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6 septembre 2015 7 06 /09 /septembre /2015 23:43
Participants : Akrilite, Jihem, Lomax, Pakatak (Alexis), Petitdragon
 
5h55 : le réveil sonne, ah oui, ce matin, on prend la voiture direction Ballancourt, pour une de nos randos parisiennes préférées. Mais faut se lever ! Je me prépare rapidos, j'ai le temps, Lomax ne vient qu'à 6h45. Vers 6h30, j'ouvre les volets pour voir la température ... et c'est Lomax que je vois en train de se garer devant chez moi Shocked. Waouh, il est tombé du lit ce matin ! En fait, pour tout dire, il a la crève et n'a pas dormi de la nuit, donc le voilà déjà. Heureusement, je suis quasi prêt et pour une fois, j'ai préparé mon sac la veille du coup, il ne va pas m'attendre longtemps.
 
On met les vélos sur la Lomaxmobile et c'est parti pour 1h d'autoroute et un peu de petites routes pour finir. On arrive à 7h40 bien en avance, c'est cool. On descend les vélos et là, tout d'un coup, patatrac, j'ai un violent coup de tord boyaux qui me plie en deux. C'est violent et je me demande comment je vais rejoindre le départ (et je l'espère les toilettes) sur le vélo. Pas la première fois que cela m'arrive avant une rando, et cette fois, pas de couscous ingurgité la veille. C'est donc très péniblement que j'arrive au départ. Vite les toilettes !!! Argh, y a pas de lumière, c'est le noir complet et je tombe sur des WC à la turc. Je retourne à mon sac récupérer le téléphone que je passe vite en mode torche et bonheur suprême, je trouve un vrai chiotte où je me vide allègrement, tel le Canadair au-dessus d'un incendie ou le pigeon au-dessus de François Hollande, comme vous voulez. Ouf, je respire ... enfin, si l'on peut dire, vu la puanteur des lieux, c'est que ça décoiffe ici !
 
Ces tracas akrilitiens étant maintenant derrière moi, il est temps d'aller chercher ma plaque et de me préparer pour le départ. On retrouve Petitdragon et Akrilite (tiens, quand on parle du loup ...), mais pas d'Alexis au RV, il est à la bourre. Je serai bien parti tout de suite, sachant que nous serons les plus lents avec Lomax, mais la majorité préfère un départ groupé, qui pour le coup aura lieu en limite extrème de départ pour les longues distances, soit 8h30, Alexis ayant enfin fait son entrée triomphante sur le stade.
 
On part sans tarder, et sans tarder non plus, on attaque une petite montée et un premier bouchon, qui en fait sera le seul de la rando. Bon point aux organisateurs qui ont limité le nombre de participants cette année.
 
Tout de suite, on se retrouve dans un environnement des plus sympathiques, avec pas mal de rochers, c'est joli tout plein. On suit les trois loustics dans la montée, puis on décroche un peu et finalement, on ne les reverra plus du tout. On a bien fait d'attendre tout le monde !
 
De notre côté, on a prévu de rouler tranquille, mais on n'est pas si mal et les montées se passent plutôt bien. Il ne fait pas trop chaud, il fait beau et le terrain est sec, sans être trop mou (les dernières pluies ont un peu durci le sable heureusement), bref les conditions sont parfaites pour rouler.
 
Les premières descentes donnent le ton, il y a du single, des virages, de la pente et un peu de technique, on devrait s'amuser.
 
Il y a beaucoup de singles, c'est cool, mais par contre c'est du single sinueux de chez sinueux, ça tourne tout le temps. Attention aux cintres larges, c'est parfois étroit entre les troncs.
 
Sur une petite remontée dans les caillasses, Lomax bloque devant moi, de mon côté, je n'étais pas sur le bon plateau, le temps de repasser sur le petit et de relancer, je bloque à mon tour, et presque à l'arrêt, je n'arrive pas à déclipser à droite et dans ce cas là, c'est la bascule, à droite évidemment, et pour couronner le tout, à droite, il n'y a rien, si ce n'est un beau trou plein de gros cailloux. Par chance, pas de gros bobo, juste un petit oeuf au tibia. C'est un peu douloureux, mais on a vu pire, ce n'est pas cela qui va m'empêcher de rouler.
 
On poursuit sur de jolis singles avant d'attaquer une descente annoncée comme technique. Alors qu'on s'approche prudemment, devant nous, un type se lance franco et au milieu, va bloquer la roue avant contre un rocher pour un énorme OTB dans la pente bien raide au milieu des rochers. On voit le vélo rebondir 2 fois dans les airs. On s'inquiète pour le gars qui était avec 2 potes. Il se relève doucement en se tenant l'épaule, craignant pour la clavicule. A priori, rien de cassé, ouf, mais il a mal. C'est à ce moment là qu'un gougnafier rapplique et commence à demander au mec de dégager du chemin, alors que le pauvre est tout juste en train de reprendre ces esprits. C'est ce qu'on explique au blaireau, qui ne trouve rien de mieux que de râler, plus bas, que le vélo du gars est mal placé. C'est sûr, il est quelques mètres plus bas, pas encore eu le temps de le ramasser. Y en a qui ont tout compris à l'esprit rando et qui pensent aux autres, sympa !
 
Ca nous calme un peu, quand même, mais on repart vite, car il y a de la route encore. On ne tarde pas à arriver au 1er ravito, qui n'est en fait qu'au 13ème km. Hein, quoi, comment, on n'a fait que 13 km et il est déjà 10h, ça craint ! En plus, je ne vois même pas trace du fameux gâteau de semoule aux raisins macérés dans le rhum que je n'ai toujours pas eu le privilège de goûter. On regarde la carte, et bien, ce n'est pas rassurant, la suite s'annonce plus dure encore, va falloir s'accrocher. On repart donc assez vite, sur un chemin agricole, menant tout droit à une colline. Ca va monter. C'est obligé, il y a toujours une bonne montée après les ravitos, en général. Effectivement, on n'y coupe pas.
 
A un embranchement, il nous faut choisir de poursuivre sur le 60 km ou nous orienter sur le 50 km, notre plan B dès le début. Il est 10h20 et il reste encore beaucoup de km à faire, on décide donc de se préserver et de zapper cette boucle, avec de fortes montées. C'est sûr que si la boucle est du niveau de ce que l'on a fait avant, on doit rater de beaux singles, d'autant qu'on va faire un peu de chemins agricoles, mais franchement, on n'a pas suffisamment la caisse pour cela et on se fait finalement bien plaisir aussi sur le 50km, d'autant qu'après la boucle zappée, le parcours est le même.
 
Il y a donc de bonnes montées également, mais presque toutes faisables sur le vélo, sauf quelques passages rocheux, et toujours des descentes bien engagées où l'on se fait plaisir.
 
On va zapper à nouveau une boucle du 60 km, la fatigue commence à se faire sentir, et on se dit qu'on a vraiment bien fait de ne pas rester sur le 60 km, on aurait trop galéré pour finir.
 
Par contre, on ne va pas rater les nouvelles passerelles en bois, et le photographe non plus, posté au bon endroit. Heureusement que ce n'est pas mouillé, mais ce n'est quand même pas bien large, avec des virages, et je ne l'avais pas bien vu, ça monte un peu aussi, si bien que, y allant prudemment pour ne pas tomber sur le côté comme tout à l'heure, je n'ai pas assez d'élan pour la sortie que je finis à pied. La passerelle suivante, bien droite, elle, passe mieux.
 
 
 
 
Un peu plus loin, on passe une petite dépression qui tasse bien, normal, c'est une dépression, quoi. Un gars est en rade avec son tubeless qui a déjanté sous le choc. On se propose de l'aider ... enfin Lomax car moi, je ne serai pas d'un grand secours. C'est à ce moment là, que je vois arriver un grand gaillard sur un Décat pas tout jeune, et on entend un grand bing quand il passe dans la dépression, en explosant sa selle, dont le chariot part tel un missile et frôle Lomax situé à 5 m du gars ! :shock: La selle est morte, le gars va galérer pour rentrer, surtout qu'il ne retire pas la tige de selle, euh, c'est dangereux, mon gars, vaut mieux éviter quand même. Tout en danseuse, ça va être chaud. D'ailleurs, quelques mètres plus loin, il se ramasse dans les rochers, en passant par-dessus. Bon, je ne sais pas où il est passé ensuite, on ne l'a pas revu.
 
Alors qu'on était toujours en assistance, enfin, surtout Lomax, on voit passer un fat (ce n'était pas le premier, d'ailleurs), sauf que celui là, c'était un double fat, en tenant compte du vélo ... et du pilote, un solide gaillard. On l'a retrouvé plus loin, qui avait crevé.
 
Arrive enfin le deuxième et dernier ravitaillement. Je bois, je mange et soudain, je vois un organisateur avec un plat qui ressemble à mon graal ... mais oui, c'est bien le fameux gâteau de semoule. Mais dans quoi le servent-ils ? Dans un gobelet, avec une cuillère. Ah voilà, j'ai trouvé leur truc et compris pourquoi je ne les avais pas trouvé ces gâteaux la dernière fois, ils étaient planqués ! Pour me venger, j'en prends deux. Hum, trop bons ces gâteaux. J'en reste à deux, car le cuistot n'y est pas allé de main morte sur le rhum, faudrait pas que je me fasse contrôler positif à l'arrivée !
 
Normalement, il ne reste plus que deux grosses montées (hé oui, on a étudié la carte car on commence à en avoir plein les pattes), sauf que soit on n'a pas bien compté, soit la carte n'est pas très précise, mais on va en faire plus que cela finalement, le tout entrecoupé de bonnes descentes, de singles toujours aussi tortueux et quand même de quelques chemins agricoles un peu longs avec le petit vent qui soufflait.
 
On revient par le sommet de la carrière où l'on admire le paysage, quelle belle vue ! Puis on attaque ce que l'on pense être la dernière bonne descente. En bas, on voit un panneau retour Ballancourt, chouette, mais un organisateur qui d'ailleurs a crevé (tout comme Akrilite, au même endroit, comme on l'apprendra plus tard), nous dit que le vrai parcours repart à gauche et fait environ 3 km, avec 2 montées, mais que cela vaut le coup et que ce n'est pas possible de rentrer tout droit. Bon, Lomax pousse, ok, on y va, on a encore un peu de jus, alors autant en profiter jusqu'au bout.
 
Hé bien ces 3 derniers km, c'est quelque chose. D'abord le décor. Apocalyptique. Il y a des arbres morts partout, entassés par centaines, dans tous les sens, comme si un géant avait tout cassé pour se faire un mikado géant. Incroyable, certains font même une sorte de toit entre les rochers par moment. Ensuite, le chemin, un single qui se taille une place dans ce monde torturé, sinuant entre les arbres, montant, descendant et tournant sans cesse. C'est physique et on grille nos dernières cartouches, mais honnêtement le cadre valait le détour.
 
On finit enfin par arriver, vers 14h. Nous sommes les premiers, les autres sont à l'entrée du dernier single, en dépannage d'Akrilite. On regarde le kilomètrage et on ne trouve que 49 km, soit le parcours du 50 km initial alors que l'on a fait la première boucle du 60 km. C'est étrange, mais bon, on en a bien profité, le parcours est superbe, le cadre également et l'organisation est franchement au top, rien à dire. Vraiment une bonne rando dont la cote ne va encore pas baisser cette année.
 
Statistiques :
Distance : 49 km pour Lomax et moi, 60 km pour Alexis et Petitdragon et 70 km pour Akrilite
Moyenne : 12,3 km/h
Vitesse maxi : 49 km/h
D+ : 1020m (GeoRando) pour Lomax et moi, 
Chutes : 1 pour moi, 1 pour Lomax, 1 pour Petitdragon
 
 
 
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