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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 18:12

Après une bonne nuit à l'hôtel, on se retrouve à 6h45 au restaurant pour un petit déjeuner complet qui ravit tout le monde.

On récupère nos casses-croûtes du midi, sandwich et banane, puis nos vélos, et après avoir laissé nos bagages au transporteur, c'est parti pour la troisième journée.
 
Très vite, on emprunte un petit chemin à l'ombre, dans les bois. Il fait frais, c'est agréable. On passe devant une tente plantée au bord du ruisseau, ce sont aussi des cyclistes, mais ils bivouaquent, eux. Un peu plus rustique que nous...
 
Cela monte bien maintenant pour rejoindre Bruyères. On galère un peu pour trouver le départ d'un chemin, remplacé par un immeuble. Visiblement, ici, tout le monde se moque des chemins qui, comme on le verra plus tard, ont une fâcheuse tendance à disparaître.
 
On retrouve le chemin quelques rues plus loin, et l'on quitte Bruyères pour attaquer une nouvelle grosse montée, pour changer. Je suis un peu mieux pour l'instant, mais je fais bien attention à ne pas me mettre dans le rouge.
 
Très vite, on prend un peu d'altitude et l'on en profite pour faire une petite photo.
 

On rejoint ensuite la roche du Grand Tétras, un piton rocheux un peu escarpé, équipé d'échelles.

 

Raph ayant à nouveau des problèmes de dérailleur, Akrilite va à nouveau montrer ses talents de mécano, tout comme Florian, avec un changement de dérailleur (Raph avait tout prévu) en pleine nature.

On repart pour une montée et un chemin de crête en montagne russe. On arrive à un autre rocher, nous rappelant Fontainebleau. Il faut se pencher pour passer. En fait, c'est un cul de sac, mais un petit sentier aérien mène à un piton rocheux offrant une vue sur la forêt.

On va alors attaquer la descente, mais le début est très chaud, pente abrupte, marches d'escalier. Florian se lance, complètement derrière sa selle, et passe brillamment. Ça calme tout le monde. On n'a pas le niveau pour passer et on y va donc à pied, tant bien que mal, vu la pente.
 
Cela se poursuit par un single assez chaud,  mais nettement plus facile, à flanc de montagne.
 
S'en suit une belle descente dans la vallée, on se fait plaisir.
 

En bas, on fait une pause au bord d'une jolie mare, pas loin d'une batisse qui semble abandonnée.
 
On est bien à l'ombre. On mange des barres et on recharge les batteries des caméras.
 
C'est là, qu'on va croiser le seul vététiste du circuit, un type du coin, équipé léger, même pas un sac à dos, qui envoie bien.
 
Dans la mare, il y a quelques poissons qui se baladent.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

A notre tour de repartir. On prend alors la route en descente vers un hameau, avant de commencer à monter un col par la route. On est au frais, le pourcentage n'est pas trop fort, mais cela ne nous empêche pas, avec Marc, d'être un peu lâchés. Ça roule bien devant !

Ça se corse ensuite, quand on quitte la route pour emprunter un chemin bien raide. La montée est longue mais on prend vite de la hauteur.

On profite d'un escarpement rocheux pour prendre des photos de la vallée et, en face, des montagnes d'où l'on vient.
 
 
La montée n'est toujours pas finie et le plus dur reste à faire. Comme on l'avait lu sur la carte de Florian, c'est bien maintenant à un portage auquel on a droit, et quel portage ! C'est super raide, avec des rochers et des racines, et évidemment en plein cagnard. En plein milieu de journée, ça tape très fort et on transpire abondamment.
 
 

Finalement, après un gros effort, on finit par arriver au sommet. On trouve un coin pour manger, à l'ombre, au milieu des rochers,  avec un souffle d'air salvateur.

 

La vue est superbe, il fait bon, on mange, tout va bien, non ?

On resterait bien encore un peu, mais l'étape n'est pas finie. On repart donc sur la crête, sur un chemin bien sympa. La suite est une belle descente sur des singles comme on aime. Pas de bol, Petitdragon, comme moi, qui venons de changer nos batteries de caméras, avons avancé d'un cran de trop dans le menu de nos Gopro et nous nous trouvons en position photo au lieu de caméra, ratant ce passage vraiment sympa, un des meilleurs du trip.

Claude, qui jusque là avait été prudent en descente nous fait part d'une petite chute que personne n'a vue. Ce sera le seul à tomber aujourd'hui pour une journée nettement plus calme que la veille en terme de péripéties.
 
Après cette belle descente, on va remonter de l'autre côté de la vallée, sur un premier mamelon, sans monter au sommet, faisant le tour en continuant de monter légèrement, avant de redescendre un peu pour rejoindre un deuxième mamelon. Le répit est de courte durée, car ça repart pour une grosse montée, avec un nouveau portage, avant une belle descente sur St Dié, et plus précisément sur La Bolle, notre super hôtel résidence de vacances.
 
La bonne surprise, c'est la super piscine, je l'attendais depuis le début de nos trips, en 2013, celle là. On récupère vite les clefs de notre chalet (trop cool, avec terrasse donnant sur le Kemberg) avec Petitdragon, on se douche et hop, on enfile les maillots et c'est parti pour la piscine, avec d'abord un petit tour par le jacuzzi qu'on n'arrivera pas vraiment à mettre en route, tant pis, l'eau est trop chaude, on est mieux dans la piscine, où je vais rester une heure dans la flotte.
 
Akrilite nous rejoint et vient barboter un coup, tandis que Raph n'a pas son maillot et doit rester au bord de la piscine. A un moment, on est tous sur les chaises longues, bien alignés, et tous avec nos portables à la main, des vrais geeks !
 
En repartant, on retrouve Marc dans le jacuzzi, avec plein de bulles. Il a été moins nul que nous, il a réussi à le faire marcher. Du coup, Petitdragon va tester les bulles. Je les laisse là. On apprendra après que Petitdragon resté seul, a vu débarquer un troupeau de vieilles. Il a pris peur et s'est barré aussitôt.
 
Pendant ce temps, Claude a roupillé 2h dans son chalet, histoire de bine récupérer.
 
On a alors fait un ping pong avec Akrilite, tandis que Petitdragon, épargné par les vieilles, jouaient aux fléchettes avec Raph. C'est seulement le lendemain qu'on s'est aperçu qu'il y avait aussi un billard et un baby-foot, dommage, il y aurait eu de quoi s'amuser !
 
L'heure de l'apéro, offert, arrivant nous nous sommes rendus au bar terrasse, bien blindé, et sommes allés boire nos bières sur la terrasse inférieure, plus calme. Pour ue fois, j'ai pris une bière que j'ai appréciée de bout en bout, étant encore complètement assoiffé.
 
Repas sympa ensuite, dans une salle un peu bruyante, avant de rentrer nous coucher. Mais en chemin, on a croisé un nain, qui forcément, nous a fait penser à Bbanpc, malheureusement bloqué chez lui avec sa fracture du bassin.
 
Juste après, je trouve un taille-haie laissé là par un jardinier et lance d'idée de sortir les Gopro pour un remake façon Horde de massacre à la tronçonneuse. Cela inspire l'autre nain, Petitdragon, qui débauche Akrilite pour aller faire une photo de psychopathe (faisant suite à une longue série d'échanges de oufs sur notre forum). Autant dire que la photo étant prise juste devant l'entrée de l'accueil, cela a déclenché l'étonnement des gens qui passaient, et un énorme fou rire de notre côté.
 
Voilà le résultat (spécial dédicace à notre nain voltigeur malheureux) :
 
 
Après avoir un peu profité du frais sur la terrasse du chalet, on est allé se coucher, prêts à aborder la dernière journée du trip, déjà.
 
Statistiques
 
Distance : 46 km
D+ : 1381 m (Strava)
Moyenne : 11,6 km/h
Vitesse maxi : 52,2 km/h
Chute : 1 pour Clogav
 
 
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