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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 15:16
Participants : Jibé, Jihem, MMarc, TomTom
 
On poursuit nos sorties de reprise avec aujourd'hui une sortie nettement plus longue, autour de 60 km depuis Bry, beaucoup plus pour Jibé qui vient de Paris et que l'on doit retrouver vers Bondy.
 
Au programme, du roulant avec la Dhuis, puis un peu de relief dans la forêt de Vallières, avant un retour sur du plat le long de la Marne.
 
J'avais envie de dormir un peu donc j'avais retardé un peu le réveil, mal m'en a pris car ayant eu en plus un peu de mal à me lever (début de crève hier), je suis parti à la bourre ... et je suis arrivé à la bourre au RV avec 10' de retard. Heureusement que Bbanpc n'était pas là, je me serais fait enguirlandé !  
 
Après mes plates excuses, je fais connaissance avec l'ami TomTom déjà présent sur le forum depuis quelques temps, mais qui n'avait pas encore roulé avec nous. Je m'étonne de son absence de casque et il me dit qu'il a essayé mais cela lui a fait mal à la tête. Je lui dis que sans, il risque d'avoir encore plus mal en cas de chute. Comme Jibé, plus tard, lui fera la même remarque, je pense que TomTom va penser prochainement à préserver son crâne. C'est vrai, quoi, ça sert un peu ce truc, faut en prendre soin. 
 
On suit MMarc qui a un itinéraire tarabiscoté pour rejoindre la Dhuis. On l'avait déjà fait une fois avec lui et j'ai quelques flashs, mais franchement, je serai incapable, seul, de refaire ce parcours (heureusement que j'ai enregistré la trace).
 
Après avoir traversé quelques cités (ça nous change de nos petits chemins bucoliques) on rejoint la forêt de Bondy pour arriver ... avec 10' de retard au RV. Je révise mes excuses pour Jibé qui doit nous attendre un peu gelé ... mais, non, pas de Jibé. Au bout de 2', il arrive en s'excusant d'être en retard, je suis mort de rire, surtout quand MMarc lui explique qu'on attend depuis une demi-heure et qu'on a déjà fait 4 fois le tour du bois pour se réchauffer.
 
Tandis que Jibé et TomTom font connaissance, les deux vieux vont soulager leur vessie. Je remarque alors les nouvelles pompes, enfin, chaussures (l'argot, c'est bien, mais là, pour le vélo, ça peut prêter à confusion ... ) de Jibé qui a abandonné ses pédales autos qui le stressaient trop, et qui du coup a pris des chaussures hyper tendance, avec des semelles qui accrochent aux picots des pédales plates, une coquille extérieure indestructible (ce sont ces mots ... mais bon, il bosse un peu dans le marketing, faut se méfier) et un look qui va faire des ravages en boite (Guigui n'a qu'à bien se tenir).
 
Il est temps de s'y remettre et c'est parti pour la longue piste de la Dhuis. Pour une reprise, c'est parfait, à part 2-3 petits raidars, c'est plat et roulant. On se fait quand même une petite descente avec des petits virolos sur le côté ... sauf que j'ai mal appuyé sur le bouton pour enregistrer, donc pas d'image. Je décide donc de la refaire, avec Jibé, qui part devant ... et me bouchonne un max. L'avantage, c'est que comme je lui colle au cul, on le verra bien sur la vidéo, pour une fois. La remontée est raide, surtout la deuxième fois, et on repart en admirant la vue. Cela donne des idées de film à Jibé qui me conseille de changer de pistes (il y en a deux séparées par une grosse bande d'herbe, pour ceux qui ne connaîtraient pas), pour les filmer sur leur profil le plus avantageux, enfin, surtout pour Jibé, puisque l'idée vient de lui. Comme ils se trouvent à contre jour, avec le soleil dans la poire, j'ai des doutes sur la qualité des images, on verra ...
 
Pas loin de Carnetin, TomTom nous annonce une crevaison arrière. Ah ben tiens, un petit nouveau et un souci dès la première sortie, c'est d'un classique, c'est le baptème du feu, quoi. Bon, y en a qui font plus d'effort que d'autres et se fendent d'une petite chute, pour TomTom, ce sera le service minimal avec juste une crevaison. Mais attention, pas n'importe quelle crevaison, on a dû y passer une demi-heure, quand même ! D'abord, le pneu qui reste collé et impossible à écarter de la jante. Après moultes efforts, enfin, TomTom prend le dessus sur ce Nobby Nic récalcitrant, qui, soit dit en passant, s'est bien fait déchirer le flanc (ça lui apprendra, tiens !). C'est alors que Jibé nous sort ces rustines autocollantes Lézyne, et là, nous sommes d'un seul coup en direct de Téléachat avec Pierre Jibé Bellemare, nous vantant les mérites de cette rustine ne nécessitant pas de colle. Il faut avouer, c'est efficace et le trou est rebouché en moins de temps qu'il n'en faut à Guigui pour tirer la langue devant une joggeuse en short moulant). On se croit tirer d'affaire, mais que nenni, impossible de regonfler la chambre. On chambre (ah ah) TomTom sur sa pompe moisie et revoilà Pierre Jibé Bellemare avec sa super pompe de la mort qu'avec elle, tu peux pas ne pas arriver à regonfler une chambre ... ah, ben, si, mince alors !!! A mon tour de dégainer ma pompe qui devrait résoudre le problème rapidement ... ah non, pas mieux !   Reste une pompe, celle de Mmarc, mais c'est la même que celle de Jibé, donc on abandonne et MMarc propose d'y aller, c'est vrai, on n'a pas que ça à faire, nous  ! On se dit que c'est forcément la valve de la chambre qui doit déconner donc on passe au plan B, avec le redémontage, le changement de la chambre, le remontage (avec les démontes-pneus qui volent dans tous les sens, mais qu'est-ce que c'est que ce binz ? Tous aux abris !!!), puis le gonflage (à ce propos, TomTom a une technique assez spéciale ... en gros, on dirait Guigui le samedi après minuit devant Canal  ). Ouf, celle là se regonfle et maintenant qu'on s'est bien refroidi, il faut repartir ... avec les genoux qui grincent, en plus des vélos qui couinent, enfin, le mien et surtout celui de Mmarc, pire que le mien (faut le faire !).
 
 
A Carnetin, on zappe la pause officielle (on a eu le temps de manger des barres pendant la crevaison, manquait plus que l'apéro ...) et on attaque directement la descente, enfin j'attaque, car quand j'arrive en bas du premier tronçon, il n'y a personne derrière. J'ai le temps de remonter à pied la moitié de la côte (bon, ok, j'exagère un peu) pour filmer les bolides dans la descente. C'est mieux sur la deuxième partie, où la troupe lâche un peu plus les freins.
 
Nous voilà enfin au bord de Marne, il fait beau, les arbres commencent à prendre des couleurs, c'est mignon tout plein. A peine le temps d'apprécier le paysage, qu'il faut maintenant attaquer la grosse montée des ornières. J'appréhende un peu pour mon genou gauche, le seul à être douloureux ce matin (en plus de la fesse gauche, mais elle, c'est tout le temps), mais je monte tout sans forcer, en moulinette, suivi un peu plus loin par Mmarc qui va tout monter aussi (pour une reprise, je le trouve pas mal en forme l'ami Marc), tandis que les deux loustics arrivent en poussant les vélos. C'est vrai qu'elle pique bien celle-là, mais en moulinant, maintenant qu'il n'y a presque plus d'ornières, ça passe.
 
Pour la descente, j'ai compris qu'aujourd'hui, je n'aurai personne devant, mais du coup, faut pas que j'y aille trop fort car je risque de les perdre (on se souvient que Jibé, l'autre fois, avait fini cette même descente ... à l'autre bout de la forêt  ), du coup, je les attends aux passages stratégiques. Jibé après le premier tronçon est un peu déçu (c'est vrai que c'est assez peu joueur sur cette partie), mais arrive avec la banane après la deuxième partie, plus longue, avec les lacets, vraiment sympa. 
 
Retour par les bords de Marne sur le single peu roulant, avec un peu de vent (enfin, on a vu nettement pire) et surtout les cuisses qui se sont mises à piquer de plus en plus, au fur et à mesure de notre progression. C'est là qu'on est content de rouler avec les copains car c'est très long pour revenir et à plusieurs, on s'accroche, on s'abrite par moment, on reprend la tête, bref, ça motive, ça permet aussi de discuter et de trouver le retour moins long (quand je pense à Flo qui va dans le Morin et revient en solo par ce chemin, faut en vouloir ...).
 
A Lagny, on se retrouve face à une voiture et avec celles stationnées sur le côté, c'est assez serré. Je trouve un petit renfoncement et m'arrête pour que cela croise plus facilement ... et un vététiste m'engueule depuis l'arrière en me disant que ça passe. Je lui demande s'il est pressé d'aller manger ou quoi ? Le mec, il est prêt à se prendre la voiture plutôt que de perdre 2 secondes ... sur une sortie de 4h   
 
On arrive tous assez entamés à Neuilly, où l'on se sépare, avec une pensée particulière pour Jibé qui doit encore se taper la côte de Fontenay et rejoindre Paris alors qu'il est bien cramé. Belle motivation.
 
Mes statistiques
Distance : 57,5 km pour TomTom, 60 km pour moi, 74,6 km pour Jibé
Moyenne : 16,9 km/h
D+ : 253 m (GPS)
 
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