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8 octobre 2017 7 08 /10 /octobre /2017 16:20
Participants : Jihem, Milkshake
 
Les hordeux n'étant pas très motivés par les sorties ces temps ci, ce n'est pas la météo qui allait les faire sortir du lit ce matin. Moi, si, parce que j'ai très peu roulé cette année (ma pire depuis des lustres, je risque de ne même pas atteindre les 2000 km) et je commence à faire du gras, il est temps de réagir et de se bouger un peu. Donc, même si un petit crachin m'accueille à la sortie du garage, tant pis, j'y vais ... surtout que Milkshake va m'attendre, lui qui a décidé de venir de Maison Alfort à vélo, en plus.
 
Je mets la veste de pluie et c'est parti, même si, il faut l'avouer cela aurait été plus confortable de rester au lit, mais bon, quand faut y aller, faut y aller. Arrivé au RV, je vois Milkshake, à pied, à côté de sa voiture. Ouf, il a été prévoyant, car on a quand même prévu 60 km depuis Bry, je pense que cela devrait lui suffire.
 
Le temps de monter le vélo et le crachin s'est arrêté. J'enlève donc la veste pour ne pas me transformer en sauna ambulant, car il ne fait pas vraiment froid. Milkshake se la joue même warrior, car en plus du short, comme moi, lui est en manches courtes.
 
Personne sur la piste cyclable, ce qui nous va très bien, marre de voir du monde toute la semaine, au moins là, on est tranquille. On va se faire les côteaux dans le parc de Champs. C'est un peu boueux et il faut faire attention à la trajectoire en descente, mais c'est tout à fait roulable.
 
On arrive alors à la passerelle avec les chicanes contre les vélos. On les passe sur le vélo, vu qu'il n'y a personne et que ça passe, avant de nous faire bouchonner par deux routeux qui poussent leur vélo, mais surtout qui glissent sur le bois trempé avec les chaussures de vélo. Idem pour nous, quand on les rattrape et qu'on doit poser le pied au sol. Une vraie savonnette avec la pente, alors que ça passait nickel sur le vélo. Comme quoi, ces interdictions à la noix sont au final plus dangereuses qu'autre chose, et ce n'est pas Petitdragon qui va me contredire  Razz .
 
Le long de Nestlé, ça se remet à tomber, et pas qu'un peu, cette fois, c'est la grosse douche. Je m'arrête vite fait pour remettre la veste de pluie et on repart en ne voyant plus grand chose avec les lunettes. On maudit la météo qui s'est encore plantée, mais on poursuit, maintenant qu'on a pris la flotte, un peu plus un peu moins...
 
Au bois de Vaires, tout est balisé et fléché, mais on ne verra pas les participants de la course, ce qui n'est pas plus mal car on est en plein sur des chemins communs à leur parcours. Plus ça va, plus je maîtrise le petit circuit et maintenant je ressors presque les yeux fermés du bois. C'est bon, cette fois, c'est bien mémorisé.
 
On rejoint le sentier des vaches. Bonne surprise, le tas d'ordure a été dégagé, c'est quand même plus propre, et 3 plots ont été positionnés à l'entrée du sentier pour empêcher les porcs de saloper la nature sans vergogne. J'en profite pour faire mon premier arrêt technique de vidage de vessie (avec cette météo, je vais battre tous les records) et enlever la veste pour la deuxième fois. A la sortie du sentier, à Pomponnette, on profite de l'accalmie et d'un soupçon de ciel bleu, pour, plein d'espoir, nettoyer les lunettes, histoire de voir un peu où l'on met les roues.
 
Puis, on attaque les choses sérieuses avec la montée bien raide de Montjay, sans le chien, je le précise, puis on enchaîne avec le single sous le camping ... et son infâme bourbier aux odeurs nauséabondes. Cette fois, vu la tête de la zone sinistrée, je ne fonce pas dedans bille en tête, pas envie d'être repeint de la tête au pied de cette boue fétide, non, je la joue tactique, cherchant le meilleur passage, donnant le coup de mollet au bon moment pour ne pas m'enliser, le coup de guidon pour ne pas partir en sucette, et à force de bataille, je passe l'obstacle  cheers . Derrière, Milkshake lutte également, mais finit par craquer et poser le pied dans la boue immonde. On ne gagne pas à tous les coups !
 
On continue de se chauffer les cuisses, dans la montée suivante, puis on attaque le bois de Luzancy, sur l'expectative quant à l'état du terrain, rarement sec. Je confirme, ce n'est pas sec du tout, c'est même bien humide, mais pas autant que je ne le craignais et en y allant relativement prudemment, ça reste bien roulable.
 
On remonte en face, pour aller chercher la montée des bassines. Là encore, c'est un pari, mais j'ai de l'espoir, les bassines ayant été pas mal bouchées d'après ce que l'on avait vu lors de notre dernier passage. Là, c'est perdu, le sentier est complètement boueux, une boue qui colle et qui glisse, et quand arrivent les bassines, difficile de ne pas glisser dedans, n'est-ce pas Milkshake ?   Razz . Malgré cela, bizarrement, je vais tout monter sur le vélo, adoptant le style aérien légendaire de Petitdragon (enfin, lui, c'est uniquement en descente  Laughing ), sans mettre d'à coup, et je vais même arriver à monter le dernier coup de cul pour rejoindre la Dhuis, alors que la roue arrière patine un peu sur place. Finalement, le Hans Dampf devant, même dans la boue, il tient pas mal. C'est un peu plus dur pour le Nobby Nic derrière, du coup, je pense que je vais le remplacer par le Beaver ... dès que j'aurai un peu de courage (c'est là que vous vous marrez tous, normalement   Laughing ).
 

 

 
Le temps de faire 2-3 photos histoire d'immortaliser ce premier chargement de boue sur les vélos et de prendre un bâton pour dégager un peu les dérailleurs, et on file à Carnetin et la descente qui devrait être rock n' roll aujourd'hui. C'est clair, ce n'est pas sec, les appuis ne sont pas francs, mais finalement, c'est beaucoup moins pire que prévu et ça passe plutôt pas mal, en fait. Du coup, la confiance retrouvée, j'attaque la deuxième partie plus vite ... et j'ai bien raison car ça passe nickel et j'en profite, tout comme Milkshake, pour m'envoyer un petit coup en l'air sur la petite bosse en bas, avant la remontée. Et hop, la banane est revenue, tout comme le soleil qui pointe le bout de son nez. Avec des arbres qui commencent tout juste à prendre leurs couleurs d'automne, c'est sympa. Il est temps d'opérer ma deuxième escale technique, histoire de m'alléger avant la montée terrible des ornières.
 
On évite le single en dévers le long du grillage, c'est pas le jour, et on prend la piste. Que dire, à part que c'est bien dur, que les cuisses chauffent et que le coeur monte dans les tours. Je me surprends à tout monter sur le vélo et même faire mon deuxième meilleur temps, tandis que Milkshake se fait piéger par le retour de l'ornière qui tue, avec le coup classique de la glissade qui finit dans l'ornière et là, plus moyen de s'en sortir, à part à pied.
 
En haut, on refait un nettoyage des vélos avec un bâton car on dirait qu'on roule en fat. Il est temps d'attaquer ma descente préférée, mais prudemment car c'est limite au niveau adhérence. On peut lâcher les freins en ligne droite, mais attention dans les lacets et dans les passages étroits entre les arbres. Malgré cela, on se fait bien plaisir et on décide de s'en refaire une, celle du bout. La montée est longue mais moins raide que la précédente, ce qui permet d'arriver en haut moins essouflé. On la reprend dans le sens de la descente, confiant sur le terrain qu'on a pu voir à la montée, car à part un passage scabreux, le reste semble assez sec. C'est effectivement le cas, et on enchaîne les virages à bonne vitesse, on se fait plaisir, avant d'aborder le dernier tronçon, plus raide, avec une grosse racine dans le virage qui va occasionner une petite frayeur à Milkshake qui arrivait un peu trop vite dessus.
 
Voilà, on en a fini du relief, maintenant, il y a 25 km de plat pour rentrer, on se dit que ça va être long. On va prendre le bord de Marne tout le long. A un moment on rattrape 3 gars et on les double. Le plus lent saute dans ma roue et les 2 autres se mettent en mode compétition, en nous repassant. Dommage que Petitdragon n'était pas là, mais je l'ai suppléé, rattrapant le premier et prenant à mon tour sa roue, ce qui a eu le don de l'exciter, mettant alors de nombreuses petites accélérations pour me lâcher, mais, tel le morbac, bien accroché, je ne lâchais rien. Finalement, ayant semé tout le monde, on a du ralentir pour attendre nos coéquipiers respectifs.
 
La suite a été plus dure, entre les cuisses qui chauffaient beaucoup plus que souhaité, le postérieur qui protestait, plus habitué à rester si longtemps sur la selle, et l'estomac qui criait famine, il a fallu prendre sur soi pour rentrer, en mode pilotage automatique, tel le zombie sur son vélo. Ce n'était pas mieux pour Milkshake qui souffrait des mêmes maux que moi et qui se disait, mais quelle riche idée j'ai eue, finalement, de venir en voiture !
 
60 km au final, l'objectif est atteint, mais, autant le début de la sortie a été prometteur, avec une bonne condition dans les montées, autant la fin a été difficile, comme je m'y attendais. Y a pas, faut rouler, encore et encore, pour que ça revienne. RV donc à la semaine prochaine ! Motivé qui disait ...
 
Statistiques
Distance : 60 km
Moyenne : 15,8 km/h
D+ : 487 m
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