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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 12:28

Participants : Bbanpc, Jihem, Ned, Petitdragon et Stéphane notre guide

Session 1

Après une journée de flotte sans interruption, où l'on a pu quand même récupérer tranquillement, c'est avec fébrilité que l'on ouvre les volets ce matin, et c'est avec joie qu'on découvre qu'il fait beau. Ca va être humide, c'est sûr, mais ça va être roulable.

Une petite douche pour se réveiller et on se précipite au petit déjeuner. Je n'en ai pas encore parlé du petit déjeuner, mais là encore, c'est royal, pain frais, muffins maison, confiture maison, yaourts maison, fruits, jus de fruit et pour moi un thé différent tous les matins à choisir dans la vaste carte des thés. En plus, on mange en face des montagnes, parfait pour bien démarrer la journée.

De mon côté, j'ai encore bu du vin la veille et ça ne passe toujours pas bien, mais c'est plus soft que le premier jour.

François arrive, on charge les vélos, les sacs et les bonhommes, et c'est parti pour le col d'Eylac puis le Pas de Peyrol, sous le Puy Mary, on redescend un peu jusqu'au col de Redondet, vers 1 500 m d'altitude, qui va nous servir 2 fois de suite de point de départ aujourd'hui.

Il ne fait pas bien chaud, malgré ma veste de Robocop, avec toutes les protections, sous mon maillot. On laisse François et on va vite se réchauffer avec un petit chemin qui monte bien, sur la droite, Assez vite, il faut renoncer à pédaler, puis à pousser, et on passe donc au portage tandis qu'à droite la pente se dessine de plus en plus, au dessus de la vallée du Mars.

On arrive à un petit col, à plus de 1600 m, avec une belle vue des deux côtés.

Vue arrière sur le sentier que l'on vient d'emprunter (au fond, le Puy Mary) :

 

 

Vue de l'autre côté :

On suit la crête qui descend et remonte juste au-dessus du Roc d'Hozières, la plus grosse falaise du Cantal, avec ses 240 m de haut, que l'on va contourner.

Sur la photo, on ne voit que le sommet et au fond, à droite, on retrouve le Puy Mary et la route du Pas de Peyrol.

En contrebas, on aperçoit deux chamois lancés à pleine vitesse dans la pente abrupte, qui, bientôt rejoignent une falaise, ce qui ne les fait pas freiner pour autant, avant de la dévaler également. Impressionnant cette agilité et cette vitesse dans la pente !

Petite photo de groupe. Non, non, Ned n'est pas un poseur  :P

Le contournement du Roc d'Hozières est épique, le sentier est très étroit et creusé, une sorte d'ornière bien profonde entre les buissons de myrtilles, en dévers, assez pentu et avec des marches, tout ce que j'aime, On se prend sans arrêt les pédales dans les rebords du sentier, c'est vraiment casse-gueule. Stéphane passe tranquillement avec son semi-rigide en titane, tandis qu'on galère un peu derrière. Petitdragon passe un bon bout en force et en glissade, avant d'être bloqué par Bbanpc coincé au milieu du chemin. Je dois avouer que je vais passer une bonne partie de ce secteur à pied.

On va alors contourner le Roc des Ombres, pour aller rejoindre, via une grande prairie, un col juste au-dessus de la descente vers Le Falgoux. Et quelle descente, les amis, une des meilleures du coin, en sous-bois, super ludique, avec une partie haute assez délicate, avec des lacets serrés très pentus et des pièges un peu partout, comme en fera les frais Bbanpc qui se couche juste devant un arbre ... et surtout l'objectif de Stéphane, placé derrière l'arbre. On a l'impression, sur le cliché, qu'il s'est mangé l'arbre.

C'est assez chaud pour moi sur ce début de descente, je ne suis pas très à l'aise, aussi j'apprécie quand la pente se réduit un peu pour entamer la deuxième partie, d'anthologie, toujours en sous-bois, au milieu des arbres couverts de mousse, dont un énorme sapin avec plusieurs troncs, très impressionnant, sur un sentier qui tournicote dans tous les sens, où l'on peut prendre des belles courbes, bien larges, C'est la course poursuite, à bonne vitesse, on se régale. Il y a quand même des obstacles, des pierres comme partout dans le coin, mais également des belles branches qui traînent dans le tapis de feuilles. Ned est d'ailleurs bloqué à un moment par une grosse branche en travers. Il la balance ... avant d'en remettre une autre plus petite entre les 2 murs de pierres entre lesquels on passe, histoire de bloquer les copains derrière. Quel plaisantin ce Ned !

On repart de plus belle pour la fin de cette descente mémorable qui restera une des meilleures si ce n'est la meilleure du séjour pour beaucoup.

On arrive au village du Falgoux où l'on retrouve François au bar (ben, oui, faut bien passer le temps pendant que nous on s'amuse).

Session 2

On décide de se faire une autre descente, avant de manger, sur le versant opposé. On charge les vélos et c'est reparti pour une route très étroite qui finit en cul de sac, à plus de 1000m. François nous lâche et là c'est parti pour un moment de souffrance, avec une piste montante en lacets qui n'en finit pas, avec une pente annoncée en bas à 15%, le tout en plein soleil. Stéphane et Bbanpc prennent vite le large devant, tandis que Petitdragon et moi montons au train, sans forcer, Ned étant, quant à lui quelques lacets en dessous, en train d'accueillir (rappelez vous du trip de l'année dernière et de sa transformation suite au travail de son gourou du tennis, maintenant au lieu de ronchonner dans la difficulté, il accueille la souffrance). Il faut dire qu'il avait déjà faim au pied de la côte et c'est exactement le genre de montée sur piste qu'il n'aime pas, du style de celle du Ventoux. Avec Petitdragon, on se trouve quand même un virage à l'ombre pour retirer nos casques et les accrocher au guidon, on a trop chaud, c'est la cocotte-minute là dessous !

Enfin, on arrive au sommet de notre descente, on quitte la piste pour un single très humide, avec des relances, des passages de ruisseau, des passages dans les bois bien pentus, c'est un peu plein de passages différents, difficiles à mémoriser, notamment au-dessus d'un site boudhiste. Je me souviens de la fin, avec des passages rocailleux assez cotons que je vais passer avec brio, pour une fois; je m'étonne moi même !

On file sur Le Falgoux à nouveau où l'on retrouve à nouveau François qui nous sort les casses-croûtes du coffre (vraiment top, cette organisation, même plus besoin de transporter la bouffe dans le sac) et on va s'installer derrière l'église pour le pique-nique.

On se fait dorer au soleil en mangeant, histoire de sécher un peu les affaires, que ce soit les chaussures/chaussettes car on a les pieds trempés, comme tous les jours, ou les bandeaux pour ceux qui transpirent beaucoup (Petitdragon et moi), ou les maillots pour Bbanpc et moi qui avons une couche supplémentaire avec nos vestes de protection.

Bbanpc se fait un ami en jetant des bouts de saucisson à un chat paresseux, à l'ombre sous une voiture, et qui n'en demandait pas tant !

Un petit café au resto du coin et un diabolo menthe qui me réhydrate bien et c'est déjà le moment de repartir pour la troisième session du jour.

Session 3

On va reprendre une belle route de montagne avec des pourcentages impressionnants pour revenir au Pas de Peyrol puis au col du Redondet, comme le matin, pour cette fois, aller chercher le sentier à gauche.

On va commencer par une demi-heure de portage bien raide, sur une bonne pente à 14% de moyenne, qui calme bien sur la digestion, avant d'arriver à un premier col.

 

 

Mais ce n'est pas fini, on poursuit la montée en contournant un sommet, en direction du Puy de Chavaroche, notre destination.

Au fond, on aperçoit la crête empruntée le matin, ainsi que le Roc d'Hozières. 

On voit le chemin par lequel on est monté depuis le col de Redondet, en contrebas :

Le portage se poursuit sur un sentier de plus en plus raide. On attaque maintenant le Puy Chavaroche, à plus de 1730 m, qui commence à être pris dans les nuages. L'arrivée au sommet, tout en portage, est bien raide, tout en pierraille, et se mérite.

On s'inquiète un peu de la descente, si c'est du même acabit que ce que l'on vient de monter, mais en fait, sur l'autre versant, la pente est beaucoup plus douce et il s'agit plus d'un chemin de crête, ouf !

Cette première partie de descente se fait aisément, ce ne sera pas le cas de la suivante. Depuis un col, il faut emprunter un sentier en balcon très étroit, évidemment plein de grosses pierres et de rochers parsemés un peu partout, mais, même une fois qu'il devient plus roulant, avec de la terre, la difficulté est surtout de ne pas basculer car à gauche, ça plonge sévère, toute chute est rigoureusement interdite, pas moyen de se rattraper. On en passe une bonne partie à pied ou avec un pied contre le versant amont à droite. Pour ma part, j'essaye quelques longueurs, mais le vide et le risque de tomber me tétanise, pas moyen de monter sur le vélo. tant pis, je ferai le bout dangereux à pied, pas envie de me tuer juste pour jouer les héros en vidéo.

Cela se poursuit dans la difficulté pour moi, avec une succession de lacets très serrés et très pentus, et toujours ce sentier étroit, même si le gaz se réduit fortement. Je n'assure pas une cacahuètes non plus sur ce passage. 

Heureusement, la suite, même si elle est toujours bien raide et de plus en plus chargée de pierres et de marches, est plus dans mes cordes et je fais un peu moins mon boulet. Au contraire, je me surprends à passer des trucs à peine imaginables pour moi. Vraiment, Patrice, je ne peux que te remercier de m'avoir fait cracher quelques milliers d'euros pour ce Rocky qui est une vraie tuerie et m'aide énormément dans ces passages scabreux. A chaque fois que je pense que ça ne va pas passer, le vélo passe, en fait la seule limite, c'est moi, mais plus je m'aperçois que le vélo peut encaisser des trucs pas possibles, plus je prends confiance et ose me lancer.

Par contre, je galère comme un fou avec ma transpiration, je sue comme un malade, le bandeau sur le front n'a plus aucun effet et ça coule de plus en plus sur les lunettes, je ne vois plus rien, et pire, cela coule dans les yeux, et là, avec la sueur qui brûle les yeux, impossible de rouler, je suis obliger de m'arrêter plusieurs fois, je ne vois même plus les marches, ça devient dangereux.

Pendant ce temps, quand ils ne m'attendent pas, les autres s'amusent comme des fous, mais subissent également les pièges, avec quelques figures et rattrapages in extremis ... jusqu'au moment où Bbanpc finit par s'en prendre une. Encore rien de grave, il a toutes ses protections, mais le short a morflé, il s'est pris dans la selle et est complètement déchiré. Pas grave, dessous, il a son sous-short de protection, il enlève donc le short et le maillot pour rester en combinaison de Bioman, noire et orange, entièrement rembourrée de partout. Quel style quand on va rejoindre et traverser Mandailles, où c'est la fête au village ! Non, non, ce n'est pas une attraction, c'est juste Bbanpc avec un look d'enfer ... mais assorti au vélo (très important ça, d'être assorti au vélo 8) ) !

Nous retrouvons François dans le village pour cette dernière descente, enfin pour moi, car Stéphane propose à nouveau une descente bonus. Comme tous les soirs, je vais zapper la descente bonus, je suis satisfait de ma journée, j'ai assez fait de vélo comme cela, pas le moment d'aller risquer la gamelle.

Session 4

Je n'y étais pas donc difficile de raconter (à compléter quand j'aurais vu la vidéo ... si les loustics ont bien filmé)

Statistiques

Distance : 24 km pour moi, 31 km pour les autres

D+ : 690 m pour moi, 790 m pour les autres

D- :  2030 m pour moi, 2300 m pour les autres

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