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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 20:54

Participants : Jihem, Sylvain (UC Condom)

En ayant marre de rouler seul pendant les vacances dans le Gers, j'ai contacté le club de Condom pour essayer de trouver quelqu'un avec qui rouler et découvrir ainsi de nouveaux chemins.

C'est ainsi que Sylvain s'est proposé gentiment pour me guider depuis Condom sur un secteur que je ne connaissais pas entre Condom, La Romieu et Gazaupouy.

Par chance, le jour du RV est le plus beau jour de la semaine avec un soleil resplendissant mais une chaleur vite accablante pour moi (on n'est plus habitué à ces températures dans le nord !), surtout qu'on est parti rouler à 15h15, Sylvain travaillant avant.

On attaque directement par une bonne et longue côte à la sortie de Condom. Par chance pour moi, Sylvain est grippé, car modeste, il ne m'a rien dit, mais j'ai vu après qu'il avait un beau palmarès régional (champion du Gers 2012 et champion régional Midi Pyrénées 2012 avec une prochaine participation au championnat de France et de nombreux trophées/podiums en VTT mais aussi en route). Pas étonnant qu'il semble facile dans les côtes alors que je tire la langue (et ce ne sont pas mes 15 ans de plus qui vont arranger les choses ...).

En descente, il n'est pas mal non plus, à fond avec son semi-rigide (Focus Raven) dans les chemins tellement herbeux qu'on ne voit pas bien ce qu'il y a dessous, ce qui ne semble pas le gêner. Je préfère jouer la prudence et en garder sous le pied.

Comme d'habitude dans le Gers, il n'y a pas de plat et les montées succèdent immédiatement aux descentes. J'ai un point de côté rapidement, que je vais garder une bonne partie du parcours malheureusement.

On prend un chemin rempli d'ornières profondes (cela a dû être terrible ici cet hiver), bien durcies, mais avec par endroits des pièges boueux au fond des ornières où l'on s'enlise tous les deux (cela m'a bloqué net).

On longe ensuite le lac de Bousquétara, bien mis en valeur par la verdure environnante (les dernières pluies ont fait pousser herbes et fleurs comme rarement). Le chemin se poursuit par des labours, le chemin ayant été labouré, puis plus de chemin du tout, un bosquet d'arbres ayant été coupé, avec les branchages et les troncs couvrant le chemin. On escalade tout cela pour rejoindre difficilement le pré derrière cette barrière verte. On file dans les hautes herbes jusqu'à l'entrée d'un bois, où l'on essaye de rejoindre, après avoir franchi un fossé rempli d'eau et un talus bien pentu, le chemin que l'on finit par retrouver sous la forme d'un single sympa à flanc de côteau.

On poursuit ensuite à découvert, en hauteur, avant de reprendre l'enchaînement descentes/montées. Il fait super chaud pour moi (Sylvain, lui, est très bien), je sue à grosses gouttes, j'en ai plein les yeux, cela pique ! Il doit faire plus de 30° en plein soleil, le contraste est énorme avec les jours précédents et je vais revenir avec quelques couleurs en plus !

Vers Gazaupouy, on prend une petite route bitumée avec une belle vue puis une descente sinueuse sympathique, avant d'attaquer une nouvelle côte, forcément. Je commence à aller mieux (j'ai digéré les premières difficultés et le repas indien du midi qui avait du mal à passer).

On longe quelques vignes d'Armagnac et on finit par rejoindre Condom, où je laisse Sylvain après cette boucle de 27 km et 700m de D+ bien intense, mais bien sympa, et il me faut rentrer à la maison (12 km). Un peu vanné, je choisis finalement de ne pas poursuivre par le GR (chemin de St Jacques de Compostelle) et de rentrer par la route, avec une bonne côte à la sortie de Condom, qui est dans une cuvette donc la plupart des routes ont un fort profil montant, puis une nouvelle longue côte, en plein soleil, sous le château de Beaumont qui appartient à Eve Ruggieri, soit dit en passant.

Vivement cet été que je retrouve ce parcours et d'autres, avec un peu plus d'entrainement ... mais surtout, tôt le matin, à la fraiche (je ne suis définitivement pas du sud, moi).

Et encore merci à Sylvain pour son accueil, le partage de son terrain de jeux et ... sa patience (il m'a un peu attendu, je l'avoue).

Statistiques

Distance : 39 km

Moyenne : 15,4 km

Vitesse maxi : 63 km/h

D+ : 820 m

 

Parcours :

 

Profil :

 

Vidéo :

 

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 20:34

Participants : Markitos, Pitufo

 

Cette année était celle de la Transvésubienne pour quelques Hordeux : Pitufo, Lasouque81, Jérémy81 et moi-même. Mais comme vous le savez tous, seuls Lasouque81 et Jérémy81 iront au départ de la Colmiane le 19 mai. En attendant et avant que Pitufo et moi ne nous crashions, nous nous préparions assez sérieusement, aussi c'est sur l'invitation du Spé-kéké que je suis descendu le 02 mars du côté d'Aix-en-Provence pour un WE de ride et de caillasses dans les Bouches-du-Rhône.

 
Donc c'est en TGV que je descend à Aix, mais à peine monter à bord je sens une douleur dans la région des lombaires. J'ai du mal à trouver une position convenable sur le siège. Bref j'ai un début de crise de sciatique.

Arrivé à Aix et en retrouvant Pitufo, la douleur est bien présente et très désagréable. Super mon WE est foutu, je le sens. Pitufo n'est pas au mieux non plus avec une bonne grosse crève !!!


On va direct chez ses parents qui habitent un petit village au pied de la Montagne Sainte-Victoire, c'est magnifique. Je décide d'aller rouler tout de même ... mince je ne suis pas descendu à Aix pour faire banquette sur un canapé. 

Pitufo m'a préparé un petit parcours aux petits oignons. On va partir du village de Peynier (hameau des Michels) pour monter au sommet du Régagnas par des singles et des pistes DFCI. On part relativement tard, à 12h51. Dès les premiers mètres je vois une grosse différence avec nos singles habituels : ça monte longtemps et il y a beaucoup de cailloux. A la différence des sentiers de la Garoutade, il y a moins de franchissements de rochers mais on roule surtout sur des cailloux très fuyants sous les pneus. Le pilotage doit être parfait au risque de partir vite fait à la faute.

On va monter pendant près de 15km. Les paysages sont superbes. Un coup on voit tout le massif de la Sainte-Victoire au nord, les Alpes du sud complètement enneigées à l'ouest, le Mont Olympe et enfin le massif de la Sainte-Baume au sud. On roule dans des petites forêts de chênes, de la garrigue ... en un mot on se régale. De plus le temps nous accompagne, il fait un soleil magnifique et on a des températures très très clémentes.  

On arrive enfin au sommet du Régagnas, à 741m d'altitude. Certes ce n'est pas très haut mais là-haut le panorama est superbe. On y voit les Bouches-du-Rhône et le Var à 360°. On fait une pause casse-croute en admirant le paysage ... "on est bien là, hein Tintin ??!!"  
Mon dos est toujours douloureux, mais j'arrive quand même à rouler. Je ne peux pas trop forcer quand même. Et je dois faire très attention quand ça tabasse dans les descentes. Je n'arriverai pas à me trop me lâcher de la journée. C'est surtout quand je descend du vélo que ça tire beaucoup. La position sur le bike est plutôt relaxante pour mes lombaires.

On repart du sommet. Et là le plus intéressant va commencer. On va attaquer une piste de DH sur la face sud du Régagnas. C'est technique à souhait, joueur et rarement dangereux. Dès les premiers mètres arrive la première difficulté. Pitufo décide de la tenter. Il n'y est pas arrivé la première fois qu'il est venu sur ce parcours. C'est bien tendu mais il passe. Un peu plus loin on se fait doubler par des jeunes d'une école de VTT qui font de la DH ... il y a des descendeurs équipés de la tête aux pieds partout sur la piste. Pitufo passe une bosse aussi plus bas, même certains DHeurs ne l'on pas tentée ...

 
Dans un pierrier je ne sais comment je me retrouve assis dans les cistes ... peut être j'y suis passé trop prudemment à cause de mon dos et j'ai manqué de vitesse. Après la piste de DH, on repart pour encore une ascension sur le Régagnas, on n'ira pas jusqu'au sommet mais juste à la recherche de singles. D'ailleurs, sur les conseils d'un local, on part sur une succession de sentiers tout en virolos, joueurs à souhait, dont un qui suit le lit d'un ruisseau. On prend de la vitesse, on s'amuse comme deux gosses. Parfois il faut faire bien attention avec les arbustes car le passage peut être étroit. D'ailleurs sur un passage un peu plus lent mais en balcon, je tape un arbuste avec le bout droit du cintre. Il me propulse complètement sur la gauche en direction du ruisseau qui est 3m en contrebas. J'arrive à m'agripper à un bouquet d'arbrisseaux, le dos a bien morflé pour le coup. Mais j'arrive à repartir. 


La fin de la sortie se fait par encore un ou deux sentiers, avec encore quelques descentes techniques et des passages dans la garrigue. Et tout à coup le pneu arrière de Pitufo donne des signes de faiblesses. Il le regonfle, et on repart mais peu de temps après re-belote ... en fait il est bien usé et sur un flanc on voit la structure ... il est déchiré. On finira par la route le dernier kilomètre. 

On s'est bien régalé, amusé et éclaté sur cette sortie. 

Juste après avoir chargé la voiture, on a filé vers un vendeur de cycles ... Spé !!! pour que Pitufo puisse changer son pneu. Le fait de monter et descendre dans la voiture finira de m'achever. J'ai d'ailleurs fini dans un cabinet de médecins urgentistes sous perfusion. Je n'ai pas pu faire la sortie prévue le lendemain avec Pitufo sur la Sainte-Victoire... j'ai fait canapé toute la journée   Pitufo sortant tout seul...

Mes chiffres :
37,7km
3h53mn de déplacement
1h09 de pauses
10km/h de moyenne
1120m de D+
153 bpm de moyenne

 

Vidéo caméra embarqué Markitos

Le Regagnas (13) - 2 mars 2013
Le Regagnas (13) - 2 mars 2013
Le Regagnas (13) - 2 mars 2013
Le Regagnas (13) - 2 mars 2013
Le Regagnas (13) - 2 mars 2013
Le Regagnas (13) - 2 mars 2013
Le Regagnas (13) - 2 mars 2013
Le Regagnas (13) - 2 mars 2013
Le Regagnas (13) - 2 mars 2013
Le Regagnas (13) - 2 mars 2013
Le Regagnas (13) - 2 mars 2013
Le Regagnas (13) - 2 mars 2013
Le Regagnas (13) - 2 mars 2013
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Le Regagnas (13) - 2 mars 2013
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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 19:46

Participants : Flocycle, Jihem, Ned

Ce matin, réveil avec un gros mal de crâne et toujours des courbatures terribles suite au dernier match de tennis avec Ned. J'ouvre les volets, c'est gris et pas très encourageant, mais il ne pleut pas.

Après un petit déj' accompagné d'un Efferalgan, je me prépare, gonfle le Lapierre qui est à plat (le Shamann est en révision) et pointe le nez dehors. Zut, il pleut un peu. Mais on n'est pas en sucre, et comme diraient les autres hordeux, ce ne sont pas 3 gouttes qui vont nous arrêter ... mais un déluge, si ... enfin quand il a lieu (pour ceux qui n'auraient pas suivi, c'est pour faire suite à notre sortie avortée à Bleau de vendredi pour cause de déluge annoncé, mais qui en fait n'a pas eu lieu, Grrr !).

Si les copains ne m'avaient pas attendu, je crois que je serai resté au chaud, surtout que le programme annoncé était lourd, avec pas loin de 80 km prévus.

Je retrouve donc Flocycle et Ned et on attaque la montée de Sainte Camille, enfin surtout Flocycle, car avec Ned, on n'attaque pas vraiment, on monte tranquille, histoire de garder des forces pour la suite.

Il pleut toujours un peu quand nous arrivons à Notre-Dame, mais rien de bien méchant. On va tester le terrain sur le single à Markitos. A part, 2-3 fossés encore bien remplis d'eau, le reste est bien sec, même trop pour mon semi-rigide et par conséquent pour mon postérieur, les différentes ornières/passages dans la boue ayant durcis et rendant le terrain pas lisse du tout. Ned est surpris par sa tige de selle téléscopique, ou plus exactement sa selle qui se redresse en passant sur une bosse ne permettant plus ensuite de rester dessus sans se blesser. Le temps qu'il répare cela et la pluie s'intensifie avant de se calmer puis de complètement s'arrêter.

On navigue comme des chefs dans la forêt de Notre-Dame pour trouver directement la bonne sortie, même plus besoin d'implorer l'esprit d'Azimut .. On traverse le lotissement des Desesperate Housewives puis on poursuit jusqu'à Servon pour la première pause barre, devant la Poste.

Un peu plus loin, on a un peu de mal à couper la 3 voies qui va à Brie-Comte-Robert car il y a pas mal de voitures, mais on réussit à les éviter pour rejoindre le chemin au milieu des champs. Ouf, pas de vent aujourd'hui. Pas contre, un peu plus loin, le chemin a disparu, l'agriculteur l'ayant labouré avec son champ (il avait bu ou quoi ?). Autant dire que ce n'est pas très roulant tout d'un coup. Par chance, le chemin reprend plus loin et on poursuit jusqu'à la descente vers l'Yerre.

Le bord de l'Yerre est très sec pour une fois, c'est appréciable, mais là aussi, c'est complètement bosselé, et j'ai du mal à suivre les 2 lascars avec mon semi-rigide. Pour la suite du parcours, n'ayant pas de GPS avec nous, on le fait de mémoire, sachant que l'on ne le connait pas très bien ce parcours. C'est donc au gré des flashs qui nous reviennent qu'on trouve les bons embranchements, enfin plus ou moins, car on s'est raté avant le moulin de Jarcy, filant tout droit jusqu'au moulin (au moins, pour une fois, on l'a vu ce fameux moulin). Ce n'est qu'en faisant demi-tour et en remontant la côte que j'ai vu un chemin sur le côté qui m'a rappelé quelque chose.

Finalement, on a longé l'Yerre presque tout le long, avec des singles plus intéressants globalement sur la rive droite que l'on n'avait jamais empruntée sur une distance aussi longue. Sympa.

A signaler, quand même, une pause à la montée impossible qui n'avait rien d'impossible aujourd'hui pour Flocycle et Ned qui sont montés sans problème. C'est plus dur quand le terrain est gras. Pour ma part, je ne pouvais pas monter ... il fallait que je filme et que je m'économise ...

A Yerres, après la bonne côte, j'ai préféré prendre le chemin du retour car avec pas loin de 50 km au compteur et encore une trentaine de bornes à faire, je n'avais pas trop envie d'aller m'achever au Griffon, surtout que je commençais à avoir sérieusement faim.

Ne manquant jamais de ressources dans ces cas là, j'ai pensé à la boulangerie du Piple, que l'on sent toujours, mais que l'on ne connaissait pas. Par l'odeur attiré, j'ai donc poussé la porte, et là, une vraie caverne d'Ali Baba s'offrait à moi. Des gâteaux partout, de toutes sortes, et sur 5 m de long au moins. Après avoir beaucoup hésité, j'ai finalement choisi un crumble aux fruits rouges, trop bon ! En plus, à la caisse, la boulangère me demande si c'est une Gopro que j'ai là et me demande laquelle et si elle marche bien. Moi, je vous le dis, cette boulangerie, je la place direct maintenant en tête des boulangeries homologuées pour les ravitaillements de la Horde !

Bien rassasiés (Ned a pris un gros drops pour ne pas être en reste), on repart sur Notre-Dame et ses allées interminables (on essayait de rentrer sans trop rallonger donc on a limité les singles). Flocycle, toujours pas fatigué, en a profité pour faire du fractionné, 500 m de sprint, 5' à nous attendre ..., 500 m de sprint ... C'est pas possible, faut lui confisquer son home-trainer en hiver, parce que là, trop dégoûté, dès sa deuxième sortie avec nous, il nous met déjà la misère !

Ned, a usé de toutes ses techniques de roublard pour se faire des pauses en douce, un arrêt pipi par ci, un changement de chaussettes par là ... De mon côté, le crumble a eu un effet bénéfique, me permettant de rentrer sans me mettre dans le rouge, bon, en même temps, je me suis économisé tout le long ... On dira qu'avec l'âge, on apprend à doser son effort ...

Belle sortie longue (77 km pour moi et plus de 90 km pour Flocycle), avec un temps qui s'est bien arrangé en cours de route (le contraire de ce qui était prévu), un terrain sec et une fatigue saine à l'arrivée ... et surtout une nouvelle adresse pour les pauses !

Statistiques :

Distance : 77 km pour moi, 86 km pour Ned et 93,5 km pour Flocycle

Moyenne : 17,5 km/h, 20,40 km/h pour Flocycle

D+ : 523 m

Chute : aucune

 

Parcours

 

Vidéos

Vidéo caméra embarquée Jihem

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 14:00

Participants : bbanpc, darkjazz, flocycle, Jihem, Joe Bar, Ned, Raph

Le RV étant à Bry ce matin, et étant un peu en avance, j'avais décidé de faire un détour par le pont de Bry, histoire d'aller à la rencontre des copains et faire un peu plus de km. Seul, problème, je ne devais pas être si en avance que cela ou alors, ce sont eux qui l'était, mais toujours est-il que je n'ai vu personne en chemin et qu'ils étaient tous là quand je suis arrivé au RV. Un peu looser sur ce coup là !

En fait, il en manquait un, c'est Joe Bar, arrivé juste après moi, mais dans le rôle de l'invité surprise (finalement, j'ai bien fait d'être un peu en retard ...).

Départ par le canal, histoire de tâter un peu le sol ... hé bien, c'était très sec, contrairement à ce que l'on pouvait imaginer. Début tranquille, histoire de se mettre en jambe. Poursuite par le parc de Champs, avec d'abord le single au bord du ruisseau, puis la montée dans les côteaux, avant de descendre ... entre les troncs en travers du chemin (pas près de les bouger ceux là, vu leur taille !).

Après la Chocolaterie, on est allé faire un petit tour dans le bois de Torcy, histoire de grimper un coup, et donc de descendre ensuite. On a repris les bords de Marne, sur la rive sauvage jusqu'au port de Lagny. Après Lagny, on a poussé jusqu'aux statues et là, nous nous sommes attaqué à la grosse montée, toute droite, impossible à grimper quand c'est gras, mais là, cela semblait jouable.

Alors que Ned, Bbanpc, Darkjazz et moi calions à une hauteur acceptable, Joe Bar, Flocycle puis Raph arrivaient à atteindre le sommet, enfin presque pour Raph, car il nous a refait le coup de la chute en montée (une Raph, quoi ...). Cette fois, pas de cabane en bois pour la réception, mais de belles ronces !


Raph dans les ronces

Au sommet, nous avons pris à gauche un petit chemin, avant de prendre une descente bien sympa, découverte par Ned et Bbanpc, il y a peu, avec des lacets, des racines, de la pente et suffisamment longue pour en profiter. Pas mal, à refaire !

Joe Bar et Raph qui avaient un impératif à midi, nous ont laissé là pour faire demi-tour.

Nous avons alors repris le sentier au bord de Marne, puis à Chalifert, nous avons poursuivi avant de prendre la montée habituelle. A Chessy, on a poursuivi la côte pour redescendre ensuite dans le bois, après un passage de gravats dangereux pour les pneux avec plein de morceaux de carrelage ...

Le bois était sec mais il y avait de nombreuses ornières bien sèches, rendant le chemin un peu plus piégeux. Après une descente, on a rejoint le canal et l'on a pris le single habituel qui le suit. Les virages étant serrés, cela ressemblait par moment à du slalom mais contrairement au ski, les piquets sont un peu plus durs comme j'en ai fait l'expérience avec un bon coup d'épaule dans un tronc (j'ai un petit hématome à l'épaule pour en témoigner).

Retour ensuite par le même chemin au début, puis passage sous le viaduc du TGV avant de prendre le tunnel de Chalifert. Là, Ned et Bbanpc ne pouvaient pas ne pas faire la descente si chère à notre ami Yoyo (pas près d'oublier sa grosse gamelle à cet endroit).

 

 

La suite a été plus calme avec un retour le long de la Marne jusqu'à Lagny (j'ai résisté, je ne me suis pas arrêté à la boulangerie ...), puis changement de rive pour prendre le côté aménagé, avant de traverser la base de Vaire via le single le long de la Marne.

A l'entrée de la piste cyclable, Flocycle qui avait des fourmis dans les jambes, comme d'hab (l'entrainement Home Trainer de cet hiver a l'air d'avoir été efficace), nous a laissé et est rentré en mode mobylette .

On ne pouvait pas en dire autant du rythme de certains hordeux (nous ne donnerons pas de noms) qui commençaient à accuser le poids des km parcourus et le retour par la piste s'est fait tranquillement, en discutant.

Statistiques :
Distance : 65 km pour moi (en attente des chiffres pour les autres)
Moyenne : 17,2 km/h
D+ : 435m (d'après GeoRando)
Chute : 1 pour Raph qui tient le rythme avec 5 chutes en 7 sorties !

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 20:10

Participants : P'titcanard, Cazone

CR de P'titcanard

J'étais inscrit sur le 50km ... Temps magnifique ce matin, première fois de l'année où les températures tournent autour des 15-20 degrés avec du soleil. Bon temps pour rouler sans trop suer donc. La tenue d'été était de sortie, un vrai plaisir. Malheureusement cette semaine était assez pluvieuse...

J'vais pas vous laisser trop de suspense, j'ai bâché après le premier ravito, au 20ème kilomètre. 

Rentré par la route comme de nombreux autres participants d'ailleurs. Le terrain était vraiment dégueulasse, de la boue partout, par endroit ça formait des torrents de boue. Non seulement il fallait lutter pour garder sa trajectoire mais aussi contre le courant.   

Dans certains passages, il y avait 20cm d'eau et un seul endroit pour passer. J'ai même vu quelqu'un s'enfoncer jusqu'aux genoux dans la boue. Perso j'ai préféré m'arrêter aux chevilles. 

Déjà que par temps sec les montées de la Vallée de Chevreuse sont assez hard mais avec ce terrain c'était vraiment galère. Une fois arrivé au ravito (qui était vraiment bien garni d'ailleurs, énormément de personnes pour nous servir et un choix de nourriture et de boissons assez exceptionnel j'ai trouvé.  ) , j'ai donc décidé de finir prématurément la rando, non pas par manque de force mais parce que j'étais relativement saoûlé du terrain, nous passions quasiment plus de temps à marcher à côté du vélo que d'avoir les fesses dessus. Et quand nous les avions, il fallait ne pas y aller trop fort pour ne pas abîmer sa transmission, en descente les doigts étaient la plupart du temps sur les freins pour ne pas partir à la faute. Quand les flaques étaient plutôt composées d'eau que de boue, je passais dedans pour essayer d'enlever un peu de boue collée au vélo. J'ai bien fait de changer mon boîtier de pédalier et ma K7 hier soir.   

Certaines descentes étaient devenues vraiment dangereuses, pour les montées j'essayais de les passer sur le vélo mais au bout de quelques dizaines de mètres, je perdais l'adhérence de l'arrière. C'est assez frustrant de devoir t'arrêter non pas parce que tu n'as plus de force, mais parce que t'as les pneus qui deviennent lisses de boue. J'en ai quand même passé sur le vélo quelques unes mais bon. 

Il me restait tellement de jus qu'en rentrant par la route je doublais les routards ...   

Une fois de retour sur l'air de départ et d'arrivée, p'tit sandwich et Heineken bien salvatrice, à nouveau un petit tour sur le stand de Band of Riders (maillots bien sympa au passage) pour discuter un peu et retour en RER sur la Ville Lumière. 

Sans surprise, je sors assez déçu de ma première JR. Vivement que la météo redevienne plus clémente pour profiter à nouveau de ce joli terrain de jeu francilien. 

Ma petite préparation d'avant rando a été bénéfique en tous cas, le mélange de sorties régulières et l'utilisation du Compex est un bon cocktail pour se préparer. 

Les chiffres:

2 heures 39 de rando pour 2h20 de roulage et un peu plus de 32 km. Une vitesse moyenne de 12,1km/h, avec une pointe à 47,5. Et 524m de D+.

Ma fréquence cardiaque moyenne est super basse, 136, en même temps quand on marche les puls ne montent pas beaucoup. 

Ah oui et une chute quasiment à l'arrêt, ça a bouchonné assez sec devant moi et comme je collais un peu, j'ai dû freiner net et me déporter pour ne pas toucher le gars devant, pas le temps de déclipser la chaussure... J'me suis retrouvé couché sur le côté, dans des ronces plus des orties, le combo magique. Pas de bobo, juste des coupures sur le genou et le bras. 

En comptant l'aller-retour jusqu'à la gare, j'ai fait 46 km. Globalement satisfait de mes sensations sur le bike sinon. 

Ptitcanard.jpg 

 

CR de Cazone

Pour ma pomme, c'était 70 au menu, 50 au départ, et 35 à l'arrivée ...

Mais alors le terrain!!

De la boue, des rivières de boue, des chemins, des lacs de boue, de la boue en montée, de la boue en descente!!

Que de la boue.

Je n'ai jamais vu un truc pareil!

Et des millions de gens partout, des bouchons, de la marche et encore de la marche.

C’était "fun" (enfin', tout et relatif). Mais ça aurait pu être beaucoup mieux. Un we plus tard par exemple ... 

Les jambes de Cazone après le bain de boue

http://i70.servimg.com/u/f70/17/88/68/62/img_0010.jpg http://i70.servimg.com/u/f70/17/88/68/62/captur14.jpg

 

Vidéo caméra embarquée P'titcanard

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