Tout commence il y a environ un an, l'équipe des Moissonneuses Batteuses Enflammées vient de terminer les 24 heures de Buthiers 2011. En lisant le CR de Lasouque et voyant les vidéos de la
course, l'envie me pousse à participer à l'édition de 2012. L'idée reste en sommeil jusqu'en décembre, les inscriptions pour l'édition 2012 vont bientôt commencer. J'essaie de motiver les gars
de La Horde Sauvage mais peu sont motivés pour monter une équipe. Fin décembre, je reçois la réponse positive d'Hugolocko pour les faire en duo. La préparation peut commencer...
Le 5 janvier 2012 à 15 heures, les inscriptions ouvrent enfin, à 15h30 j'ai l'inscription en poche. La motivation est déjà bien présente quatre mois avant l'épreuve. Nous roulons quelques fois
ensemble. Mi-février, je me fais une entorse au pouce droit, ma participation devient plus qu'incertaine. Après un mois et demi d'arrêt, je peux enfin remonter sur le vélo. Les premières
sorties sont douloureuses, j'ai énormément perdu en force musculaire pendant cette interruption, après 20-25km je commence à avoir des courbatures, mais je ne lâche pas. Maintenant que le pouce
va mieux, je ne peux pas lâcher comme ça. Le mois d'avril pluvieux ne motive vraiment pas à sortir s'entraîner. Plus le temps passe et plus je me dis que la course va être dure pour le
physique.
5 mai 2012, jour J.
Pendant le trajet jusqu'à Buthiers nous nous organisons pour les relais. Nous décidons de partir sur deux tours jusqu'à minuit et ensuite 3 ou 4 tours pour la nuit, histoire qu'on ait le temps
de se reposer un peu. 11h30, nous arrivons sur le campement après être passé récupérer nos plaques et nos doigts électroniques pour le chronométrage. Nous retrouvons donc la célèbre équipe des
Moissonneuses Batteuses Enflammées (avec Lasouque, Leflo, Ubik et Zilb) et celle de Markitos (VTT BTT COSEG), ainsi que 3 coureurs solos.
Après avoir pris notre repas du midi, nous partons poser pour la photo d'avant course et faire le tour de reconnaissance du circuit. Le début est assez roulant, jusqu'à la première difficulté,
un passage de deux marches coup sur coup. La petite troupe pose pied à terre. Ensuite, c'est un enchaînement de montées et descentes, en passant par des singles avec pleins de relances, très
plaisant à rouler. La deuxième difficulté n'est pas une, mais deux montées, nous avons le choix de passer à gauche ou à droite, voyant des gens à pied à gauche et à droite, je choisis de
prendre à gauche car ça me paraît plus court et moins dur. Ensuite, nous avons le droit à une longue montée le long d'un champ et d'un château d'eau, cette montée est coupée dans le milieu par
une petite route. Ça monte mais ça reste roulant. Le terrain est bon, c'est bien sec. Qui dit montée, dit ensuite descente qui nous replonge dans la forêt par encore et toujours des singles.
Sur la fin du circuit, nous avons une dernière grosse côte, ça monte pas mal mais là aussi ça passe à vélo. Je me dis déjà que j'ai bien fait de changer mon plateau de 28 par un de 26. Roulant
en double, le choix de la transmission était primordial. Avant d'arriver sur la fin de boucle, ce sont encore quelques singles bien roulants. A la fin de ce tour de reco', nous rentrons au
campement. Avec Hug, nous tirons au sort qui de nous deux partira en premier. Le hasard me désigne.
Il est 14h30. Le briefing d'avant course va commencer. L'orga nous explique comment utiliser les doigts électroniques pour pointer aux deux endroits du circuit. Un premier pointage est à
mi-course et l'autre est juste avant le passage de relais.
15h. Le départ est donné, afin d'étirer un peu les concurrents, nous faisons une petite boucle de 2 km qui contourne la base de Buthiers par la route. Flo m'a prévenu de ne pas me mettre dans
le rouge dès la première côte du parcours, avant de passer la ligne de départ. Je ne pars donc pas trop fort, je me fais doubler mais en redouble aussi pas mal. En arrivant en haut de la côte
avant la ligne de départ, deux guidons se touchent, un des deux coureurs tombe à un mètre de moi, j'ai eu bien chaud, ça met direct dans l'ambiance. Je passe la ligne de départ avec une minute
de retard sur les premiers l'ayant passée. Lors du premier tour, je double pas mal de monde, je le boucle en 33 minutes. Le second, je ne relâche pas mon effort pour le finir dans le même
temps. Je passe le relais à Hug et part souffler un peu. Le temps passe et j'me dis que j'ai pas mal de temps devant moi, je me le dis tellement que j'en loupe le relais. Hug part donc
pour un troisième tour d'affilé... Afin de ne pas le louper une seconde fois, je rejoins la ligne de passage de relais. Je patiente en voyant le ciel changer de plus en plus. J'espère que la
pluie attendra un peu avant de tomber, je suis en simple maillot, j'ai laissé mon coupe pluie au fond du sac. Sur la fin du premier tour, je sens quelques gouttes. Je ne peux pas m'arrêter pour
mettre de coupe pluie, tant pis j'attendrai de finir le tour suivant pour m'abriter... J'enchaîne mes deux tours en 33 et 34 minutes. Le terrain devient glissant sur la fin et je pense que mon
pneu arrière pour terrain sec ne va pas le faire. De toutes façons, je n'ai que ça, il faudra faire avec. Sur la fin du deuxième tour, je pense à Flo et son Niner, le nom du bike est "Mange ma
poussière", je me dis que comme il pleut, il n'y aura pas trop de poussière à avaler. Une centaine de mètres plus tard, j'entends mon prénom derrière moi et c'est Leflo qui me suit,
drôle de coïncidence, je continue à mon rythme, il me double après la montée pas loin du champ de colza et me souhaite bon courage. Je finis mon tour et passe le relais à Hugolocko qui repart
pour deux tours. Je peux aller me reposer un peu.
Il est 20h15, je me suis changé et ai passé mon coupe pluie car les averses ne s'arrêtent pas. Je pars sans mon éclairage en espérant finir avant la nuit noire. Le terrain est devenu bien
glissant depuis mes derniers tours, j'essaie de gérer comme je peux l'adhérence sans partir à la faute. Je finis mes deux tours en 37 et 39 minutes. Malgré le terrain glissant et le manque de
luminosité sur la fin de mon deuxième tour, j'arrive à ne pas perdre trop de temps. 21h30, je pars donc manger le repas de l'orga, c'est salvateur, je commençais un peu à puiser sur la fin.
j'essaie de ne pas oublier de boire. Je monte mon éclairage pour la nuit et repars sur la zone de relais.
Il est 22h50, je pars pour mes deux premiers tours de nuit. Le repas m'a fait du bien, je me sens un peu mieux sur le vélo, je peux appuyer un peu plus. Par contre ça glisse énormément, je n'ai
aucune adhérence de l'arrière, le Nobby Nic monté à l'avant fait son travail mais le Racing Ralph arrière me montre ses limites. Dans la montée du château d'eau, je plaisante avec un mec de
l'orga en lui disant qu'il a du courage d'être là avec cette pluie, il me répond qu'il en a quand même beaucoup moins que nous!! (D'ailleurs, j'en profite pour remercier les personnes d'Esprit
Raid placées à cet endroit car ils nous encourageaient un peu plus fort à chaque tour et dans ces moments là, ça nous redonnait de la force ). Malgré la douleur j'arrive à déconner, ça me
rassure. Le moral est toujours là après un tiers de la course. Dans la dernière partie du circuit, au passage de la descente en dévers je manque de taper un arbre à bonne vitesse, saleté de
boue!! Cette frayeur m'oblige à appuyer un peu plus sur les freins sur la fin du circuit. Je boucle mes deux tours en 43 et 46 minutes. Je passe le relais à Hug qui part pour 3 tours. J'ai un
peu moins de 2 heures pour essayer de dormir un peu. Il est 00h30.
Je rentre au campement, je mange, je bois. Je me déshabille et essaie de trouver le sommeil. Le temps de redescendre en température, je jette un coup d'oeil au site de la course, on est
toujours deuxième au classement par équipe, les premiers roulent très forts. Même sous la pluie et de nuit ils roulent en moins de 40 minutes par tour. Je me dis qu'aller les chercher va être
très très dur. Avec les troisièmes, on garde toujours à peu près le même écart, environ 20 minutes. J'arrive à "dormir" enfin vers 1h45, à 2h15, le réveil sonne. Je me rhabille en tenue de nuit
un peu plus chaude. Hug fini plus tôt que mes prévisions et arrive au campement au moment où je sors de ma tente.
Il est environ 2h30, je pars donc pour trois tours pendant que lui va dormir. Les premiers kilomètres sont bons, je suis dans un bon rythme, ce mini sommeil m'a fait du bien, j'ai du jus dans
les jambes. Je me sens mieux que lors de mes tours précédents. J'arrive dans la montée avec les deux marches, je me cale à gauche et descend du vélo pour les passer comme d'hab' à pied. Je vois
alors une fusée qui prend la montée par la droite et passe les marches avec deux bons gros coups de reins. Je l'éclaire pour essayer de voir qui c'est et j'aperçois le Niner de Flo qui
part déjà bien loin. Impressionnant de voir ça après pratiquement 12 heures de course. Je continue mon tour à mon rythme en évitant de trop glisser, il pleut par intermittence mais le sol est
bien trempé. C'est alors que je sens un point à l'extérieur du genou gauche, une douleur qui s'active à chaque fois que je tourne les jambes. Je sers les dents en évitant de trop y penser mais
la douleur est trop forte, je me demande comment je vais faire pour finir le tour, la douleur ne s'estompe même pas un peu si je pédale moins fort. La circuit a été raccourci sur la fin pour
éviter la partie qui devenait trop dangereuse, c'est bien pour moi, ce sera moins long. Les derniers mètres sont vraiment éprouvants, j'hésite encore un peu à continuer ou à rentrer et je me
résigne à sortir du circuit après le dernier pointage. Je rejoins le campement, j'essaie de réveiller Hug pour le prévenir que j'envisage de jeter l'éponge mais sans succès, il dormait déjà
bien.
Je vais m'asseoir sous le barnum et je constate que j'ai vraiment du mal à plier la jambe. En attendant qu'Hugolocko se réveille, je me tâte à repartir mais je ne peux plus remonter sur le
vélo. Je crois bien que ma course est terminée. 4h15, Hug se réveille, je lui fait part que mon corps m'a dit stop, je le sens aussi soulager, il va pouvoir se rendormir...
Je retourne à ma tente, je mange encore et cogite encore et encore. J'ai bien envie de repartir pour voir si mon genou va tenir mais la raison m'oblige à rester sage. Je ne veux pas non plus
aggraver mon cas. Je quitte enfin ma tenue de vélo et essaie de dormir un peu. Il est 5h30, je ferme enfin les yeux.
A 8h15, je me réveille et vais prendre le petit déj avec Hug. Je peux à peine marcher, je me dis que j'ai bien fait de ne pas repartir malgré les douleurs. Le classement n'a pas beaucoup bougé
pendant la nuit, on vient juste de se faire doubler au classement par équipe. On finira troisième sur les 4 équipes de duo engagées. On se décide à officiellement bâcher. Nous plions bagage,
après un lavage des bikes, nous chargeons la voiture et allons rendre les doigts électroniques. Il est 11h30, nous disons au revoir au reste de notre campement et rentrons sur Paris.
Bilan mitigé pour moi personnellement, je m'attendais à mieux. Le mental a tenu mais pas le corps, je pensais à ce que ce soit l'inverse en fait. J'ai sans doute payé la mauvaise préparation et
la blessure de février. Assez déçu quand même, avec le recul j'essaie de relativiser mais ça reste toujours dur d'abandonner...
Malgré ça, ce fût un bon week-end, une belle expérience à vivre. Aujourd'hui, j'ai bien envie de me réinscrire pour l'édition 2013 et aller un peu plus loin cette fois-ci.
Nous avons quand même parcouru plus de 170km en un peu plus de 12 heures de course, en 19 tours, c'est pas si mal après tout.
Pour finir, j'aimerais remercier l'organisation des 24 heures, car ils ont su bien gérer les aléas de la météo en changeant le circuit en pleine nuit, en balisant bien comme il fallait le
tracer, orga au top. Les 2701 photos des 24 heures dispo moins d'une semaine après.
Merci aussi aux p'tits mots de certains coureurs qui en pleine nuit te disaient merci et courage lorsque je les laissais passer. Merci à ceux qui m'ont soutenu pendant les semaines précédentes
alors que je doutais encore de participer aux 24 heures. Merci à Hugolocko également sans qui ce duo n'aurait pas été possible. Félicitations à Markitos pour son acharnement à ne pas bâcher et
aussi aux MBE Krù pour votre belle course malgré les problèmes mécaniques.
A l'année prochaine Buthiers.
P'tit Canard
Hugolocko (la dernière avec Seb91)
CR de Lasouque
Les Moissonneuses Batteuses Enflammées Krù V2-SR Style’z aux 24h de Buthiers.
Après une belle 2ème place en 4H et la 4ème au général des Moissonneuses Batteuses Enflammées Crew aux 24h de Buthier 2011, il a été décidé à l’unanimité de repartir en 2012 avec un
nom d’équipe encore plus pourri ! Etant donné qu’il ne faut pas changer une équipe qui gagne, LeFlo (ou LeYak ou Flo94), Lasouque81, Ubik et le captain Zilb sont donc repartis
à l’assaut des 24h de Buthiers 2012, avec pour objectif de faire mieux que l’année dernière, et tous en SR (mais 4 types de vélo différent : Acier, Alu, Titane et 29).
Ayant fait le rodage l’an dernier et en mode à l’arrache, cette année la préparation sera assez sommaire. Chacun sa merde et on se retrouve sur place à 10h ! J’arrive à Buthiers,
Flo et Zilb sont déjà là, ils ont retiré les plaques, on se dirige donc directement vers l’aire de déchargement des véhicules où l’on retrouve Seb91 (engagé en solo) et
Markitos (dans une équipe de 6, VTT-BTT-COSEG 2 avec olivier) avec son diable ! On sera tous réunis sur le même campement avec Marmotte et Christophe (VTT-BTT-COSEG1) en solo,
la Horde Sauvage du Val de Marne (Hugo et
petitcanard), les moissonneuses en équipe de 4 et VTT-BTT-COSEG2 en équipe de 6.
En redescendant la voiture au parking, je croiserai Ubik qui arrive … avec une minerve autour du cou ! Avec Zilb ils ont eu, malgré nos recommandations, la bonne idée de faire un
stage de trail de 4 jours, 4 jours avant. Bref, le bonhomme comme le vélo ont besoin d’une bonne révision. Pour le vélo on le met sur le pied d’atelier pour régler les vitesses,
mais Culture vélo est là pour changer les gaines (qui chantaient pourtant très bien). Pour le bonhomme pas d’osteo aujourd’hui, donc personne pour lui débloquer les cervicales,
on sera donc 3.5 pour rouler, ça commence pas très bien. On fini de s’installer, planter les tentes, monter les deux barnums … puis on se restaure avant de partir pour le tour de
chauffe/reconnaissance tous ensemble sous le soleil.
Le circuit a pas mal changé depuis l’an dernier, on tourne à l’envers, il n’y a plus le passage sur la route ni la longue allée sableuse au travers du camping et quelques petites
variantes. Le circuit est un poil plus court (9km) avec un peu plus de D+ (150m) mais toujours joueur, technique, physique, plein de sable…du vrai VTT !
14h30 : C’est bientôt le départ, on rejoint le départ pour le briefing d’avant course.
15h : Après un tour de parking pour lancer la course, puis la remontée vers le camping, c’est parti pour 24h ! Zilb attaque fort dès le départ pour passer en 2ème position derrière
l’équipe de la base de loisirs de Buthiers.
15h30 : Alors que je suis prêt à prendre le relais, les concurrents arrivent les un après les autres, mais toujours pas de Zilb en vu … On se demande ce qu’il lui arrive, on
s’apprête à partir à sa recherche et alors que les premiers ont déjà fait deux tours il arrive enfin. Je prends le relais, ne sais pas du tout ce qu’il lui est arrivé et pars à
l’assaut du
chrono, il va falloir rattraper le temps perdu. J’apprendrais plus tard qu’il a coincé la chaine entre le petit et le moyen plateau et a fini par démonter les plateaux pour la
ressortir…
16h : je fais mon premier tour, je vais un peu vite et je vais rapidement me retrouver par terre. Du sable, un petit rocher à descendre et un virage à droite en bas. Je vais mettre
la roue en travers et boum c’est la chute. Je me relève vite et repart sans dégât. Plus loin après avoir manqué de faire plusieurs tout droit je me rends compte que j’ai la
roue avant à plat. J’essaie alors de rallier l’arrivée pour réparer. Je n’ai plus de frein sur l’avant, je tourne à vitesse réduite et relance à fond en sortie de virage.
J’arriverai finalement à finir le tour sur un temps pas trop mauvais. Au moment de réparer, je vois que le pneu s’est décollé de la jante, j’ai perdu toute la pression (je roule en
tubeless) et la jante a ramassé pas mal de sable (surement lors de ma chute où je devais être sous gonflé) !
Bon au bout de 2 tours, deux problèmes, Ubik n’est pas bien, on est mal parti ! Pas grave on continue pour se faire plaisir sans objectif de classement.
En fin d’après midi, la pluie (annoncé) va faire son apparition et donner des envies de bâchage à certain. Les VTT-BTT-COSEG s’arrêtent de rouler les uns après les autres…la
motivation n’est plus là. Le terrain devient très glissant et en fin de soirée suite à la chute d’un concurrent devant moi, dans la partie du parcours la plus glissante où le vélo
est difficilement contrôlable, en tentant de l’éviter je vais m’éjecter du vélo, retomber sur mes pieds mais faire un faux mouvement et me blesser à l’épaule… Je souffre pour
rejoindre l’arrivée.
Une fois au campement, on se pose alors la question de continuer, Ubik ne roule plus, on est trois et j’ai mal. Je demande à Zilb d’attendre un peu avant de prendre une décision
pour voir si la douleur passe… Ayant envie de faire au moins un tour de nuit, je repars tranquillement pour voir ce que ça donne. Ce n’est pas terrible mais j’arrive à rouler. On
est remonté à la deuxième place des 4h, il ne faut pas lâcher et malgré la douleur j’arriverai à relancer mes coéquipiers qui commençaient déjà à penser boire un verre avant
d’aller se coucher !
On fera la nuit à trois, Zilb et Flo le début de nuit pendant que moi je dors et moi la fin de nuit au réveil. N’étant que trois on décide alors de doubler les relais. Lorsque mes
deux coéquipiers vont se coucher on a pris la 1ère place de la catégorie, l’espoir est revenu ! Je me lève, il tombe des cordes, dur de se motiver à repartir mais il faut y aller
! Je jette un œil au classement, on est 3ème, je pars pour deux tours. Mais Zilb n’étant pas là et étant en forme je pars pour un 3ème tour… durant lequel je ferai une
fringale, je m’arrache pour finir sans perdre trop de temps et passe le relais. On est 4ème avec un tour de retard.
Après analyse des classements on se rendra compte que l’on a fait une erreur de stratégie, ils ont fait moins de tours que prévu, je me suis levé trop tard et on a perdu pas mal de
temps… c’est le tournant de la course !
Pendant que je retrouve mes esprits suite à ma fringale (j’ai bien tiré dans les réserves), Ubik est reparti rouler, il va mieux et va pouvoir enchainer les chronos. Après avoir
loupé quelques relais, on repart à 4. On est trop loin pour rentrer sur le podium, mais on continue d’espérer et on se fait surtout plaisir ! La pluie a cessé, le terrain
s’améliore, une partie du circuit a été coupée dans la nuit car trop dangereuse…on se régale et on fera tomber les chronos jusqu’à la fin malgré les problèmes récurrent sur
le vélo du hobbit (qui finira par courir dans les cotes plutôt que de prendre le risque de changer les vitesses).
On encouragera aussi jusqu’à la fin Seb (2ème) et Marmotte (4ème) qui finiront la course ensemble pour tenter de
conforter sa place pour Seb et d’en gagner une pour marmotte.
15h, il reste encore quelques minutes, on se rend compte que l’on peut tenter de faire un tour supplémentaire. Markitos appelle le stand, Flo me ramène rapidement casque et gant et
je me place sur la ligne. Mais finalement Ubik arrivera 1 minute trop tard malgré un très bon temps dans le dernier tour !
Il est alors temps de faire le bilan et de ranger les affaires… On est 4ème en 4H, 15 au général mais c’est une édition à oublier rapidement. Entre les problèmes physiques,
mécaniques et stratégiques, le podium était à notre portée … on reviendra l’an prochain avec une meilleure préparation ! Et en espérant que le temps sera meilleur…
Photos des Moissonneuses Batteuses Enflammées Krù V2-SR Style’z
Flo94
Lasouque
Lasouque et Zilb au relais
Zilb
Ubik (la dernière avec Markitos)