fois, c'était avec Sylvain, le champion local qui connaît tous les bouts de sentiers par coeur, je me souviens d'une descente bien raide avec arrivée dans un fossé, mais je préfère ne pas me perdre aujourd'hui, je tenterai une autre fois de la retrouver.

Après Vopillon, je repasse par le pont d'Artigues pour retrouver le GR65 avec maintenant une longue remontée qui m'attend. A un moment, j'essaye de filmer le raidar, mais en fait, je ne vais pas filmer, mais juste prendre des photos. Je ne sais pas ce que j'ai encore fait en tripatouillant la caméra à l'envers, au jugé, mais visiblement, j'ai trouvé comment passer du mode vidéo ou mode photo ... ben, je m'en serai bien passé ! Heureusement, ce n'était que la montée, mais il va falloir être attentif la prochaine fois. J'ai quand même entendu un bruit de déclenchement un peu différent, ça ressemblait plus à un appareil photo, j'aurais du vérifier tout de suite (car j'avais un doute du coup).

Retour à la maison après 36 km et un peu moins de 600 m de D+ pas cool pour mes genoux, qui n'ont pas été à la fête aujourd'hui. Décidément, ça dure cette histoire, fait pas bon vieillir (55 ans début août) ...

Statistiques

Distance : 36 km

D+ : 567 m

Moyenne : 15,6 km/h

 

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