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17 juillet 2022 7 17 /07 /juillet /2022 16:16
Participant : Jihem
 
Plus la température attendue augmente (41° attendu aujourd'hui) et plus je pars tôt. Départ à 6h40 donc ce matin, le soleil n'est pas encore levé, il fait bon.
 
A peine parti, je vois un premier lièvre et je croise une mamie sportive qui profite de la fraîcheur pour se promener. J'arrive au château de Balarin en même temps que le soleil qui apparaît sur les crêtes.
 

 

 
Le temps de faire une photo et je remonte sur le vélo pour me lancer dans la bonne descente, direction Lapisse où cela remonte très fort. Je suis encore à l'ombre, j'apprécie, mais la montée est rude, en 2 temps. Je vais voir un deuxième lièvre qui se sauve en m'entendant approcher. C'est sûr qu'on m'entend de loin, la nature est calme, je suis tout seul sur la route.
 
Au sommet, je bascule sur la descente jusqu'à Fourcès, en apercevant au passage un chevreuil dans un champ sur le côté. A cette heure, c'est encore à l'ombre. J'arrive vite sur Fourcès où je ne fais pas le tour du village et file directement sur Mézin. La route est bien à l'ombre à cette heure, la température est idéale pour rouler, mais je suis toujours très seul sur la route.
 
A Mézin, j'hésite sur la direction à prendre pour trouver la voie verte du Lot et Garonne que j'envisage de découvrir aujourd'hui. En fait, elle passe par une ancienne voie ferrée, et je connais finalement le début que j'ai déjà emprunté pour rejoindre un GR. Il paraît que cette voie verte est empruntée par un itinéraire européen qui part de Norvège, je voulais découvrir, avec pour idée d'avoir un parcours à l'ombre (c'est bien le cas) et sans les grosses montées casse-pattes du coin (et c'est bien le cas aussi, enfin, au début).
 
Je passe le carrefour que je connais avec le GR qui passe dans une palombière et poursuis mon chemin. C'est assez monotone, mais c'est en sous-bois, assez joli par moment et surtout à l'ombre, juste quelques passages au bord de champs où je vais apercevoir un troisième lièvre, une paire de chevreuils qui me regardent passer et plus loin un quatrième chevreuil qui se sauve le long d'un champ de maïs.
 
Au moment où je me dis que c'est vraiment désert et que j'ai vu plus d'animaux que d'humains, je croise une joggeuse à l'approche d'un hameau. Je suis au niveau de Poudenas et la voie suit la Gélise, une petite rivière. Je trouve un panneau indiquant Sos à 7 km. Je poursuis. Le chemin alterne passages gravilloneux, chemins agricoles et passages en terre, plus sauvages. On est clairement sur un parcours plus Gravel que VTT, il n'y a pas de pilotage, mais bon, je profite des bois et de la fraîcheur, en roulant à un bon rythme.
 
Avant Sos, je rejoins une route que je connais qui monte bien pour rejoindre la départementale et au lieu de tourner à droite pour rejoindre le village, pour la voie verte, il faut prendre à gauche, sur un secteur complètement inconnu pour moi. Il y a donc un petit passage de route plus passante, mais à cette heure, un dimanche matin, je ne vais croiser qu'une voiture. L'objectif suivant est Saint-Pé-Saint-Simon, à environ 10 km.
 
Je trouve l'embranchement avec un panneau indiquant la voie verte. Cela démarre sur une toute petite route. Je ne vois pas d'autre panneau et poursuis sur cette petite route, sauf que cela se met à monter très fort, droit dans la pente. Bizarre, pas le genre d'une voie verte, je poursuis sur le triple plateau tellement c'est raide et je ne suis pas sûr de moi, j'ai dû rater un embranchement.
 
Je vais continuer sur cette petite route, sans voir personne, traversant une jolie pinède, à l'ombre, quand enfin, à un carrefour je retrouve des panneaux de la voie verte, l'un dans un sens, l'autre dans l'autre sens, mais pas vers ma route. J'ai dû effectivement me tromper. Je poursuis vers Saint-Pé-Saint-Simon mais avant, je croise la route que j'avais repéré sur la carte pour rejoindre Sainte Maure de Peyriac. J'avais imaginé un tracé long (environ 60 km) jusqu'à Castelnau d'Auzan et un tracé plus court (environ 50 km), mais il est déjà 8h30, je ne suis pas à la maison, et le retour comporte plusieurs bonnes montées, a priori au soleil. Cette route correspond au tracé plus court que je vais donc suivre, ce n'est pas le jour pour rester tard sur les routes ensoleillées.
 
Cela commence par une petite descente, avant de retraverser la Gélise pour attaquer une grosse montée que je vais découvrir. Le bas est assez long et monte assez fort, mais régulièrement et sous les arbres, ça me va très bien. En sortant du bois, j'aperçois des maisons et un énorme élevage d'oies, mais fausse joie, je ne suis pas encore en haut, il y a juste un petit répit et ça repart de plus belle, en plein soleil. Sainte Maure de Peyriac, ça se mérite; quelle que soit la route (et j'en connais plusieurs qui y arrivent), il y a une bonne montée.
 
Me voilà enfin au village. Je mange une barre tandis qu'un collègue vététiste arrive par la route de Sos et me fait signe. Maintenant, me revoilà en terrain connu, je vais donc descendre d'abord sur Fourcès avant de remonter sur Lapisse. Il commence à faire chaud, mais c'est encore supportable. Par contre, il y a un petit vent contraire et les cuisses qui commencent à chauffer, il faut s'accrocher pour aller tout là haut. Je lâche ensuite les gaz dans la descente, avant de souffrir dans la toute dernière montée vers Balarin, en plein soleil, sans air cette fois. Je mouline sur le triple plateau, c'est bien pentu. Enfin en haut, il n'y a plus qu'à dérouler sur les 2 derniers km, pour arriver à la maison vers 9h30... avant le lever de ma fille (j'en étais sûr  :P ) et surtout, avant la chaleur.
 
Pas la sortie la plus passionnante en terme de VTT, plutôt une sortie Gravel, mais avec pas beaucoup d'ombre et avec un nouveau secteur découvert, donc parfait vu le contexte.
 
Statistiques
Distance : 47 km
D+ : 500 m
Moyenne : 8,5 km/h
Bestioles : 4 chevreuils et 3 lièvres
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14 juillet 2022 4 14 /07 /juillet /2022 15:54
Participants : Jihem
 
Encore une petite nuit à cause de la chaleur (il fait 38° tous les après-midi) et quand je me lève à 6h15, je suis un peu mou. Pas le moment de traîner, faut que je me magne pour aller rouler avant que ça ne chauffe trop.
 
Le temps de sortir le nouveau tracteur pour madame qui veut aussi essayer (chacun son tour et son jour), je pars à 7h10 avec la bonne côte dès le début, comme d'hab', de toute façon des 2 côtés cela monte fort tout de suite.
 
Je récupère le soleil au sommet et file en direction du GR. Ils ont refait la petite route de Lauraët ... mais à la façon gersoise : un soupçon de bitume, une tonne de gravillons qu'on ne dame pas et on laisse les voitures/tracteurs aplatir tout cela ! Autant dire qu'à vélo, le rendement est nul, et c'est dommage car cela monte jusqu'au point culminant de la sortie. On ne voit pas les Pyrénées aujourd'hui, c'est brumeux.
 
Sur le GR, je pars cette fois côté Condom, en espérant ne pas croiser de pèlerin, signe que je suis le premier à passer et que j'ai une de chance de voir des animaux sauvages (à part les chiens, vous aurez remarqué que j'aime bien les rencontres avec les animaux). C'est raté, je croise une mamie solitaire. Tant pis, derrière la voie est libre et personne ne me gêne sur la descente bien bien sèche. Au pied de la descente, je croise une deuxième mamie solitaire (elles ont dû se lever très tôt pour être déjà là, si elles sont parties de Condom, le point étape habituel).
 
Je vais quitter temporairement le GR pour monter par la petite route que j'aime bien, avec des lacets. Tout en bas, je vois un renard dans le champ à côté, qui se barre sous les arbres en me voyant. Le début de la montée se fait à l'ombre, ça va, mais dès que je sors du bois, en plein soleil, ça cogne et il n'y a pas un poil de vent, c'est étouffant alors qu'il n'est même pas 7h30, ça promet ! Je me sens tout mou, pas de jambes, mauvais signe pour la suite.
 
Je mouline donc pour rejoindre tranquillement le haut du GR, du coté de Larressingle. J'ai le sentier pour moi, il est super sec sur toute la longueur, pour une fois, je me fais plaisir, j'ai la banane et je ne regrette pas mes efforts dans la montée.
 
Je quitte à nouveau le GR en bas et pars en direction de Cassaigne. En chemin, il y a une biche dans un champ en dessous, elle me regarde mais reste tranquille, une haie nous sépare, je ne peux pas aller la déranger et elle le sait.
 
Un petit coup de coulée verte, à l'ombre sous les arbres. Ah, il fait bon, c'est appréciable. Idem sur le bas de la montée de Cassaigne, où ça va mieux au niveau des jambes. Après le village, le raidar en plein soleil fait toujours aussi mal, et je bascule sur l'autre versant pour aller rejoindre le carrefour pour aller à Graziac. Descente pleine balle et j'arrive à bonne vitesse pour prendre le chemin supérieur, entre les vignes et le bois ... et je déboule sur une biche (je l'avais déjà vue dans les vignes la dernière fois). Panique à bord pour la biche qui part en sautant dans la forêt. Oups, désolé pour le dérangement  :P.
 
Je descend par le deuxième single le plus proche de la route, très sinueux, avec maintenant un petit tremplin foireux (je l'ai enroulé, je ne connaissais pas, pas osé sauter, peut-être la prochaine fois) et un virage relevé. En bas, je décide de suivre le chemin sous le bois pour aller me faire le single des pins. Je suis alors survolé par 2 engins à moteur avec une voile (je ne sais pas comment cela s'appelle) qui font un peu de bruit. Le bruit a dû l'empêcher de m'entendre arriver car je surprends un autre renard sur le chemin. Il part vite dans le bois pour se cacher. Là, je dois être le premier à passer ce matin dans le bois, car je dérange la faune locale.
 
Bonne nouvelle, cette année, il n'y a pas de campement scout (pour l'instant) donc tous les singles sont ouverts et personne ne me tire dessus !  :lol:
 
Je prends le single des pins à la montée, c'est joli, avant de faire une pause en haut pour manger une barre.
 
 
 
La descente est sympa mais attention au cintre pour plusieurs passages étroits entre les troncs.
 
En bas, je remonte dans le coin où j'ai vu le renard en espérant ne pas retomber dessus dans la forêt. La montée se passe bien, à l'ombre, je ne souffre pas de la chaleur. Je file ensuite rejoindre le single de Nico, mon préféré, le plus technique, avec pas mal de bosses et des petits virages dans tous les sens. Je me fais encore plaisir tout le long. En bas, je regarde la montre, je ne suis pas fatigué mais l'heure tourne et quand je vais sortir du bois, il va faire chaud, vaut mieux pas que je tarde trop. Je décide donc de rentrer.
 
Grosse montée depuis le bas du bois (à l'ombre, très respirable) pour rejoindre Cassaigne, en plein soleil après le bois, juste là où cela monte le plus. Je ne m'excite pas, les jambes sont nettement mieux, mais ce n'est pas le moment de se mettre en surchauffe. A Cassaigne, je rattrape un VTT et croise 2 nanas à vélos (jamais vu autant de cyclistes d'un coup dans le Gers !).
 
J'apprécie à nouveau la descente de Cassaigne, à l'ombre, tout comme le petit bout de coulée verte où j'ai même un peu d'air. Après, tout est au soleil et ça se corse après le pont d'Artigue, quand je rejoints le GR, avec des grosses montées en plein soleil. D'un seul coup, tu as l'impression d'avoir de la fièvre ! Je double quelques pèlerins (avec cette chaleur, il y en a beaucoup moins que fin mai) et finis par arriver au sommet où un lièvre part devant moi (joli moisson pour les bêtes sauvages aujourd'hui :D).
 
Maintenant, cela descend jusqu'à la maison (je me retape les gravillons, merci les gars, beau boulot  :P) et j'arrive juste quand madame a fini sa séance de tonte. Belle synchro !
 
Statistiques
Distance : 37,3 km
D+ : 496 m
Moyenne : 16,5 km/h
Bestioles : 2 biches, 2 renards, 1 lièvre
Pèlerins : 10
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12 juillet 2022 2 12 /07 /juillet /2022 15:50
Participants : Jihem
 
Arrivé dans le Gers dimanche avec la chaleur, première sortie ce matin mais tôt car il fait très chaud ici avec 37° à l'ombre.
Départ à 7h, juste quand le soleil se lève, avec une température très agréable.
 
Je sors à peine de la propriété que j'attaque la première côte et tout de suite, j'aperçois une biche dans un champ. Elle me voir aussi et va se planquer dans les tournesols tous proches.
 
50 m plus loin c'est un énorme lièvre qui traverse la route, se cache en contrebas et repart quand je me rapproche avant de traverser la route devant moi.
 
Arrivé au point haut, je me prends le soleil qui se lève dans les yeux, avant de prendre à droite et de l'avoir ensuite dans le dos. Je distingue à peine les Pyrénées, au loin/ Je file rejoindre le GR qui n'est pas loin et c'est sans pèlerin à cette heure matinale que je me lance, sans être gêné, dans la longue descente assez défoncée, avec des petites ornières piégeuses. Sympa. Dans la grosse remontée qui suit, je mouline, ça passe bien, j'ai les jambes. Au milieu de la montée, je double une pèlerine seule, je lui fais un peu peur, elle ne s'attendait pas à voir un vélo sur le GR à cette heure. La suite de la montée, heureusement, est sous les arbres et en redescendant sur Montréal du Gers je double un pèlerin.
 
Traversée de Montréal à bonne allure, avant de prendre la route en direction de Fourcès où je prends quelques photos et où je regonfle le pneu arrière car j'ai l'impression d'avoir crevé et qu'il se dégonfle petit à petit. A Fourcès, je choisis de poursuivre en direction de Mézin dans le Lot et Garonne, car je suis bien à l'ombre, sous les arbres, en fond de vallée. A Mézin, capitale du liège, je fais demi-tour jusqu'à Fourcès où je vais finir par le plus dur, la longue remontée jusqu'à Lapisse, en plein soleil où, dès 9h, ça commence franchement à chauffer. Heureusement les jambes sont là et la montée se passe bien, même si la dernière ligne droite est vraiment très raide.
 
Quand je bascule de l'autre côté, j'aperçois encore une biche en contrebas, dans un champ, à découvert. Quand elle m'aperçoit, à proximité, elle se met à courir et sauter à côté de moi pendant environ 100 m et je me méfie car je sens qu'elle va finir par couper la route, et j'ai bien raison de ralentir car elle va débouler 5 m devant ma roue, avant de partir en trombe dans les vignes. Celle là, je l'aurai bien vue, magnifique !
 
La descente se poursuit et j'arrive en bas à 61 km/h avant de me prendre le mur de Balarin dans la tronche et là, c'est violent, je passe de 61 km/h à 5 km/h en 50 m.
 
Retour à la maison à 9h10, juste avant qu'il ne fasse trop chaud. Tant qu'il fera aussi chaud, je crois que je vais enchaîner les petites sorties matinales et éviter les sorties plus longues.
 
Statistiques
Distance : 37 km
D+ : 372 m
Moyenne : 18,2 km/h
Château de Fourcès

Château de Fourcès

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3 juillet 2022 7 03 /07 /juillet /2022 15:49
Participants :Jihem, MMarc
 
Les dimanches se suivent et se ressemblent, et on se retrouve donc avec Marc à 8h à l'écluse. Le soleil est resplendissant et on démarre en l'ayant dans les yeux, le long du canal. A cette heure matinale, nous sommes tranquilles, il n'y a pas grand monde, c'est appréciable.
 
A Noisiel, on se fait la descente habituelle puis on sort à la chocolaterie pour aller rejoindre la piste qui remonte jusqu'au bois de la Grange. On prend le sentier à gauche qui fait le tour du bois, avant d'arriver dans le campement de roms. On s'est encore fait avoir, pas tourné assez tôt, le coin est toujours aussi crade. On galère un peu pour retrouver un chemin praticable, il y a de nombreux culs de sac bien cracra. On finit par reprendre un chemin qui descend un peu, avant de retrouver des bonnes flaques de boue et la sortie du bois. 
 
On rejoint alors le Bois de Célie où l'on va aller faire un bout de notre single, la suite vers l'étang est maintenant définitivement impraticable entre les arbres en travers et les ronces qui ont tout envahi. On fait donc demi-tour pour faire le tour de l'étang et prendre la sortie près de l'aérodrome. On va suivre la petite zone industrielle en passant par une sorte de piste cyclable avant d'arriver au nouveau single le long de la Francilienne que j'avais découvert récemment sur la carte et que je peux montrer à Marc qui n'avait pas retrouvé où j'étais passé lors d'une précédente sortie. On arrive pile à l'entrée du tunnel sous la Francilienne qui nous amène ensuite sur le GR14. On va le suivre jusqu'à Pontcarré. C'est bien sec et praticable.
 
A Pontcarré, je montre à Marc les petites bosses après avoir mangé une barre. On poursuit le GR après Pontcarré et c'est là que commence la série d'appels téléphoniques pour Marc, pour organiser la suite de sa journée. Finalement, il change ses plans et a besoin de rentrer au plus vite. On ne va donc pas aller explorer le GR plus loin (Marc ne connaît pas) et la carrière de sable (il ne connaît pas non plus), ce sera pour une autre fois. On fait le tour du parc du château de Ferrières, en nous arrêtant au passage pour admirer une biche (ou un chevreuil ?) pas farouche, qui nous regarde avant de partir tranquillement dans le bois, puis on passe devant le château et on va rejoindre les étangs de Bussy.
 
Après une nouvelle barre, on se fait la descente jusqu'à St Thibault. Marc prévoit d'envoyer les watts. Il est en pleine forme (il vient d'enchaîner cette semaine Angers-Chartres en 2 jours et un bon tour hier au Grand Morin) tandis que de mon côté, je suis patraque (pas bien du tout hier, avec un bon mal de crâne, c'est un peu mieux aujourd'hui, mais pas énormément de jambes). Du coup, on se salue et chacun rentre à son rythme, je préfère ne pas essayer de le suivre..
 
Je vais rentrer à un rythme régulier, sans forcer, pour arriver juste avant midi avec une nouvelle fois, un peu plus de 60 km au compteur. Comme en ce moment, je fais aussi un peu plus de 40 km en semaine en soirée, cela fait un peu plus de 100 bornes par semaine ... et mes genoux tiennent ! Dommage que Petitdragon soit parti, je commence à retrouver une condition qui nous aurait permis de rouler un peu ensemble ...
 
Remarque : après s'être séparé avec Marc, j'ai vu un gars, dans un groupe, qui regonflait son vélo après une crevaison. Il avait la tête baissée et je passais vite car ça descendait un peu, mais il avait un air de notre Ch'ti. On était à côté de la base de Torcy et je sais qu'il va y nager de temps en temps. A voir sur Strava, s'il publie une sortie, si c'est bien lui que j'ai vu ou pas ...
 
Statistiques
Distance : 60,8 km pour moi et 65 km pour Mmarc
D+ : 211 m
Moyenne : 16,6 km
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26 juin 2022 7 26 /06 /juin /2022 16:51
Participants : Jihem, Mmarc
 
Cette semaine, pas de coup foireux avec la météo, pas d'orage au moment du RV, la sortie prévue avec Marc va pouvoir se faire.
 
Vu le temps frais ce matin à 8h et les lacérations aux bras la dernière fois avec les ronces, nous sommes tous les deux en manches longues cette fois, mais Marc a joué les frileux avec 2 épaisseurs et les manchettes. Il va tenir 2 km avec avant d'enlever les manchettes et la deuxième épaisseur. En fait, il ne fait pas froid, mais assez humide, on a de la buée sur les lunettes.
 
Le bord du canal devient de plus en plus une forêt vierge, on se retrouve carrément dans un tunnel vert à un moment, il faut se frayer un chemin, ça tape dans les bras, les jambes et le visage en permanence, c'est ce qui s'appelle être au contact de la nature ! :P
 
A l'entrée du parc de Noisiel, il y a des barrières, ah oui, c'est l'Oxytrail aujourd'hui, on risque d'être embêté. On prend la première passerelle pour passer côté Vaires où l'on va suivre le single le long de la Marne où il n'y a personne. Les forestiers ont coupé plein d'arbres dernièrement, sûrement pour sécuriser le chemin en coupant ceux qui menaçaient de tomber. Visiblement, ils en avaient oublié un, bien gros, tombé en plein milieu du chemin. Heureusement qu'on n'était pas dessous quand il est tombé celui là !
 
On rejoint l'écluse pour traverser le canal et faire le petit tour habituel dans le bois de Vaires. Juste avant, Marc met un pétard dans la petite côte pour passer le train, j'ai même pas essayé de le suivre, pas envie de me griller dès la première montée. Après le bois, on va prendre le sentier des vaches et enchaîner avec le bois de Brou, côté est cette fois. C'est humide et plutôt rectiligne, pas le passage le plus passionnant, mais il n'y a personne à part un écureuil. On en profite pour faire un premier arrêt technique, nos vessies étant parfaitement synchronisées :lol:.
 
A la sortie du Bois de Brou, pour rejoindre Bordeaux, on emprunte le petit sentier sous la route. L'herbe a énormément poussé, on en a jusqu'à la taille, et les ronces aussi, dont une à hauteur de torse bien méchante (vive les manches longues !).
 
A Bordeaux, on se dirige vers la grosse montée de Monjay la Tour quand un affreux cabot jaillit de sous une grille (j'avais repéré le trou sous la grille, j'étais sûr qu'on allait y avoir droit). Court sur patte mais fort en gueule, il nous a poursuivis et accompagnés jusqu'à la maison suivante en aboyant, mais sans trop s'approcher de mes mollets, heureusement. Mais qu'est ce que je leur ai fait à ces foutus clébards pour me faire toujours courser ?   :136:
 
Cela nous a donné de l'élan pour le mur dans le village. On mouline tout ce qu'on peut et ça passe en piquant un peu les cuisses, comme d'hab' ici. On va alors prendre le petit chemin sous le camping, c'est à peu près sec, il faut juste éviter les orties. Après la côte à droite du camping, on va prendre le petit single testé l'autre jour mais dans l'autre sens. Là, ça descend, c'est plus sympa, mais on va croiser 3-4 vététistes qui vont nous obliger à nous arrêter car ça ne croise pas sur ce passage. Plus personne, la voie est libre, je lâche les chevaux ... enfin, façon de parler, car en bas, je me retrouve le long d'un pré avec ... 3 chevaux :91:. Je m'arrête pour attendre Marc qui est descendu plus prudemment et les 3 chevaux rappliquent pour me rendre visite. Ils sont plus sympas que les chiens, mais quand même, j'ai l'impression que j'attire les bestioles, moi.
 
On rejoint la route puis on reprend très vite le petit chemin qui rejoint le bord d'un lotissement, avant d'attaquer la montée infernale pour rejoindre le bois de Luzancy. Ca pique fort, c'est un peu gras, les roues patinent, c'est une bonne excuse pour mettre pied à terre sur le passage le plus raide :89:. Au sommet, nos vessies se réveillent encore en même temps (on ne peut s'empêcher de faire un petit clin d'oeil à Markitos à ce moment du récit) c'est l'heure de marquer notre territoire !  :lol:
 
Nous voilà maintenant dans le bois de Luzancy, sur le chemin ouest, et on descend de manière plaisante jusqu'à la jonction avec le chemin habituel. A la sortie du bois, on va prendre la variante dans les champs, avant de rejoindre la montée des bassines (toujours sans bassines, c'est cool) et d'arriver sur la Dhuys (je suis avec Marc, obligé de faire un petit bout de Dhuys, c'est presque dans le cahier des charges des sorties avec Marc :P). On va d'ailleurs en faire un peu plus que prévu car Marc veut prendre un petit chemin qui rejoint Carnetin, sauf qu'on ne le retrouve pas tout de suite et qu'on va jardiner un peu. Enfin, le voilà et Marc remet un pétard dans le raidillon qui le démarre. Mais il a mangé quoi, ce matin, il a la patate, on dirait ! J'assure le tempo de mon côté, sans forcer, et note au passage la présence de quetsches (miam, une tarte aux quetsches, c'est trop bon, çà ! :256: ). A Carnetin, on se contentera de barres, à défaut de tarte aux quetsches, en admirant le paysage depuis les hauteurs.
 
La première partie de la descente sur l'allée défoncée, n'est pas très agréable, j'aimais autant le chemin défoncé. La deuxième partie, après la route, est envahie d'herbes hautes (va falloir que je fasse une inspection des tiques ce soir ...) et arrive enfin la troisième partie, ma préférée, avec le petit tobogan, la petite bosse où je décolle bien et la remontée finale où je m'envole aussi un peu. Bien marrant, dommage que ce soit si court et si loin de la maison. A Vallières, on va rester en bas. J'ai oublié de dire que Marc avait une contrainte, à 11h il doit être chez lui ... enfin, ça c'était au départ. En route, il a eu sa femme et après discussion, la contrainte du retour est passée à 12h. Comme il est 10h45 et qu'on est encore loin, n'ayant le temps de ne faire qu'une montée, on préfère se réserver pour Chalifert. 
 
On suit donc la Marne jusqu'au pont de Chalifert, qu'on emprunte pour traverser la Marne et attaquer la montée de l'Ermitage. Marc monte nettement mieux que la dernière fois et cette fois c'est lui qui prend la tête, je perds quelques longueurs au début avant d'accélérer sur la deuxième partie et finir avec lui au sommet, en battant au passage mon temps de montée :cheers: . Il est temps de profiter du petit single en haut de Chalifert, on prend celui de gauche, plus étroit et sinueux, donc plus ludique. La voie étant libre, je lâche les freins sur la descente où il faut juste slalomer entre les branches pour ne pas s'assommer. Je me fais bien plaisir.
 
Le retour va être plat maintenant, le long de la Marne, jusqu'à Lagny, puis après le port de Lagny, sur le côté sauvage ... avant qu'on retombe sur l'Oxytrail. On passe au milieu, à contresens, pas le choix, mais heureusement, on croise les derniers, ils sont espacés et ne nous gênent pas. Arrivés au pont, on retombe sur des coureurs plus avancés, sur le retour, encouragés par des percussions africaines, il y a de l'ambiance ! Sur le pont, il y en a partout, on se fraie un chemin pour aller rejoindre le canal où nous serons enfin tranquille. On va le suivre tout le long jusqu'à l'écluse, Marc menant le train à bonne allure, moi collé dans sa roue, n'ayant pas les jambes pour prendre un relais, avant de poursuivre jusqu'au RER de Neuilly Plaisance, où l'on se sépare. 
 
A Bry, il y a aussi des festivités au bord de l'eau, tout est bouché, mais par chance, je peux tourner prendre mon chemin habituel, sans être gêné. Plus loin, je tombe sur des amis que je n'avais pas vus depuis 9 ans (ils étaient partis travailler à l'étranger), on tape la discute pour retracer les 9 ans passés ... du coup, Madame s'inquiète de ne pas me voir rentrer et m'appelle. Ca va, je suis à 2' de la maison, mais comme il y a des brochettes qui m'attendent, je rentre sans traîner :P
 
Statistiques
Distance : 61,7 km
D+ : 355 m
Moyenne : 16,3 km/h
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