Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 avril 2017 7 02 /04 /avril /2017 20:22
Participants : Jibé, Jihem, Petitdragon
 
Après 5 sorties de reprise, avec allongement progressif de la distance et à allure modérée, et surtout avec une dernière sortie sans douleur aux genoux, je comptais confirmer cette semaine, avec encore une sortie autour de 50 km ... Enfin, ça, c'était l'objectif ... avant quelques aléas.
 
Déjà, juste en sortant de chez moi, le portable sonne, je me dis zut, Petitdragon doit avoir une galère, il m'appelle pour me dire qu'il va être en retard, et non, surprise, c'est Jibé ! Le temps de lui dire bonjour et Petitdragon arrive chez moi. Jibé est au bord de la Marne, on le rejoint sans tarder ... et pas moyen de le rater avec sa belle veste d'un rouge pétant (non, non, je ne parle pas du camarade Akrilite :P ). Bon, moi, avec mon maillot vert, je ne suis pas très discret non plus, et que dire de Petitdragon avec notre sobre maillot de la Horde :lol: .
 
Jibé n'a même pas lavé son vélo depuis des mois, la honte ! Aurait-il perdu son légendaire vaporisateur portatif ? 
 
Pas trop le temps de discuter, on attaque le bord du canal, c'est bien sec, parfait pour rouler un peu. Petitdragon semble en forme avec son Merlin, je fais quand même attention de ne pas trop solliciter tout de suite mes genoux, à froid.
 
Au bout de la piste cyclable, par automatisme on prend le parc de Champs où l'on fait découvrir le dernier single découvert à Jibé, à la montée (où je fais un arrêt technique sur un arbre qui m'inspire ... ben, oui, c'est une condition, on ne peut pas s'arrêter comme cela, n'importe où :lol: ), comme à la descente. A propos de descente, on remonte rejoindre notre descente habituelle, bien sèche et qui passe nickel (faut quand même se méfier des troncs tombés au milieu du chemin).
 
Après la passerelle de la chocolaterie, splash, d'un coup je me retrouve à plat. Quoi, une crevaison en tubeless, on m'aurait menti, on peut quand même crever ? Les deux autres sont morts de rire car je suis le seul looser à crever en tubeless. Ils se marrent encore plus quand je leur dis que je suis le roi du trou bien franc ... je ne vois vraiment pas ce qui les fait rire dans cette expression :P . En fait, je n'ai pas remis de préventif depuis septembre et visiblement, il ne restait plus rien, donc dans ces conditions, le trou ne risquait pas de se reboucher :roll: . Grâce à l'assistance efficace de Petitdragon, comme d'hab', on démonte la valve spéciale et je sors la fiole de préventif puis j'envoie la purée ... et miracle le trou se rebouche très vite. On pompe un coup et zou, c'est reparti ... pour 200m avant que Petitdragon, derrière moi, me dise que mon axe arrière est bizarre. Effectivement, il est desserré ... Mais c'est quoi ce binz ?
 
Il est temps de rouler, on file donc le long de la Marne, on traverse puis on rejoint l'écluse du canal que l'on traverse, et là, tout d'un coup, je me dis : mais qu'est-ce qu'on fout là ??? Si on continue par là, c'est le bois de Vaires ... et pas du tout le fort de Chelles qui est notre prochain objectif. Ah ouais, moi le légendaire gpsman, sur ce coup, j'ai complètement buggé, je n'ai même pas réfléchi au parcours et en fait, j'ai complètement oublié de tourner avant le parc de Champs. Mais quel blaireau !
 
Nous voilà donc repartis dans l'autre sens, le long du canal, sur un single plus sauvage que l'allée aménagée de l'autre côté. On rejoint enfin Chelles, mais je n'ai toujours pas les neurones bien alignés, je ne visualise plus dans ma tête comment rejoindre le chemin. On est obligé de regarder un panneau avec une carte pour que je me repère, la honte ! Voilà, papy a tout donné tout à l'heure avec la grosse giclette de préventif, et maintenant, il n'assure plus rien. 
 
Après une longue traversée par la route, où Jibé me chambre en disant qu'il aurait du prendre son vélo de route, avant qu'un policier avec un radar mobile nous invite à accélérer l'allure car il nous a flashé à seulement 18 km/h, enfin, on rejoint le viaduc qui passe au-dessus des voies ferrées, ça y est, on se reconnait, on n'est plus perdu !
 
Il est temps d'attaquer la côte de la montagne pour atteindre le fort de Chelles. Jibé qui ne se souvenait plus du coin, avait oublié cette bonne côte à fort pourcentage et il a du mal sur la deuxième moitié, mais, à notre surprise, au lieu de s'arrêter à notre hauteur, à l'entrée du single, il poursuit jusqu'en haut sur l'allée ... histoire d'être classé sur le segment. 
 
On se prend une petite barre et c'est parti pour le single que découvre Jibé. On l'attend aux carrefours stratégiques pour ne pas le perdre car il est un peu à la traîne derrière, et surtout, il y a le piège à nain, qu'il faut éviter à tout prix, ce qu'il fait avec brio. Ce sera un peu plus compliqué à la sortie du single, bien merdique, c'est le cas de le dire, où il faut slalomer entre les étrons  :furax: .
 
En chemin pour Montfermeil, Petitdragon fait le con (désolé pour ce pléonasme :P ) sur le bas côté quand j'entends un grand bam du côté de sa roue arrière. Soit il s'est pris des gros cailloux soit la bordure de trottoir. En tout cas, son pneu n'a pas aimé et nous avons droit à un nouvel arrêt crevaison pour un pneu en tubeless. Jibé, avec ses chambres, se gausse tout en s'inquiétant du fameux adage jamais deux sans trois qui pourrait bien lui faire rabattre son caquet, du coup, il se la joue plus modeste. Le trou est difficile à trouver, c'est visiblement près de la jante qui a l'air d'avoir pris un pète, confirmant la thèse du choc. Du préventif sort enfin, mais il a une sale gueule, il n'est pas de première fraîcheur. Petitdragon regonfle, secoue, crache tel un lama sur son pneu pour voir s'il y a des bulles ... et il y en a toujours. Difficile à reboucher ce trou. 
 

Jibé et Petitdragon

 
Il décide que cela va s'arranger en roulant, mais que nenni, à peine arrivé au pied de la côte de l'hôpital, il faut regonfler à nouveau et même ajouter aussi du préventif. Petitdragon me copie et envoie à son tour la purée sous le regard hilare de Jibé qui ne regrette pas d'être venu rouler avec nous, il a droit au spectacle de clowns gratos. Il ne se souvenait plus qu'on se marrait autant lors des sorties de la Horde.
 
Il va un peu moins se marrer derrière, quand on va reprendre la côte de l'hôpital, bien raide elle aussi et qu'il ne connait pas. A froid, c'est vrai que c'est dur de repartir. Je me fais d'ailleurs tout de suite distancé, avant de revenir vers la moitié de la côte, juste avant les derniers virages qui remontent bien et cassent le moral, dans la roue de Jibé qui pleure sa mère. Alors que je veux le passer, on se fait serrer par un bus, derrière, que l'on gêne un peu (hum, c'est sûr que collé derrière nous, à 8km/h, il doit un peu enrager le gars), on lui fait signe de passer mais il va hésiter longtemps, car on est dans un virage, avant enfin de nous passer.
 
On devait initialement faire un tour dans la forêt de Bondy, mais vu l'heure et nos péripéties, pour Jibé qui vient de loin, spécialement pour les carrières de Gagny, on décide de zapper et de couper par l'arboretum de Montfermeil. Jibé qui ne perd rien de sa sortie se retrouve en arrêt devant un panneau, avec nous dira-t-il, un cône sexuel. Va savoir pourquoi, il pense à Petitdragon, qui avec sa finesse légendaire, voit très bien où il va lui coller son cône ! :P  Quelle équipe !
 
A peine le temps de s'en remettre qu'on attaque la montée vers les carrières de Gagny. Je ne suis pas très vif aujourd'hui et je zigzague dangereusement entre les marches sur le passage interdit aux vélos, un coup à s'en prendre une !
 
Enfin, nous voilà aux carrières. Début de descente Ok, c'est bien sec, ça se présente bien. Même le premier virage en dévers pour la remontée passe bien, surtout qu'il n'y a plus la branche à la con, en travers du chemin, pour nous gêner. La suite de la descente est toujours un plaisir et nous voilà dans la clairière au pied de la falaise où, dommage, il n'y a pas la biquette chère à Bbanpc. On l'appelle (la biquette, pas Bbanpc) mais rien, elle a complètement disparu.
 
Le vélo de Petitdragon émet toujours un pschittt continu inquiétant. Il est temps de faire quelque chose. Petitdragon se résigne à mettre une chambre. Pendant ce temps, on prévient nos femmes qu'on va être à la bourre et j'en profite pour essayer de positionner la caméra au milieu d'un champ d'orties (ça pique !!!) pour filmer le bas de la descente que je m'amuse à refaire.
 
Jihem
 
Il commence à faire bien chaud, le soleil est là on est au calme, pépère, mais il faut rentrer, surtout que je commence à avoir faim et je n'ai plus aucun Gerblé, mes réserves étant à sec. La côte qui suit ne va pas nous aider à nous refroidir, au contraire. Jibé, découragé d'avance, la monte à pied, tandis que ça passe pour Petitdragon et moi, et en plus, même pas mal aux genoux  :yaiss: .
 
Sur les côteaux, pourtant bien secs aujourd'hui, Jibé pleure à nouveau sa mère. Il faut dire que c'est assez exigeant, ça monte et ça descend tout le temps, avec des rondins en travers très nombreux. On lui explique qu'en hiver, quand ça glisse et que la boue colle, c'est l'enfer :76: , il nous croit et je pense qu'il a bien noté dans sa tête de ne surtout pas y revenir par temps humide. Il fait tellement chaud qu'on doit se résigner à une séance de striptease, pour enlever une couche, l'occasion pour Petitdragon de s'apercevoir qu'il n'est pas le seul à avoir un peu de bide (oui, je sais, j'ai 2-3 kg à perdre, mais je ne fais pas trop ce qu'il faut pour, avec toujours mes deux desserts à la cantine).
 
Heureusement, voici déjà la descente qui permet de rejoindre la plateau puis la carrière avec la galerie où l'on fait un petit arrêt. On passe ensuite près du trou béant (là, ce n'est plus un piège à nain, mais un piège à un régiment de nains), nettement plus sécurisé que les fois précédentes, avant de sortir des bois pour prendre le chemin du retour, par la réserve ornithologique que Jibé découvre.
 
Au final, longue sortie en temps, mais pas en kilomètres, avec quelques péripéties qui nous ont permis de rigoler et passer un bon moment ensemble, et le tout, sous un beau soleil, que demander de plus ? 
 
Statistiques
Distance : 40 km pour moi, 55 km pour Jibé, 62 km pour Petitdragon
Moyenne : 15 km/h
D+ : 262m pour moi, 445m pour Jibé, 575 m pour Petitdragon
 
 
 
Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : La Horde Sauvage du Val de Marne
  • : Compte-rendu des sorties VTT de la Horde Sauvage du Val de Marne
  • Contact

Recherche

Catégories