Raaahhh, j'étais presque prêt dans les temps ce matin, quand le matou m'a lâché un renard dans le garage . Obligé de nettoyer vite fait avant de partir. J'ouvre la porte du garage pour mettre l'objet du délit à la poubelle, quand je me fais interpeller par Petitdragon (oui, je sais, ça fait beaucoup de nom d'animaux cités en peu de lignes ...  ) qui avait dû camper devant mon portail ... à moins qu'il ne passait là juste au bon moment.

 

Je le fais patienter un peu et rapplique aussi vite que je peux. Mauvais plan, il n'y a pas le soleil annoncé, je sens que je vais me faire engueuler par Schtroumph grognon (Lomax pour ceux qui auraient raté quelques épisodes) à qui j'ai assuré qu'il y aurait un grand soleil. Sur ce coup là, Metéociel m'a trahi !

 

On arrive au RV où il y a Lomax ... qui râle pour le soleil, je m'en doutais  et Bbanpc, avec son nouveau Trek noir/orange qui est bien sympa, il faut le dire, et en plus très léger (car je l'ai essayé un peu plus loin, mais ça, c'est une autre histoire qui arrivera en son temps ...).

 

On admire la bête (je parle du vélo de Bbanpc, pas de son propriétaire) et Petitdragon chipote sur les différents tons d'orange. Vous le connaissez, dès qu'il y a une occasion de se titiller entre nains, il ne la rate pas, quoi que, après, cela a aussi été mon tour (mais quelle petite teigne, celui là  ).

 

On part avec un petit vent de nord-est dans le pif, pas très sympathique, et je dis que cela ira mieux au retour. J'aurais mieux fait de me taire, j'ai relancé Lomax qui se plaint que quand il y du vent à l'aller, il y en a aussi au retour. Ben oui, normalement, mais dans le dos cette fois, sauf que lui, nous dit que le vent tourne, et qu'on l'a aussi dans le nez au retour en général. Bon, j'avoue, cela arrive effectivement de temps en temps et c'est assez énervant, mais de là à généraliser !

 

Il y a de plus en plus de travaux au bord de Marne et du coup de moins en moins d'arbres. Waouh, il y a encore eu de l'abattage en masse ! Au bout de la piste, on a pris de l'autre côté du canal, avec un premier arrêt pipi pour moi (ah oui, ce petit vent est fatal pour ma vessie). On gagne ensuite Vaires et ce petit passage urbain n'est pas du goût de Lomax qui demande quand est-ce qu'on arrive sur les singles ? Allez, on y est, on attaque le bois de Vaires. On fait notre petit tour habituel et je finis en ratant la bonne bifurcation, comme à chaque fois, avant de me reprendre ... ouf car j'entendais Lomax qui commençait à dire qu'on revenait au point de départ  :lol:.

 

On rejoint alors le sentier des vaches, où je commence par un nouvel arrêt pipi (vraiment terrible ce vent, je vous dis), avant de rejoindre Pomponette et ses grandes propriétés. On prend le raccourci de Petitdragon pour rejoindre Villevaudé et sa bonne montée.

 

Depuis le bois de Vaires, Bbanpc m'avait dit que mon dérailleur faisait du bruit, je n'avais pas trop fait gaffe. Ensuite, cela a commencé à ratatouiller un peu au niveau des pignons, la chaîne sautant fréquemment. Bizarre qu'elle se soit usée si vite dans mon garage à rien faire depuis la semaine dernière au Griffon où je n'avais eu aucun souci . On attaque le bas de la montée, mais là, c'est la cata, aucun braquet ne tient, ca saute à tout va. Je m'arrête, je ne vois rien, et repars alors que les autres sont déjà loin devant. Un malheur ne venant jamais seul, je repère au loin un petit roquet au bord de la route devant sa maison, le même genre de petit chien à la con qui m'avait mordu dans le Gers. Evidemment, quand j'arrive à sa hauteur il me fonce dessus, je lui crie dessus, sans effet, et repasse le gros plateau où ça sautait moins et mets une grosse accélération. Ouf, ça ne saute pas, mais le petit bâtard m'a pris en chasse et mon escorte habituelle n'est plus là. C'est donc sur le grand plateau et à fond (le coeur a dû monter au maximum) que je tourne à droite pour attaquer le gros pourcentage. Damned, je vais être obligé de passer le petit plateau, et l'autre clébard aura vite fait de me rattraper et de me choper les mollets. Par chance, il ne devait défendre que sa rue car il s'est arrêté au carrefour, ouf. C'est donc avec le palpitant à fond dans les tours et la chaîne qui saute à tout va, que je réussis à monter tant bien que mal cette côte bien raide.

 

Je raconte l'aventure aux autres en haut et mes problèmes de dérailleurs/chaînes. Bbanpc essaye de réparer mais ne voit rien. Il me dit qu'il va essayer de régler en roulant et me passe donc son vélo (nous y voilà). Je suis surpris avec ce vélo de nain, il ne me va pas si mal, en fait, à part la selle un peu basse. Et pour cause, j'apprends qu'en fait, c'est un taille M, comme le mien !

 

On se fait une petite descente puis une bonne montée où c'est l'occasion de tester le mono plateau ... et bien ça passe, finalement, malgré mes craintes. Du côté de mon vélo, Bbanpc galère avec les vitesses, avant qu'on ne s'aperçoive que ma roue arrière est complètement desserrée ! La vache, avec Bbanpc, on aurait pu se faire vraiment mal l'un ou l'autre, si la roue s'était barrée. Comment a-t-elle réussi à se desserrer, c'est un mystère, mais une fois remise, cela va nettement mieux  . Bbanpc en profite pour revoir le réglage du cintre et me voilà apte pour la suite du parcours. J'ai pas fini de me faire chambrer après ce coup là !  

 

On rejoint alors le bois de Luzancy, pour une descente assez sèche au début, un peu défoncée par les motos et les chevaux, puis on rencontre quelques passages boueux plus bas. J'avais pris un peu d'avance au début pour filmer tout le monde depuis le bord du single, mais personne ne m'ayant attendu ensuite, j'ai fait le reste de la descente seul (dommage pour la vidéo, où l'on ne voit que moi, du coup, enfin mon guidon, surtout).

 

On remonte ensuite en direction de la Dhuys mais le petit chemin dans les arbustes, avec les bassines, est complètement sinistré. Sur les conseils de coureurs embourbés, on passe par le bord d'un champ, puis on rejoint le haut du chemin, où Bbanpc baptise son Trek dans la gadoue, une bonne glaise bien collante, tandis qu'on préfère passer à pied.

 

A Carnetin, comme je le disais, c'est à mon tour de subir les assauts (verbaux, je précise) du petitdragon teigneux, qui, voyant un type descendre au ralenti, me dit que c'est mon style, et que même je risque de passer à pied. Une fois, effectivement, je suis passé à pied, c'était avec mon semi-rigide, mais bon, lui avait voulu passer sur le vélo ... et avait fini par terre . La meilleure réponse que je peux lui apporter est de regarder la vidéo, je ne suis pas très loin derrière.

 

La suite de la descente jusqu'à la Marne est toujours un vrai plaisir, même si c'est trop court. C'est sûr qu'à la montagne, on profite plus des descentes, mais encore, ici, à Vallières, les descentes sont quand même plus longues qu'au Griffon.

 

Une fois en bas, il faut remonter, et on le fait en suivant d'abord le single en dévers le long du grillage, puis la grosse côte terrible, qui est un bon entraînement en vue du trip, avec ses 3 gros passages à fort pourcentage. On arrive en haut, tous bien essouflés.

 

Les chemins sont secs, c'est parfait pour la descente où j'ai prévenu que je voulais filmer un plan dans les lacets avec mon système de fixation à un arbre. Je pars donc en tête et quand je m'arrête au point voulu et me retourne ... tout le monde est derrière. Hum, il y a eu comme un raté. Je vais positionner la caméra et on remonte. Lomax se demande pourquoi ... ben, c'est juste pour qu'on soit sur la vidéo, histoire de mélanger les plans du harnais avec d'autres plans, pour que ce soit moins monotone, quoi.

 

On fait donc un passage, puis je propose de tourner la caméra dans l'autre sens en la mettant en hauteur cette fois. Il faut donc remonter, Lomax grogne une nouvelle fois. Mais ce n'est pas fini, car après, je propose de repartir d'un peu plus haut pour filmer toute cette deuxième partie de descente. Lomax n'y comprend rien et râle pour changer, tandis que Bbanpc engueule ceux qui remontent à pied. Ah, c'est dur d'essayer de faire des films avec des acteurs récalcitrants !

 

Au milieu de la descente, il faut s'arrêter pour dégager un tronc au milieu du chemin. On enchaîne les petites épingles, j'aime bien, avant de retrouver la Marne qu'on va suivre ensuite tout le long du trajet retour qui va être long. Heureusement, c'est bien sec, et on peut envoyer un peu sur le single. Je retrouve des sensations, malgré les antibiotiques, mais surtout, je pense, grâce aux sorties difficiles du Gers et certainement aux quelques séances de HT. En tout cas, ça fait plaisir de retrouver des jambes.

 

Lomax manque un peu d'entraînement (ce n'est que sa deuxième sortie après son interruption) et va trouver le retour assez long, surtout qu'on va pas mal se tirer la bourre (ce Petitdragon, dès qu'il voit quelqu'un devant, même un routard, il fonce, mais je suis bien content, à la fin, j'ai réussi à le reprendre, ça revient donc, je ne suis pas encore à l'hospice  ). Même Bbanpc n'a pas ses jambes habituelles, mais il faut dire qu'on n'a pas roulé ensemble depuis plusieurs semaines (heureusement qu'il va bosser à vélo pour garder quand même la forme).

 

A signaler quand même, plusieurs arrêts pour regonfler un pneu de Bbanpc et même vers la fin, à Vaires, ajout d'un peu de préventif car ça ne rebouchait plus le trou. A signaler aussi un troisième arrêt pipi de ma part (mais comment vous faites par ce temps pour ne pas vous arrêter ?). A signaler enfin, qu'on a failli manger du steak de chien à midi, mais il a réussi à éviter les roues de Petitdragon et d'un autre gars, en passant entre les deux et en tapant quand même la roue du gars, à la sortie du parc de Champs. A ces chiens, quelle plaie !

 

Bien content de cette sortie, les jambes reviennent et bon choix d'aller à Vallières, c'était sec et tout à fait praticable.

 

Distance : 57 km pour moi, 66,7 km pour Bbanpc, 72,7 km pour Lomax, 83,6 km pour Petitdragon

Moyenne : 17,3 km/h

D+ : 378 m pour moi (GeoRando)

 

Pas grand monde pour rouler ce matin, c'était le minimum syndical, entre ceux qui sont malades, ceux qui font de la route pour pas se salir, ceux qui ne roulent pas, ceux qui ne roulent qu'au Mont Griffon ...

 

Il faut dire aussi qu'il ne faisait pas bien chaud, et cette sensation de froid était accentuée par un bon vent de Nord-Est bien glacé. Pourtant, le soleil était là, et franchement, au fur et à mesure des côtes, on s'est réchauffé et finalement, à part au départ, on n'a pas eu froid.

 

Cela faisait du bien de retrouver le Rocky, et accessoirement Petitdragon , après un mois de home-trainer dans le garage.

 

On commence par la piste cyclable pour s'échauffer, le long de la Marne. Cette dernière est boueuse et bien haute. Les travaux d'aménagement des berges ne sont toujours pas finis, c'est un peu le bazar. Au bout de la piste, heureusement que j'ai révisé le parcours ce matin avant de partir, car j'avais un trou sur ce passage, on traverse la Marne et le canal, pour rejoindre Chelles et très vite la route de la Montagne qui monte (fort) au fort de Chelles. 

 

Petitdragon attaque bille en tête, je n'essaye pas de le suivre, je mouline (mais lui est en mono plateau), puis finalement, il ralentit sur le haut tandis que j'accélère et on finit ensemble. On avise alors un petit single sur la droite que nous ne connaissions pas, et c'est parti pour le tour du fort de Chelles. Pas inoubliable ce single, il est plat, mais il tortille pas mal, et finalement, c'est quand même plus sympa que la grande allée. Vers la fin, il me semble voir un autre single qui part sur la droite, peut-être vers une descente, mais il n'est pas très bien dessiné et ce n'est pas notre direction, donc on laisse tomber, peut-être une autre fois.

 

On redescend dans l'herbe gelée, attention à la glissade, en bas, mais non, ça passe, puis on tourne à gauche pour aller rejoindre Montfermeil et surtout la grosse côte de l'hôpital (et oui, on cherche un peu les côtes, c'est le début de la préparation pour le trip). Comme dans la côte précédente, Petitdragon attaque fort et je suis complètement largué, avant qu'il faiblisse et que je revienne pour finir à nouveau ensemble au-dessus. C'est marrant, pas du tout la même approche dans la manière de monter, mais on arrive en même temps.

 

On rejoint alors la forêt de Bondy, pour aller chercher un peu des chemins joueurs et accessoirement, faire aussi quelques grimpettes, car elle n'est pas plate du tout, cette forêt. La première côte, près des jeux d'enfants, fait bien mal, puis on redescend pour mieux monter la côte du fond, enfin mieux monter c'est vite dit, car là, c'est bien gras, et il y a pas mal de troncs en travers, rendant la progression difficile. Cette fois, on l'évitera à la descente, trop casse-gueule. Après, impossible de décrire tous les chemins pris, en gros, on était en mode exploration, et dès qu'on voyait un bout de single, on s'y engouffrait, avec des résultats très variables, de la descente, mais tout droit, donc pas super marrant, quelques culs de sac, et quelques bonnes surprises avec des singles plus tortueux et accidentés, par ci par là. Le tout, maintenant, c'est de les retrouver la prochaine fois où l'on viendra. 

 

Quelques photos prises lors d'une pause barre au bord d'un des étangs.

 

 

 

Il est temps de poursuivre, on remonte alors une nouvelle côte dans Montfermeil, avant de traverser l'arboretum et la petite descente un peu scabreuse quand c'est humide, à cause du dévers. Là, ça passe ... enfin, parce qu'en bas, on évite la grosse mare. Mais c'est vrai que globalement, on est surpris, le terrain est sec et rarement glissant.

 

On remonte à nouveau pour aller chercher le petit chemin d'accès aux carrières de Gagny. On le trouve difficilement. Lui, par contre, est très humide, et Petitdragon va en faire les frais, avec une belle glissade dans la descente, pour finir sur le côté dans la boue. La remontée terrible sur la droite, avec un gros virage, a été transformée suite au passage d'engins, du coup, en prenant en dévers, on arrive plus facilement à prendre le virage, mais c'est raide. Au sommet, surprise notre chemin de crête habituel est fermé par un énorme tas de branchages. C'est dommage car on passait au-dessus d'une falaise, avec une belle vue, puis on avait une petite descente bien raide et technique, qui la dernière fois, finissait dans un camp de roms.

 

Là, il faut prendre à droite, c'est donc tout nouveau, ça commence par monter avant de descendre franchement, puis de continuer à descendre en serpentant le long d'une autre crête, avant de finir avec une pente plus forte et un lacet en dévers, assez chaud quand c'est gras et qui là, passe plutôt bien. On se retrouve alors à l'emplacement de l'ancien camp de roms, qui a été évacué et nettoyé. A la place, il y a maintenant des barrières sous la falaise, au-dessus de laquelle nous apercevons une biquette toute curieuse qui vient nous observer, et une dalle en béton. En fait, on est arrivé par l'autre côté, là où on remontait avant, par ce chemin que nous n'avions pas retrouvé la dernière fois, avec le camp de roms ... pour finir par nous égarer dans leurs toilettes en pleine nature (un souvenir vraiment merdique qui nous aura marqué).

 

Maintenant qu'on resitue mieux les chemins, on n'a plus qu'à remonter cette descente sympa. C'est bien raide dans l'autre sens, et il faut pousser les vélos dans le virage pentu en dévers. Un peu plus haut, on retrouve un embranchement que j'avais aperçu en descendant, et qui en fait est le chemin habituel que l'on prenait pour suivre les côteaux. J'adore tout ce coin, on est en pleine banlieue, entre Montfermeil, Chelles et Gagny, et c'est complètement sauvage, il n'y a pas un chat (juste une biquette), que de la verdure à perte de vue, c'est étonnant.

 

Le point positif c'est que c'est praticable, enfin jusqu'à un certain point, où l'on croise plusieurs sources et là forcément ça glisse, et Petitdragon en fait une nouvelle fois les frais, avec une chute presque à l'arrêt, que je n'ai pas vue, en passant un tronc d'arbre, pour finir sur le côté droit cette fois, pas de jaloux. Quelques passages doivent se faire à pied en poussant les vélo, surtout qu'en plus des quelques passages humides, il y a énormément de troncs en travers du chemin, et comme cela ne fait que monter/descendre et tourner, il faut être précis dans le pilotage et bien doser au niveau du pédalage.

 

On finit par arriver au bout de la partie boisée en côteaux, pour rejoindre la grande plaine. Alors que je regarde la bosse du fort de Chelles, toute près, ma roue avant part en glissade. Je me trouvais à droite d'un chemin à deux places ... et je finis, sans tomber mais c'est limite, dans l'herbe complètement à gauche du chemin. Il y a quand même quelques passages gras ! Par contre, à part les pneus, les vélos sont assez propres, comme quoi, c'était tout à fait praticable aujourd'hui.

 

On finit notre tour par la dernière carrière, avec la galerie ... où pour la première fois, on trouve un occupant, un type assis, au fond, près de la sortie, avec une capuche ... On le laisse tranquille et pour une fois, on tente une sortie par la droite. Je n'y étais jamais passé me semble-t-il, et cela finit dans une autre cité, près des stades de Gagny, un peu plus haut que d'habitude.

 

Après une transition urbaine en descente, avec un vent latéral très fort qui déstabilise pas mal, on rejoint le canal pour le retour sur le chemin de hâlage, assez sec lui aussi, puis la piste cyclable.

 

Petite sortie pour moi, en nombre de kilomètres, mais pas mal de montées et de petits chemins pas très roulants, donc c'était assez physique quand même, et plutôt satisfait de l'état de forme après n'avoir fait que du home-trainer dernièrement.

Content aussi d'être retourné dans ce coin sauvage où l'on ne va pas très souvent, ça change du Griffon et des étangs de Bussy.

 

Distance : 40 km pour moi, 61 km pour Petitdragon

Moyenne : 13,4 km/h pour moi

D+ : 519m (GéoRando) pour moi et 915m (GPS) pour Petitdragon

Chutes : 2 pour Petitdragon

 

Zoom de la trace sur les parties Fort de Chelles, forêt de Bondy et carrières de Gagny :