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28 juillet 2022 4 28 /07 /juillet /2022 16:08
Participant : Jihem
 
La fin des vacances gersoises approche, j'ai réussi à finir de débroussailler le grand fossé hier (voir photos ci-dessous), je peux donc aller rouler serainement aujourd'hui, la corvée étant terminée.
 
Le fossé doit faire 100 m de long et était recouvert de ronces sur 3m de large (on a dégagé notre côté et un bout de l'autre côté).
 
 
 
Le tas de ronces (évidemment, j'en ai dans plusieurs doigts ...)
 

 

 
J'ai donc alterné une matinée fossé et une matinée VTT pendant ces vacances et avec le beau temps, j'en ai bien profité.
 
Ce matin, pour la dernière, je vais passer par Cassaigne (où un chevreuil traverse la route devant moi à la sortie du village) puis l'abbaye de Flaran, pour suivre dans un premier temps le sentier de la Baïse, de Flaran jusqu'à Valence sur Baïse, en découvrant ce tronçon. 
 
En chemin, j'aperçois un joli château et dans le bois à droite, je vois des traces de chemins, il faudra que j'en parle à Sylvain, pour voir s'il connaît et si c'est intéressant.
 

 

 
A Florence, je vais aller découvrir la route d'Artagnan que j'ai repéré sur la carte ce matin et qui va suivre sur le secteur que je vais emprunter le GR du coeur des pays de Gascogne. Sur la carte, il y a l'air d'y avoir du relief (rien d'étonnant dans le coin où rien n'est plat), donc je ne sais pas trop à quoi m'attendre.
 

 

 
Cela commence par un petit chemin sympa à flanc de côteaux, au-dessus de jardins le long de la Baïse mais cela se poursuit ensuite par une petite route pour sortir des lotissements autour de Valence où je perds un peu le balisage.
 
Je quitte la zone civilisée pour prendre un chemin qui monte sur une crête avec une sorte de château d'eau dans la pente. Ca monte pas mal, mais il y a une belle vue depuis la crête.
 
Il faut monter tout là-haut :

 

 
Vue côté montée (on voit Valence sur la droite) :
 

 

 
Vue de l'autre côté :
 

 

 
Je poursuis sur la crête des quinze vents où je vais déloger un lièvre puis un beau chevreuil, et ensuite cela descend dans les vignes puis grosse bifurcation pour se diriger vers un bois.
 
Chemin sur la crête des quinze vents : 
 
 
 
Ce que je viens de descendre pour arriver au bois :
 

 

 
L'entrée du bois :
 

 

 
Ce petit bois est sympa, le sentier est assez sinueux avec des passages descendants et quelques remontées.
 
A la sortie du bois, cela monte pour rejoindre une route et là, plus trop d'indications. Je sors le GPS plusieurs fois et finis par retrouver le balisage. On emprunte momentanément un petit bout de route de campagne désert avant de basculer sur un petit single très sympa à flanc de côteaux. La première partie est rapide, ensuite, il y a plus de relief, c'est plus joueur.
 
 
 
 
Je ressors dans des vignes. Il y a une bifurcation et en dessous j'aperçois un village qui doit être Beaucaire, ce que me confirme le GPS. Je prends une barre et repère la grosse montée à venir et les crêtes que le chemin doit suivre ensuite jusqu'à Castera Verduzan. J'hésite sur la suite, ne connaissant pas les difficultés à venir, sachant que Beaucaire était un des points possibles pour rentrer.
 
Je décide de poursuivre un peu et m'attaque à la grosse montée. Waouh, c'est très raide, j'ai tout à gauche et j'en chie grave. Je pourrais mettre pied à terre pour la fin car il n'y a personne (ce chemin est complètement désert) pour me voir, mais je mets un point d'honneur à tout monter sur le vélo. Je m'arrache et j'arrive enfin. Je fais une photo et en profite pour reprendre mon souffle quand ma femme m'appelle pour savoir où je suis et quand je rentre. Cela va mettre un terme à mon hésitation, je suis loin de la maison, il est 10h30, il commence à faire chaud (encore plus de 30° aujourd'hui) et si je poursuis, je ne sais pas dans quoi je me lance et j'en ai sûrement pour 70 km à l'arrivée, donc plus jouable maintenant.
 
Le paysage depuis le sommet de la côte (cela monte tellement, qu'on ne voit pas vraiment la côte sur la photo, juste le bas et le haut) :
 

 

 
Du coup, je redescends à donf jusqu'à la bifurcation dans les vignes puis je rejoints la route qui passe à Beaucaire, mais le pont est fermé, je dois rester de ce côté de la Baïse, cela va donc être plus vallonné pour revenir sur Valence, puis je me tape la longue remontée le long du Bois des Moines après l'abbaye de Flaran, puis Cassaigne et retour par le GR, en plein soleil avec encore 2 grosses montées qui piquent et quelques pèlerins éparpillés.
 
Statistiques
Distance : 51 km
D+ : 621 m
Moyenne : 16,6 km/h 
Bestioles : 2 chevreuils et 2 lièvres
Pèlerins : 15
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25 juillet 2022 1 25 /07 /juillet /2022 16:02
Participants : Jihem, Sylvain
 
En ce moment, j'alterne un jour débroussaillage de fossé plein de ronces et un jour VTT. Le fossé faisant travailler des muscles inédits quand je travaille un pied de chaque côté du fossé, j'attaque la sortie de ce matin avec plein de courbatures derrière les cuisses et aux fessiers. Ca promet, j'ai RV avec Sylvain, le champion d'Occitanie. Déjà, j'ai 15 bornes pour aller au RV à Condom, et étant parti à 7h15, je dois me magner pour y être à 8h (je vais arriver 5' avant). J'ai quand même le temps de voir 4 chevreuils.
 
Je retrouve Sylvain qui a eu l'amabilité de se lever tôt pour une sortie avec moi ... juste avant son atelier VTT du matin à la base de loisir de Condom. Je me dis que comme il n'a pas beaucoup de temps, on va juste faire un petit tour ... enfin, ça c'était ce que je croyais ...
 
On commence cool et de manière ludique avec un essai du nouveau pumptrack de Condom. C'est marrant, faut trouver la technique pour pomper pour avancer sans pédaler, mais une fois trouvé, ça marche.
 

Je remonte ma selle pour la suite, mais je vais avoir quelques soucis car elle va d'abord tourner puis baisser, ce qui ne va pas m'aider dans les montées. Je vais finir par réussir à la remettre à la bonne hauteur pour la fin de la sortie.

 
On démarre par le début de la voie verte, mais pas longtemps, avant de prendre des petits chemins (déjà pris une fois avec Sylvain, mais je les avais oubliés) qui vont nous faire passer pas loin de Cassaigne et nous faire arriver sur le haut de Graziac.
 
En chemin, on tombe sur une dame avec 2 chiens, mais qui ne les contrôle pas du tout. Evidemment, ils nous courent après en aboyant, malgré les cris de leur maîtresse, et ne nous lâchent pas. On arrive à un ruisseau avec un passage de gué qu'on franchit rapidement. Cela calme un peu les chiens qui continuent d'aboyer mais abandonnent la poursuite. Sylvain se marre, en me disant que, vraiment, je les attire les chiens !
 
A Graziac, on part complètement à gauche cette fois, avec une descente dans un single avec des sacrés creux et remontées, puis on rejoint le single que j'ai raté la dernière fois (faut dire qu'il y a plein d'embranchements, je n'arrive pas à mémoriser, essayant juste de suivre Sylvain). Très sympa. On termine par le mur vertical, toujours aussi flippant sans pouvoir baisser la selle (ça passe, mais faut pas se poser de questions).
 
On rejoint l'écluse double de Graziac et on va suivre, pas longtemps, le sentier de la Baïse. La partie plate va être de courte durée et les choses sérieuses vont commencer rapidement dès que Sylvain nous fait prendre à gauche, vers une vacherie, comme il dit, qui pique les cuisses, même en étant tout à gauche. En haut, on traverse la route d'Auch pour aller longer l'aérodrome d'Herret, puis on va aller dans un secteur que je ne connais pas du tout, vers Saint Orens Petit Pouy. Je vais découvrir une forêt sympa, mais après Béraut, on va avoir une succession de belles vacheries qui commencent à m'entamer avec des pourcentages terribles, puis une longue montée, heureusement moins forte, pour arriver à Saint Orens et son château. Malheureusement pour mes cuisses, cela se poursuit encore après, avec des raidars terribles sur des chemins peu tracés, sans rendement. A chaque fois que je crois que c'est le dernier, il y en a encore un derrière. Sur le dernier, je m'arrache vraiment pour ne pas mettre pied à terre, je sue à grosses gouttes, le coeur tape, je suis de plus en plus essouflé ... et Sylvain, qui tape la discute, frais comme un gardon !
 
Je lui demande s'il y a des ambulances à Condom pour rentrer ensuite à la maison et lui demande s'il veut ma mort ou quoi. Mais, non, me dit-il, il peaufine juste mon entraînement  :P. Il trouve quand même que cette année, j'ai repris la forme car je suis quand même pas si mal. Au milieu de ce chantier, on a vu un lièvre et rencontré encore 2 fois des chiens (Sylvain comprend que Jihem et les chiens, ce n'est pas une légende, c'est la réalité !  :lol:).
 
Enfin, après être passé pas loin de Caussens et de Roquepine (où on avait fait une belle rando il y a quelques années), on est au point haut et maintenant, c'est redescente sur Condom. Evidemment, avec mon bol, on a le vent contraire, il faut quand même pédaler. Je me cale dans la roue de Sylvain qui n'amuse pas le terrain car il a son activité à suivre derrière.
 
En arrivant à Condom, Sylvain me montre un service d'ambulances au bord de la route, en rigolant. Je serai bien rentré avec la belle brune à côté de l'ambulance, mais pas sûr que ma femme ait apprécié  :P.
 
On se sépare avec Sylvain qui va changer de vélo, tandis que de mon côté, il faut que je remonte à la maison. Je suis cuit et j'ai encore de nombreux kilomètres de montées bien raides à faire. Je m'arrête enfin 5' pour souffler et manger une barre, avant de partir sur le GR où je vais faire toutes les grosses côtes en moulinant et au mental, car je n'ai plus de cuisses ! Je vais voir un cinquième chevreuil.
 
Enfin, me voilà à la maison, avec au final le double de kilomètres de Sylvain (je n'avais pas besoin de ce handicap supplémentaire), fourbu mais content d'avoir tenu, l'entraînement porte ses fruits.
 
Statistiques
Distance : 56,7 km
D+ : 765 m
Moyenne : 17,1 km/h
Bestioles : 5 chevreuils et 1 lièvre
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23 juillet 2022 6 23 /07 /juillet /2022 15:59
Participant : Jihem
 
Ce matin, je devais rerouler avec Sylvain, mais on s'est mal synchronisé et finalement il a pris un engagement pour une sortie route. Tant pis, ce sera pour une autre fois.
 
Il ne fait pas trop chaud ce matin, 16° au départ à 8h, malgré le soleil, c'est parfait pour rouler.
 
Je vais rejoindre le GR65 où je croise juste quelques randonneuses matinales. Alors que tout est hyper sec, au bas de la descente de Pellefigue, arrivant à presque 60 km/h, je me retrouve dans 10 cm d'eau, merci aux agriculteurs qui balancent la flotte dans tous les sens (l'autre jour, j'ai pris une douche complète sur le vélo alors que j'étais sur la route, avec un arrosage qui traversait la route et arrosait aussi le champ de l'autre côté, bonjour le gaspillage !). J'ai eu beau ralentir, je me suis retrouvé repeint en 2 secondes, pour le seul passage humide de la sortie.
 
En rejoignant la voie verte, alors que j'étais perdu dans mes pensées, je me fais dépasser par un jeune bien affûté en VTT. Je laisse filer et je fais bien car il part ensuite du côté de Mouchan alors que je vais à Cassaigne. La montée au frais passe, mais j'ai les jambes un peu lourdes encore de mes dernières sorties, j'y vais mollo.
 
Au sommet, je prends à droite direction le château d'eau pour rejoindre le bois de Graziac par les crètes. Je suis sous des vignes et en-dessous, on voit bien le haut du bois après les champs.

Le chemin que je viens de descendre

La suite du chemin en direction du bois de Graziac

 

Je descends rejoindre le haut du bois, à la pinède, pour attaquer le premier single qui doit s'appeler la Suédoise. La première partie dans les pins est fluide, mais quand je change de secteur, j'entends du bruit dans les feuillages et un bruit de course. Je ne sais pas ce que c'est, mais c'est assez conséquent comme bruit, j'espère que ce n'est pas un sanglier, je trace donc sans me retourner, en entendant toujours du bruit pas loin. Je débouche dans la clairière en bas du single ... en même temps qu'un renard (ouf, ce n'est pas un sanglier), 50 m plus haut, parallèle à ma trajectoire. Ce dernier traverse la clairière ventre à terre pour filer dans la deuxième partie du bois, là où je dois remonter. Je pense qu'il a du avoir plus peur que moi. Je tousse quand même un peu pour signaler ma présence avant d'attaquer la montée.
 
Je ne le vois plus, il a dû se planquer. En haut je poursuis jusqu'au Single à Nico où j'essaye d'être le plus fluide possible, sans chercher à faire un temps. En bas, je vais rejoindre la route pour remonter au dessus du bois pour prendre le secteur à droite de la route que je ne connais pas bien. Le début est bon par rapport à ce que m'avait montré Sylvain et c'est vraiment fun, puis je ne suis plus sûr de moi pour la suite aux différents embranchements. Je descends sur un single très sympa, mais il m'entraîne vers la gauche. Je me méfie car Sylvain m'a indiqué que le nouveau propriétaire de ce coin de bois, un chasseur, n'aimait pas trop les VTT. J'arrive maintenant près d'un étang, avec une maison sur l'autre rive. Oups, je crois que je suis arrivé pile poil où il ne fallait pas.
 
Je fais demi-tour et pousse le vélo quelques temps car ça monte trop, je ne peux pas repartir sans élan. Un peu plus haut, je prends une autre bifurcation plus à droite, mais ce ne doit encore pas être le bon chemin car je finis à nouveau au bord de l'étangs, mais un peu plus loin. Tant pis, je ne vais pas remonter, d'autant qu'un joli single me tend les bras le long de l'étang, avec des montées, des descentes, du dévers, des petits virages, bref un petit single ludique de plus dans ce bois. A la sortie, je rejoins l'arrivée du single pris avec Sylvain, je reconnais l'arrivée et l'allée à éviter vers la maison du gars. Je prends donc le petit single pas encore bien marqué qui rejoint la route de Graziac.
 
Pause barre le long de la Baïse que je vais longer ensuite jusqu'à Condom. Aucun intérêt du point de vue VTT, mais c'est plat, ça me repose un peu les cuisses et surtout, ce sera parfait pour une sortie avec ma femme, si elle veut bien rouler un peu.
 
A Condom, je démarre le GR65 quand je vois arriver 4 routards, dont deux avec le maillot de l'UC Condom. Hé oui, c'est Sylvain et ses potes qui démarrent seulement leur sortie (il est 9h30) alors que je prends le chemin du retour. On échange un peu et on vise une sortie VTT lundi matin, puis chacun part dans son sens. Pour moi, ce sera grosse montée sur plusieurs kilomètres jusque sur les hauteurs de Larressingle, puis la belle descente, sans obstacle, jusqu'au Pont d'Artigue, où je vais passer les 55 km/h, puis la remontée de Pellefigue et de Routgès, avant le retour à la maison, où je vais trouver porte close, ma femme et ma fille étant parties (je vais attendre 1h30, heureusement, que les chaises longues étaient dehors  8) ).
 
Statistiques
Distance : 38,25 km
D+ : 492 m
Moyenne : 16,2
Bestioles : 1 renard
Pèlerins : 15
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21 juillet 2022 4 21 /07 /juillet /2022 15:58
Participant : Jihem
 
L'objectif aujourd'hui est de poursuivre l'exploration de la voie verte qui traverse l'Europe depuis la Norvège.
 
Je pars sous les nuages à 7h30, il fait bon pour l'instant, il faut en profiter. Première grosse difficulté, la montée de Lapisse que je fais à l'économie car partant en exploration, je ne sais pas trop quel terrain je vais trouver.
 
Descente sur Fourcès que je traverse rapidement, il n'y a personne. Juste un chevreuil, à la sortie du village, le premier du jour. Je monte à Sainte Maure de Peyriac pendant 7 km où je vais voir deux autres chevreuils et un renard qui va traverser devant moi dans la partie boisée.
 
A Sainte-Maure, c'est tout aussi calme, à part 2 chiens en liberté qui se mettent à aboyer quand j'arrive. Je m'empresse de prendre la route qui descend vers Saint-Pé-Saint-Simon, que j'avais grimpé l'autre jour, pour aller reprendre le parcours de la voie verte que j'avais quitté à cet endroit. J'avais juste oublié qu'après cette belle descente, il y a une grosse montée dans ce sens. C'est raide mais toujours à l'ombre. Enfin, je rejoins la voie verte qui est une petite route à cet endroit ... et qui malheureusement va le rester tout le long où je vais la suivre.
 
C'est une toute petite route où il n'y a personne, elle sinue, monte et descend, avec quand même quelques bonnes côtes, étonnant pour une voie verte.
 
Je vois enfin à quoi ressemble Saint-Pé-Saint-Simon. Bon, en fait, c'est un hameau et il y a une chapelle intéressante, mais le tour est vite fait. Je poursuis vers Escanles et après avoir fait un tour dans le Lot et Garonne me voici maintenant dans les Landes, pour pas longtemps.
 
Je ne sais pas très bien quand, mais bientôt, il va falloir que je bifurque vers Castelnau d'Auzan. Evidemment, comme partout dans le coin, aux carrefours des petites routes, il n'y a aucun panneau, je suis obligé de sortir le GPS. C'est d'ailleurs à ce moment là que j'ai dû merder avec Strava qui est resté bloqué dans le coin.
 
Je suis le GPS pour rejoindre Escanles et une fois encore, c'est juste un hameau, avec une église à clocher plat, intéressante, mais quand je m'approche pour aller prendre une photo, voilà encore 2 clébards qui rappliquent et viennent m'aboyer dessus. Je n'en peux plus de ces chiens en liberté !
 
Je file vite fait rejoindre la route un peu plus importante que je viens de croiser dans le sens du soleil car évidemment, il n'y a aucun panneau indiquant où va cette route. Encore une belle route gersoise refaite à neuf, avec un gros tas de gravier, il faut faire attention dans les virages et les descentes car évidemment, c'est encore une route en montagnes russes, ça monte et ça descend tout le temps.
 
Vers Arech, je vais voir successivement une biche et un chevreuil, avant de m'arrêter à une jolie petite église de campagne, où je vais prendre une barre.
 
Sur la route avant Castelnau, je passe près d'un beau château, le château de Herré qui semble être aussi un haras.
 
Me voilà enfin à Castelnau d'Auzan, où je n'étais jamais allé. Je suis à 10 km de Montréal sur la route de Barbotan, c'est beaucoup plus passant et je vais d'ailleurs voir un accident, avec une camionnette qui a accroché l'arrière d'une voiture et a fini dans le fossé, l'avant tout défoncé. Pas de blessé, je poursuis et je me tape la grosse remontée sur Labarrère, la 10ème de la sortie.
 
Descente sur Montréal où je vois un marcassin raide mort (vraiment, avec les 4 pattes en l'air) sur le bas-côté, puis la longue montée sous les remparts de Montréal puis jusque sur les hauteurs du GR où, après la belle descente, je me tape la douzième montée de la sortie, la plus raide, dans la caillasse et en pleine chaleur à 10h30.
 
Enfin me voilà à la maison !
 
Statistiques
Distance : 52,3
D+ : 716 m
Moyenne : 18,4
Bestioles : 5 chevreuils, 1 renard
Pèlerins : 15
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19 juillet 2022 2 19 /07 /juillet /2022 15:56
Participants : Jihem, Sylvain
 
Hier, quand Sylvain m'a laissé un message pour me dire qu'il rentrait à Condom dans l'après-midi et qu'il me proposait une sortie VTT ce matin, j'ai vite dit oui. Cool, je pensais qu'il rentrait la semaine suivante.
 
On négocie l'heure de RV car en ce moment je suis très matinal avec la chaleur ... mais pas lui. Finalement, on se donne RV à 8h30 au bois de Graziac.
 
Par chance, après le gros coup de chaleur étouffant d'hier (42°) et la nuit difficile qui a suivi (30° dans les chambres), ce matin, il y a des nuages et c'est nettement plus respirable même si le ciel est assez menaçant (il y a d'ailleurs un peu de bruine). J'avais prévu de prendre la caméra, mais vu le manque de lumière, je renonce.
 
Je pars sous la bruine vers 7h2O et dès le départ, je vois un héron et un lièvre. Sur les crêtes, aujourd'hui, pas de soleil, par contre, en regardant au loin, sur toutes les hauteurs, j'ai l'impression qu'il pleut. La bruine n'est pas désagréable car il fait bien lourd, cela fait comme un brumisateur.
 
Je rejoins le GR où je lâche les chevaux dans la descente de Pellefigue. Arrivé sur la petite route, je sens, comme l'autre jour, que ça flotte du côté de la roue arrière. Le pneu est effectivement dégonflé, une crevaison lente ? Je regonfle au pont d'Artigues et cela va régler le problème pour le reste de la sortie, bizarre !
 
Je vais directement à Cassaigne, sans trop m'exciter car je suis en avance et il faut que je garde des forces pour la suite. Je monte donc tranquillement jusqu'en haut de la colline, avant de basculer pour la bonne descente vers le bois de Graziac. Je me fais la petite descente avec le tremplin et le virage relevé, avant de quitter le bois pour rejoindre l'écluse double de Graziac. J'attends Sylvain quelques minutes. Je vois un vététiste arriver, mais pas avec le maillot jaune habituel de l'UC Condom, pourtant c'est bien Sylvain, mais ses tenues étant au lavage après les vacances, il a revêtu son beau maillot de champion du Gers.
 
Pas de palabres inutiles, on attaque directement la montée et à un bon rythme. Au sommet, on prend à droite sur le secteur que je ne connais pas bien et c'est un vrai plaisir, une succession de singles qui montent, qui descendent, avec des creux, des bosses et même une grosse pente forte où je regrette énormément ma tige de selle téléscopique.
 
On va rejoindre ensuite le chemin sous le bois pour aller remonter au milieu. On va encore enchaîner les singles ludiques, dont certains que je ne connaissais pas. Un vrai bonheur ce bois, surtout quand on a un guide qui le connaît comme sa poche !  Pas de répit entre les descentes, on remonte aussitôt, y a intérêt à avoir un minimum d'entraînement. Sylvain est surpris, il trouve que j'ai bien repris, ce qui veut dire qu'il doit moins m'attendre que d'habitude :lol:. Il n'est évidemment pas à fond, mais je suis quand même content de suivre le rythme (bien plus sportif que quand je suis seul) et d'enchaîner les efforts, mes genoux tiennent, les cuisses aussi et le palpitant n'est pas trop à la ramasse, mais ça me donne des bonnes suées, il faut quand même bien s'employer !
 
On va quitter le bois par le single des pins, après avoir fait le single à Nico, un de mes préférés, où Sylvain est super fluide, essayant de tout enchaîner sans toucher les freins.
 
On va rejoindre Cassaigne par un chemin qui monte, puis dans la descente après Cassaigne, Sylvain va me faire découvrir un autre chemin qui arrive à la route de Condom/Gondrin. On traverse et on va enchaîner sur un autre chemin que je découvre aussi. Cela commence par un passage à gué, pas si facile avec des gros cailloux, puis par une partie un peu free ride car pas entretenue, avec des ronces, nous obligeant à passer dans un champ. Le chemin est mieux entretenu sur la suite. Cool, cela me fera une variante pour rentrer.
 
On rejoint la voie verte, mais on ne va pas la prendre, on va monter pour rejoindre le haut du GR vers Larressingle pour aller faire la descente que j'aime bien. Sylvain me fait passer devant, alors comme je la connais bien, j'y vais à fond les ballons, Sylvain est surpris, il ne s'attendait pas à ce que je la fasse aussi vite (je vais faire mon deuxième temps alors que j'ai le Lapierre, mon meilleur temps étant avec le Rocky Mountain).
 
On poursuit par le bois de Vopillon, avec encore quelques singles et une descente avec un passage assez foireux. On l'avait déjà faite ensemble, mais je n'en avais pas gardé un très bon souvenir. C'est clair qu'avec la selle haute, vu la pente, c'est assez galère. Je suis sur la roue arrière et les freins bloqués, mais ça continue de descendre, obligé de donner des petits coups de rein (comme au ski), pour prendre les 2 virages en dérapage. Bon, c'était quand même limite du tout droit dans les 2 virages. On reprend ensuite le chemin habituel qui traverse tout le bois, mais on va faire une variante que je ne connaissais pas pour rejoindre la petite route en bas du bois, où l'on arrive à fond la caisse avec un gros freinage pour ne pas découper en deux une jeune fille qui passait à vélo juste à notre arrivée.
 
On se sépare au pont d'Artigues, chacun prenant le GR dans un sens, et chacun avec une grosse montée à venir.
 
Retour à la maison vers 10h30, avec la banane. Sortie sportive et ludique, où j'ai tenu le rythme, l'entraînement porte ses fruits !
 
Statistiques
Distance : 45,6 km
D+ : 683 m
Moyenne : 15,1 km/h
Bestioles : 4 hérons, 3 lièvres, 2 chevreuils
Pèlerins : 15
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