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24 juillet 2019 3 24 /07 /juillet /2019 14:31

Participant : Jihem

 

Ce matin, mon père dédicaçait ses deux derniers bouquins au Grand Bornand. Avec ma fille, initialement, on avait donc prévu une sortie en montagne depuis le Grand Bornand, sauf qu'avec la canicule, on a préféré s'abstenir. Ayant une demi-journée de libre, ça a commencé à bouger dans ma tête. Grand Bornand = montagne = envie de rouler ... mais pas assez entraîné cette année pour rouler en montagne = et pourquoi pas tester un VTT électrique ?

 

Je m'improvise donc une sortie à l'arrache, en visant le tour du Lachat, la montagne du Grand Bornand, que j'avais déjà fait en 1986 (ça nous rajeunit pas ma bonne dame !) lors de ma première expérience en VTT, du tout rigide et du tout à la cuisse à l'époque. Maintenant, dans les boutiques, il n'y a plus que des VTT électriques, bon, ben, du coup, je vais enfin découvrir. Le parcours est exigeant au niveau des montées, mais d'après mes souvenirs, c'est plutôt cross-country qu'enduro au niveau difficultés techniques, parfait pour apprendre à maîtriser l'engin.

 

L'engin en question est un Haibike d'enduro (j'ai pas fait gaffe au modèle, je n'y connais rien en électrique), avec 180 mm de débattement, un moteur Bosch à 4 niveaux d'assistance (sans compter le mode piéton pour pousser le vélo) et des freins à double piston (faut bien cela pour arrêter les 27 kg de la bête en pleine descente).

 

Le technicien m'explique les différents modes :

Off : tu en chies pour traîner les 27 kg de l'engin avec tes petites cuisses

Eco : petite aide pour compenser le poids du vélo et gagner 2-3 km/h

Tour : aide pour les pentes moyennes

EMTB : aide pour les pentes fortes

Turbo : aide à 300%, mais pas recommandé car patine et attention la batterie. J'ai utilisé une fois pour voir mais pas convaincu

 

Pas de bol, c'est jour de marché et je dois traverser tout le marché pour rejoindre la route de départ. J'ai mis le mode Eco, je sens une petite poussée, mais avec tout le monde autour, je fais gaffe. Je suis même obligé d'en faire un bon bout à pied, trop de monde.

 

Enfin, j'attaque la route de départ. Je ne la connais pas, mais ça attaque rude d'entrée. Le mode éco est insuffisant vu le poids du vélo, je passe donc les premiers lacets avec le mode Tour. On ressent nettement l'aide au pédalage, mais pour que ça marche, il faut bien pédaler, je suis vite en sueur et les cuisses commencent à chauffer. En fait, avec ce mode, j'en bave comme en montant normalement, la différence, c'est que ça monte plus vite.

 

Les lacets continuent de s'enchaîner, la pente s'accentue, je passe donc le mode EMTB et là, l'aide est vraiment top, je passe les raidillons avec un bon coup de pédale, mais ça pousse fort, c'est vraiment efficace, j'ai l'impression d'être Flocycle dans un col, le genre de truc dont tu rêves mais qui n'arrive jamais  :P. Je suis loin d'être en haut, la montée n'en finit pas (je sais que je dois m'enquiller 800-900m de D+ sur cette première montée), aussi, je décide d'économiser la batterie, dont j'ignore la consommation, et repasse dès que je le peux en assistance moindre avec le mode Tour.

 

Plus je monte et plus je découvre la chaîne des Aravis, juste en face de moi, toujours aussi belle. Je pique une bonne suée dans cette montée interminable et je commence à ressentir une douleur à l'intérieur du genou droit, signe que les genoux et les cuisses travaillent quand même.

 

J'approche d'un premier point haut et rattrape un couple en VTT normal. Je les laisse sur place, j'ai un peu honte, l'impression de tricher par rapport à d'habitude, mais bon, je ne vais pas bouder mon plaisir d'être là, au milieu des montagnes que j'aime, j'en prends plein la vue, ce n'est pas le moment de culpabiliser, il faut au contraire en profiter car si je suis là aujourd'hui, c'est bien grâce au VTT électrique.

 

Vieux chalets et chaîne des Aravis

Je prends quelques photos près d'un troupeau de vaches. L'une se met à meugler puissamment et même carrément à hurler  :shock: . En y regardant de plus près, c'est un taureau ... et visiblement il n'apprécie pas qu'un autre mâle (c'est moi  :P) s'approche de son harem. T'inquiètes bonhomme, tu ne risques rien !

 

Au fond le Col des Annes (que je dois atteindre), en haut à droite, la Pointe Percée
Chaîne des Aravis

J'entame alors une première descente sur piste. Je coupe l'assistance ... et je me prends les 27 kg dans les cuisses. Waouh, faut l'emmener maintenant le vélo ! Une fois lancé, par contre, en descente, ça file avec le poids. Le freinage est bon mais il faut anticiper dans les lacets car c'est un peu plus tardif. Pour l'instant, l'effet en descente est moins positif qu'en montée, je le trouve un peu pataud et lourdingue, à voir plus tard ...

 

Je rejoints alors la piste qui monte au col des Annes, avec ses vieux chalets, au pied de la Pointe Percée, le sommet des Aravis (autour de 2 800 m). Je change la batterie de la caméra et jette un oeil à celle du vélo, j'ai pas mal tapé dedans, le niveau a bien baissé, va falloir peut-être économiser un peu.

 

Col des Annes

 

Je vais alors entamer la partie la plus "technique" du parcours, un petit chemin qui monte à flanc de coteau pour rejoindre la Clef des Annes et Terres Rouges. Ca passe tout seul avec le mode EMTB, c'est sympa, dommage que le reste du parcours ne soit pas de cet acabit. En haut, sur la crête, le spectacle est magnifique des deux côtés : les Aravis dans mon dos et le Jalouvre en face, qui domine le col de la Colombière.

 

Chaîne des Aravis
Début du sentier vers la Clef des Annes, au fond la Tournette, au milieu le Lachat

 

Chaîne des Aravis depuis la Clef des Annes, en bas le col des Annes, en face la Pointe Percée
Vue de l'autre côté, avec le Jalouvre, en face, et le village du Chinaillon en bas

Je suis la crête jusqu'à la Duche (ce sont mes pistes de ski, en fait, en hiver), puis j'entame la descente vers le Chinaillon. La descente se fait sur piste (dommage) avec beaucoup de gravillons, faut faire gaffe dans les virages serrés, surtout que, maintenant, je commence enfin à apprivoiser la bête en descente, et que je commence à lâcher les chevaux et me prend même à décoller un peu sur des petites bosses (ne nous enflammons pas, ça reste très léger).

 

Dans la descente, lac de rétention d'eau du Maroly, en face le Jalouvre

 

Pour la suite, comme me l'avait dit le loueur, on ne peut pas passer par le chemin habituel, et pour cause, il est complètement défoncé par les pelleteuses et les camions qui sont en train de refaire nombres de pistes de ski du Chinaillon. Du coup, la déviation m'amène sur le bas du col de la Colombière. Je coupe les derniers lacets avec un sentier piéton plus sympa que le bitume, mais au Chinaillon, je n'ai pas le choix, c'est la route. 

 

En bas du Chinaillon, vers les Outalays (ils refont toute l'arrivée de la piste), ça bifurque pour remonter très fort. Je dois être revenu pour midi et je ne suis pas en avance, à force de faire des photos notamment, donc comme il me reste 2 crans de batterie et que je sais que c'est la dernière montée, je garde le mode EMTB tout le long. Cette fois, je maîtrise bien le rapport entre pédalage et accroche moteur, je suis super efficace et monte les 400-500 m de dénivelé à un bon rythme (du coup, cette fois c'est le genou droit qui se manifeste), je vais même obtenir le kom sur cette montée (j'espère qu'il y a des classements différents entre VAE et vélos normaux, sinon, je vais me faire bénir ...).

 

J'arrive au sommet du télécabine qui arrive du Grand Bornand village. Je change une dernière fois la batterie de la caméra et c'est parti pour la descente que j'espère sympa. Ca commence par un petit chemin, puis assez vite cela se transforme en piste (groumph), puis en bitume (ah non !) quand je rejoints la montée de départ. Moi qui espérait un peu de singles dans les bois, je suis déçu ! Du coup, je file sur la route, à bonne vitesse, je ma^trise bien le vélo en descente maintenant, puis en bas, trouve un plan B pour éviter le marché, pour arriver pile poil à l'heure pour rendre le vélo (j'ai fait le parcours en 2h05 alors qu'il était annoncé en 2h30) et retrouver mon père qui venait juste de finir sa séance de dédicaces.

 

Il est l'heure du bilan. Tout d'abord, je relativise mon test sachant que j'ai suivi un parcours pas difficile techniquement, donc je n'ai pas eu l'occasion de voir ce que cela donnait sur des passages plus engagés. En même temps, il s'agissait d'une prise de contact et partant seul, en montagne, j'ai préféré commencer prudemment. 

 

Je commence par les points négatifs :

- Vélo très lourd : en cas de portage ou si plus de batterie, c'est la galère assurée

- Autonomie de la batterie : au bout de 2h, il ne restait plus qu'un cran de batterie, attention donc soit à économiser la batterie (en sacrifiant de l'assistance, donc ça perd de l'intérêt), soit à prévoir des sorties pas trop longues, soit à prévoir des haltes à des points de recharges (à repérer avant)

 

Points positifs :

- Assistance vraiment efficace, permet de monter plus vite avec moins d'effort (mais avec quand même des efforts, ce n'est pas une mobylette)

- Possibilité d'aller en montagne ou plus loin même quand l'entraînement est insuffisant

- Adaptation aisée aux différents modes (à voir quand même sur terrain moins amical quand il faut jongler avec une commande en plus)

 

Je suis super content de ma matinée, je savais que je n'avais pas la caisse cette année pour faire la sortie que j'ai faîte, mais grâce à l'assistance, j'ai pu la faire, en faisant des efforts, certes, mais sans finir cramé. J'ai pu profiter de ces beaux paysages alors que sinon, je serai resté à la maison, ou j'aurais été faire une petite sortie sur le plat, au bord du lac d'Annecy ...

 

Si l'on n'est plus, comme moi, dans la recherche de la performance, et qu'on reste dans le plaisir d'évoluer dans un cadre agréable, franchement, cela ouvre de nouveaux horizons, et je pense, qu'à terme, je finirai par succomber (Patrice, tu peux commencer à faire de la veille sur les petites annonces pour l'Altitude Powerplay  :P).

 

Statistiques

Distance : 33,40 km

D+ : 1 296 m

Moyenne : 16 km/h

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 10:44
Participant : Jihem
 
Pour ces vacances, vu le contexte (Italie les deux premières semaines, priorité randos en montagne avec ma fille, peu fait de vélo cette saison à cause de mes genoux, puis retour en train), je n'ai pas pu prendre mon VTT. J'ai bien profité des bonnes conditions pour enchaîner les randos avec ma fille, mais quand même, être en montagne  sans faire de VTT avec tous ces beaux sentiers qui me tendent les bras, c'est comme me mettre au milieu d'une pâtisserie sans pouvoir consommer, c'est juste pas possible !
 
Du coup, je passe chez Takamaka à Annecy pour me programmer une session enduro au Semnoz (montée en navette puis 1300m de D-). Faute de candidats pour la session Performance (que j'ai déjà faite), je dois me contenter de la version Découverte enduro, avec le risque d'avoir des participants moins aguerris ... ce qui va s'avérer être le cas, avec une participante peu expérimentée.
 
Le jour J arrive et c'est sous un gros cagnard que j'arrive au RV à 12h15 ... et avec personne au RV. Finalement, un couple de français résidant au Luxembourg arrive, on cherche un peu et on finit par trouver le local à vélos, avec notre guide dedans. Nous sommes vite rejoints par 2 copains, un ancien chasseur alpin qui habite à côté et qui a déjà roulé au Semnoz et son pote qui vient d'Isère.
 
Ayant amené mes équipements, je me contente de compléter avec des coudières (pas terribles d'ailleurs, elles ne vont pas bien tenir et pas mal bouger) et de choisir un Lapierre Spicy à ma taille. Le temps de régler les vélos et de passer les consignes, il est l'heure d'aller prendre la navette à la gare routière. On a vite chaud et le bandeau est déjà trempé quand je m'installe dans la navette, qui, chouette, est climatisée. 
 
Après une demi-heure de montée, nous voilà au sommet du Semnoz où l'on va démarrer par l'habituelle séance d'exercices techniques histoire de permettre au guide d'évaluer le groupe et donc de choisir l'itinéraire. Comme pressenti, ça va pas être le niveau performance, la demoiselle étant effectivement peu expérimentée. Le guide va devoir passer pas mal de temps avec elle, mais comme je l'ai déjà constaté une autre fois avec une autre demoiselle, avec les conseils d'un guide, les progrès sont rapides et les résultats étonnants. Bon, forcément, on va suivre des sentiers plus faciles. Du coup, comme on progresse segment par segment, le guide nous laisse filer devant, ce qui permet quand même de lâcher les chevaux et de s'amuser, c'est juste les temps d'attente qui sont plus longs entre les segments.
 
Il fait vraiment chaud, heureusement que cette fois j'ai pris mon casque enduro et non pas le casque intégral ! 
 
Les premiers chemins dans la caillasse, sur le haut, tabassent bien, le Spicy n'encaisse vraiment pas aussi bien que mon Rocky Mountain Altitude, je me fais secouer comme un prunier ... bon, en même temps, ce n'est pas le même prix et les mêmes composants, mais ça se sent vraiment.
 
A la fin du grand chemin caillouteux, emprunté aussi par des piétons, on se fait doubler par 2 jeunes foufous et le deuxième ne maîtrise pas trop la présence de piétons, justement, pour aller faire une petite cascade sans dommage dans les herbes (voir la vidéo vers 50'), en voulant les doubler à gauche alors qu'il n'y avait pas de place. Pas malin et voilà qui amène de l'eau au moulin des randonneurs se plaignant de la dangerosité des VTT.
 
Le reste est une succession de chemins, de singles et de chemins de traverse. Il y a pas mal de sapins en travers, suite au gros coup de vent d'il y a quelques semaines, donc on évite quelques passages. Globalement, je suis à l'aise, pas de difficultés particulières, je peux y aller franco et me faire plaisir, ça fait vraiment du bien de refaire du VTT en montagne !
 
On s'arrête au Puisot pour refaire le plein des bidons pour ceux qui en ont besoin, puis on va continuer encore par quelques singles, avant de rejoindre un belvédère avec vue sur Annecy, puis de redescendre sur la Visitation. On va alors suivre le Thiou pour rejoindre le local de départ et boire un petit coup bien mérité. Bravo à la demoiselle (désolé, j'ai oublié ton prénom) pour avoir été au bout, malgré les petites frayeurs, j'espère que cela t'aura donner envie de continuer le VTT (et non le contraire).
 
Sans guide, au Semnoz, impossible de savoir par où passer, il y a des chemins dans tous les sens, certains même pas répertoriés sur les cartes, des faciles et des moins faciles pouvant éventuellement déboucher sur des passages rocheux. Bref facile de s'y perdre (le Semnoz est immense) avec le risque de se retrouver en difficulté en cas de mauvais choix. Au final, je suis donc toujours partagé entre ce type de sortie sécurisée, sympa, mais quand même un peu frustrante car je sais que je peux faire plus engagé, et louer un vélo et y aller tout seul, mais bon, ne maîtrisant pas le secteur, pour l'instant, je préfère jouer la sécurité. 
 
En tout cas, ça fait plaisir d'avoir roulé en montagne, hâte d'y retourner ...
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2 juin 2019 7 02 /06 /juin /2019 15:09
Participants : Jihem, Joe Bar et Dom subrepticement
 
Deuxième sortie en 3 jours, ça faisait longtemps que cela n'était pas arrivé. En même temps, pour une fois il fait beau plus de 2 jours de suite et mes genoux commencent à aller mieux.
 
Je suis parti à 8h30, il faisait déjà chaud, mais heureusement, j'ai fait pas mal de sous-bois, du coup, j'ai profité de la fraîcheur au maximum.
Vers la passerelle, je trouve un mec en train de faire demi-tour au milieu de la piste, je manque de lui faire une remarque et poursuis quand il m'appelle par mon prénom. Mince, c'est qui ? Je reviens sur mes pas et trouve Joe Bar avec le Shaman. Il attend son pote Dom, avec qui nous avons déjà roulé, qui va arriver peu de temps après.
 
On roule un petit bout ensemble mais au parc de Champs, on se sépare, ils vont sur la Dhuys (trop long pour moi pour l'instant) et moi au bois de Célie. Je monte par le single jusqu'en haut du parc, c'est bon, les genoux tiennent toujours le coup.
 
Au bois de la Grange, il reste encore quelques roms et le petit single est devenu un chemin dévasté, élargi, plein de bouts de bois et un peu gras, bref, c'est plus ce que c'était, dommage.
 
Un peu plus loin, le petit chemin qui monte le long du bois St Martin a bien changé lui aussi. Avant, il serpentait entre les arbres et les flaques. Maintenant, il y a toujours les flaques, mais plus les arbres, tout a été coupé sur quelques mètres de chaque côté, ça sent l'aménagement foireux à venir (il me semblait qu'une résidence était en préparation dans le bois St Martin), je crains qu'on perde encore un petit chemin sympa.
 
Le bois de Célie, lui, n'a pas changé, heureusement, si ce n'est la végétation un peu envahissante sur certains secteurs de notre single. Evidemment, vu ma forme du moment, je n'essaye même pas de faire un temps, je me contente d'une allure régulière, plutôt en mode promenade. 
 
Mon frein avant siffle de plus en plus, ça commence à me gaver, donc je fais une pause pour repositionner les plaquettes. Je commence par me fourvoyer à essayer des clés Allen qui ne vont pas, avant de me souvenir que c'est du Torx. Entre temps, j'avais enlevé le gant et je m'étais appuyé par terre, quand je me suis aperçu d'une sale tâche noire sur la main. Aurais-je mis la main par erreur sur un étron sauvage ? Je renifle, non, pas d'odeur ... par contre, je reconnais une limace, écrasée sur ma main. Damned, ça colle, cette connerie, va falloir que je m'essuie la main sur l'écorce d'un arbre pour que ça parte, avec un peu d'eau dessus pour finir. Pas doué le Jihem !
 
Je repars par où je suis venu, ça va mieux à la descente, mais déception en bas du single du bois St Martin, il n'y a plus la petite bosse, le chemin passe plus à droite et elle est maintenant enfouie sous des branchages.
 
Au parc de Champs, je reprends notre descente habituelle et j'en profite pour faire une photo du mini north shore misérable et qui semble bien foireux qu'installaient les gamins vendredi après-midi.
 
 
Le retour a été infernal, avec la chaleur, le monde dans tous les sens (j'y étais à l'heure de pointe) et pas que des vedettes dans le lot, le vent et un handicap mécanique que je n'ai compris qu'à la fin de la piste cyclable.
 
J'ai fait toute la piste avec un mec sur le porte-bagage, en essayant de rouler correctement (les genoux étant toujours discrets ce matin), mais j'avais l'impression d'être scotché au bitume. J'ai longtemps incriminé le vent, puis mes gros pneus de montagne, alors que plus ça allait plus ça faisait un bruit qui ne ressemble pas au bruit des pneus crantés sur le bitume, d'ailleurs les gens se retournaient à mon passage. Je ramais un max pour avancer et quand j'ai tourné à Bry pour remonter, l'élan coupé, là, j'ai compris que le frein avant freinait en permanence en fait. A petite vitesse, ça m'arrêtait carrément. Tu m'étonnes que j'avais l'impression que ma vitesse n'était pas conforme aux efforts que je délivrais ! J'ai même eu du mal à rentrer à la maison, je voulais faire un petit tour supplémentaire pour dépasser une nouvelle fois les 40 km, mais j'ai du renoncer. Va falloir que je regarde cela, j'ai du mal le régler lors de l'arrêt avec la limace.
 
Malgré tout, bilan très positif car c'est ma première sortie sans avoir ressenti de douleur aux genoux, enfin ! Jihem is back ... enfin presque  :P
  
Statistiques :
Distance : 39,5 km
D+ : 206 m
Moyenne : 17 km/h
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31 mai 2019 5 31 /05 /mai /2019 20:32
Participants : Jibé et Jihem
 
Ca fait longtemps que je n'ai pas fait de CR et je profite donc de la sortie du jour avec Jibé pour renouer avec l'exercice. Je vais être clair tout de suite, ça va pas faire autant rêver que le CR de Markitos de retour du plateau du Cézallier  :P
 
Aujourd'hui, point de vaches de Salers ou d'Aubrac, ni de biches ou de mouflons, juste un rat, un écureuil et un lapin. Désolé, on a fait avec les moyens du bord  :lol: .
 
Pour moi, suite à mes problèmes de genoux, c'était quand même la première sortie avec un hordeux depuis le mois d'octobre, il était temps ! Bon, ok, il s'est un peu fait attendre l'ami Jibé, mais d'une part, il venait de Paris et d'autre part, il faisait beau, donc je me suis trouvé un petit banc pour l'attendre, ce n'était pas désagréable. On s'était pas vu depuis très longtemps, c'était donc sympa et du coup on a pas mal papoté. 
 
On a tenté le single le long du canal et on a bien fait, il n'y avait presque personne, si ce n'est la végétation qui commence à devenir envahissante. Le fil rouge de la journée, c'était le petit duvet des arbres (je ne sais pas comment ça s'appelle) qui volait dans tous les sens (fallait pas être allergique), la surface du canal en était recouverte. A signaler, au bout du single, la disparition du campement, remplacé par un pot de fleurs ... un décès ?
 
La passerelle est toujours pénible depuis l'installation des barrières. Rien à dire ensuite sur la piste cyclable assez déserte à cette heure de fin de repas ou de sieste, au choix. Au parc de Champs, on a pris le petit single, encore assez gras, puis notre descente habituelle. Il y avait des jeunes en train de l'aménager, ils avaient commencé à relever la toute première bosse, sur l'approche, du coup j'ai bien décollé, la grosse suivante n'a pas changé, mais ils étaient en train de bricoler ensuite vers le tronc d'arbre couché et la variante, avec l'installation de parties en bois (une sorte de mini north shore du pauvre). Ils ont crié pour qu'on le prenne, mouais, ben, non, il avait pas l'air bien stable leur truc, pas envie de faire le testeur et de m'exploser la tronche. Par contre, c'était bien sec sur cette partie, c'était sympa.
 
On a poursuivi par la passerelle et Nestlé, avec encore beaucoup de trucs duveteux qui volaient en provenance des arbres, on avait presque l'impression de rouler dans de la neige (Jibé a pris une photo).
 
Les genoux allant bien mieux que les sorties précédentes, on a poursuivi jusqu'aux étangs de Bussy, comme prévu. J'ai quand même levé le pied dans la montée, à la fin surtout, quand Jibé a fait son Raph et a mis une accélération en mode tracto-pelle sous nitro  :P .
 
On a renoué avec la traditionnelle pause à la mare tout en haut. Il y avait quand même une nouveauté cette fois, car Jibé avait prévu une séance de dégustation. Oui, vous avez bien lu, une séance de dégustation, et pas n'importe quoi, une variété de Gerblé que je n'avais jamais mangée et dont j'ignorais même l'existence (si, si, c'est possible), du Gerblé Orange Tournesol. Incrédule, j'ai tourné l'objet dans tous les sens, pas de doute, c'était bien une variété collector que l'ami Jibé avait dénichée. Sympa Jibé de partager ce grand moment gastronomique avec moi  :251: . Bon, je dois avouer que, question goût, j'ai été un peu déçu, la texture est originale et change des autres Gerblé, mais y a pas, le Gerblé amande reste indétrônable.
 
C'est donc l'estomac lesté (comme si j'en avais besoin, en ce moment) que l'on entame la descente. Toujours aussi agréable ce petit coin qui ne paye pas de mine, mais où les virages s'enchaînent bien et où j'ai retrouvé les sensations de pilotage qui me manquaient depuis quelques temps sur la piste cyclable (où ça se limitait à slalomer entre les joggeurs et les marcheurs). Une petite alerte au genou droit, en prenant un appui avant un virage, heureusement sans suite.
 
Retour par la base de Vaires, avec un premier tronçon que je n'ai jamais vu aussi glaiseux. Heureusement, on pouvait passer sur le bord. Le reste des singles étaient bien secs et bien tape cul, puis piste cyclable pour rentrer sous un beau soleil, mais avec un temps bien lourd qui nous a bien fait transpirer.
 
Pas la sortie de l'année (quoi que, pour l'instant, c'est la première fois cette année que je passe les 40 km ...) et on l'a déjà fait des paquets de fois, mais ça fait du bien, après des mois sans rouler ou en faisant des petites sorties avec des douleurs, de se faire une sortie avec enfin un peu de VTT, sans avoir trop mal (2-3 alertes et après coup, j'ai quand même bien mal dans les escaliers ... comme d'hab). Le moral remonte !
 
Statistiques
Distance : 40 km pour moi, 58 km pour Jibé
Moyenne : 17 km/h pour moi
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