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3 juin 2018 7 03 /06 /juin /2018 19:28
Participants : Christophe, Gina, Jihem, Maxime, Milkshake
 
J'avais prévu une petite sortie dans le coin pour tester les derniers changements sur le Rocky avant le trip et finalement, je me suis greffé à la sortie de Milkshake et sa bande, qui partait de ... 50 m de chez moi.
 
Comme j'étais réveillé tôt, j'ai fait une petite intervention sur les freins ce matin, pour mettre des plaquettes neuves devant et mettre celles de devant derrière car il n'y avait plus trop de garniture, pas génial avant d'aller faire des descentes.
 
Le temps de faire un tour du pâté de maisons pour commencer à rôder les plaquettes, Milkshake est arrivé au RER de Bry depuis Maison Alfort (ça va lui faire une grosse sortie aujourd'hui). On attend 10' et voici un RER en provenance de la Défense avec Gina et Maxime. Je fais enfin connaissance de Gina, croisée sur Strava via Milkshake.
 
Il fait déjà bien chaud quand on s'élance, il faut dire qu'on part plus tard que d'habitude et cela va se voir sur la piste cyclable, bien encombrée. En plus, il y a la fête de l'eau et un parcours avec des obstacles ... qui passe sur la piste cyclable, ouais super idée ! On récupère Christophe, un autre collègue de Milkshake aux terrains de sport de Noisy. Au bout de la piste, on a droit cette fois à une compétition de kayacks, il y en a dans tous les sens. On a hâte de se retrouver tranquille en pleine nature !
 
C'est très humide, on monte donc par la piste avant d'attaquer la descente à mi-hauteur, c'est un peu gras, mais rien à comparer de ce que l'on va prendre plus tard. On rejoint tranquillement le bois de Vaires avec une première pause à l'aire de pique-nique, puis sentier des vaches, Pomponnette, le passage jungle au-dessus de l'autoroute, puis la fameuse montée de Monjay la Tour qui fait tirer la langue à plus d'un.
 
Au sommet, je propose de zapper le cloaque sous le camping en passant au nord par la route, on perd une descente et une montée, mais bon vu l'état du marécage, pas de regret.
 
On attaque alors le bois de Luzancy et là, c'est encore pire qu'il y a 15 jours, c'est franchement crade, avec des beaux bourbiers dans lesquels je m'applique à ne pas salir mes chaussures, ce sont celles pour le trip, pas envie de les nettoyer avant de faire la valise ! Chacun avance à son rythme dans ce terrain un peu hostile, m'enfin, c'est du VTT, pas du VTC, hein ! On ressort enfin du bois et l'on profite du beau soleil dans les champs, avant de passer devant les lamas (pas vus cette fois) et les autruches, aperçues au loin. Certains commencent à fatiguer alors qu'on finit tout juste la montée qui arrive à celles des baignoires. On ne s'attarde pas trop, il fait chaud au soleil, on file donc affronter la boue. Le début est soft, même si les dévers sont bien glissants, mais la fin est classique, avec de la belle boue jaune et des bassines qu'il est difficile d'éviter, même à pied. J'arrive à sortir miraculeusement mes chaussures indemnes de ce passage piégeux, ce qui n'est pas le cas de Milkshake qui a choisi la technique bourrin, tout droit dans la bassine à fond  Razz, et Maxime que je n'ai pas vu puisque j'étais devant mais qui est sorti avec de la boue jusqu'au genou  :bravo: .
 
Petite pause à Carnetin pour admirer la vue, manger une barre et prendre quelques photos souvenirs.
 

Puis, on attaque la nouvelle descente ... à poussettes, vraiment sans intérêt  :grumpf: . Le malin qui a eu cette riche idée, on va pas lui ériger une statue  :92: . Heureusement qu'il reste la deuxième partie où on lâche les freins, enfin surtout Milkshake et moi, et où on décolle un peu sur les bosses (les deux mêmes :D ).

 
Maintenant, fini de rire, après la traversée un peu épique avec les dévers boueux, voici la grosse montée de la sortie, la désormais fameuse côte des ornières et ses 3 coups de cul. Je passe tout sur le vélo, même si sur la fin c'est assez glissant et que j'ai du choisir les orties plutôt que l'ornière pour ne pas rester bloqué. Les autres ont câlé car ils vont tous finir à pied. Pendant ce temps, je me fais dévorer par des hordes de moustiques, dignes cousins de ceux du Griffon. En haut la traversée est assez grasse, mais la descente est correcte, faut juste faire un peu attention à certaines glissades. On y va doucement, histoire que tout le monde prenne bien les bons embranchements.
 
En bas, vu l'état des troupes, on décide de rentrer, pas de montée supplémentaire, et on va donc suivre la Marne jusqu'à Lagny. La végétation a encore poussé et il y a des passages où l'on ne voit même plus le sentier, je pense que les nains ne doivent même plus avoir la tête qui sort des herbes  Razz .
 
Vers Lagny, j'ai un appel de madame qui se demande où je suis (oups, il est 13h20 et je suis encore loin de la maison) et j'ai droit à un caca nerveux. Bon, du coup, je salue tout le monde (désolé d'être un peu parti comme un voleur ...) car il va falloir que j'accélère un peu pour rentrer pas trop tard (enfin, c'est foutu, je n'arriverai jamais avant 14h20). Je baisse les braquets et la tête dans le guidon, et c'est parti. Zut, il y a le vent dans le nez, et en plus, ils ont refait l'allée après Lagny, le gravier est mou, c'est pas très roulant. Je me fais un petit contre la montre et j'arrive à la base de Vaires, je choisis de prendre au plus court en prenant le single le long de la Marne. Fatal error, c'et un beau bourbier. J'ai une première alerte avec un passage impossible à éviter, je commence à me salir un peu plus sérieusement, mais sur le passage juste avant la petite remontée, c'est l'apocalypse, je prends mon élan sur la droite, le long des arbustes ... et vlan, je me prends une grosse branche dans la pommette, ça me déséquilibre et je bascule dans la merdouille, je ne tombe pas vraiment, mais je finis une main à terre ... enfin dans la boue (le gant est ruiné), le pied sous l'eau, et le vélo avec le côté gauche du guidon dans la boue, tout comme la pédale. Damned, je me vautre à la toute dernière grosse flaque et je finis dégueulasse comme jamais :251:  . Pour couronner le tout, j'ai une bonne marque qui descend sur la joue, de la pommette (j'ai même fendu le verre orange de mes lunettes) au bas de la joue, un choc au genou, un autre à la maléole et une égratignure à la main .
 
Je repars un peu secoué :216: et furax :136: et poursuis mon effort tout le long de la piste cyclable. Sans le faire exprès, je vais prendre le 7ème temps général entre Pomponne et le RER de Bry, malgré ma cascade et surtout le Magic Mary devant en 2,35, avec ses gros crampons pour la montagne, mort de rire :lol: . J'ai moins ri ensuite quand il a fallu nettoyer tout cela ...
 
Statistiques
Distance : 58 km, 83 km pour Milkshake
D+ : 400 m
Moyenne : 15,3 km/h
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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 17:17
Participants : Jihem, Petitdragon
 
Départ difficile ce matin. Entre mon estomac qui fait des 8 (l'arrosage de l'anniversaire de ma fille :134: , hier soir, y est certainement pour quelque chose) et ma femme qui fait appel à ma carte bleue virtuelle pour les achats sur Internet (toujours pour l'anniversaire de ma fille) juste au moment de partir, hé bien, c'est Petitdragon qui en fait les frais et qui attend un peu devant chez moi  Rolling Eyes.
 
Me voilà enfin prêt, et c'est sous un beau soleil que nous partons du côté de Vallières. Je m'aperçois vite que Petitdragon est tout sanguinolent sur le flanc gauche, on dirait qu'il a testé le bitume ! Effectivement, il a rencontré un trottoir récalcitrant du côté de Bricorama (faut se méfier des trottoirs dans ce coin là, c'est connu  Razz).
 
On décide de prendre par le canal, pour changer. La végétation a pas mal poussé mais, devant, j'ai quand même un peu de visibilité. On va quand même faire peur à un couple âgé, à pied, et à une dame avec sa petite fille, il faut dire qu'on roule plutôt pas mal ... à ce moment là de la sortie.
 
Au parc de Noisiel, on décide de voir si la boue est partie des côteaux ... et bien, non, pas vraiment, la partie basse laisse encore à désirer, par contre, sur la deuxième moitié, c'est bien sec. Au sommet, on a un peu chaud, on enlève donc une couche, et Petitdragon sort sa nouvelle Gopro 6, pour un essai sur la sangle du sac. Il faut un peu de réglages avant de trouver une position où l'image est droite et où l'on voit bien devant. Pratique pour cela le petit écran tactile, très lisible.
 
On redescend donc le petit single entre les arbres, puis on va prendre notre descente habituelle, en bon état, ce qui permet de lâcher un peu les freins. Enfin, moi, ils se lâchent un peu tous seuls vu que la garniture commence à se faire rare sur les plaquettes, il va être temps d'en changer.
 
C'est peuplé le long de la chocolaterie, normal avec ce temps, donc pas moyen de rouler. On va ensuite faire notre tour habituel (que l'on maîtrise enfin maintenant) dans le bois de Vaires, avant de prendre le sentier des vaches, bien nettoyé maintenant, puis après Pomponnette, on trouve, dans la végétation luxuriante, l'entrée du petit raccourci pour passer l'autoroute. Il est temps de s'attaquer à la côte qui fait mal aux cuissots vers Villevaudé, mais avant il faut affronter le passage du petit roquet qui n'aime pas Jihem, et là, à deux, pas moyen de se mettre en position de la tortue pour me protéger, il va me falloir affronter le fauve, enfin, s'il est là, car depuis 2 fois, plus de signe de vie. Là, j'ai mon vélo qui se met à grincer juste au mauvais moment, un coup à le réveiller, mais non, visiblement, il semble avoir définitivement disparu. Ben, c'est tant mieux, je peux me concentrer sur la côte, toujours aussi raide. 
 
Ca mérite bien une petite barre, au sommet, pour se remettre de ces efforts ... avant d'aller affronter le cloaque du camping. J'arrive à bonne vitesse quand j'aperçois la fange qui bouche le chemin, avec les ornières, en plus. Il me semble raisonnable de ne pas tenter le tout droit dedans à donf, je ne suis pas sûr de finir sur le vélo. J'essaye un passage sur la gauche qui me semble un peu moins humide, tu parles Charles, je m'embourbe, je suis obligé de mettre un pied à terre ... enfin dans la gadoue, mais, en plus, sur le côté il y a en bas des orties et en haut des ronces, tout pour plaire ce coin, et je ne parle pas de l'odeur ! J'essaye de repartir, mais ça repart pas, c'est trop mou, du coup, je sens que je vais basculer sur la droite, en plein dans la merdouille, et mon pied droit est toujours clipsé et veut le rester, alors que non, vaut vite l'enlever, sinon, je vais finir couché sur le côté dans le cloaque puant. Un dernier effort et j'arrive à sortir le pied juste à temps pour le poser en plein dedans, sous l'eau, mais c'est un moindre mal.
 
On arrive à sortir du bourbier malodorant sous le regard de vététistes, dans l'autre sens, à qui l'on souhaite un bon courage pour traverser à leur tour ce merdier.
 
On est presque content ensuite de se taper la bonne grimpette derrière ... au moins c'est sec ! Au sommet, je prends le harnais avec la caméra et le stabilisateur, avant d'aller affronter le bois de Luzancy. Les hostilités commencent assez vite, juste après le premier virage, en fait. Une belle branche en travers oblige Petitdragon qui mène le bal à un coup de patin violent avec l'arrière qui part en dérapage. Derrière, je ne fais pas mieux et pire, j'aperçois un bel étron sauvage de rom, fièrement posé en plein milieu du chemin, juste avant la branche. Ah non, après le cloaque, pas çà  Evil or Very Mad . Gros coup de patin, gros dérapage, j'évite l'étron de justesse, mais pas le bout de la branche qui vient taper sous le vélo, heureusement que j'ai la protection contre les pierres ! Ca commence fort. Deux virages plus loin, à nouveau de la gadoue et une autre branche que je prends dans les rayons. Obligé de m'arrêter pour l'enlever. Du coup, Petitdragon a filé devant, moi qui voulait le filmer, c'est raté. 
 
Tout est défoncé et boueux, c'est vraiment pas roulant, d'ailleurs, j'aperçois Petitdragon qui s'est arrêté pour me filmer dans un passage scabreux. Ce ne seront certainement pas les images de VTT du siècle, mais au moins, je suis à nouveau avec Petitdragon, pour se filmer, ce sera plus pratique  Razz . La fin du bois est du même acabit, mais on finit par arriver en bas et rejoindre les champs. Là, le chemin est bien sec. En remontant de l'autre côté pour rejoindre la Dhuys, on passe devant un élevage avec des lamas et des autruches, ça dépayse un peu, puis on va aller chercher le single des cuvettes. Le début est sec, puis on retrouve les cuvettes, forcément avec de l'eau au fond, mais on peut les éviter sans problème, ce qui nous permet de rejoindre la Dhuys.
 
Nous voilà alors à Carnetin, prêts à batailler dans les ornières et les pierres sur le single défoncé ... et là, c'est la cata ... y a plus de chemin. Ils ont rasé tous les arbres et tracé une allée à poussettes, bien lisse ... Mais qui va passer là avec une poussette ? Dans cette pente, sur ce chemin qui va juste rejoindre une route, en contrebas ? Ce n'est même pas un lieu de promenade ... A part pour emmerder les vététistes, je ne vois pas l'utilité de cet aménagement. En tout cas, plus aucun intérêt en VTT et il faut même faire gaffe car vu la pente, et vu comme c'est lisse, ça file vite et il faut pouvoir s'arrêter en bas, pour couper la route (surtout moi, aujourd'hui, avec mes plaquettes dégarnies comme le crâne de Petitdragon ... oui, je sais, c'est bas :twisted: , promis, je ne recommencerai plus :lol: ).
 
Heureusement, personne n'a encore touché à la deuxième partie de la descente (mais jusqu'à quand ?) où l'on prend quand même du plaisir.
 
C'est moins le cas maintenant, avec la grosse montée des ornières, avec ses 3 gros coups de cul. On se traîne, on s'arrache, mais ça monte. C'est alors que Petitdragon me dit qu'il a trop chaud, qu'il faut qu'il enlève encore une couche. Oh la vilaine excuse pour se reposer au 2/3 de la montée  :P ! Pendant que je l'attends en haut, je me fais dévorer par une bande de moustiques en vadrouille. Après les orties et les ronces, manquaient plus que les moustiques, mais c'est pas vrai ! Peut-être une petite tique ensuite, non ? Non !!! Là, j'ai donné aussi dans le Gers, avec une tique à chaque genou (je suis toujours sous antibiotiques d'ailleurs).
 
Allez vite, fuyons et allons profiter de notre descente en lacets. C'est toujours aussi sympa, on enchaîne bien les virages, Petitdragon essaye même de prendre un raccourci pour me griller, mais on arrive en même temps donc il ne me grille pas, mais c'était un coup à se faire un big bisou Suspect . En bas, on traverse, mais on est vite bloqué par un arbre en travers, il faut remonter pour reprendre l'allée principale, avec le petit saut à la fin.
 
Nous voilà déjà en bas, mais pas le courage de remonter pour se la faire une deuxième fois, il est déjà 11h40 et on a de la route, donc, après une petite barre, on va tracer sur le single le long de la Marne, jusqu'à Lagny. L'herbe est si haute que je demande à Petitdragon, le seul nain présent ce matin, si cela ne le chatouille pas trop sous les bras  Razz , il me dit que non, mais que ce sont ses plaies qui prennent à chaque fois. Un peu plus loin, l'herbe est encore plus haute, et cette fois, cela me chatouille vraiment les dessous de bras  Laughing .
 
Je vous passe la suite du retour, où, après Lagny, on va prendre notre mal en patience pour rentrer, avec les jambes de plus en plus lourdes, et l'arrière train qui apprécie de moins en moins la position assise (il faut dire que c'est notre deuxième sortie du week-end, nous ne sommes plus habitués). Cela nous amène même à nous interroger sur l'opportunité de faire une troisième sortie demain, car si c'est pour la faire en danseuse tout le long, ça va pas être très pratique  Razz .
 
J'arrive enfin à Bry, après plus d'une heure dans les odeurs de barbecue (et ils étaient géants base de Vaires, il y en avait de partout, même quasiment sur le chemin !), où, bonne surprise pour une fois, j'y aurai droit aussi  :62: . Je souhaite bon courage pour le retour à Petitdragon, qui en a bien besoin, surtout avec les côtes qui l'attendent, et je me précipite à table car c'est prêt !  :158:  
 
Statistiques
 
Distance : 59 km pour moi, 78 km pour Petitdragon
D+ : 434m pour moi, 675m pour Petitdragon
Moyenne : 16,4 km/h pour moi, 17,1 km/h pour Petitdragon
Chute : 1 pour Petitdragon
 
 
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22 avril 2018 7 22 /04 /avril /2018 15:29
Participants : Bob Groblair, Jihem, Raph
 
Pour clôturer cette semaine de météo estivale exceptionnelle, avec une sortie à 34 km, une à 42 km, il fallait que je poursuive la série avec l'objectif cette fois de passer les 50 km.
 
Les deux nains n'étant pas dispos, la première bonne surprise vient de Raph qui propose de venir, si retour possible pas trop tard. Pas de problème , on va s'arranger, j'ai pas vu Raph depuis des mois, je ne vais pas rater l'occasion. Deuxième surprise, Bob Groblair, en fait un collègue de travail qui n'habite pas loin, qui propose de se joindre à nous, enfin l'occasion de rouler ensemble, même s'il n'est encore pas très sûr.
 
Seule inquiétude, mon dos, toujours pas bien remis du lumbago, mais le traitement que je lui ai infligé hier avec le ménage, puis la tondeuse, puis de la taille ne lui a pas fait du bien et samedi soir, je suis encore à moitié coincé.
 
Ce matin, ça se présente un peu mieux, donc la sortie aura bien lieu. J'ouvre les volets, tiens il a plu ! J'avais bien entendu des coups de tonnerre cette nuit, mais je ne pensais pas qu'il aurait plu. Cool, pas besoin d'arroser le gazon fraîchement resemé ...
 
Je sors et trouve l'ami Bob Groblair qui arrive avec encore un de ses maillots qui tue, dans le genre discret, c'est pas mal :P. Si j'avais su, j'aurais pris le maillot de la Horde !
 
On décide d'aller au Griffon au plus court, par Champigny, mais avant, il me fait découvrir une montée à Bry, que je ne connaissais pas, après le quai Ferber, qui monte derrière le parking d'un immeuble (fallait la trouver celle là !) et qui arrive juste au carrefour de Champigny, à l'entrée de l'autoroute A4. Bon, je vous rassure, on ne prendra pas l'A4, quoi, que, on aurait pu, vu comme roule l'ami Bob. J'ai oublié de vous dire qu'il est nettement plus affûté que moi (les multiples sorties par semaine y sont pour beaucoup, merci les récups que je n'ai malheureusement pas), adore les montées et surtout aller chercher les koms, bref, je vais souffrir, je le sais d'avance, et je n'aurais même pas l'excuse de l'âge, que je vous sors régulièrement, bande de petits jeunots ... il est encore plus vieux que moi.
 
C'est donc à bon train que nous rejoignons le Piple, tandis que je me préserve dans les faux plats montants, levant volontairement le pied, pour en garder pour la suite. Du coup, on arrive un peu plus tôt que prévu au RV du Piple avec Raph, que l'on va attendre. On se fera un petit selfie pour passer le temps  :P (voir sur Strava, sur la sortie de Bob). Raph arrive enfin, tranquilou, pensant être en avance  Laughing.
 
Après les présentations, place à ma montée favorite (c'est un euphémisme), à savoir le Piple, qui me saoule toujours autant. Autant dire que les deux lascars prennent vite le large tandis que je me mets en mode diesel. Au sommet, à peine un regard à ma boulangerie préférée, faut dire que ce n'est pas le moment, vu comme j'ai bien roulé ces derniers temps, j'ai 2-3 kilos en trop qu'il va falloir éliminer avant le trip (hum, à part une bonne gastro, je ne vois pas bien comment cela va être possible Laughing ).
 
On prend le single du bois de la Grange, pas trop crade, puis on rejoint le Griffon. Je sors alors le harnais avec la Gopro et le stabilisateur Slick ... et je m'aperçois que j'ai oublié de charger ce dernier ! :stupido:. Bon, ben, tant pis, pas de film aujourd'hui. Quel blaireau ce Jihem !!!
 
Pour les descentes, chacun a ses habitudes et l'on ne fait visiblement pas forcément les mêmes descentes. On va en enchaîner un paquet, je vous passe le détail, surtout que je ne les connais pas toutes, mais il y avait entre autres : Diago, DH virage relevé, The Junk, Si tu freines t'es un lâche, mg tec, dh gauche, mgr enduro ... Du coup, on va aussi enchaîner les montées, avec Bob qui s'éclate et monte partout, alors que l'on cale avec Raph sur la grosse montée derrière le sommet, celle pleine de gros cailloux. Y a pas, il aime les montées et il a la patate, l'ami Bob !  :70:
 
Le Griffon est tout mignon avec ses jolies fleurs violettes, un peu partout. On va même trouver un brin de muguet. Par contre, c'est toujours autant infesté de moustiques, bien agressifs, et à chaque arrêt (qu'on réduira donc au maximum), on se fait assaillir de toute part. On en aura écrasé des moustiques, de quoi faire une petite purée (d'où le titre). A propos des insectes, qui ne sont pas mes amis en ce moment, après avoir pris des nuages de moucherons lors des deux sorties en soirée, m'être fait dévoré au Griffon, j'ai réussi à avaler deux mouches (pas en même temps quand même, faut pas abuser) dans la même sortie. Finalement, je préfère les moucherons, ça s'avale mieux !  :P 
 
Je suis surpris, on ne croisera aucun tête connue au Griffon. Mais où est Akrilite et sa bande, les ermites du Griffon, auraient-ils exceptionnellement déserté le Griffon, juste le jour où l'on y va ? A posteriori, on verra que, seul Wikigaby était dans le secteur. On a même fait très fort pour ne pas se croiser quand on regarde les survols Strava, c'est pas passé loin, plusieurs fois.
 
Allez, il est temps de lever le camp et de rejoindre nos pénates, oui, mais par quel chemin ? Je balance le Morbras, Bob répond par un chemin à Noiseau ... et finalement, quand on s'y retrouve, et bien les deux ne faisaient qu'un, on parlait de la même chose. Je prends la tête et j'appuie un peu sur les pédales (ben, oui, ça descend, je vais tout de suite mieux  :lol:). Ca part pas mal, le terrain est plutôt sec, je me dis que je peux peut-être aller chercher mon meilleur temps, je poursuis donc l'effort ... avant que Bob l'Eclair ne me dépasse sur la gauche (punaise, il a un pignon de plus que moi ou quoi pour me passer comme cela ... euh, en fait, juste une paire de bonnes cuisses bien entraînées :lol: ) et prenne un peu le large. Damned, mais c'est lui qui va le prendre le temps ... enfin, presque, mais pas tout à fait, car quand on arrive à la dépression, là où ça décolle, quand on déboule à plus de 40 km/h, il est surpris pas le trou et je le vois devant moi effectuer une jolie cascade, avec un beau travers dans les roseaux et un rattrapage in extremis, ouch, c'était chaud ! C'est là que, très fairplay, je jaillis et passe devant ... pour aller chercher mon meilleurs temps  :cheers:.
 
Pas le temps de souffler et on attaque la côte de Noiseau. Là, ne risquant pas d'aller me battre pour le temps, je préviens Bob qu'en haut, il faut prendre le chemin à gauche ... sauf que lui, tant que ça monte ... ben, il monte, et comme le chemin n'est en fait pas vraiment en haut (mais ça je n'en sais rien, je n'ai jamais été plus loin que le virage où il faut le prendre), Bob a poursuivi et raté le chemin. Comme je n'ai pas son numéro, je suis obligé de poursuivre la montée pour le retrouver, sauf que je monte, vois une ligne droite qui n'en finit pas, mais pas de Bob à l'horizon. C'est malin, il a du grimper jusqu'au sommet de l'émetteur, le connaissant. Je redescends retrouver Raph en me disant qu'il va bien revenir sur ses pas pour nous retrouver, ce qui sera bien le cas. La descente qui suit est entrecoupée d'un arbre en travers (depuis le temps, va falloir faire quelque chose ... Petitdragon, toi qui habite pas loin, tu n'aurais pas une tronçonneuse ?). La montée qui suit va moins me plaire. 
 
On rejoint alors Chennevières et la descente des côteaux. Le dévers est toujours en dévers, pas gras cette fois, mais il y a des vestiges de boue qui piègent un peu Raph, qui passe un peu en vrac après avoir été déporté vers le bas. Le petit bois a un peu changé, la descente est un peu plus aménagée avec 3 tremplins et un virage relevé. Par contre, en bas, il y a un crétin qui a garé sa camionnette juste à la sortie du petit sentier, c'est un peu casse-gueule, enfin, même complètement casse gueule pour Bob le cascadeur qui s'en prend une en évitant la camionnette (quand je vous disais qu'elle était mal garée !).
 
Pour bien démarrer la grosse montée qui suit, je déraille, histoire d'être encore plus à la traîne :P. Rue Cazeneuve, on abandonne Raph et on monte pour aller prendre ensuite la descente des escaliers ... avant de se perdre au pied de la côte de Chennevières. On devait aller prendre un chemin en transverse, qu'on a déjà pris, sauf que nous ne sommes pas passés l'un et l'autre au même endroit. Là, c'est ma faute, j'ai signalé un raccourci à Bob qui était devant moi et n'a pas du m'entendre car il a filé tout droit. J'aurais du le suivre et ne pas le prendre, sachant qu'il ne pouvait pas me voir le prendre, mais j'imaginais qu'on allait se rejoindre au bout du pâté de maison ... sauf que non, et, plus fort, pendant que l'un rebroussait chemin dans un sens pour retrouver l'autre, l'autre contournait le pâté de maison dans l'autre sens, bref, on a joué à cache cache ... et on a gagné tous les deux, aucun de nous n'a été retrouvé  :P . Très drôle à voir sur le survol Strava ...
 
Du coup, j'ai pris la route du bord de Marne, pour rentrer tranquillement. Je guettais les petites rues à droite, pensant le voir arriver par là et je pensais que du coup, il sortirait derrière moi et me rattraperait ... sauf qu'en fait, ayant attendu un peu au pont de Chennevières, j'avais pris du retard et finalement, d'après le survol, il est ressorti devant moi, sans que je le vois. Pour ma part, j'ai coupé par Champigny, j'avais assez de km comme cela, et cela me faisait un peu plus de D+, tandis qu'il faisait toute la boucle de la Marne, pour finalement atteindre les 69 km.
 
52 km pour moi, objectif réussi (comme quoi, dès qu'il fait beau, ça va tout de suite mieux). Maintenant, faut continuer, reste peu de temps avant le trip et on risque de souffrir quand on va passer les cols à 2600 m (j'ai quand même 2 semaines dans le Gers en mai, avec un bon lièvre à suivre, ce qui devrait m'aider dans la préparation). 
 
Statistiques
Distance : 44 km pour Raph, 52 km pour moi, 69 km pour Bob Groblair
D+ : 686 m
Moyenne : 15,5 km/h pour moi
Chute : 1 pour Bob Groblair
 
<blockquote class="embedly-card" data-card-controls="0" data-card-key="f1631a41cb254ca5b035dc5747a5bd75"><h4><a href="https://www.relive.cc/view/1524219201?r=embed-site">Relive 'Purée de moustiques au Griffon'</a></h4></blockquote>
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25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 17:59
Participants : Banpc, Jihem, Petitdragon
 
Waouh, ça pique le réveil ce matin, pas cool le changement d'heure où l'on perd une heure de sommeil. Le réveil sonne à 7h, et je me lève joyeusement à ... 8h ! Heureusement que l'on a été prévoyant et que l'on ne s'est pas donné un RV précis, juste prévu de se retrouver au Mont Griffon.
 
Pas facile de savoir comment s'habiller, n'ayant pas roulé depuis 2 semaines. Il fait frais ce matin, donc je pars sur cuissard long, sous-vétement technique et veste d'hiver, avec le tour de cou en complément. Au départ, je vais bien supporter cette tenue, avant d'enlever le tour de cou une fois arrivé au Griffon. Pour le reste, pas possible de l'enlever, dommage car je vais avoir un peu trop chaud.
 
Pour rallier le Griffon, ce n'est vraiment pas excitant ces 20 km avec une grosse partie urbaine, faut se motiver, surtout tout seul. A l'approche du Griffon, y a quelques bons bourbiers et des grosses flaques bien traîtres qui barrent tout le chemin, pas possible d'y échapper. J'ai une pensée pour Petitdragon qui doit être en train de patauger sur les bords du Réveillon, un coin assez humide aussi (il va effectivement arriver plein de boue, les pieds trempés et avec quelques éraflures ... et oui, c'est à cela que l'on reconnaît les warriors :lol: ).
 
J'arrive le premier au Griffon, pas grand monde qui roule, étonnant. J'en profite pour mettre une batterie neuve dans la Gopro (oui, je sais, j'aurais pu le faire avant ... mais, non  :P ) et enfiler le harnais avec le stabilisateur Slick. Là, au Griffon, avec toutes les descentes qui secouent et les bosses, cela va être un bon test pour confirmer ce qu'il a dans le ventre. 
 
J'appelle Petitdragon, il est encore au Réveillon, arrivée pas avant 20'. J'appelle Bbanpc, pas de réponse, soit il dort, soit il s'est perdu en chemin (il en est capable, le bougre !). J'ai donc le temps de me chauffer sur quelques descentes. Je commence par Diago qui n'est pas la plus technique, loin de là, mais je l'aime bien, justement parce qu'elle n'est pas trop technique et que l'on peut enfiler les petits virages, sans craindre un piège en plein milieu. Je me fais ensuite Virages Relevés que je trouve de plus ne plus ravinée sur les petits murs et de plus en plus tracée sur les virages relevés. Ca passe pas mal, mais pas très vite, bien loin des rois du Griffon. En même temps, je reprends mes marques car les descentes changent beaucoup par ici. 
 
Côté stabilisateur, je le trouve un peu bas, spécialement avec la tige de selle téléscopique complètement baissée, plusieurs fois, je vais mettre des coups de genoux dedans sans le faire exprès (il en reste au montage, mais j'en ai enlevé quelques uns car ce n'est pas très agréable à regarder ...). Je vais donc profiter de la première pause, liée à l'arrivée de Bbanpc, pour remonter un peu le harnais sur la poitrine, ce qui sera mieux pour la suite.
 
J'ai donc retrouvé Bbanpc au pied de l'Allée Royale, alors qu'il arrivait du RER de Boissy, étant à court d'entraînement, et avec un genou douloureux (pas bon pour le trip, ça !). C'est l'occasion de voir en vrai son nouvel Ibis, le Mojo 3, customisé par ses soins, comme d'hab'. Faut avouer, il a de la gueule, il est très beau !  
 
En attendant le deuxième nain, on va se faire Diago histoire de voir les sensations avec l'Ibis, puisque c'est sa première sortie. Ca se sent d'ailleurs car Bbanpc est un peu sur la réserve et j'ai même tendance à le rattraper. Pour les images, au moins, ça rend mieux de rouler proches. Sur la remontée, dans les caillasses, il tape un coup la pédale et l'arrière du vélo se balade un grand coup vers la droite, ça tabasse un peu (on verra en bas que l'amorto était bloqué et que la fourche méritait un petit réglage). Plus loin, alors que je lui avais dit que c'était toujours tout droit, il prend un peu à droite. Bon, pas grave, c'est la fin d'une autre descente que j'aime bien dont j'ai oublié le nom, plus accidentée, mais bien sympa.
 
On remonte et à peine le temps de manger une barre que voilà Petitdragon. Les amabilités pleuvent entre les deux nains; ben, ouais, faut entretenir les bonnes relations  :lol: . Puis, c'est la bande à Akrilite qui débarque, avec Guigui l'autre, Lomax, Damien, Lilou et d'autres que je ne connaissais pas. Pas mal de nouveaux vélos dans l'équipe, ils ont les moyens ces jeunes !
 
On va ensuite se faire DH des enduros, que je passe bien aujourd'hui, avec mon meilleur temps, même si je contourne certains sauts, ne connaissant pas la hauteur des bosses et la profondeur des trous derrière. A voir la prochaine fois, après avoir un peu mieux repéré les obstacles. Le Slick en tout cas, encaissera tout sans problème. Vraiment très performant ce stabilisateur. Juste un peu encombrant et surtout faut pas se vautrer avec, ça pourrait ne pas être bon pour les côtes, mais sinon, j'en suis très content. Il le fait très bien son job. Je sens que cela va être dur de s'en passer pour le trip, les images sont tellement mieux avec, mais ça va faire un élément de plus à gérer (4h d'autonomie, à recharger tous les soirs ... en plus du paquet de batteries Gopro et du téléphone, on va faire exploser le compteur du gîte !) et quand il n'y a plus de batterie, il faut le ranger dans le sac ... mais il prend de la place (désolé les gars, mais je crois que j'ai déjà l'excuse pour pas porter trop de nourriture  :P).
 
Pour finir, on enchaîne Diago complète puis la descente le long de l'Allée Royale.
 
Il est 11h30, j'ai faim, il est temps de rentrer, il me reste 20 km pas très fun, j'abandonne donc les deux nains qui ont fait moins de km et veulent encore tourner un peu.
 
Le retour ne sera pas des plus agréables entre les pieds mouillés (et oui, cette fois, j'ai merdu dans une des grosses flaques, je suis parti en travers, et j'ai du poser le pied dans la gadoue ...) et la grosse circulation dans la traversée de Champigny où j'ai bien du mettre 10 fois le pied à terre dans la grande ligne droite tellement ça bouchonnait. Sinon, j'ai même réussi à me perdre dans le petit bois à droite après le Piple. J'ai pris un embranchement sur la droite et je suis parti le long du mur, ça n'en finissait pas, ça remontait, c'était humide, il y avait des troncs en travers, et visiblement, je repartais à l'opposé d'où je voulais aller. A explorer plus sérieusement une autre fois car le bois a l'air gros en fait, avec un peu de relief.
 
Statistiques
Distance : 25 km pour Bbanpc, 40,7 km pour Petitdragon, 47 km pour moi
Moyenne : 15,4 km/h pour moi
D+ : 464m pour Bbanpc, 489m pour Petitdragon, 538m pour moi
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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 20:21
Participants : Jihem, Petitdragon
 
Le trip dans le Queyras, c'est dans 4 mois, c'est donc le moment de s'entraîner. Ca tombe bien, la météo est clémente (enfin, niveau ciel, car niveau température, c'est glacial), parfait pour enchaîner 2 sorties de suite, ça faisait longtemps ...
 
Ce matin, avec ce vent sibérien, il fallait bien se couvrir donc j'ai tout sorti : chaussettes d'hiver, surchaussures, sous-vêtement technique, gilet, veste, tour de cou jusque sur le nez et les oreilles, sous-casque, sous-gants et gants d'hiver. Et bien malgré tout cela, en sortant, le froid était mordant. Pauvre Petitdragon qui avait démarré 45' plus tôt, il a bien morflé pour venir chez moi, avec le vent glacé dans le nez.
 
Autant dire qu'il n'y a personne sur la piste cyclable, pourtant il fait beau, la Marne a commencé à bien se retirer, sauf à la plage de Gournay, toujours sous l'eau et sûrement pour un bout de temps. En fait, le seul souci, c'est ce satané vent glacé, on l'a de face et on n'avance pas, à peine 15 km/h, on a l'impression d'être scotché à la piste. Ca va mieux en arrivant au parc de Noisiel, à l'abri sous les arbres. Le sol est gelé, ça passe donc nettement mieux que la dernière fois, que ce soit à la montée ou à la descente où l'on se fait plaisir, contrairement à la semaine dernière.
 
Cette fois la passerelle de Nestlé est ouverte mais la Marne est toujours très haute. D'ailleurs la chute du barrage est minuscule en ce moment. Par contre, le long de Nestlé, le sol a bien souffert du passage de l'eau, avec des plaques de béton soulevées. Plus loin, le single ressemble à un terrain de bataille. Petitdragon essaye d'envoyer les watts mais pour ma part, je suis complètement engourdi par le froid et je me traîne lamentablement.
 
On poursuit jusqu'à l'écluse ... avant de nous apercevoir qu'on a été trop loin pour aller à Chelles. Damned, on s'est encore planté. Décidément, maintenant qu'on a foiré une fois, on n'arrête plus. GPSman est déréglé sur ce coup, y a plus qu'à faire demi-tour de l'autre côté du canal.
 
A Chelles, Petitdragon prend le large avant la Montagne, pendant que je me tape 2 feux rouges interminables. Je ne le vois même plus quand j'attaque la montée du Fort de Chelles. Le palpitant monte dans les tours et d'un seul coup, bizarrement, on se réchauffe. Petitdragon est en haut et m'attend pour la pause barre.
 
Je sors la caméra et le stabilisateur Slick (ben oui, maintenant que j'y ai goûté, j'ai du mal à envisager de ne pas l'utiliser pour filmer). Cela va être le début de ma bagarre avec les batteries de la Gopro. Soit j'ai pris des batteries déchargées, soit je les ai mal chargées, mais franchement, j'ai bien galéré avec aujourd'hui.
 
On s'attaque au single du piège à nain (voir vidéo), avec un sol gelé qui commence à fondre avec le soleil selon l'exposition, il y a donc quelques surprises ... Le nain réussit à éviter le piège à nain  :cheers: et l'on ressort du bois, en évitant cette fois les étrons sauvages qui jalonnent la sortie (mais c'est quoi cette manie d'aller se soulager dans ce bois, ils n'ont pas de WC chez eux dans le coin ?).
 
A Montfermeil, le bougre prend un peu d'avance sur moi sur le faux plat qui précède la côte de l'hôpital, si bien que j'ai une cinquantaine de mètres de retard au pied de la côte. Elle est bien raide cette côte et en général, en montant à mon rythme, j'arrive à rejoindre Petitdragon sur la fin, malgré ses filouteries ... mais pas cette fois, décidément, je suis trop mou ce matin, pas trop d'énergie.
 
On rejoint ensuite la forêt de Bondy avec une nouvelle côte qui fait bien mal aux cuisses et cela ne s'arrange pas en remontant le single du bout, c'est complètement défoncé et il faut s'arracher. La descente va être coton ! Cela va être le cas, mais on ne le verra pas à la vidéo, la batterie ayant rendu l'âme, dès le début de la descente, on ne verra que le sommet sur l'allée principale, sans voir la partie rock'n'roll où il faut garder de la vitesse pour passer les ornières boueuses gelées. Dans la montée qui suit, j'essaye de remonter ma tige de selle téléscopique ... et bien, non, madame a décidé de rester en position basse. Super, pour monter la côte, je me retrouve comme un crapeau sur une boite d'alumettes, je n'ai plus qu'à finir à pied. Au sommet, je m'apprête à poser le vélo au soleil pour qu'elle retrouve ses esprits ... quand elle décide de remonter, une fois que je suis en haut ! Décidément, les éléments ne sont pas avec moi ce matin.
 
On poursuit par quelques descentes et direction Montfermeil où le single de l'arboretum est coupé de quelques arbres, avec de belles ronces (non, pas les oreilles !!!), et d'un sol bien mou, bref, c'est un peu la débacle, il est temps de faire une nouvelle pause barre. Je change à nouveau la batterie de la Gopro ... et celle ci est déjà vide  :scratch:. Gonflaga, ces batteries, vraiment de la daube ! J'en remets une autre et exploit, je réussis à remettre ensemble, d'un coup, gants et sous-gants ! 
 
Encore une montée pour rejoindre les carrières de Gagny. La première descente n'est qu'un tas de boue et de flaques gelées, on se dit qu'on va en chier ! Heureusement, sur la descente de la biquette, le sol est plus sec et dur, et ça passe bien. J'ai bien fait de réserver ma dernière batterie de Gopro pour ce passage.
 
La remontée est plus dure, et contrairement à Petitdragon, je merde dans le virage en dévers, ma roue avant se levant, ce qui m'envoie de côté et m'oblige à finir le virage à pied. Sur le haut, c'est plus mou, et ça devient difficile, il faut faire pas mal d'effort pour avancer. Ce sera le cas tout le long, entre les passages mous et humides, les troncs renversés, les bonnes grimpettes, jusqu'à arriver dans la plaine, où nous n'avons plus qu'à nous laisser glisser vers notre carrière habituelle. Mais attention, le chemin qui y mène, est à l'ombre, et on déboule sur des belles plaques de glace que le soleil n'a pas encore atteint. C'est chaud patate, mais on réussit à freiner en dehors des plaques et rejoindre la grotte.
 
En repartant, on guette le trou au-dessus d'une galerie profonde, heureusement, cette fois, ils ont construit des barrières de chantier autour pour sécuriser ce passage très dangereux. La sortie du bois, près de la cité est un peu périlleuse car là aussi, ils ont mis des barrières de chantier, barrant la sortie. J'arrive à passer au-dessus et à récupérer les vélos de l'autre côté, mais c'est plus dur pour Petitdragon, avec sa taille de nain, qui doit escalader la barrière et faire attention aux bijoux de famille  :P 
 
Le parc ornithologique étant fermé, sûrement à cause des inondations, on va rentrer le long du canal. Ca sera un peu gras, donc moyennement roulant, mais il fait beau et c'est sympa, au bord de l'eau.
 
Finalement, une bonne sortie sous le soleil, avec pas mal de côtes et de singles, bref, une bonne matinée de VTT.
 
Statistiques 
Distance : 47,5 km pour moi et 69 km pour Petitdragon
D+ : 481m pour moi, 879m pour Petitdragon
Moyenne : 12,9 km/h
 
 
 
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