Ce dimanche, les hostilités ont commencé très tôt avec un lever à 5h50 (mais réveillé depuis 3h30 
) et un départ à 6h40
sur le vélo pour rejoindre le pont de Joinville à 7h (7km à 25 km/h pour être à l'heure ... et se réveiller), lieu de RV avec Azimut et Petitdragon qui venaient de Créteil.
Après une heure de route jusqu'à Milly la Forêt, arrivée presque synchro avec Hugolocko, garé à côté de nous, mais que l'on n'avait même pas reconnu sans son casque et ses lunettes. Peut-être à cause des tongues ou du nouveau single speed en 29" ?
Inscription sur le 65 km pour tous où l'on nous dit que c'est du costaud et que c'est réservé aux experts. Hugo plaisante en disant qu'il n'a qu'une seule vitesse et les mecs se marrent ... jusqu'à ce qu'ils voient le vélo (sans suspension en plus !).
On attaque direct dans le vif du sujet, dès le premier kilomètre avec un petit single, suivi d'un petit raidillon et d'une première descente piégeuse avec du sable, des rochers et des petites marches qui en mettent plusieurs en difficulté.
Cela se calme ensuite avec une montée progressive et des chemins agricoles sans difficulté. Rapidement, nous trouvons la première variante du 65 km. En fait le 65 km est basé sur le parcours du 40 km (qui en fait finalement 45), avec 5 boucles supplémentaires d'environ 5 km et plus techniques que le reste du parcours.
Cela se confirme sur la première boucle où l'on a droit à quelques bonnes descentes dans les rochers. C'est d'autant plus sympa qu'il n'y a pas grand monde sur les boucles du 65 km, si bien qu'il n'y a jamais de gêne.
Le parcours enchaîne des montées assez fortes (1000m de D+ quand même), mais offre, contrairement à la Jean Racine, pas mal de répit entre les difficultés, notamment avec des chemins agricoles reliant les différents massifs.
Hugolocko profite d'une pause pour régler sa suspension ... pneumatique :
Km 17 : arrivée au 1er ravito, très attendu, car les estomacs commençaient à crier famine vu que le petit déj' était déjà bien loin.
Au programme : du chocolat, des madeleines (je me suis goinfré), du pain d'épice (contrairement à la Jean Racine, j'ai évité car cela m'avait donné une soif pas possible), des chips, des oranges (très appréciées) et bien sûr de quoi se désaltérer avec les traditionnels gobelets de menthe à l'eau et grenadine à l'eau.
Alors que l'on se rassasie et se déshaltère car il commence à faire chaud, Hugolocko est déjà pressé de repartir et d'en découdre. D'ailleurs, très vite après la reprise, il prend le large et on
ne le reverra plus. Au final, il aura fait le parcours complet avec son single speed (chapeau !) et en 2h de moins que nous 
(quel extra-terrestre, cet Hugo !).
Le reste de la troupe, poursuit tranquillement son chemin et se surprend à grimper sur le vélo la majorité des côtes (Azimut un peu moins, mais on sait que la montée ce n'est pas encore son truc, même s'il y a pris goût avec les randos et s'il s'améliore dans ce domaine à chaque sortie).
Au niveau descentes, nous sommes gâtés, et il y en a pour tous les niveaux, certaines étant un peu chaudes quand même entre le sable, les marches, les racines et les rochers, voir même les arbres au travers du chemin (merci les freins à disque !). Là, c'est le domaine de prédilection de Petitdragon que j'ai quand même un peu de mal à suivre pour essayer de le filmer (heureusement qu'il y a d'autres vététistes de temps en temps pour le ralentir un peu, avant qu'il ne trouve l'ouverture après avoir mis la pression).
Sur la fin, il commence à faire très chaud et les cuisses chauffent bien, donc après le deuxième ravitaillement, qui a fait le plus grand bien pour me réhydrater car je commençais à prendre un coup de chaud, d'un commun accord, nous avons décidé de zapper les 2 dernières boucles du 65.
Au final, 59 km à mon compteur (plus les 7 du matin) et 58 km sur le GPS de Petitdragon, 4h de roulage à 14,9 de moyenne et 980 m de D+ et une déception à l'arrivée, plus de sandwitch et pas de binouze alors que pour une fois, je me serais bien laissé tenté, vu la soif à l'arrivée (encore 1,5 kg en moins).
Conclusions : très bonne rando, d'un bon niveau technique et exigeante physiquement, tout en étant faisable, dans un cadre très sympathique ayant un très fort potentiel comme n'a pas arrêté de le dire Azimut. C'est sûr, c'est plus varié que la forêt de Notre-Dame ...
Video caméra embarquée Jihem (1ère partie) :
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