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6 juin 2017 2 06 /06 /juin /2017 21:42
Participants : Bbanpc, Jihem, Ned, Petitdragon et Stéphane notre guide
 
Après le repas arrosé de la veille, j'ai un peu les tripes en folie en fin de nuit et mon ventre commence à me titiller quand le jour se lève vers 6h, le soleil (oui, j'ai bien écrit le soleil, c'est complètement inespéré) nous éblouissant à travers les rideaux ... car nous n'avions pas vu qu'il y avait des volets Rolling Eyes . On traîne au lit jusque vers 7h et là ce sont les cloches du village bientôt suivies des meuglements d'un beau troupeau de Salers qui passe juste sous les fenêtres qui nous sortent du lit. 



On se prépare et déjà j'ai le ventre qui fait des huits. On se met d'accord pour mettre le maillot de la Horde dès ce premier jour, car il fait beau, ce sera plus sympa pour les photos. Evidemment, Petitdragon se distingue en mettant l'ancien maillot, il n'est donc pas raccord avec nous, ce qui a le don de nous énerver. Il va nous narguer tout le petit déjeuner, avant, enfin, de mettre le bon maillot, grâce à Bbanpc qui le lui demande gentiment
Laughing .

Pendant ce temps, je crois que je vais finir par saturer la mini station d'épuration écolo de notre gîte, à force de me vider
Embarassed .

Heureusement, ça se calme quand François, notre chauffeur, arrive avec la remorque, car oui, c'est la bonne nouvelle, avec la formule enduro et le gîte en fixe, on va pouvoir faire du sur mesure au niveau des étapes. Ce n'est pas du tout le programme annoncé par Vélorizons dans le descriptif, mais c'est encore mieux, on est complètement autonome et Stéphane, notre guide, peut adapter au fil de l'eau le parcours selon la météo et la forme des uns et des autres, vraiment top !

 
Session 1

Ce matin, la voiture nous conduit au Prat de Bouc, à presque 1400 m d'altitude, au pied du Plomb du Cantal qui culmine à plus de 1850 m.

Malgré des nuages très menaçants, il fait bien chaud quand on attaque l'ascension sur une grande piste très pierreuse où il faut se donner pour avancer. Ça monte à 8,5% en moyenne. Il fait de plus en plus chaud au fur et à mesure qu'on s'élève et qu'on s'éloigne des nuages. Le temps est bien lourd, comme nos jambes qu'il faut traîner jusqu'en haut.
 
Vue sur le Prat de Bouc, en contrebas, alors qu'on a déjà bien entamé la montée :
 


La piste pleine de pierres et en haut le Plomb du Cantal, sous le nuage :
 


Petitdragon en plein effort, sous le cagnard :
 


On traverse un troupeau de vaches qui nous surveillent du coin de l'oeil et réciproquement. Plus loin on salue des agriculteurs en train de planter des piquets pour préparer les alpages, juste avant d'arriver enfin au sommet. 

De là, on découvre une superbe vue sur le massif, avec au centre du très ancien volcan, le Puy Griou, et autour toutes les montagnes qui formaient le bord du cratère. On prend quelques photos, tandis que Stéphane nous explique l'histoire de ce volcan et nous indique les principaux sommets.

Vue panoramique depuis le Plomb du Cantal :
 
Vue sur le Puy Griou, plein cadre et le Puy Mary, derrière à droite :


 
L'ambiance est alpine, il y a même encore quelques petits névés sur les versants nord. 

Au moment de repartir pour attaquer la descente, Ned trouve une caméra au sol, une Drift, du genre de celle qu'avait Bbanpc sur son casque, juste avant la pause. Ah ah, le retour de notre ami poisson rouge ! Il va falloir veiller à ses affaires, comme d'habitude, car sinon, il va en semer partout !

On va alors prendre un magnifique sentier en balcon, assez technique, avec beaucoup de pierres et du gaz sur la droite, vaut mieux pas tomber. Pas de bol, c'est ce que fait Ned dès le début, avec un bel OTB, après avoir bloqué la roue avant contre une pierre. Rien de grave, mais le coude est en sang, bien égratigné. Ça commence fort !

Ça ne descend pas très fort, mais il faut être très attentif et bien souvent porter le vélo pour passer certains passages rocheux. Quand on s'arrête, on peut profiter d'une belle vue sur les montagnes, on se croirait dans les Alpes.
 
Vue en arrière sur le sentier en balcon que l'on vient d'emprunter depuis la gauche du Plomb du Cantal (à gauche, au fond de l'image) :


 
Stéphane s'arrête à un moment pour nous voir évoluer sur ce terrain. Il valide mon pilotage prudent, lui ayant indiqué la veille, que j'étais le moins à l'aise de la bande en descente. Le tout est de ne pas dépasser ses limites et d'arriver entier au bout.

On arrive au bout du sentier pour rejoindre une crête, au col de Chèvre, d'où l'on découvre de nouveaux paysages. C'est vraiment très joli et nous voilà conforté dans notre choix de destination, on sent que ça va bien nous plaire.
 


On mange quelques fruits secs et on repart sur la crête. C'est un autre type de terrain, plus herbeux, mais avec toujours de nombreuses pierres, ici et là, plus ou moins cachées sous les herbes, et quelques trous de terre assez piégeux. Il faut bien choisir sa trajectoire.

Après un passage très caillouteux où ça tabasse bien, Petitdragon qui a bien bourriné signale une crevaison à l'arrière, là où il est en chambre, suite à son problème de jante abîmée. On pense qu'il a du pincer.
 


Stéphane l'aide à réparer pour aller plus vite, heureusement qu'il ne m'a pas encore vu à l'oeuvre, parce que Petitdragon est nettement plus efficace que moi, enfin, en même temps, tout le monde est plus efficace que moi !
 


On va alors enchaîner sur un secteur où la crête se transforme en plateau, avec un terrain globalement moins accidenté où l'on peut lâcher les chevaux, mais en restant vigilant car il y a toujours des pierres et des trous qui se transforment en petites marches. On enchaîne de belles courbes, à bonne vitesse, avec des petits sauts ça et là. C'est vraiment top, on a tous la banane quand on arrive au Buron de Tuillères. 

On va alors changer de terrain une nouvelle fois, avec un single plus pentu dans les grandes herbes et avec des lacets. Bien sympa aussi. Je commence par dérailler deux fois de suite, ce ne sera que le début d'une longue série pendant les 4 jours, avant enfin de pouvoir entamer vraiment la descente.

Cette longue descente d'une quinzaine de kilomètres, se poursuit avec plusieurs passages différents. A un moment le chemin emprunte même un ruisseau, évidemment plein de pierres, y compris sur les berges, complètement impraticables. Certains choisissent de rouler carrément dans le ruisseau, d'autres, comme moi essayent de porter difficilement le vélo de pierre en pierre et évidemment, ce qui devait arriver arrive, je glisse sur une pierre bien détrempée et finis le pied dans le ruisseau. Sympa, je vais avoir le pied trempé toute la sortie ...
 
Juste un peu plus loin, on pense à Raph, avec le passage d'une passerelle artisanale bien précaire, à la traversée hasardeuse.

On va ensuite faire quelques bonnes remontées en plein soleil et des traversées de jolis petits villages, puis un passage descendant très pentu dans les feuilles, avec des épingles à cheveux où je fais chauffer les freins, avant une fin très rapide sur piste avec des lacets assez piégeux, plein de gravillons, où je lève un peu le pied, mon frein avant commençant à être vraiment bruyant. 

En bas, on retrouve François et surtout la remorque, pour remonter en voiture jusqu'au Col du Pertus où nous allons pique-niquer. La salade composée, les saucissons, le fromage et les fruits nous redonnent un peu de peps pour l'après-midi, tandis que nous avons encore les yeux remplis des belles images de cette matinée de VTT vraiment top, très variée, avec des paysages magnifiques et une descente géniale qui nous a vite fait oublier les 450m de D+ de la piste pleine de pierres, en plein soleil.
 
Session 2
 
Les nuages commencent à arriver, il fait moins chaud, il est temps de repartir pour une deuxième session, depuis le col du Pertus.
 
On va commencer par une petite boucle assez technique, avec des racines et des passages très humides, au-dessus du col de Pertus, avec aussi quelques grimpettes et quelques petites descentes, avant de revenir au col du Pertus.
 
Petite pause pendant la boucle, avec vue sur le Puy Griou :
 
 
 
 
Après le col, on remonte au-dessus du point de pique-nique, c'est assez raide. Ned s'arrache sur un raidar et impressionne tout le monde en le passant. Par contre, il a tout donné sur celui là et il est un peu cuit sur la suite, d'autant qu'il y a encore pas mal de poussage de vélo pour arriver à un carrefour, vers 1450m, où nous allons aborder la descente vers Thiézac.
 
De mon côté, je n'ai pas pris assez de batteries pour la caméra, car certaines qui devaient être chargées ne le sont pas, soit un problème de batterie, soit de chargeur, toujours est-il que je n'aurais pas d'images de mon côté. 
 
La descente se fait en sous-bois, avec un sentier en balcon assez rapide, dans un épais tapis de feuilles, en dévers, et toujours avec des rochers ou des pierres un peu partout, ainsi que des coins complètement détrempés, voire même des petits ruisseaux par moment, il convient donc d'être encore bien vigilant.
 
A un moment, c'est hyper humide et complètement mou, impossible de passer sur le vélo, surtout avec les rochers, et là les pieds disparaissent complètement dans la fange, et hop, encore une fois les pieds mouillés ! Il faut dire qu'il a bien plu la veille.
 
Après un passage avec quelques marches piégeuses dans les herbes, on quitte alors la forêt pour emprunter un chemin plus large dans les champs où l'on peut prendre un peu plus de vitesse et dérouler de belles courbes.
 
Plus on descend, plus la vitesse augmente et sur le dernier secteur, on est tous bien groupés et on enchaîne les lacets à bonne vitesse, avec relance derrière. En bas, Les autres qui se sont bien donnés, sont même tout surpris de me voir avec eux, mais c'est vrai que sur cette partie j'étais bien, malgré les caillasses dans les virages. Un bon moment.
 
On retrouve François à Thiézac, au fond de la vallée. Stéphane propose alors une dernière petite remontée pour une petite descente dans le chaos de Casteltine. Pour ma part, j'en ai assez pour aujourd'hui, donc je vais accompagner François pour aller boire un petit coup au bar du coin, tandis que les autres, une fois qu'on les aura lâché avec la remorque, vont se faire une petite montée de 100 m avant une descente assez technique de 3 km, surtout le passage qui ressemble à un tunnel dans une roche, avec de la pente, des marches et des lacets serrés.
 
En regardant les images de Petitdragon, je vois que Bbanpc s'est vautré et ne l'a pas dit, on le voit lui et son vélo étalés au milieu du chemin. On m'aurait fait des cachoteries ?
 
Statistiques
Distance : 26,5 km pour moi et 30 km pour les autres
D+ : 985m pour moi, un peu plus de 1000m pour les autres
D- : 1972m pour moi, un peu plus de 2200m pour les autres
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