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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 22:27
Participants : Bbanpc, Jihem, Lomax, Petitdragon
 
Ce matin, le défi, en refaisant la trace du Grand Morin, c'était de rentrer plus tôt qu'en juin, avec Raph et Fufu (retour maison à 16h). Pour gagner notre défi, on avait mis toutes les chances de notre côté en nous levant tôt pour un RV chez Disney à 7h52, voire 7h53, mais également en copiant la trace sur plusieurs GPS pour essayer d'éviter le jardinage, avec en plus, cette fois, une trace de Flo pour le début et la fin, non couvert par la trace de départ.
 
Premier constat en me levant, il ne fait pas chaud, il y a même un gros brouillard, et j'ai la gorge qui pique depuis hier soir et m'a bien gratté toute la nuit, super !
 
Je prends le RER très en avance (j'ai speedé pour une fois ce matin), et au bout d'un moment, je retrouve Bbanpc et son Fat dans le premier wagon. Une demi-heure plus tard, nous voilà chez Disney, où avec Lomax, venu en voiture, nous testons les toilettes ... payantes et à l'autre bout de la gare. Cela laisse le temps au deuxième nain d'arriver, lui aussi en voiture, et c'est parti pour suivre la trace de Flo afin de rejoindre Couilly les Dames. On tatonne un peu et on se tape quelques côtes (normal, c'est une trace à Flo), alors que par la route de l'autre fois, cela aurait été plat puis descente. On arrive à Couilly où je me reconnais, et on reprend facilement la trace de base.
 
Arrivés au passage sous l'A4, les herbes sont moins hautes et bien avant le secteur où l'on avait jardiné sans trouver le passage, nous obligeant à faire un grand détour de quelques kilomètres, cette fois, je vois le tunnel sous l'A4, mais il est franchement beaucoup plus en amont que l'endroit où l'on avait tenté le passage. Bizarre, le tunnel est en plaques de métal ajourées, avec la flotte qui brille dessous, dans le noir. Je pense ensuite que l'on se gourre, en partant à l'opposé de ce que j'imaginais. Effectivement, la trace fait un détour, pour aller se prendre un gué, un peu haut, mais que tente quand même Petitdragon. Il arrive presque au bout mais doit quand même mettre un pied à moitié dans l'eau. De notre côté, on passe sur les rochers, sur le côté, en essayant de ne pas trop se mouiller les pieds.
 
Au bout d'un moment, j'ai un flash et reconnait l'endroit où l'on avait rejoint la trace dans le mauvais sens. C'est bon, cette fois, je reconnais une bonne partie du parcours. Le soleil brille fort maintenant au-dessus des brumes tapies au fond de la vallée. Si on ajoute les arbres aux feuilles colorées par l'automne, on a droit à de jolis paysages.
 
C'est un peu humide quand même et les passages dans les herbes mouillées sont l'occasion de se faire repeindre, notamment les lunettes et la caméra. Après une petite descente sympa, on rejoint Crécy la Chapelle, que l'on contourne, avant de prendre une bonne montée plus ou moins bitumée, puis une descente droite, assez raide, qui file vite, mais il faut s'arrêter en bas, car hormis la plaque d'égout qui dépasse au milieu du chemin, il y a, juste derrière, une belle liane ... pour Lomax qui se prend dedans et tombe à moitié. Je ne l'ai pas vu, m'étant arrêté au milieu de la descente pour filmer tout le monde.
 
A peine le temps de se remettre de ces émotions, et on enchaîne par une nouvelle grosse montée, un peu trop grasse, que seul Bbanpc passe avec le fat, alors que tout le monde part en glissade fatale à un moment ou un autre. En juin, au sec, j'étais passé. C'est la différence, cette fois ci, avec un manque d'adhérence très nette dans plusieurs montées.
 
On continue alors de grimper, dans les champs, au grand dam de Lomax, qui fait son Ned et passe en mode grincheux, se plaignant du peu de descentes. Par chance, en voilà justement une, avec des gros pierriers, des creux, des bosses et des virolos, il y a de quoi s'amuser un peu. A un moment, je reconnais un chemin qui mène dans un cul de sac, au bord d'un champ, avec des barrières infranchissables. Je signale un chemin plus haut aux autres, mais on redescend trop tôt et on revient sur nos pas, sur le coin foireux. Je leur confirme qu'il y a bien un chemin qui passe plus haut (je le sais, je l'ai pris en juin), mais personne ne m'écoute et ils retournent dans le coin foireux. De mon côté, je retrouve le chemin et me fait une petite descente sympa jusqu'à la route, où je les appelle ne les voyant pas venir. Heureusement les voilà, avec un local, qui a dû les guider.
 
On traverse alors le Grand Morin, sur un pont, je préfère, avant de reprendre une longue montée, dans les champs, ce qui évidemment plait très fort à Lomax. Au sommet, les chasseurs se déchaînent dans un bois et font un vrai carton. Heureusement, ce n'est pas le bois que nous devons prendre. Le notre descend un peu, mais très vite, on est gêné par les branches en travers (le propriétaire ne doit pas aimer les VTT). Du coup, on zappe la deuxième partie, déjà bien difficile en juin, pour prendre un chemin dans les champs, pour changer et recouper plus loin, notre chemin de montée, qu'on redescend un peu avant de reprendre un chemin de champ qui n'en finit plus de monter, alors que Lomax n'en finit plus de râler. Heureusement que le créateur de la trace n'était pas dans le secteur, Lomax lui aurait expliqué sa vision de l'Enduro (c'était dans le nom de la trace).
 
On monte encore dans des bois, cette fois, plutôt humides, avec un rendement assez faible, avant de se faire une nouvelle descente du côté de Guérard, avec quelques passages pentus gras en dévers. Evidemment, après ça remonte. avant plusieurs descentes roulantes qui nous amènent vers Dammartin sur Tigeaux. Je vois l'endroit où nous avions pris la route pour rejoindre Tigeaux, la dernière fois. Cette fois, on a le temps, on va donc prendre par les bois, avec encore un peu de montée et un peu de descente, sur un sol très caillouteux. C'est une difficulté du coin, en automne, cette masse de caillasse, bien planquée sous les feuilles, si bien qu'on ne sait pas toujours sur quoi on roule, et parfois, il y a quelques surprises.
 
On rejoint Tigeaux et sa forte montée sur la route que je reconnais, avant de prendre un chemin entre les maisons. Je ferme la marche, j'allume la caméra et prends un virage à angle droit le long des grillages et dans la seconde, je touche avec le guidon, et vlan, je vole en avant. Je tape un bon coup le genou et le bas de la cuisse dans le guidon, et je me fais une bonne béquille. Ca fait mal. En plus, j'ai fait mon Bbanpc, je n'avais pas fermé ma poche supérieure et tout s'est envolé dans l'herbe. Je pense avoir tout ramassé, je n'ai donc plus qu'à repartir car les autres ne m'ont pas vu tombé et ont filé. Je les retrouve après une petite descente, au pied d'une bonne montée, encore, où je suis plutôt pas mal, même si je ressens une douleur quand j'appuie sur la pédale droite, du côté où je suis tombé.
 
Après, il y a une longue traversée chemins/route jusqu'à Villiers sur Morin. Après le village, au bout d'un moment on se retrouve dans un champ, et je ne sais plus où est le chemin, je sais juste que la descente terrible de l'autre fois est dans le coin. Les autres, avec leur GPS me soutiennent qu'il faut traverser le champ, mais je ne m'en souviens plus. Finalement, m'avançant un peu, je retrouve le chemin ... au milieu du champ. Bon, Ok, j'ai eu un petit trou sur ce coup.
 
La descente est bien grasse, du coup, on l'aborde nettement moins vite qu'en juin, les mains sur les freins, en glissade, et finalement, ça passe sans problème, à petite vitesse. De l'autre côté du Ru, ça remonte fort, qui plus est, sur un terrain très gras où l'on patine, sauf Bbanpc qui va presque aller au sommet. Lomax était pas mal non plus, alors que j'ai mis pied à terre tout de suite, connaissant la topographie. Par contre, poser le pied par terre n'est pas la meilleure idée avec l'hématome à la cuisse, c'est douloureux.
 
On rejoint la route et je pense qu'on va aller tout droit à Couilly, mais non, alors qu'on était assez près, les autres qui suivent la trace, repartent sur la droite pour un petit tour vers une autre descente encore plus terrible que l'autre, à pic, en dévers, et très glissante. Les deux nains passent doucement, tout en glissade. Lomax en fait la moitié en glissade, le reste à pied, mais toujours en glissade, jusqu'à finir par terre, en bas de la descente. Pour ma part, je suis descendu à pied, prudemment, ce qui ne fût pas chose aisée, vu comme cela glissait.
 
Je n'ai pas échappé ensuite à la côte de Montry qui m'avait tué l'autre fois et que j'ai abordé avec quelques centaines de mètres de retard, m'étant arrêté au feu, moi, pas comme ces sauvages. Après, avec la fatigue et la cuisse douloureuse, l'écart n'a fait que grandir et ils m'ont attendu un bon moment en haut. Ne restait plus alors qu'à rallier Eurodisney par des routes pas très intéressantes, mais j'étais bien content d'arriver. Finalement, on a fini à 14h, soit 14h30 à la maison. Pari gagné !
 
Statistiques :
Distance : 62 km
Moyenne : 13,2 km/h
D+: 1136 m (GeoRando)
Chutes : 1 pour moi, 1 pour Lomax + 1/2 avec la liane + 1/2 dans la dernière descente + 1 à pied dans la dernière descente

Caméra embarquée Jihem

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