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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 20:46
Participants : Akrilite, Lomax, Petit dragon, Wikigaby (les premiers kilomètres), Jean-One
 
Initialement, la sortie dominicale était prévue au Griffon, mais sur le forum, Lomax insiste pour retourner en forêt de Sénart... Petit dragon est chaud, Akrilite aussi, le programme change donc en dernière minute : rendez-vous à 9h00 au Griffon puis direction les singles de Sénart.
 
Quand mon réveil sonne, pas de chance, mes 2 gamins sont déjà réveillés :evil:  Mon temps de préparation est calculé au plus juste et je risque de me mettre en retard pour le rdv... Obligé de faire des tartines pour tout le monde, de servir les bols de Nesquick... :x
J'arrive à expedier le petit dej des monstres et je sors de chez moi à 8h35, il va falloir envoyer du lourd pour faire Marolles/Griffon en 25 min!! Sauf que, comme une quiche :clown:j'ai oublié mes gants ! Retour à la maison en catastrophe, et hop je file :arrow:
J'ai la bonne idée de partir en maillot manche courte, il doit faire 10°c! Ca caille, mais pas longtemps! Après 2 minutes pleine bille j'ai déjà chaud! :oops:
J'arrive en haut du Griffon à 9h00 pile, mais essoufflé! Wiki, Drag et Lomax sont déjà là, Akrilite arrive peu de temps après. On papote 5-10 minutes puis il est temps d'y aller, Wikigaby doit retrouver des potes pour rouler au Griffon, du coup on se lance dans le petit single en descente le long de l'allée Royale et on enchaine sur "The Junk" je force bien dans le raidillon, puis j'essaie d'être propre dans la descente, ça paie! Je claque mon meilleur chrono et le 2ème meilleur temps à 2s d'Akrilite le King Of Griffon!
 
On descend ensuite vers les bords de  l'Yerres que l'on va longer sur des chemins bien roulant en passant par Yerres, Brunoy, Epinay puis Boussy. Et là ça commence à tartiner! Le dragon colle au cul d'Akrilite qui relance de plus belle... Ca roule de plus en plus vite! Mon cardio fait BIIIIP BIIIIP BIIIIIIIIIIP!!!! A ce rythme, je ne vais pas faire long feu! Lomax a pitié de moi et me tiens compagnie…
 
Je n'en peux plus d'entendre mon cardio biper, habituellement, sur des sorties typée XC, je roule entre 75 et 85% de ma FC max soit entre 145 et 160. Là je tourne à 170! 90% de ma FC max!! Bref, je décide de couper les alertes du cardio, on verra bien… :suspect:
 
Arrivent les premières montées, dans la forêt entre Epinay et Quincy, les 3 lascars se mettent debout sur les pédales! Ben ouais, pas question de ralentir! On est au km 25 mais j'ai l'impression d'en avoir 50 dans les pattes! J'en chie à mort! On arrive à la traversée de la N6, chouette, on peut faire une minute de pause le temps que le flot des voitures passe… J'en profite pour implorer Akrilite de baisser le rythme! :shock: :shock: :shock:
 
On repart un peu plus cool, et on entre dans la forêt de Sénart, ça va tout de suite mieux, Akrilite nous emmène dans des singles vraiment chouettes , ça tourne de partout, le cintre passe juste entre les arbres! J'aime!!! On va rouler comme ça pendant 20km. On passera aussi dans deux zones avec de grands trous, (parcours techniques sur Strava) peut-être les restes d'un bombardement, en tous cas on s'amuse bien, ça monte, ça descend, ça tourne… C'est très ludique!
Tellement ludique que le Dragon va me sortir le grand jeu! Je suis dans sa roue et on arrive sur une bosse qu'il faut passer en tournant, le cintre passe juste entre les arbres et il y a une belle racine qui traverse le single. Sous la pression, super Dragon glisse sur la racine, déclipse un pied mais surestime la longueur de sa jambe pour se rattraper! Il se retrouve entrainé par la descente, un pied attaché au vélo qui part d'un côté, et l'autre pied qui glisse dans le sens opposé! En position grand écart, il va droit dans un arbre et termine les bijoux de famille contre le tronc :affraid:  Rassurez-vous, l'arbre n'a rien...
 
On va aussi s'accorder 10 minutes de pause, à la santé de Jihem, pour dévorer des barres de céréales périmées aux goûts plus incertains les uns que les autres!
 
L'heure tourne et il est temps de prendre le chemin du retour. Sauf que Lomax a la bonne idée de dire qu'on risque d'être en retard! Commence alors le lent travail de sape psychologique d'Akrilite!
La machine nous trouve d'abord une grande allée avec le vent de face et commence à tartiner! J'ai juste le temps de me mettre dans sa roue pour m'abriter du vent et je donne tout ce que j'ai!! On fait presque 3km comme ça, je tourne à 95% de ma FC max, je vais exploser!! Je n'en peux plus de trainer mes gros pneus d'enduro… Je me retourne, le Dragon est 50m derrière avec Lomax dans sa roue! Je crie à Akrilite qu'il peut lever le pied!
On calme un peu la cadence, Le Dragon et Lomax reviennent à notre hauteur puis on traverse Montgeron par la route, on croisera une corvette Stingray des années 70 avec au volant une blonde certainement plus vielle que la bagnole et qui va beaucoup plaire à Akrilite! La femme, pas la vette! Il est dans sa phase MILF/Cougar :pirat:
 
On va aussi se tirer une bonne bourre dans la descente vers l'Yerres en position Moto GP! Avec une pointe à 54.4km/h pour les meilleurs: Dragounet et votre serviteur! Mais avec 2 techniques différentes: L'atrophie des membres limitant la prise au vent pour l'un, et un sac à dos lesté avec une enclume pour l'autre!
 
Avec toutes ces conneries, on va faire Sénart-Yerres en 15minutes! Du coup, il reste du temps pour aller s'amuser! Akrilite nous emmène sur les bord du réveillon pour attaquer la première difficulté "Ride don't Slide" : On passe en mode moulinage, Akrilite devant, suivi du Dragon et Lomax. Quant à moi, je ferme le peloton. A mi parcours, Lomax passe deuxième et je commence même à remonter doucement sur le Dragon qui a l'air d'en chier autant que moi!
Une petite descente, un cours répit sur le plat et on attaque la difficulté finale "La montée El Ombre"! Akrilite toujours devant, Lomax et moi puis le Dragon. Sauf que le Dragon n'aime pas être derrière et nous sort une "Dragattack" dans le premier raidillon! J'entends sa roue arrière patiner sur les graviers et quand il nous double, on ne distingue plus ses pieds tellement il mouline vite! On dirait le roadrunner dans  "Bip-Bip et le Coyotte" :confused: :affraid:
Sauf que la montée elle fait 700m de long… Et que le Dragon il a déjà bien tapé dans les réserves à marquer Akrilite à la culotte sur 50km! Du coup, il passe en mode "deux de tension" à la moitié du raidillon et se résigne à nous laisser passer! Lomax avec son grand cœur, reste avec lui pour essuyer ses larmes! Et moi, j'abandonne lâchement mes 2 compagnons, non sans une certaine satisfaction pour mon égo :twisted:
 
On continue ensuite de grimper vers le bois de la Grange pour enchainer sur quelques singles où l'on va perdre de vue Akrilite qui file comme l'éclair! Un coup de téléphone et on se donne rendez-vous sur la coulée verte. C'est là que je commence à entendre un bruit bizarre, on retrouve Akrilite et je constate que mon disque arrière bouge. La séance de mécanique s'impose!
Lomax et le Petit Dragon en profitent pour prendre le chemin du retour.
 
Mon disque resserré, je rentre aussi, accompagné par Akrilite sur le premier km. Puis retour par Boissy, Sucy et enfin Notre-Dame ou je me fais cueillir par un sympathique vent en pleine gueule qui aura raison de mes dernières forces :silent: :silent: :silent:
Je ne vous raconte pas mon extrême motivation lorsqu'il a fallu enfiler les chaussures de rando pour emmener les enfants à la chasse aux champignons l'après-midi! :suspect: :suspect: :suspect: :suspect:
 
 
Bilan de cette sortie
Je manque cruellement de foncier!!! Dès qu'il faut rouler vite, je suis à la ramasse… Heureusement que je pouvais prendre la roue des uns et des autres pour m'économiser un peu!
Pas trop gras et de beaux singles! Akrilite toujours aussi impressionnant de facilité, Petit Dragon en forme qui en plus de réaliser des cascades a bien suivi le rythme imposé par Araldite (et ce, malgré des jambes plus courtes que la moyenne)! Mention spéciale pour Lomax qui termine sa sortie à près de 80km!!!
 
 
Statistiques :
Distance : 77km pour Lomax, 54km pour Akrilite  et 65km pour le Dragon et moi
Moyenne : 17,6 à 18,5 km/h
Vitesse maxi : 50 à 55 km/h
D+ : 310 à 450m
Chute : 1 pour Petit Dragon
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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 20:25

Participant : Bbanpc

Levé à 7h pour être sur place vers 8h30, ma femme m'a proposé de m'emmener en voiture. Parfaite, ma femme ! Elle va m'attendre 4h30, en promenant le chien autour du lac et en scotchant sur les panoramas !!!!!!
 
La météo est plutôt clémente, un grand ciel bleu, il fera même trop chaud en fin de rando.
 
Il y a beaucoup de monde à notre arrivée sur place, mais l'organisation est parfaite,  policier municipaux, pompiers, bénévoles ... et tous avec le sourire !
 
Je vais chercher ma plaque, "1min top chrono", prend un petit café et c'est parti !!!!!
 
 
La première partie du parcours est faite de sentiers dans cette fameuse terre rouge "qui n'est pas de la terre, mais du tout petit gravillon rouge sous lequel il y a de la roche rouge". Ce n'est pas spécialement roulant ... Nous roulons donc en bordure du lac sur un sentier un peu technique avec quelques coups de cul, sympa pour un début !!!!
 
 
Ensuite nous quittons le Salagou pour rentrer dans les terres. Il y a toujours ce fameux rocher rouge, mais qui forme des grandes platières dans les montées. La grosse difficulté de la rando est devant nous, une montée d'environ 250m de d+, raide par endroit, cassante, caillouteuse, avec des bons petits coups de cul juste après des petites descentes. Pas trop de soucis pour moi, je suis pas mal... :twisted:
 
La descente qui suit est vraiment sympa avec des petits sauts et des passages en dévers ... Super !!!!
 
Ensuite c'est un enchaînement de petites montées et  de petites descentes vraiment top.
Dans cet enchaînement de descentes,il y aura deux descentes vraiment typées enduro ...chaudes, très chaudes... je dois avouer que j'ai posé le pied dans l'une d'elle!!! :147:
Entre tout ça,il y aura aussi quelques liaisons bitumeuses assez bien venues ... pour reposer les papattes.
 
Ensuite,nous traversons le barrage du Salagou "normalement interdit à la circulation" et remontons par une grande route.
 
 
L'arrivée est proche, nous rentrons tranquillement par un petit sentier le long du Salagou, et là, j'ai failli en faire une belle... j'avais perdu de la pression, je m'arrête, un peu de préventif, un regonflage et je repars juste au moment où une jeune fille passe... je la déboîte et me retrouve face à une marche d'environ 80 cm... Trop tard, je tire sur l'avant et à la réception, je perd la roue avant dans ce fameux gravillon rouge!!!!!! Vraiment limite, le pneu a repris du grip au dernier moment!!!!!
 
La fin se fera plus doucement, plus vraiment de jambe "je sens le manque de roulage!!!"
 
Vraiment une super rando, une organisation au top et des paysages splendides ...
Pas de vidéo, juste des photos!!! désolé Jihem!!!!
 
Et le plus important :
 
 
 
Petit cadeau à la fin de la rando ... qui a tout de suite trouvé sa place :
 
 
Statistiques :
 
Distance : 54,33 km
D+ : 1012 m
D- : 987 m
Durée : 4h32
Moyenne : 13 km/h
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12 septembre 2015 6 12 /09 /septembre /2015 21:17

Participants : Jean-One, Pakatak

Cette année, j'ai réussi à caser mes 2 adorables têtes blondes en colo la même semaine! Avec la bénédiction de ma femme adorée :oops: , je pouvais donc profiter de la première semaine d'août pour aller m'éclater en DH dans un bike park. Sauf que dans mon entourage, les quadras ne sont pas trop portés sur la DH ou bloqués par femmes et/ou enfants :no: .
 
Je commençais vraiment à désespérer de trouver quelqu'un de dispo, quand, lors d'une sortie au Griffon avec Akrilite, Pakatak nous rejoint et on en vient à parler d'un trip DH... Ses potes l'ont abandonner pour aller à Whistler et il est dispo la bonne semaine!
 
Patatak ne jure que par Châtel, il y retourne chaque année depuis 4 ou 5 ans... Adjugé vendu, on réserve un énorme duplex pour 6 personnes au cas où des potes nous rejoignent... Sauf qu'on doit vraiment puer du bec, parce qu'on a eu beau ratisser large (on a même proposé à Akrilite, c'est dire!!!), au final on est toujours que 2... :shock:
 
Pendant notre racolage, j'en ai profité pour regarder les vidéos du bike-park... Merde c'est fat :scratch:  Je réalise que je pars avec un gars de 25 piges que envoie du pâté... Que je n'ai touché qu'une seule fois à mon DH depuis l'été dernier... Que je suis trop vieux pour ses conneries... Que mon assurance ne couvre pas le rapatriement... Que la terre ça glisse... Que les pierres sont saillantes... Bref, je me chie dessus :suspect: :suspect: :suspect:
 
Arrive le jour du départ, 5h du mat chez Pakatak, on charge les vélos, tout notre bordel, et hop direction Châtel avec un petit détour par la Suisse pour éviter les bouchons... Sur une aire d'autoroute, Pakatak croise 2 potes à lui, Eric et Valentin, qui vont à Morzine juste à côté de Châtel. A croire que ce boulet a demandé à tout le monde sauf à ses potes :P
 
L'appartement est effectivement énorme, on récupère les forfaits et on affine les derniers réglages des vélos... Pakatak a pitié de moi avec mes vieux pneus que je traine depuis quelques années et me propose une belle paire de Magic Mary... Ca me rassure un peu, mais les pneus ne font pas le pilote... il va quand même falloir que je me sorte les doigts du cul :face:
 
Dimanche matin, il est temps d'aller rider! Arrivé en haut du télésiège, Pakatak me donne le choix: vert, bleu, rouge, noir, double noir, triple noir!!! Je suis chaud bouillant et on se jette pleine balle dans une... verte :P En fait la seule verte de la station... Ca passe bien (heureusement), je retrouve doucement mes marques sur le DH et j'arrive à suivre le rythme. On va doucement monter en difficulté avec des bleus qui sont malgré tout bien physique car gavées de gros virages relevés qui passent très fort sur les appuis.
Pakatak est comme à la maison, il se fait le beau river gap de 5-6m sur la People! Il est en confiance 8) :
 
 
On passera l'après-midi aux Lindarets, une petite station collée à Châtel avec quelques pistes super ludiques, notamment "Dans la forêt" avec de nombreuses passerelles à échelle humaine (que j'arrive à sauter sans me poser trop de questions) puis retour sur Châtel avec la Chatellane et son gros road gap. Pakatak est en confiance, à peine un coup d’œil pour repérer le saut, ça passait les autres années ! Sauf que les années précédentes, il devait arriver un peu plus vite... Je vous laisse admirer le style:
 
Sur le coup, j'ai bien cru qu'il allait se fracasser :affraid: Mais non, c'est passé au millimètre près! Notre Pakatak ne se dégonfle pas, il remonte et saute de nouveau le road gap, ce coup-ci ça passe nickel!
 
 
Vous prendrez note que pour l'instant nous restons sur des pistes bleues! Ca donne une idée du niveau des tracés :scratch:
 
Le lendemain après un tour de chauffe sur la verte, on teste notre première noire: "Haute tension" qui vient d'être refaite.
 
Je ne suis pas fier au départ, je ne sais pas à quoi m'attendre vu le niveau des autres pistes... Finalement, on se régale, c'est rapide, avec de beaux relevés qui envoient dans des portions bien raides, quelques pierriers! Bonne surprise!
 
Je suis en confiance et on décide de faire "Black Shore", un north shore à la canadienne en plein dans la forêt. J'ai vu quelques vidéos de cette piste et elle me donne vraiment envie. Arrivé à l'entrée, Pakatak me prévient: Tu vas voir c'est technique et il n'y a pas d'échappatoires sur les sauts, c'est une triple noir mec :twisted:
Effectivement ça paraissait plus facile en vidéo! On commence par un skinny, un saut en transfert à droite puis une bonne grosse passerelle.
 
J'ai jamais passé un truc aussi gros, la réception est 3m plus bas, avec un beau rondin qui ne fera pas de cadeaux si je suis court... Je me chie dessus, mais je finis par prendre la roue de Pakatak histoire d'avoir la bonne vitesse... Et hop! Lâché de gros lards! La chute est interminable, ça cogne fort à la réception, mais par miracle, je suis vivant! L’euphorie est de courte durée, arrivé sur le pont suivant, je négocie mal mon virage et je m'arrête dans un arbre :x
 
Sans élan, j'ai une bonne excuse pour ne pas passer le step up suivant :) Heureusement la réception est couverte de grosses racines! Les enchainements de sauts suivants passent tant bien que mal avec un bon repérage et les encouragements de Pakatak "Surtout freine pas et PEDALE!!!!".
 
Ce genre de piste, il faut la refaire tout de suite pour ne pas trop cogiter!
 
Un tour de télésiège et nous voilà devant le skinny à l'entrée de black shore. Je mouille mon short et suis ultra concentré, Pakatak me regarde et lâche: "Bon, d'une traite mon gars", la pression monte encore d'un cran. Sur ces mots, il se lance dans le skinny, perd l'avant et s'explose un peu plus bas! Pas de bobos, mais une méga crise de rire :lol: :lol: :lol:
 
 
L'avantage avec les Portes du Soleil, c'est que le domaine est énorme! Entre Châtel, les Lindarets, Morzine et les Gets, il y a vraiment de quoi faire et il y en a pour tous les gouts! Le mauvais côté, c'est qu'une semaine c'est trop juste pour bien mémoriser les pistes voir même pour toutes les faire! Alors quand, comme moi, on a une mémoire de poisson rouge, ça devient difficile d'anticiper les difficultés... :|
 
Un des grands moment du séjour c'est le river gap de la zougouloukata! C'est un saut d'une dizaine de mètres au-dessus d'une rivière qui se prend à mach 2. A mon avis, le jump de Châtel le plus engagé! Pakatak l'a déjà passé les années précédentes mais ce n'est pas un truc que tu fais entre 2 tartines au p'tit dej! D'autant que la prise d'élan est virile... Une grosse passerelle, une grosse double suivie d'une autre double encore plus grosse, une espèce de jump en transfert composé d'un tronc coupé dans la longueur et enfin le fameux river gap... Bref une triple noir taillée pour les suicidaires :twisted:
 
Pakatak part dessus en repérage, il veut déjà retrouver ses marques et évaluer la vitesse d'approche. Je me poste à côté du saut sur le tronc pour immortaliser le passage:
 
 
Pakatak passe le saut et quelque secondes après j'entends un gros BAAAAM!!! Je comprends qu'il a enchainé avec le river gap, mais vu le bruit, j'ai peur de le retrouver en miettes :pale:  Je descends sur une piste parallèle, personne sur le river gap, c'est bon signe, il ne s'est pas boité! Je le retrouve un peu plus bas, mort de rire! Sa roue arrière est pliée contre le cadre avec un plat de 20cm... Vive la garantie MP3!!
 
 
Ce n'est pas grave, Pakatak change de roue (heureusement il en a une en stock), remonte et recommence le saut. Entre temps, Valentin nous a rejoint. On attend le passage du cascadeur... le saut est énorme avec des gros rondins de bois prêt à t'accueillir si tu as le malheur d'être trop court! La tension est palpable... On entend un hélico au dessus nous, il vient évacuer un gars qui s'est explosé dans le lit d'une rivière un peu plus haut. Je m'inquiète vraiment pour lui, avec Valentin, on se dit que ce n'est pas raisonnable de sauter un truc pareil :( A ce moment Pakatak arrive à fond et saute!!! Il ne manque plus que le klaxon de général Lee dans shérif fais-moi peur :cheers:
 
Ca passe pile poil! Avec Valentin, on se regarde la bouche ouverte... :affraid: :affraid: :affraid:
 
Je vais vous épargner la balade en suisse pour remplacer la manette et le dérailleur de Pakatak (140€ pour du X5-X7 9V ça fait mal au c##), l'overdose de burger frites coca dans les petits restos, les mégas pistes noires ultra raides où tu penses ta dernière heure venue, les petits dej en écoutant maitre gims (Pak est fan...),la course avec les routeux, les virages en mode super-motard sur les portions bitumées, Pakatak qui se met une poussière dans l'oeil au moment de sauter une des plus grosse passerelle du bike park... et la collection de gamelles plus ridicules les unes que les autres.... La vidéo à la fin résumera tout ça 8)
 
 
 
 
 
Arrive le dernier jour de ride, nous le passons sur Morzine et les Gets avec Valentin et Eric qui crèchent là-bas et connaissent bien le secteur.
 
Une première descente pour se chauffer puis on part sur un long hors-piste entre les sapins! 10 bonnes minutes de descente dans un mur, à essorer les freins le cul posé sur le pneu arrière en essayant d'éviter les arbres... Franchement pas mon meilleur souvenir du séjour! Je me suis même retrouvé sans frein arrière tellement il surchauffait...
 
Arrivé en bas, on monte dans les oeufs pour rejoindre les Gets, Eric veut nous emmener sur une noire... Je signale que je n'ai vraiment pas pris mon pied dans la zone free ride et que j'aime autant des pistes "balisées" et plus roulantes... Eric m'assure qu'elle est "easy" juste une portion un peu raide et défoncée qui sera délicate. Je décide d'arrêter de faire mon p'tit vieux et de suivre le mouvement...
 
La piste est effectivement "facile pour une noire". Avec Pakatak, on s'arrête sur une passerelle en bois pour repérer un saut, Eric et Valentin eux, foncent devant. On saute la passerelle et on déboule sur la fameuse portion délicate.
 
Effectivement, c'est un mur complètement défoncé... On descend ça tout doux mais en bas du mur on trouve Eric assis par terre, il vient de chuter lourdement, il a mal au poignet et à la hanche. Rien qu'à la vue de son poignet, même si on est pas médecin, on a pas de doutes :( On appelle les secours...
 
Eric partira avec les pompiers, bilan: fracture du cubitus et du radius... Pas glop :(
Le reste de la journée on va y aller molo, de toute façon, on découvre toutes les pistes et la chute d'Eric nous a quand même bien refroidi!
 
Au final, je suis partagé sur cette semaine, en me mettant dans la roue de Pakatak, j'ai bien progressé dans mes trajectoires et ma position dans les gros virages relevés. Par contre, je me suis chié dessus sur les sauts, j'espérais que voir sauter Pakatak me motiverait, mais la différence de niveau était telle que l'effet était inverse. De plus, mon incapacité à mémoriser les 3/4 des pistes n'aidait rien.
A côté de ça, on s'est bien marré avec Pakatak et c'est bien là le principal :afro:
 
Place aux 20 minutes de vidéo :bounce: :
 
 
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6 septembre 2015 7 06 /09 /septembre /2015 23:43
Participants : Akrilite, Jihem, Lomax, Pakatak (Alexis), Petitdragon
 
5h55 : le réveil sonne, ah oui, ce matin, on prend la voiture direction Ballancourt, pour une de nos randos parisiennes préférées. Mais faut se lever ! Je me prépare rapidos, j'ai le temps, Lomax ne vient qu'à 6h45. Vers 6h30, j'ouvre les volets pour voir la température ... et c'est Lomax que je vois en train de se garer devant chez moi Shocked. Waouh, il est tombé du lit ce matin ! En fait, pour tout dire, il a la crève et n'a pas dormi de la nuit, donc le voilà déjà. Heureusement, je suis quasi prêt et pour une fois, j'ai préparé mon sac la veille du coup, il ne va pas m'attendre longtemps.
 
On met les vélos sur la Lomaxmobile et c'est parti pour 1h d'autoroute et un peu de petites routes pour finir. On arrive à 7h40 bien en avance, c'est cool. On descend les vélos et là, tout d'un coup, patatrac, j'ai un violent coup de tord boyaux qui me plie en deux. C'est violent et je me demande comment je vais rejoindre le départ (et je l'espère les toilettes) sur le vélo. Pas la première fois que cela m'arrive avant une rando, et cette fois, pas de couscous ingurgité la veille. C'est donc très péniblement que j'arrive au départ. Vite les toilettes !!! Argh, y a pas de lumière, c'est le noir complet et je tombe sur des WC à la turc. Je retourne à mon sac récupérer le téléphone que je passe vite en mode torche et bonheur suprême, je trouve un vrai chiotte où je me vide allègrement, tel le Canadair au-dessus d'un incendie ou le pigeon au-dessus de François Hollande, comme vous voulez. Ouf, je respire ... enfin, si l'on peut dire, vu la puanteur des lieux, c'est que ça décoiffe ici !
 
Ces tracas akrilitiens étant maintenant derrière moi, il est temps d'aller chercher ma plaque et de me préparer pour le départ. On retrouve Petitdragon et Akrilite (tiens, quand on parle du loup ...), mais pas d'Alexis au RV, il est à la bourre. Je serai bien parti tout de suite, sachant que nous serons les plus lents avec Lomax, mais la majorité préfère un départ groupé, qui pour le coup aura lieu en limite extrème de départ pour les longues distances, soit 8h30, Alexis ayant enfin fait son entrée triomphante sur le stade.
 
On part sans tarder, et sans tarder non plus, on attaque une petite montée et un premier bouchon, qui en fait sera le seul de la rando. Bon point aux organisateurs qui ont limité le nombre de participants cette année.
 
Tout de suite, on se retrouve dans un environnement des plus sympathiques, avec pas mal de rochers, c'est joli tout plein. On suit les trois loustics dans la montée, puis on décroche un peu et finalement, on ne les reverra plus du tout. On a bien fait d'attendre tout le monde !
 
De notre côté, on a prévu de rouler tranquille, mais on n'est pas si mal et les montées se passent plutôt bien. Il ne fait pas trop chaud, il fait beau et le terrain est sec, sans être trop mou (les dernières pluies ont un peu durci le sable heureusement), bref les conditions sont parfaites pour rouler.
 
Les premières descentes donnent le ton, il y a du single, des virages, de la pente et un peu de technique, on devrait s'amuser.
 
Il y a beaucoup de singles, c'est cool, mais par contre c'est du single sinueux de chez sinueux, ça tourne tout le temps. Attention aux cintres larges, c'est parfois étroit entre les troncs.
 
Sur une petite remontée dans les caillasses, Lomax bloque devant moi, de mon côté, je n'étais pas sur le bon plateau, le temps de repasser sur le petit et de relancer, je bloque à mon tour, et presque à l'arrêt, je n'arrive pas à déclipser à droite et dans ce cas là, c'est la bascule, à droite évidemment, et pour couronner le tout, à droite, il n'y a rien, si ce n'est un beau trou plein de gros cailloux. Par chance, pas de gros bobo, juste un petit oeuf au tibia. C'est un peu douloureux, mais on a vu pire, ce n'est pas cela qui va m'empêcher de rouler.
 
On poursuit sur de jolis singles avant d'attaquer une descente annoncée comme technique. Alors qu'on s'approche prudemment, devant nous, un type se lance franco et au milieu, va bloquer la roue avant contre un rocher pour un énorme OTB dans la pente bien raide au milieu des rochers. On voit le vélo rebondir 2 fois dans les airs. On s'inquiète pour le gars qui était avec 2 potes. Il se relève doucement en se tenant l'épaule, craignant pour la clavicule. A priori, rien de cassé, ouf, mais il a mal. C'est à ce moment là qu'un gougnafier rapplique et commence à demander au mec de dégager du chemin, alors que le pauvre est tout juste en train de reprendre ces esprits. C'est ce qu'on explique au blaireau, qui ne trouve rien de mieux que de râler, plus bas, que le vélo du gars est mal placé. C'est sûr, il est quelques mètres plus bas, pas encore eu le temps de le ramasser. Y en a qui ont tout compris à l'esprit rando et qui pensent aux autres, sympa !
 
Ca nous calme un peu, quand même, mais on repart vite, car il y a de la route encore. On ne tarde pas à arriver au 1er ravito, qui n'est en fait qu'au 13ème km. Hein, quoi, comment, on n'a fait que 13 km et il est déjà 10h, ça craint ! En plus, je ne vois même pas trace du fameux gâteau de semoule aux raisins macérés dans le rhum que je n'ai toujours pas eu le privilège de goûter. On regarde la carte, et bien, ce n'est pas rassurant, la suite s'annonce plus dure encore, va falloir s'accrocher. On repart donc assez vite, sur un chemin agricole, menant tout droit à une colline. Ca va monter. C'est obligé, il y a toujours une bonne montée après les ravitos, en général. Effectivement, on n'y coupe pas.
 
A un embranchement, il nous faut choisir de poursuivre sur le 60 km ou nous orienter sur le 50 km, notre plan B dès le début. Il est 10h20 et il reste encore beaucoup de km à faire, on décide donc de se préserver et de zapper cette boucle, avec de fortes montées. C'est sûr que si la boucle est du niveau de ce que l'on a fait avant, on doit rater de beaux singles, d'autant qu'on va faire un peu de chemins agricoles, mais franchement, on n'a pas suffisamment la caisse pour cela et on se fait finalement bien plaisir aussi sur le 50km, d'autant qu'après la boucle zappée, le parcours est le même.
 
Il y a donc de bonnes montées également, mais presque toutes faisables sur le vélo, sauf quelques passages rocheux, et toujours des descentes bien engagées où l'on se fait plaisir.
 
On va zapper à nouveau une boucle du 60 km, la fatigue commence à se faire sentir, et on se dit qu'on a vraiment bien fait de ne pas rester sur le 60 km, on aurait trop galéré pour finir.
 
Par contre, on ne va pas rater les nouvelles passerelles en bois, et le photographe non plus, posté au bon endroit. Heureusement que ce n'est pas mouillé, mais ce n'est quand même pas bien large, avec des virages, et je ne l'avais pas bien vu, ça monte un peu aussi, si bien que, y allant prudemment pour ne pas tomber sur le côté comme tout à l'heure, je n'ai pas assez d'élan pour la sortie que je finis à pied. La passerelle suivante, bien droite, elle, passe mieux.
 
 
 
 
Un peu plus loin, on passe une petite dépression qui tasse bien, normal, c'est une dépression, quoi. Un gars est en rade avec son tubeless qui a déjanté sous le choc. On se propose de l'aider ... enfin Lomax car moi, je ne serai pas d'un grand secours. C'est à ce moment là, que je vois arriver un grand gaillard sur un Décat pas tout jeune, et on entend un grand bing quand il passe dans la dépression, en explosant sa selle, dont le chariot part tel un missile et frôle Lomax situé à 5 m du gars ! :shock: La selle est morte, le gars va galérer pour rentrer, surtout qu'il ne retire pas la tige de selle, euh, c'est dangereux, mon gars, vaut mieux éviter quand même. Tout en danseuse, ça va être chaud. D'ailleurs, quelques mètres plus loin, il se ramasse dans les rochers, en passant par-dessus. Bon, je ne sais pas où il est passé ensuite, on ne l'a pas revu.
 
Alors qu'on était toujours en assistance, enfin, surtout Lomax, on voit passer un fat (ce n'était pas le premier, d'ailleurs), sauf que celui là, c'était un double fat, en tenant compte du vélo ... et du pilote, un solide gaillard. On l'a retrouvé plus loin, qui avait crevé.
 
Arrive enfin le deuxième et dernier ravitaillement. Je bois, je mange et soudain, je vois un organisateur avec un plat qui ressemble à mon graal ... mais oui, c'est bien le fameux gâteau de semoule. Mais dans quoi le servent-ils ? Dans un gobelet, avec une cuillère. Ah voilà, j'ai trouvé leur truc et compris pourquoi je ne les avais pas trouvé ces gâteaux la dernière fois, ils étaient planqués ! Pour me venger, j'en prends deux. Hum, trop bons ces gâteaux. J'en reste à deux, car le cuistot n'y est pas allé de main morte sur le rhum, faudrait pas que je me fasse contrôler positif à l'arrivée !
 
Normalement, il ne reste plus que deux grosses montées (hé oui, on a étudié la carte car on commence à en avoir plein les pattes), sauf que soit on n'a pas bien compté, soit la carte n'est pas très précise, mais on va en faire plus que cela finalement, le tout entrecoupé de bonnes descentes, de singles toujours aussi tortueux et quand même de quelques chemins agricoles un peu longs avec le petit vent qui soufflait.
 
On revient par le sommet de la carrière où l'on admire le paysage, quelle belle vue ! Puis on attaque ce que l'on pense être la dernière bonne descente. En bas, on voit un panneau retour Ballancourt, chouette, mais un organisateur qui d'ailleurs a crevé (tout comme Akrilite, au même endroit, comme on l'apprendra plus tard), nous dit que le vrai parcours repart à gauche et fait environ 3 km, avec 2 montées, mais que cela vaut le coup et que ce n'est pas possible de rentrer tout droit. Bon, Lomax pousse, ok, on y va, on a encore un peu de jus, alors autant en profiter jusqu'au bout.
 
Hé bien ces 3 derniers km, c'est quelque chose. D'abord le décor. Apocalyptique. Il y a des arbres morts partout, entassés par centaines, dans tous les sens, comme si un géant avait tout cassé pour se faire un mikado géant. Incroyable, certains font même une sorte de toit entre les rochers par moment. Ensuite, le chemin, un single qui se taille une place dans ce monde torturé, sinuant entre les arbres, montant, descendant et tournant sans cesse. C'est physique et on grille nos dernières cartouches, mais honnêtement le cadre valait le détour.
 
On finit enfin par arriver, vers 14h. Nous sommes les premiers, les autres sont à l'entrée du dernier single, en dépannage d'Akrilite. On regarde le kilomètrage et on ne trouve que 49 km, soit le parcours du 50 km initial alors que l'on a fait la première boucle du 60 km. C'est étrange, mais bon, on en a bien profité, le parcours est superbe, le cadre également et l'organisation est franchement au top, rien à dire. Vraiment une bonne rando dont la cote ne va encore pas baisser cette année.
 
Statistiques :
Distance : 49 km pour Lomax et moi, 60 km pour Alexis et Petitdragon et 70 km pour Akrilite
Moyenne : 12,3 km/h
Vitesse maxi : 49 km/h
D+ : 1020m (GeoRando) pour Lomax et moi, 
Chutes : 1 pour moi, 1 pour Lomax, 1 pour Petitdragon
 
 
 
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4 septembre 2015 5 04 /09 /septembre /2015 23:08
Participants : Akrilite, Bbanpc, Guigui (l'autre), Jean One, Jihem, Lomax, Pakatak, Petitdragon, Raph, Wikigaby
 
Tout commence pour moi hier soir, avec la découverte de mon pneu arrière crevé, celui qui avait été en tubeless une seule journée, le 1er jour du trip dans les Vosges, avant un bon trou non rebouchable avec le préventif ayant conduit à mettre une chambre.
 
Je répare et vais manger, mais mauvaise nouvelle, après le repas, le pneu est à nouveau à plat et plus de chambre en 27,5". Heureusement, j'ai du 26" en réserve et ça passe aussi, mais il faut changer le pneu car celui ci, un Nobby Nic, doit avoir une petite épine ... impossible à trouver. Je pense remettre le Crossmark d'origine, mais impossible de le mettre, c'est trop tendu pour moi avec les jantes SLR qui remontent. Je voulais remettre le Nobby Nic en tubeless, mais mes deux tubes de glue pour reboucher le trou dans le pneu sont secs. Je crise et lâche l'affaire, et annonce aux copains sur le forum que je vais renoncer à la sortie du lendemain, j'en ai marre.
 
C'est là que mon ange gardien Patrice intervient, me proposant très gentiment de passer tôt le matin, avant le RV. Je ne peux que dire oui. On laisse donc passer la nuit et dès le lendemain, à peine après avoir pris le petit déjeuner, la sonnette retentit, voilà mon sauveur qui débarque. Il attaque direct sur le Crossmark avec un démonte-pneu et voit tout de suite la galère pour le mettre. Je lui parle du plan B, repasser le Nobby Nic en tubeless. Ok, il est d'accord, c'est parti, bistouri, scalpel, l'opération commence. D'abord, il rebouche le trou dans le pneu avec de la glue, ensuite on remet la valve tubeless, puis je prépare ma pompe spéciale tubeless en pompant, on relâche ensuite la pression, le pneu se met en place et le mécano en chef, après en avoir mis partout en secouant le préventif sans fermer le bouchon (et oui, nul n'est parfait Razz), remplit le pneu de préventif par la valve. Je n'ai plus qu'à secouer la roue dans tous les sens (ça va, ça, j'y arrive), on remonte et ... c'est bon ! Trop facile, dégoûté ! Je n'ai plus qu'à installer une statue de St Patrice dans mon garage à vélos Laughing.
 
Je finis de me préparer pendant que ma femme admire le fat (je parle du vélo ... pas de Patrice ;) ), qu'elle trouve joli (idem, enfin j'espère :lol: ). Décidément, il plait au femme ce vélo (Guigui, tu sais ce qu'il te reste à faire pour pécho si la grille à poules ne marche pas Razz).
 
On part donc, à peu près à l'heure normale, cool. Il fait déjà bien chaud et encore plus dans la montée pour rejoindre Champigny depuis le pont de Bry. J'y vais cool et Bbanpc, malgré ses énormes pneus, prend le large et m'attend en haut.
On rejoint le Piple dans les premiers, après une nouvelle montée avec Bbanpc largement devant. Raph et Lomax sont déjà là, ils essayent à tour de rôle le Dude qui étonne toujours autant, puis arrivent Petitdragon, Wikigaby (avec son Canyon Spectral tout neuf) et Jean One que nous ne connaissions encore pas tous.
 
On file au Griffon par le Bois de la Grange puis le single le long du TGV. C'est un peu gras le long du TGV, juste de quoi se salir un peu, mais rien de méchant, la terre a bien absorbé les grosses pluies de la semaine. Au Griffon, on retrouve Akrilite. Pendant qu'on discute une tribu de Mountain Bike Paris débarque avec une ribambelle de gros Spé. Y a du monde là haut. Ca discute matos comme d'habitude, mais bon, on est venu pour rouler un peu, alors on y va, en commençant doucement par la Diago, histoire de prendre ses marques. Ensuite, je crois que l'on fait la descente partant du cimetière que je ne connaissais pas, celle qui passe près de la maison en ruine. Je ne connais pas le nom des descentes et je ne me souviens plus bien dans quel ordre on les a faites, mais bon globalement, on n'a fait que monter, descendre, remonter en haut, papoter, descendre et ainsi de suite.
 
Pakatak (Alexis) et Guigui (l'autre) nous ont rejoint après quelques descentes. Pakatak ayant un problème de pneu (décidément) a mis une chambre pendant que nous partions faire une descente. Je crois que c'est dans celle là, qui coupe le début de la Diago me semble-t-il que j'ai osé passer deux passages (un petit mur suivi d'un franchissement de troncs) où mon cerveau bloquait ... et en fait ça passe bien !
 
Après une nouvelle séance papotage (notre spécialité, mais nous n'étions pas les seuls, d'autres groupes faisaient de même) en haut du Griffon (il va falloir ouvrir une buvette là haut, il y aurait des affaires à faire), Pakatak étant prêt à en découdre, on est parti sur d'autres descentes sur l'autre versant, avec des sauts, heureusement évitables pour ceux qui n'osent pas trop.
 
La suite a été une bonne succession de descentes et de grosses montées, agrémentées d'une perte de 3 éléments par ci, d'un élément par là, puis d'un gros déraillement pour moi avec la chaîne coincée sous la protection plastique du cadre, que j'ai dû enlevée. Tout cela avec une chaleur de plus en plus forte.
 
Vers 11h et des poussières, les 10 se sont séparés en deux groupes de 5, Akrilite, Guigui, Jean One, Pakatak et Petitdragon restant un peu au Griffon (avec Petitdragon qui va s'échouer dans un terrain sablonneux dans la descente des 6 bosses), les autres prenant le chemin du retour par le Morbras, puis les côteaux de Chennevières où l'on s'est perdu à nouveau, quand pris d'un coup de fringale au sommet d'une côte, j'ai fait signe à Raph que j'allais manger (sans qu'il comprenne mes gestes visiblement), avant que Lomax siffle Raph et Bbanpc (mais lui, ça ne sert à rien, il est sourd, il n'entend jamais quand on l'appelle Razz), en vain. J'ai donc mangé, puis mon téléphone a sonné, Raph et Bbanpc s'inquiétant. On s'est retrouvé juste après.
 
Retour par les bords de Marne, sous un beau soleil et une bonne chaleur. L'eau fraîche à l'arrivée a été plus qu'appréciée. Bbanpc rêvait de sa bière blanche qui l'attendait au frais, j'espère que sa femme ne l'avait pas bue avant qu'il ne rentre.
 
 
Statistiques :
Distance : 56,5 km pour moi, 67 km pour Bbanpc
Moyenne 16,8 km/h
D+ : 645 m (GeoRando)
Chute : 1 pour Petitdragon
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