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12 juin 2022 7 12 /06 /juin /2022 14:50
Participants : Jihem, MMarc
 
Chouette, ce matin, je ne pars pas rouler seul, MMarc est de la partie ! On se retrouve à 8h30 à l'écluse sous un ciel un peu nuageux, alors qu'à 7h, c'était le grand bleu. Cela évitera d'avoir trop chaud, au moins au départ.
 
Le long du canal, c'est un peu humide, rien de méchant, mais la végétation a encore poussé, comme partout ailleurs comme on va le constater par la suite. Après le Gers, mes jambes apprécient de retrouver un terrain plat, la sortie s'annonce bien.
 
Après la passerelle sur la Marne pour rejoindre la piste, mon grand plateau ne veut pas passer, cela va être aussi une constante, tout au long de la sortie, il va falloir que je regarde pour le régler car j'ai dû le passer plusieurs fois à la main, c'est assez pénible, sans compter que la chaîne frotte un peu et que ça fait du bruit (certains vont dire, comme d'hab' :P).
 
On rejoint le parc de Noisiel en papotant et on va aller se faire la descente habituelle. Le petit tremplin de départ est sympa, après les jeunes ont encore apporté quelques modifications, ce n'est pas super bien fait, il faut faire attention aux trous derrière les bosses.
 
On poursuit le long de la Marne, côté port de Lagny. Après Lagny, on veut éviter le secteur foireux mais on se retrouve dans un chantier d'aménagement du bord de Marne. On arrive à passer avec les barrières, avant un premier arrêt pour une pause pipi synchronisée (spéciale dédicace pour Markitos :lol:). Un peu plus loin, on retrouve le single, c'est bien sec, c'est sympa, faut juste faire attention de temps en temps aux orties (j'ai réussi à les éviter aujourd'hui, un miracle !).
 
A Chalifert, pause barre. Marc s'est cogné le doigt et voudrait le tremper dans l'eau, mais la berge est trop haute  :no:. Pendant la pause, les moteurs de plusieurs motos résonnent dans les parages, c'est visiblement devenu le dernier spot à la mode pour les motards. On va d'ailleurs les retrouver en pleine montée, dré dans le pentu (comme on dit en Haute-Savoie) tandis qu'on s'acharne sur la montée de l'ermitage. Finalement, après le Gers, elle passe bien, il y a juste un tas de cailloux mal placés à la sortie au niveau de la barrière, il faut jouer un peu les équilibristes pour passer.
 
Je remets une nouvelle fois mon grand plateau à la main et c'est parti pour rejoindre le petit chemin au dessus de la colline. On retrouve les motards et les odeurs d'échappement, avant de se lancer dans la descente. C'est bien sec et il n'y a personne, on peut y aller franco, quel plaisir de retrouver le Rocky, c'est autre chose dans les descentes que mon Lapierre du Gers. En bas, Marc vide sa sacoche/sac (je ne sais pas trop comment ça s'appelle) posée sur le cadre près du cintre, à la recherche de ce qui fait du bruit depuis quelques temps (ah ben, je ne suis pas le seul !). Finalement, il trouve les clés, placées juste au-dessus du cadre, qui étaient la source du bruit. C'est bon, on peut repartir, il est rassuré, ce n'est pas une roue qui est en train de se barrer :P.
 
On rejoint ensuite Vallières en longeant des champs de blés déjà bien dorés pour la saison.
 

 

 
On attaque par la montée tout de suite à gauche, toujours aussi crevassée. Ca monte bien au début, c'est plus facile après, mais elle est assez longue quand même. On décide de retenter la descente des lacets mais on se retrouve avec un groupe de coureurs qui montent et qui descendent en boucle, il y en a partout, pas moyen de trop lâcher les chevaux. Je pars sur le premier lacet et me fais bloquer par l'arbre en travers, toujours pas tronçonné. Je le passe à pied, le reste est toujours aussi sympa, par contre, quand je me rapproche du chemin principal, je vois Marc qui avait raté l'embranchement, mais pas le deuxième lacet, il a disparu maintenant dans la végétation, dommage. Je finis donc par le chemin, mais on est gêné par les coureurs, il y en a répartis sur toute la descente, et même en bas, par des vététistes qui montent aussi par là.
 
On va longer le bord de Marne jusqu'au bout pour remonter sur Carnetin où l'on fait une petite pause barre, en profitant de la vue, avec maintenant un beau ciel bleu et un soleil resplendissant.
 

 

 
Comme je roule avec Marc, on ne pouvait pas ne pas passer par la Dhuys, donc on va l'emprunter un petit peu, histoire d'y passer ... enfin, surtout pour aller rejoindre le single des bassines, bien sec et agréable à descendre. En bas, au parc aux animaux (lamas, autruches ...), un petit cabri noir (? ... pas sûr de moi sur ce coup, je ne suis pas spécialiste des ovins) se met à courir à côté de moi, c'est trop marrant.
 
On rejoint ensuite le bois de Luzancy où l'on va bifurquer à gauche, pour la montée assez longue et vraiment pas roulante, avec toutes ces ornières, qui rejoint la voie ferrée. On enchaine alors avec la descente bien raide où l'on prend bien de la vitesse, enfin, surtout moi, Marc restant prudent avec son épaule pas encore bien remise. Cool la petite bosse en bas, je fais un joli petit saut. La remontée qui suit est moins agréable. On rejoint la route, en se demandant où l'on va, et Marc me propose un chemin que je ne connais pas qui rejoint le camping (en fait, c'est le chemin dont m'avait parlé une fois Petitdragon). Dans ce sens là, ça monte tout le temps et il y a encore de belles ronces (mes bras sanguinolents à l'arrivée, avec même quelques épines plantées dans la peau, en attestent) et des orties partout.
 
On rejoint le chemin près du camping, mais on le prend dans l'autre sens par rapport à l'habitude. C'est dingue, à l'envers, et surtout en montant, on ne voit pas du tout les choses de la même manière. Ainsi, je découvre la présence d'une mare juste sous le camping. Ca monte quand même bien dans ce sens et en plus il faut se contorsionner pour éviter les orties ... finalement, c'est plus facile dans l'autre sens !
 
On descend rejoindre la route, mais étant un peu devant sur le dernier chemin, Marc a une incertitude à la croisée d'un autre chemin. Je le vois au loin (j'ai déjà traversé la grande route en bas) remonter et finir par faire demi-tour. On se retrouve enfin et on part rejoindre le Bois de Brou où je vais montrer à Marc mes découvertes récentes. Je l'avoue, le début n'est pas très engageant, avec un chemin forestier plein d'ornières et pas roulant, mais le single et les chemins qui suivent rattrapent le coup. Ce n'est pas extraordinaire, mais on est tranquille dans la nature, c'est peu fréquenté ... il y a juste un bout d'allée à prendre ... où je vais encore trouver moyen de me faire poursuivre par un chien qui va m'aboyer dessus. Marc peut en témoigner, je les attire, y a pas !
 
Retour par Vaires puis le canal et la piste, avec les crocs pour moi et les pattes qui commencent à chauffer un peu. En même temps, c'est normal, c'est ma plus longue sortie de l'année, avec presque 67 km.
 
Content d'avoir rouler avec Marc, en espérant que d'autres ressortent leur VTT pour venir rouler avec nous les prochaines fois.
 
Statistiques
Distance : 66,6 km
D+ : 445 m
Moyenne :  15,9 km/h
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