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12 juin 2022 7 12 /06 /juin /2022 14:50
Participants : Jihem, MMarc
 
Chouette, ce matin, je ne pars pas rouler seul, MMarc est de la partie ! On se retrouve à 8h30 à l'écluse sous un ciel un peu nuageux, alors qu'à 7h, c'était le grand bleu. Cela évitera d'avoir trop chaud, au moins au départ.
 
Le long du canal, c'est un peu humide, rien de méchant, mais la végétation a encore poussé, comme partout ailleurs comme on va le constater par la suite. Après le Gers, mes jambes apprécient de retrouver un terrain plat, la sortie s'annonce bien.
 
Après la passerelle sur la Marne pour rejoindre la piste, mon grand plateau ne veut pas passer, cela va être aussi une constante, tout au long de la sortie, il va falloir que je regarde pour le régler car j'ai dû le passer plusieurs fois à la main, c'est assez pénible, sans compter que la chaîne frotte un peu et que ça fait du bruit (certains vont dire, comme d'hab' :P).
 
On rejoint le parc de Noisiel en papotant et on va aller se faire la descente habituelle. Le petit tremplin de départ est sympa, après les jeunes ont encore apporté quelques modifications, ce n'est pas super bien fait, il faut faire attention aux trous derrière les bosses.
 
On poursuit le long de la Marne, côté port de Lagny. Après Lagny, on veut éviter le secteur foireux mais on se retrouve dans un chantier d'aménagement du bord de Marne. On arrive à passer avec les barrières, avant un premier arrêt pour une pause pipi synchronisée (spéciale dédicace pour Markitos :lol:). Un peu plus loin, on retrouve le single, c'est bien sec, c'est sympa, faut juste faire attention de temps en temps aux orties (j'ai réussi à les éviter aujourd'hui, un miracle !).
 
A Chalifert, pause barre. Marc s'est cogné le doigt et voudrait le tremper dans l'eau, mais la berge est trop haute  :no:. Pendant la pause, les moteurs de plusieurs motos résonnent dans les parages, c'est visiblement devenu le dernier spot à la mode pour les motards. On va d'ailleurs les retrouver en pleine montée, dré dans le pentu (comme on dit en Haute-Savoie) tandis qu'on s'acharne sur la montée de l'ermitage. Finalement, après le Gers, elle passe bien, il y a juste un tas de cailloux mal placés à la sortie au niveau de la barrière, il faut jouer un peu les équilibristes pour passer.
 
Je remets une nouvelle fois mon grand plateau à la main et c'est parti pour rejoindre le petit chemin au dessus de la colline. On retrouve les motards et les odeurs d'échappement, avant de se lancer dans la descente. C'est bien sec et il n'y a personne, on peut y aller franco, quel plaisir de retrouver le Rocky, c'est autre chose dans les descentes que mon Lapierre du Gers. En bas, Marc vide sa sacoche/sac (je ne sais pas trop comment ça s'appelle) posée sur le cadre près du cintre, à la recherche de ce qui fait du bruit depuis quelques temps (ah ben, je ne suis pas le seul !). Finalement, il trouve les clés, placées juste au-dessus du cadre, qui étaient la source du bruit. C'est bon, on peut repartir, il est rassuré, ce n'est pas une roue qui est en train de se barrer :P.
 
On rejoint ensuite Vallières en longeant des champs de blés déjà bien dorés pour la saison.
 

 

 
On attaque par la montée tout de suite à gauche, toujours aussi crevassée. Ca monte bien au début, c'est plus facile après, mais elle est assez longue quand même. On décide de retenter la descente des lacets mais on se retrouve avec un groupe de coureurs qui montent et qui descendent en boucle, il y en a partout, pas moyen de trop lâcher les chevaux. Je pars sur le premier lacet et me fais bloquer par l'arbre en travers, toujours pas tronçonné. Je le passe à pied, le reste est toujours aussi sympa, par contre, quand je me rapproche du chemin principal, je vois Marc qui avait raté l'embranchement, mais pas le deuxième lacet, il a disparu maintenant dans la végétation, dommage. Je finis donc par le chemin, mais on est gêné par les coureurs, il y en a répartis sur toute la descente, et même en bas, par des vététistes qui montent aussi par là.
 
On va longer le bord de Marne jusqu'au bout pour remonter sur Carnetin où l'on fait une petite pause barre, en profitant de la vue, avec maintenant un beau ciel bleu et un soleil resplendissant.
 

 

 
Comme je roule avec Marc, on ne pouvait pas ne pas passer par la Dhuys, donc on va l'emprunter un petit peu, histoire d'y passer ... enfin, surtout pour aller rejoindre le single des bassines, bien sec et agréable à descendre. En bas, au parc aux animaux (lamas, autruches ...), un petit cabri noir (? ... pas sûr de moi sur ce coup, je ne suis pas spécialiste des ovins) se met à courir à côté de moi, c'est trop marrant.
 
On rejoint ensuite le bois de Luzancy où l'on va bifurquer à gauche, pour la montée assez longue et vraiment pas roulante, avec toutes ces ornières, qui rejoint la voie ferrée. On enchaine alors avec la descente bien raide où l'on prend bien de la vitesse, enfin, surtout moi, Marc restant prudent avec son épaule pas encore bien remise. Cool la petite bosse en bas, je fais un joli petit saut. La remontée qui suit est moins agréable. On rejoint la route, en se demandant où l'on va, et Marc me propose un chemin que je ne connais pas qui rejoint le camping (en fait, c'est le chemin dont m'avait parlé une fois Petitdragon). Dans ce sens là, ça monte tout le temps et il y a encore de belles ronces (mes bras sanguinolents à l'arrivée, avec même quelques épines plantées dans la peau, en attestent) et des orties partout.
 
On rejoint le chemin près du camping, mais on le prend dans l'autre sens par rapport à l'habitude. C'est dingue, à l'envers, et surtout en montant, on ne voit pas du tout les choses de la même manière. Ainsi, je découvre la présence d'une mare juste sous le camping. Ca monte quand même bien dans ce sens et en plus il faut se contorsionner pour éviter les orties ... finalement, c'est plus facile dans l'autre sens !
 
On descend rejoindre la route, mais étant un peu devant sur le dernier chemin, Marc a une incertitude à la croisée d'un autre chemin. Je le vois au loin (j'ai déjà traversé la grande route en bas) remonter et finir par faire demi-tour. On se retrouve enfin et on part rejoindre le Bois de Brou où je vais montrer à Marc mes découvertes récentes. Je l'avoue, le début n'est pas très engageant, avec un chemin forestier plein d'ornières et pas roulant, mais le single et les chemins qui suivent rattrapent le coup. Ce n'est pas extraordinaire, mais on est tranquille dans la nature, c'est peu fréquenté ... il y a juste un bout d'allée à prendre ... où je vais encore trouver moyen de me faire poursuivre par un chien qui va m'aboyer dessus. Marc peut en témoigner, je les attire, y a pas !
 
Retour par Vaires puis le canal et la piste, avec les crocs pour moi et les pattes qui commencent à chauffer un peu. En même temps, c'est normal, c'est ma plus longue sortie de l'année, avec presque 67 km.
 
Content d'avoir rouler avec Marc, en espérant que d'autres ressortent leur VTT pour venir rouler avec nous les prochaines fois.
 
Statistiques
Distance : 66,6 km
D+ : 445 m
Moyenne :  15,9 km/h
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29 mai 2022 7 29 /05 /mai /2022 14:19
Participants : Jihem
 
Après une première sortie de reprise gersoise de 54 km, orientée route, à la recherche de Jean Castex ... euh, oui, je suis allé à Vic Fezansac, sa ville d'origine, mais je ne l'ai pas vu ... cette fois, retour sur les chemins pour du VTT sympa.
 
Après 3 jours de tonte et de coupe-fil, c'est plein de courbatures et les fessiers douloureux que je monte sur le Lapierre, enfin sous un beau soleil, après plusieurs jours nuageux et pas bien chauds. Pas le temps de m'échauffer qu'il faut déjà monter (voilà ce que c'est d'habiter dans un creux). Au point haut, j'espère voir les sommets enneigés des Pyrénées (il a neigé cette semaine), mais la visibilité n'est pas bonne aujourd'hui, je ne vois rien (au moins, ce n'est pas signe de mauvais temps à venir).
 
Je rejoins vite le GR de Compostelle que je remonte vers le nord sur quelques kilomètres. Il y a des pèlerins partout, je vais en croiser 25 sur ces 4-5 km jusqu'au pont d'Artigues (et j'en dépasserai une vingtaine au retour sur ce même secteur), décidément de plus en plus à la mode de marcher sur ces chemins de Compostelle (en même temps, ils sont bien balisés, bien entretenus, il y a des gites et de quoi manger régulièrement aux abords, c'est pratique, et accessoirement, ils passent dans des coins sympas).
 
Je quitte le GR le temps de faire une montée par la route, avec des lacets, avant de rejoindre une crète et le GR qui redescend au pont d'Artigue. Personne pour me gêner et c'est sec (enfin presque, il y a toujours un coin humide), je peux lâcher les chevaux et me faire plaisir. Comme un con, je voulais filmer ... mais aucune de mes 3 batteries n'est chargée, alors que j'en avais mis 2 à recharger en début de semaine (à la maison, le chargeur va d'ailleurs me dire qu'une des 3 est chargée ... pas tout compris  :scratch: ).
 
Après cette bonne descente, je file en direction de Cassaigne et son château, au sommet d'une montée assez agréable car régulière. Je descends ensuite sur le haut du bois de Graziac où je m'arrête en lisière pour manger une barre. C'est ce moment que choisit une biche pour sortir des vignes à 20 m de moi. On se regarde dans les yeux quelques secondes, puis elle part en sautant dans la forêt. Deux secondes plus tard, j'entends des aboiements furieux, pas de bol elle est partie pile poil là où il y avait des chiens. Cela m'aura permis au moins de savoir qu'il y avait des chiens (mon cauchemar en VTT dans le Gers) et où ils sont à peu près. Je m'éclipse donc du secteur des chiens, en prenant le chemin le plus à gauche.
 
Dans la descente, je reconnais la mini-trace qui file dans les fougères, c'est un des petits singles sinueux ludiques. Les troncs sont assez rapprochés, heureusement que je n'ai pas le Rocky, plus large au niveau du cintre. Vers le bas, je me fais surprendre par une nouvelle bosse avec un trou derrière assez foireux. Heureusement, je peux l'éviter, et enchaîne avec un virage relevé. Mais on dirait que ce spot est en train de s'aménager !
 
Dernier virage et j'arrive sur le grand chemin qui suit tout le bas du bois ... en même temps qu'un piéton. Faut le faire, y a personne dans ce bois (à part les chiens et la biche), et faut que me retrouve nez à nez avec un gars ! Je prends à droite pour longer le bas du bois, avant de choisir un chemin qui remonte, mais assez loin du secteur des chiens (ben, oui, vous me connaissez ...). La montée est raide, mais les jambes sont bien et j'arrive au sommet sans être cramé. Je ne connaissais pas ce chemin, il arrive visiblement là où il y avait le camp de scouts l'année dernière et où j'avais eu l'impression de me faire canarder en passant pas loin.
 
Là, c'est plus calme et je prends le single qui redescend sans avoir l'impression, cette fois, qu'on me dire dessus, du coup, j'apprécie mieux la descente. Le terrain est bien sec et les virages et creux/bosses s'enchaînent, je me fais plaisir, avant de rejoindre à nouveau le grand chemin du bas. Je le poursuis, c'est balisé VTT, ce doit être un nouvel itinéraire, c'est sympa, mais je préfère nettement tous les singles qui dominent ce chemin. D'ailleurs, j'en vois un qui part, je vais le remonter. Par contre, c'est juste une sente, il n'a pas l'air très fréquenté, j'espère ne pas me retrouver nez à nez avec un sanglier car s'il m'arrive un pépin là, pas sûr qu'on me retrouve avant un bout de temps.
 
Heureusement, ma sente finit par rejoindre un single nettement plus marqué que je vais remonter. Il est sympa, même à la montée et je le reconnais quand j'arrive dans un bois de pins, c'est le single ouvert récemment par Sylvain avec qui je roule de temps en temps, et qu'on avait pris la dernière fois mais dans le sens de la descente. Qu'à cela ne tienne, je vais le remonter jusqu'en haut, en faisant quelques photos au passage, avant de le reprendre dans le sens de la descente.
 

 

 
J'enchaîne tout le single, très ludique, avec quelques passages étroits entre les arbres, je me fais plaisir, avant de rejoindre un champ fraîchement fauché, plein d'herbes au sol, cachant un éventuel single. Je crois me souvenir qu'il se poursuit en face, je vais donc longer le champ pour ne pas abîmer l'herbe et en face, dans les ronces, je retrouve effectivement la suite de mon single. Cette fois, on remonte, toujours sur un single pour rejoindre un affût énorme, jamais vu cela, c'est carrément de la hauteur d'une grue, arrivant au sommet des arbres. Je vais prendre un chemin qui part sur la droite puis sort de la forêt avant d'y rentrer pour enchaîner avec un single que je connais, très sympa et ludique, un peu plus technique que les autres, avec un terrain bosselé et plus accidenté. Je me fais toujours autant plaisir jusqu'au chemin du bas. Je regarde l'heure, je ne suis pas fatigué mais il faut y aller, si je veux rentrer à la maison pour le repas.
 
Je vais donc revenir par la route, avec une grosse montée bien longue, mais assez régulière, qui passe bien, avant de rejoindre Cassaigne, traverser le château par la cour pour ressortir dans une ruelle pour sortir du village par les escaliers du parking. Descente avec le vent dans le nez pour rejoindre la route de Mouchan, un petit coup de coulée verte et je vais rejoindre le GR pour remonter bien fort sur les hauteurs de Beaumont puis de Routgès, je n'ai plus alors qu'à me laisser filer jusqu'à la maison.
 
Sortie pas trop longue, mais bien sympa, sous un beau soleil, où j'ai enchaîné montées/descentes comme souvent dans le Gers, sans finir cramé. J'ai passé les 1000 km de VTT cette année, je retrouve donc les cadences d'avant mes problèmes de genoux, c'est cool !
 
Statistiques
Distance : 38 km
D+ : 530 m
Moyenne : 15,9 km/h
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16 mai 2022 1 16 /05 /mai /2022 14:48
Participants : Jihem
 
Très beau temps quand je pars ce matin vers 8h30 et pas grand monde sur la piste, tant mieux. Par contre, arrivé à Gournay, la piste est barrée par la police, il faut passer par la route, il y a une sorte de course multisport en préparation, avec si j'ai bien compris, de la course, du kayack, des obstacles et peut-être du vélo. Enfin, toujours est-il que la piste va être fermée jusqu'au bout. Pas cool un dimanche matin vu le nb de personnes qui passent là, bien plus nombreuses que les quelques participants. Il faudra que je revienne par un autre chemin tout à l'heure.
 
A Noisiel, je traverse la Marne à l'entrée du parc pour suivre le single de la base de Vaires, bien sec et bien dur. Je retraverse la Marne au pont suivant pour suivre la Marne sur l'autre rive, celle qui n'est pas aménagée. Je déboule sur le chemin, juste devant un gars, j'avance à mon rythme, mais je sens qu'il n'est pas très loin derrière. Je garde un bon rythme et quand je passe la barrière, je l'aperçois pas loin derrière. Je continue sur ce bon rythme jusqu'au bout de la partie praticable et bifurque pour éviter le port vu que cela ne ressort plus de l'autre côté. Plus de trace du gars, j'ai dû le lâcher. En tout cas, les jambes sont bonnes, sur le plat au moins, ça fait du bien de retrouver des sensations positives.
 
Le passage dans la zone industrielle de Lagny est toujours aussi peu intéressant, mais j'arrive vite à Lagny, où je reste de ce côté de la Marne jusqu'à Chalifert, en passant par le petit chemin le long de la Marne (sauf le passage foireux qui s'effondre après Lagny, où j'étais tombé). C'est bien sec maintenant et ça roule toujours aussi bien, sans forcer. Je fais une pause Gerblé vers l'écluse. J'entends pas mal de voix, j'en repère en aviron mais il y en a d'autres et quand je repars pour prendre la côte de l'Ermitage, je me retrouve avec une bande bruyante de vététistes (ah ben voilà, le bruit que j'entendais). Pas de chance, ils s'engagent dans la montée juste derrière moi. J'espère ne pas faire bouchon car pas facile de doubler sur cette montée. Les premiers sont juste derrière moi, je monte sans me mettre dans le rouge, mais régulièrement, pensant qu'ils vont me doubler, mais ça commence à souffler derrière et au contraire, je les lâche et finis devant au sommet, tout en ayant fait mon meilleur temps sur cette montée, cool !
 
Je poursuis immédiatement à gauche pour rejoindre la route puis le sentier qui redescend. Je croise pas mal de mecs avec des plaques sur le guidon, il doit y avoir une rando dans le coin. Effectivement, sur Strava, j'ai vu que plusieurs connaissances dont Petitdragon, enfin Razor Fat maintenant, ou Bob Globlair avaient fait la rando du Val d'Europe qui passe par là. Heureusement pour la partie qui descend vraiment, il n'y a plus personne, je peux lâcher les chevaux, c'est sec et sympa, le Rocky retrouve son terrain de jeux  :lol:.
 
Un peu (beaucoup) de boue sous le pont du chemin de fer, comme d'habitude, il faut passer à pied sur le côté en portant le vélo. En ressortant, je tombe sur 3 motards qui se prennent la montée impossible droit dans la pente, juste quand je passe en-dessous, pas très rassuré, des fois qu'il y en ait qui merdoie (le dernier a eu du mal à monter, c'était limite) et que la moto me retombe dessus. Ils finissent par réussir à passer tous les trois, il faut oser quand même, c'est chaud !
 
Je grimpe sur le pont de l'ancien chemin de fer pour retraverser la Marne et me diriger sur la forêt de Vallières. Je suis tout seul entre la Marne et les blés qui poussent bien, il fait beau, j'ai toujours les jambes, c'est sympa. A peine entré dans la forêt, je prends la montée à gauche. Ca monte fort dès le début, mais surtout, c'est complètement défoncé et raviné, ça complique un peu la progression, mais j'ai surtout peur de me retrouver avec quelqu'un qui descend à fond car pas trop de place pour se croiser sur les passages praticables. Je monte sans forcer, toujours en moulinant à un rythme régulier et j'arrive en haut, toujours bien, vers notre ancien terrain de jeu, avec les bosses, où je quitte la forêt pour aller rejoindre la Dhuys.
 
Je bifurque pour descendre la montée des bassines, oui, je sais c'est bizarre, mais pour une fois, je suis dans l'autre sens et donc cela descend ... et c'est tout sec, il n'y a donc pas de bassines aujourd'hui. C'est la première fois que je prends ce chemin dans le sens de la descente et en fait, c'est très agréable surtout là que c'est sec et je me fais bien plaisir. A peine arrivé en lisière du bois, il y a un renard qui détale devant moi, d'abord sur le chemin, 20 m devant, avant de filer dans le bois. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un renard, cool. Je passe ensuite les enclos avec les autruches et les lamas pour rejoindre le bois de Luzancy qui a enfin fini par sécher. Par contre, un bourbier séché, c'est pas ce qu'il y a de plus roulant. Je vais bifurquer assez vite sur la gauche pour prendre un chemin que m'avait fait découvrir Petitdragon à l'automne. Ca monte assez longtemps et là aussi, il y a de grosses traces de bourbiers séchés. Pour tout dire, ils ont carrément mis des troncs d'arbres pour combler les ornières, ce qui donne une idée de la taille des ornières. Là aussi, je monte régulièrement, sans forcer, je respecte toujours mes genoux et j'arrive au sommet. Je retrouve la petite descente bien raide où l'on prend vite de la vitesse, avant de rejoindre une bordure de lotissement, puis une nouvelle montée qui débouche sur la montée en bitume de Montjay la Tour, la dernière du jour pour moi.
 
Je redescends ensuite pour rejoindre le bois de Brou. Sur la voie verte, je surveille pour voir si je trouve l'arrivée du chemin forestier pris la semaine dernière dans l'autre sens, où j'avais fait demi-tour. Ah le voilà, sur ma droite, comme prévu. C'est bien lui, tout défoncé ! Par contre, plus à gauche, il y a le petit single avec des bosses que j'avais pris une fois (hé ben, voilà, je l'ai retrouvé, cool pour une prochaine fois). Je m'engage sur le chemin foireux et m'aperçois qu'il y a un single en parallèle, sûrement la fin du mien qui avait été coupé par le chemin forestier. C'est vraisemblablement le cas, mais lui aussi débouche finalement sur le chemin forestier. Il n'y a pas le choix, il faut que je le prenne. Alors que j'étais en train de pester que ce n'était vraiment pas roulant et même merdique, c'est un chevreuil que je surprends et qui se sauve devant moi (quand je disais que ce coin était peu fréquenté) et file dans la forêt sur ma gauche. J'arrive au bourbier de la dernière fois, je le reconnais, je ne suis donc plus loin de mon single quand j'entends aboyer violemment du côté où le chevreuil s'est barré. Pas de bol, entre Jihem et un chien, il aurait dû rester de mon côté, je suis nettement moins agressif  :P .
 

 

 
Je retrouve l'entrée de mon single et c'est reparti, comme la semaine dernière, pour le tour du bois par sa périphérie ouest. Je ne croise personne, à part quand je recoupe la grande allée, et je retrouve la sortie (après une tentative de nouveau single avortée par des arbres en travers dans tous les sens) pour rejoindre le sentier des vaches. Cette semaine, je ne fais pas le tour du bois de Vaires (il y a des brochettes qui m'attendent, pas envie qu'elles soient cramées), je file direct par la route avant de rejoindre le bord du canal. A Gournay je ne traverse pas pour éviter la course et longe la Marne jusqu'à la réserve ornithologique où ça bouchonne à l'entrée, avec leur système de barrière à la con, et un groupe de 10 qui attend pour sortir et qui s'y prennent comme des pieds. Je montre l'exemple en levant le vélo sur la roue arrière et en tapant l'incruste pour passer, car à leur rythme, il y en avait pour un quart d'heure à attendre :lol: . Je traverse tout droit par la grande allée pas passionnante et même cinéma pour ressortir mais avec moins de monde.
 
Retour à la maison plus tôt que prévu finalement (j'ai bien roulé et fait très peu de pauses, 2 Gerblé et 3 pipis pour marquer le territoire), les brochettes ne sont même pas encore sur le barbecue, j'ai même le temps de prendre la douche, nickel !
Au final, c'est ma plus longue sortie de l'année avec un peu plus de 63 km, et je ne suis pas plus fatigué que cela. C'est positif, cela revient (il faut dire qu'en ce moment, je roule 3 fois dans la semaine dont une petite sortie avec ma femme), soit plus de 100 km par semaine, cela aide. Juste eu une petit douleur sur l'avant du genou droit sur les derniers kilomètres (mon ancienne douleur, avant celle derrière le genou après la chute). A surveiller.
 
Statistiques
Distance : 63,3 km
D+ : 340 m
Moyenne : 17,6 km/h
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8 mai 2022 7 08 /05 /mai /2022 15:57
Participants : Jihem
 
Mais il est où le soleil promis par Météociel ce matin ? Tout est gris et il y a un sale vent sournois.
Pas grave, je me prépare en pensant à ma destination pendant le petit déj (oui, je sais, il faudrait que je prépare un peu mieux mes sorties, en ce moment). Devant rentrer pas trop tard et partant à 9h30, il faut que je reste dans le coin. Je pense au bois de Brou que je connais à peine. Adjugé, c'est vendu !
 
Je prends le long du canal où la végétation pousse de plus en plus d'une semaine sur l'autre. Il faut maintenant mettre les épaules dans les branches qui dépassent pour avancer, en espérant que le guidon ne rencontre pas une branche plus raide que les autres qui t'envoie valdinguer dans le canal (dans le genre de ma dernière chute, le canal en moins, qui m'a valu un épanchement au genou et 3 mois d'arrêt). Les jambes sont bonnes, je ne croise que 2-3 personnes, ça roule bien.
 
A Noisiel, que du classique avec le single sur les côteaux et la descente habituelle avec les petites bosses. Attention, il y a maintenant un virage relevé et un trou qui m'a un peu surpris.
 
Je file ensuite au bois de Vaires puis le sentier des vaches avant de prendre le trou dans le grillage, avant Pomponnette, pour arriver dans le bois de Brou, lieu d'exploration du jour. J'arrive sur un chemin forestier avec encore pas mal de bois au sol. Je prends à gauche vers le sud avec comme stratégie de toujours privilégier la périphérie du bois à chaque croisement de chemins. Je me retrouve ainsi le long de la route en face du bois de Vaires, avec une entrée de service, fermée. En fait de ce côté, il n'y a pas d'entrée officielle visiblement. C'est désert, il n'y a pas un chat ... juste une biche qui se sauve dans le bois devant moi. Toujours sympa ces rencontres.
 
Je poursuis en périphérie avec un chemin qui maintenant repart vers le nord. Je vais croiser très peu de personnes un peu plus au nord, mais avec des chiens, type berger allemand mais qui, heureusement, obéissent à leurs maîtres, que je remercie (sympa de penser à mes mollets).
 
Mon chemin est ensuite coupé par des arbres en travers, pas grave, il y avait un autre chemin à droite repéré juste avant, je le prends, il arrive sur une grande allée qui elle-même arrive sur la grande allée blanche du bois, la voie verte intercommunale, bien fréquentée. J'avais déjà pris la partie ouest une fois et avais d'ailleurs trouvé un single sympa sur le côté, mais pas sûr que je saurais le retrouver.
 
Aujourd'hui, je prends vers la gauche car je ne connais pas et c'est toujours ma stratégie de la périphérie. Je ne reste que 10 m sur cette allée car juste le long, un single me fait de l'oeil. Il est très sympa, bien étroit, sinueux entre les arbres, dans la verdure. Assez vite (trop vite) j'arrive au bout sur un parking (entrée officielle est de la voie verte). Je regarde autour, que des champs, jusqu'à la Dhuys, plus loin, plus haut. Pas de bois pour moi, alors je reprends le single dans l'autre sens pour voir jusqu'où il va. J'enchaîne bien, c'est cool, jusqu'à un carrefour. Je prends à gauche, toujours en périphérie, pour remonter plein nord. Le chemin est assez large mais sympa, en léger faux plat montant.
 
   
 
Je cherche désespérément des singles sur les côtés, mais il n'y en a pas. Je repère par contre un chemin qui semble bien descendre (un peu de relief, enfin, dans ce bois ?).
 

 

 
Je descends pour voir, cela descend bien mais pas longtemps et ensuite c'est à nouveau plat. Je ne me disperse pas et reviens sur mes pas pour remonter et poursuivre ma stratégie de la périphérie.
J'ai bien fait car le chemin se transforme petit à petit en single bien sympa.
 

 

 
Le coin n'est pas absolument pas fréquenté, je ne vais plus voir personne pendant un moment. Le single se met à tourner un peu tandis que je me rapproche de la Francilienne dont le bruit est un bon repère pour se localiser. Le single part complètement à droite et tournicote de plus en plus entre les arbres. Je longe à présent un espace avec des chevaux, en bordure de bois, la Francilienne est toute proche. Tout d'un coup, le single s'arrête, je me retrouve sur un chemin forestier, avec du bois au sol, mais surtout défoncé par les engins. Je prends une photo de l'entrée du single car si je reviens par là, il ne faudrait pas que je rate l'entrée, on ne la voit pas bien.
 

 

 
Le chemin est bien défoncé, je cherche en vain une trace de la suite de mon single, mais ils ont dû le détruire en passant. Je poursuis un peu ce chemin avant d'arriver sur un passage plein de flotte dégueulasse. 
 

 

 
Ca passe sur le côté, mais à quoi bon poursuivre. Je suis quasi sûr qu'il va rejoindre la voie verte vue l'orientation (confirmation a posteriori avec ma trace) et si c'est comme cela tout le long, cela ne va pas être très agréable. A l'inverse, refaire tout ce que j'ai fait dans l'autre sens, devrait être nettement plus sympa. Le choix est vite fait, demi-tour pour reprendre le single.
 
Confirmation, dans l'autre sens, c'est encore plus sympa, c'est légèrement descendant, ça roule bien, je me fais plaisir même si ce  n'est pas le single de la mort non, plus, faut pas abuser, mais c'est plutôt inespéré par rapport à ce que j'avais vu de ce bois. J'aime bien le côté un peu sauvage, peu fréquenté et très nature de ce chemin.
 
Au sud, je vais prendre une variante pour rejoindre le sentier des vaches, puis le bois de Vaires où je vais aller complètement au bout, pour une fois, pour un tour complet, avant de rentrer le long du canal, puis par la piste, pour une arrivée pile poil dans le timing de la cuisinière.
 
Statistiques
Distance : 46,4 km
D+ : 156 m
Moyenne 17,6 km/h
 
Détail bois de Vaires et bois de Brou
 

 

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1 mai 2022 7 01 /05 /mai /2022 15:01
Participants : Jihem
 
Après 2 sorties de 41 km dans la semaine, ce matin, j'ai à nouveau les genoux un peu douloureux :| . Il faut dire que j'ai eu quelques soucis avec le dérailleur avant lors de ma dernière sortie, avec des difficultés pour passer le grand plateau, du coup, j'ai évité de mettre le petit plateau en montée, quand je pouvais, pour ne pas avoir à galérer pour remettre le grand plateau derrière. Au lieu de mouliner, j'ai donc emmené un peu grand, tout ce qu'il ne fallait pas pour mes genoux.
 
Ce matin, changement d'approche, je décide de rouler tranquille, en moulinant, et de partir en mode exploration pour découvrir de nouveaux chemins.
 
Je démarre par la piste cyclable, pas très longtemps, pour aller prendre le canal à l'écluse. Pas grand monde si ce n'est un groupe de marcheurs que j'évite en prenant le chemin du bas, pour remonter juste devant eux. Il fait un peu frisquet ce matin, même si je suis parti tardivement après 9h30. La végétation, en tout cas, pousse de plus en plus, faut faire gaffe à ne pas se faire déstabiliser et finir à la flotte.
 
Je rejoints la piste et monte un peu sur les côteaux à Noisiel. Notre descente habituelle est bien sèche, et j'en profite pour enchaîner les bosses avec des petits sauts, c'est sympa. Après la chocolaterie, je vais emprunter la promenade de la Chocolaterie, là où l'histoire de la Horde a commencé, avec la première sortie avec Azimut Brutal et Markitos. Je n'y étais jamais repassé depuis. Je vais remonter ainsi jusqu'au bois de la Grange à Noisiel. Là je vais prendre à gauche, un chemin que je ne connais pas, assez sympa au début, du genre single, avant de rejoindre une allée moins sympa et d'aboutir au milieu de l'éternel camp de roms (qui bouge tout le temps dans ce bois). C'est innommable, il y a des saloperies partout, c'est la cata, une vraie porcherie (et encore, une porcherie, c'est super propre à côté), je fais demi-tour. Je finis par rejoindre le chemin habituel qui me ramène à la route pour rejoindre Emerainville.
 
Contrairement à mercredi soir, où j'ai voulu rejoindre le bois de Célie par le petit chemin qui a été transformé en bourbier immonde, avec des engins ayant creusé d'énormes ornières (on n'est pas loin de la raspoutitsa ukrainienne  :affraid:), cette fois, je vais rejoindre le bois de Célie par une allée, après le château de la Malnoue. J'avais envisagé de faire notre tour habituel, mais après l'étang, très vite, je suis gêné par plusieurs arbres en travers. Ce n'est pas cela qui va m'arrêter, je les enjambe et poursuis. 
 

Par contre, le single qui suit est lui aussi barré par un arbre en travers, mais ensuite, c'est la bouillasse et le chemin semble complètement à l'abandon. Je préfère éviter ce secteur.

 

 

Je vais donc prendre un autre chemin que je n'ai jamais pris, c'est cool pour ma sortie exploration, qui longe différents étangs. Je sors du bois à la sortie habituelle, du côté de l'aérodrome de Lognes, mais au lieu d'aller à droite, comme d'habitude, je prends la piste vers la gauche avant de tourner à droite au carrefour suivant, toujours sur une piste cyclable, boulevard de Beaubourg, pour aller rejoindre, tout au bout, un petit chemin repéré sur Google Maps pendant le petit déj, le chemin du Parc aux boeufs, juste dans le bois sous la Francilienne. Bonne pioche, il est assez sympa, entre grand chemin par moment et single sinueux agréable sur la deuxième partie, en variante. Il arrive pile poil à l'entrée du tunnel qui passe sous la Francilienne. C'est finalement plus sympa de passer par là que le chemin habituel.
 
Dans la forêt d'Armainvilliers, je décide de ne pas prendre le GR14, pour changer et de partir un peu en découverte. Je commence par poursuivre le chemin qui longe la forêt et après la ferme aux animaux, je trouve un petit single sur la gauche. Je me demande si je n'y suis pas passé une fois avec Petitdragon, je ne suis pas sûr. Je vais avancer un peu au hasard, en suivant de préférence, les singles plutôt que les allées, ce qui me permet de découvrir de nouveaux chemins assez sympas, même si toujours trop plats dans ce secteur. Je coupe une fois le GR, ce qui permet de me repérer un peu car cette forêt est immense. Au bout d'un petit moment, vu l'heure et le genou droit qui fait un peu mal, je décide d'arrêter mes explorations et reprends un axe devant aboutir sur le GR d'après mes calculs. Bingo, je finis par le rejoindre et décide de le prendre pour rentrer.
 
Au retour, je reprends le chemin du Parc aux Boeufs et rejoints le bois de Célie avec un nouveau chemin emprunté car j'y rentre par une entrée que je ne connaissais pas. C'est sympa mais il y a un peu de monde. Je ne m'attarde pas et retourne du côté du château de Malnoue et ensuite, au lieu de reprendre le bois de la Grange en sens inverse de tout à l'heure, je pars explorer le côté droit du bois de Grâce qui jusque là m'avait toujours frustré, car il y a un peu de pente et de quoi avoir des petits singles joueurs et jusqu'à présent, j'était surtout tombé sur du gros chemin avec juste un petit passage accidenté sympa. Là, dès le premier virage, je repère un single qui part sur la droite. Bonne surprise, il se poursuit le long d'un petit ru, très agréable, avec des virages, un peu de pilotage ... et encore un arbre en travers, un gros cette fois, qui domine le petit ru.
 
 

 

 

Au bout d'un moment, je rejoints une grande allée qui revient vers la sortie inférieure. Je teste en passant, un autre petit single en contrebas, assez sympa, mais trop court.
 
La suite est moins sympa. A Champs, me revoilà en zone urbaine pour descendre via une piste cyclable jusqu'aux bords de Marne, où je reprends la piste cyclable pour rentrer doucement, car cette fois, le genou est douloureux et en plus, je me fais une petite fringale. J'ai écourté un peu la sortie prévue, mais bon, ça fait 130 km dans la semaine, c'est bien assez pour mes genoux qu'il va falloir que je surveille et préserve.
 
En tout cas, content de mes petites découvertes, ça fait du bien de découvrir aussi de nouveaux chemins de temps en temps.
 
Statistiques
Distance : 47 km
D+ : 207 m
Moyenne :  16,3 km/h
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