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11 juin 2018 1 11 /06 /juin /2018 08:54

Après une bonne nuit ponctuée d'un léger ronflement de Ned (on ne change pas une équipe qui gagne), on se réveille en se précipitant pour voir le temps. On nous annonçait un déluge depuis des jours, finalement, il ne pleut pas, mais les sommets sont quand même dans les nuages. C'est pas top car cela va gêner la vue, mais au moins, ce n'est pas la pluie et on devrait pouvoir rouler sans problème.

Le temps de prendre un bon petit déjeuner copieux, avec des pan-cakes maison, de la confiture maison ...et de s'équiper, et voilà Florian notre guide et Camille sa compagne qui va avoir la lourde tâche de conduire la camionnette avec la remorque sur des chemins de montagne pas possibles, pour venir nous récupérer à droite et à gauche, au gré de nos descentes.

Demi-surprise (car on connaissait déjà le prénom du guide sur la convocation et on avait déjà roulé avec deux Florian lors de nos précédents trips avec Vélorizons), on retrouve notre guide du Ventoux. Evidemment, la passation de consignes se fait vite (à force, avec ce sixième voyage avec Vélorizons, on commence à les connaître par coeur), et l'on a vite fait de charger les vélos, de se répartir la nourriture pour le repas de midi, et c'est parti en direction de l'Izoard (nous sommes au dessus d'Arvieux qui est juste au pied du col).

On va partir du parking de la Casse Déserte, ce magnifique paysage lunaire qui fait la renommée du Col de l'Izoard.vers 2 200 m. On ne voit pas les sommets, pris dans les nuages.

On laisse Camille pour prendre un petit chemin qui monte assez gentiment au début, se poursuit par une belle traversée à flanc de montagne, avant de bien se redresser sur la fin. Déjà qu'avec l'altitude le palpitant commençait à taper, là, il faut pousser pour finir la montée, ce qui n'arrange pas les choses. On arrive alors au col du Tronchet, vers 2 350 m, le point culminant de la matinée.

Photo prise par Florian
Photo prise par Florian

On va alors entamer la descente, 1000 m de D- au total, avec un joli single pierreux entre les myrtilliers, sur une belle crête descendante, avant que cela devienne plus technique et exposé, nous obligeant à passer à pied. Ca repart, mais on s'arrête assez vite pour admirer un paysage d'érosion assez fantastique que l'on domine depuis notre crête. La nature est impressionnante, on en prend plein les mirettes !

Photo prise par Florian

On reprend notre chemin de crête, un beau petit single

Photo prise par Florian

qui entre maintenant dans un bois de mélèzes. Il y a beaucoup d'aiguilles, ce sera une constante, et de racines plus ou moins glissantes, alors que la pente se fait plus raide, il faut doser le freinage. C'est là que je commence à apprécier mes nouveaux Guide RSC à 4 pistons, c'est plus efficace que mes anciens freins.

Petit passage un peu casse pattes ensuite avec la remontée d'une piste de ski en herbes, franchement pas très roulante, on est content d'arriver en haut ! On reprend un petit bout de single sympa sur une crête, entre les arbres, avant de bifurquer à gauche sur une longue piste avec beaucoup d'herbe, pleine de rosée, on en prend plein le visage et la caméra.

On va ensuite rejoindre un passage que j'ai vraiment bien aimé, même si c'était un peu casse-gueule, fallait être hyper attentif. En fait, on a longé un petit canal d'irrigation, à flanc de montagne, dans les bois, sur un single assez tortueux, mais aussi piégeux car un peu profond, avec un risque constant de taper les pédales et de basculer soit dans le petit canal à droite, soit en contre-bas, de plusieurs mètres, à gauche. Un peu casse-gueule donc, mais très ludique. Par contre, ayant dû changer de batterie de caméra, je me suis retrouvé seul sur ce tronçon, fallait pas que je tombe, ils ne m'auraient pas retrouvé !

On rejoint ensuite un joli petit lac où des randonneurs pique-niquent, avant de remonter un peu pour attaquer une très belle descente en sous-bois avec des jolies épingles. Je ne suis pas encore rôdé et j'en rate pas mal sur le début de la descente. Je me prends même une mini gamelle, enfin, une glissade sur le côté, quand ma roue glisse sur une racine. Je me retrouve couché sur le versant de la montagne, rien de méchant car j'étais à l'approche d'une épingle, donc un peu au ralenti. Après avoir écouté les conseils de Florian, qui me rappelle les basiques, je m'applique sur la suite des épingles, et là, je les passe toutes, pas très vite parfois, mais j'enchaîne bien, ça fait plaisir.

Après je ne sais pas combien de virages (on a fait un sacré enchaînement là !), on rejoint enfin une route, juste au-dessus de Château-Queyras, dominé par son château perché.

Il est tellement perché que cela donne une idée à Florian qui nous fait remonter une bonne pente (je m'en serais bien passé de celle-là), pour aller descendre un chemin très pentu qui a l'air bien foireux vu du haut ... enfin pour moi. Du coup, je fais un refus d'obstacle et rebrousse chemin pour descendre par la route et rejoindre les autres en bas. Ces derniers me confirment que c'était bien chaud. Ned a même frôlé la correctionnelle à un moment.

On file au bord du Guil, le ruisseau du coin, qui est bien gonflé, avec les grosses fontes de neige en cours, pour rejoindre Camille qui nous attend. Le coin est parfait pour un pique-nique bien sympa, même si je n'ai pas très faim, pour une fois.

Statistiques

Distance : 16,6 km

Altitude mini : 1 377 m

Altitude max : 2 315 m

D+ : 357 m

D- : 1 132 m

% montée maxi : 31,5%

% descente maxi : -44,2%

Moyenne : 8,4 km/h

Vitesse maxi : 46 km/h

 

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