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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 16:32
En vacances à Annecy, j'ai décidé cette année de tester La Clusaz pour changer du Semnoz parcouru les étés précédents. J'ai trouvé une formule location Vtt + guide pour faire de l'enduro dans le coin avec la structure Evolution 2. 
 
On était trois "vieux" d'une cinquantaine d'années avec Flavien, notre jeune guide.
 
On a commencé par prendre les vélos et j'ai eu droit à un beau Scott Genius 720 LT en 27,5 avec tige de selle télescopique et 170mm de débattement. Cela change du Shamann.
 
Après avoir pris le forfait, direction les bulles et le plateau de Beauregard. On commence gentiment par un chemin facile pour s'échauffer (et éviter le haut de la piste de la Fériaz impraticable pour nous après les déluges des jours précédents), avant d'aborder la deuxième partie de la Fériaz, une piste rouge classée difficile. On attaque directement par quelques structures en bois, j'en zappe une partie car je n'aime pas trop cela surtout quand c'est humide, de la boue (la piste ressemble souvent à un torrent), puis un pont suspendu où j'ai fini en glissade dans les protections.
 
La suite de la descente est une alternance de lacets bien sympas et de portions dans les bois, avec des racines très glissantes. Je n'étais pas à l'aise dans les bois et à la sortie d'un petit bois où j'étais crispé, cela s'est confirmé avec un violent Otb avec atterrissage une fois de plus sur le poignet droit mais surtout sur la côte droite, qui, après visite chez le médecin le lendemain s'avéra cassée comme je le pressentais, tandis que le vélo partait en tonneaux, dans la pente herbeuse, pour finir sa course 50m en contrebas.
 
Bien secoué, j'ai eu du mal à repartir (merci à mon ami du sud d'être allé récupérer le vélo au prix de quelques glissades sur les fesses, car je ne me sentais pas capable d'y aller), mais tant que c'était chaud, fallait en profiter. Autant dire que cela m'a nettement calmé pour la suite, mais j'ai réussi à éviter les chutes, esquivant pas mal de difficultés quand je ne le sentais pas (toujours quand le terrain était très gras et glissant).
 
On a repris ensuite le télésiège du crêt du Merle puis celui du crêt du Loup pour une descente sur les bosses à Gropiron (la piste de descente du Loup classée niveau moyen), avec un bel enchaînement d'épingles à cheveux, puis de petites bosses que j'ai zappées. Le collègue du sud, contrairement aux recommandations de Flavien, s'en est pris une terrible qu'il a réussi à passer sans tomber ("j'ai passé la bosse impeccable" nous a-t-il dit avé l'accent du sud) avant de se prendre une grosse gamelle derrière pour finir comme moi dans la végétation, heureusement sans bobo (la présence de grosses tâches violettes derrière la cuisse étaient en fait dûe aux baies écrasées dans la chute et non au sang comme nous l'avions craint au début).
 
On s'est pris ensuite un sentier piéton et la fin d'une piste noire bien raide avant de rejoindre à nouveau la station pour reprendre le télésiège du crêt du Merle.
 
Petite descente avec de nombreux lacets puis remontée avant de prendre une autre piste rouge d'enduro très boueuse et pleine de racines. Alternance de beaux singles à flanc de coteau en sous bois et de passages plus techniques et très glissants où j'ai crevé.
 
Retour à la station avec les premières gouttes de pluie.
 
Beau spot pour s'amuser, mais attention pas de pistes pour les débutants, c'était donc limite pour moi sur certains passages que j'ai préféré passer à pied, surtout avec la côte cassée et le poignet en vrac (le médecin m'a fait faire des radios craignant une fracture du scaphoide, mais ouf, ce n'est pas fracturé).
 
Sinon, j'ai pu tester aussi en situation mes genouillères Bliss pour un bilan très positif, on les oublie facilement même quand il faut pédaler dans les montées, et mes chaussures Mavic que j'ai bien baptisées avec la boue (cerise sur le gâteau, le guide m'avait changé les pédales plates par des Shimano, cool).
 

 
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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 12:04

Participants : Markitos, Pitufo

Jour 1 : 27.3 kms / 868m D+ / 537m D-
Jour 2 : 50.4 kms / 1550m D+ / 776m D-
Jour 3 : 62.2 kms / 1686m D+ / 2241m D-
Jour 4 : 33.3 kms / 524m D+ / 987m D-
 
Soit un total de 173.2kms pour 4628m D+
 
J-4 avant le Jurassik BUL VTT, dimanche 15 juin 2014.
 
Appel en début d'après-midi de Pitufo : le bras arrière de son Stumpjumper est fissuré. Ça sent le roussi pour notre projet. Des mois de préparation risquent de tomber à l'eau s'il ne trouve pas une solution.
 
J-3 : 
 
Pitufo prend la décision d'y aller avec son Santa Cruz semi rigide (SR), un vélo rigide et inconfortable, du moins sur le papier, au final nous verrons qu'en fait c'était le bon choix. Il faut aussi ajouter que je l'ai bien tanné pour le décider à venir, il n'en avait plus l'envie...
 
J-2 et J-1:
 
Nous faisons les ultimes préparatifs. Dernières discussions sur le déroulé des étapes, on se fixe quelques objectifs en terme de kilomètres à parcourir : 
25/30 pour le jeudi après-midi, 55/60 les vendredi et samedi, et 25/30 le dimanche matin.

Jour J, jeudi 19 juin 2014:

 
8h30, je dépose ma fille à l'école et nous prenons aussitôt la route en direction de Cerdon dans l'Ain. 
 
 
Nous y arrivons à 13h45. Le temps de nous préparer, de régler les suspensions et de charger les vélos, nous sommes enfin prêts à 14h25.
 
 
Très vite je me rends compte que même gonflé à 250psi, mon amorto ne se bloque pas assez pour empêcher le porte-bagage (PB) de venir frotter sur mon pneu arrière lors des grosses compressions. Premier arrêt donc sur les hauteurs de Cerdon à l'église Saint Alban pour remonter le PB grâce à un bricolage. Bref ça commence fort ...
 
Cette première journée sera surtout une journée où l'on montera presque tout le temps en sous-bois. C'est bien humide par endroits, il faut dire qu'il y a eu de gros orages les jours précédents, mais il fait bien chaud. L'après-midi est agréable. On s'habitue au chargement du vélo et du sac à dos.
 
Pitufo a juste son PB sur le bike, et moi en plus de mon PB j'ai la tente sous le cintre. Sur le dos, on a un peu plus de 11kg, voire 12kg. Il faut dire qu'on porte les repas pour 3 jours, 3l de flotte dans la poche à eau, plus un bidon de 600ml pour moi, Pitufo ayant ses deux bidons sur le bike, un des avantages des SR. 
 
 
Vers 18h30, nous commençons à nous préoccuper de trouver un lieu de bivouac. Nous rechargeons le Camel à Vieu-d'Izenave, et à 19h nous trouvons enfin un champs propice au campement. L'endroit est plat, à l'abri du vent et des regards indiscrets. Nous sommes au lieu-dit Le Quart d'Amont, dans le village de Le Balmay. Nous nous installons et on passe vite à table ... enfin façon de dire vu qu'on est assis dans l'herbe. Nous nous affairons aussi à faire un feu, nous ne concevons pas de bivouac sans un bon feu de bois ! Ça tombe bien il y a un mur de bûches de bois qui nous sert de mur de chambre. D'ailleurs on l'a tellement chargé ... le feu hein !!! ... qu'on a eu des braises jusqu'au petit matin. Nous avons eu aussi la visite des voisines du champs d'à côté, une bonne douzaine de belles vaches très curieuses. La nuit a été excellente, on a très bien dormi. Il paraîtrait même que l'un de nous deux ronflait, perso je n'ai rien entendu ...
 
 
Jour 2, vendredi 20 juin 2014:
 
Nous nous réveillons à 7h30. Après un petit déjeuner et un brin de toilette, nous "démontons" le campement. A 9h nous sommes partis ... enfin après quelques réglages de hauteur de selle, la veille nous avons échangé les TDS.
 
 
La journée sera aussi placée sous le signe des ascensions et de la chaleur. La matinée se passe correctement, Pitufo tel un cabri vole de bosse en bosse. Il tient une forme olympique le bougre. Moi je monte au train, bien plus lentement. On atteint rapidement le village de Brénod. Nous nous rendons directement au cimetière ... ça tombe bien il est pile poil sur notre chemin. Mais manque de bol il n'y a pas de robinet. Nous repartons donc, enfin essayons ... Pitufo casse sa chaîne au démarrage. Il répare et met un maillon rapide, mais sur les chaînes de 10 et 11 vitesses, ils sont durs à clipser sans une pince. 
 
C'est à ce moment là que s'arrête un automobiliste, il vient nous proposer de l'aide. Il est lui-même cycliste et il vit juste à côté. On va donc chez lui, il a des outils à nous prêter, et surtout il nous fournira de l'eau ...oufffff sauvés ...
 
Nous repartons à travers la forêt pour rejoindre le plateau du Retord. C'est là que Pitufo a la bonne idée de poser le pied dans un bourbier, il a de la boue jusqu'à mi-mollet.
 
 
Je commence sérieusement à avoir faim. Nous nous arrêtons donc pour manger en forêt, bien à l'ombre. Nous nous servirons de bûches comme de tabourets et de table. Nous ferons même une petite sieste de 15mn avant de repartir.
 
Il fait déjà très chaud, j'en souffre, Pitufo pas du tout. La différence de niveau est énorme entre nous deux. Nous avons roulé de très nombreuses fois ensemble mais jamais je ne m'étais senti aussi loin des performances d'Alex. Plus les heures passent, plus je suis fatigué. Je pousse le vélo dès que la pente devient un peu raide. Pitufo m'attend souvent et parfois cela peut aller jusqu'à un quart d'heure. Lui survole les difficultés sans soucis avec son Santa Cruz. 
 
Nous commençons à manquer de nouveau d'eau. Je bois énormément. Nous avons atteint le Plateau du Retord. L'altitude oscille entre 950 et 1200m. Je sais que ça va être le désert pendant des kilomètres et que notre seul salut pour trouver de l'eau est aux Plans d'Hotonnes, et plus précisément au Hameau Les Bergonnes, dernier lieu habité avant le Grand Colombier. Des vacanciers en villégiatures là nous dépannerons du précieux liquide.
 
La traversée du Retord est magnifique. Nous traversons de superbes combes. Parfois il y a des clôtures à passer. D'ailleurs je peux vous confirmer qu'elles sont électrifiées, j'en ai pris une à pleine main !!! V'là la chataigne !!!! On en passera 2 ou 3 en rampant en dessous, jusqu'à ce que 2 randonneurs nous mirent la honte en ouvrant la clôture grâce à une poignée isolée ...
 
 
Nous atteignons le refuge de la Grange d'en Haut qui marque la fin du Plateau. Je suis cramé. Pitufo me propose alors de zapper une petite boucle et de passer par la route pour rejoindre le hameau du Virieu Martin afin de voir si on peut y trouver un robinet ... mais malheureusement il n'y avait rien. Il va falloir se rationner, dur avec cette chaleur. J'ai poussé le vélo sur 200 à 300m sur la route. Pitufo m'attend de plus en plus. Il est déjà tard et nous décidons de chercher un endroit où planter les tentes. On avait pensé à grimper au Grand Colombier mais on a eu peur qu'il y ait là-haut trop de vent et qu'on ait trop froid. 
 
On trouvera l'endroit rêvé sur un petit sommet,au col de Charbemène,  une patûre où pait un troupeau de bovins. L'herbe y est un peu haute mais la vue y est magnifique. Je suis au bout du rouleau, incapable d'arriver là-haut sur le bike. Même le pousser est un supplice. J'ai les boules. Je me sens un vrai boulet. Pitufo est monté sur le bike. Il viendra même chercher le mien sur la fin, à ma demande. Je m'écroule, arrivé en haut, incapable de rester debout et de faire quoique ce soit.
 
Pitufo s'occupera seul d'aller chercher le bois pour le feu et des pierres pour le foyer. Une fois que j'ai repris mes esprits, je plante la tente et lance le feu, et enfin nous dînons. Petite info utile, ne pas prendre de plats lyophilisés avec de l'ail sous peine de tuer votre compagnon de galère rien qu'avec votre haleine.
 
Autre conseil quand vous plantez la tente, vérifiez qu'il n'y a pas de pièges à proximité, sinon demander à Pitufo ce que ça fait de mettre le pied dedans ... de plus il était juste en chaussettes. C'est tenace l'odeur de bouse sur les pieds. 
 
Sinon, revenons à ce bivouac : MAGIQUE ! Nous étions à 1372m d'altitude avec en face de nous le Grand Colombier, le lac du Bourget et les Alpes. Sur notre droite il y avait le Mont Blanc bien visible aussi. Au coucher du soleil la température chuta d'un coup et le Mont Blanc se teinta en rose. Heureusement que nous avions prévu les vêtements chauds pour dormir et nous n'avons pas eu froid du tout durant la nuit.
 
Vers 2h je me suis réveillé pour faire un petit pipi, et en sortant de la tente je me suis retrouvé face un spectacle somptueux : tout en bas dans la vallée je voyais les lumières des villes bordants le lac du Bourget, dont Aix les Bains, et au-dessus de moi j'avais un ciel étoilé sans l'ombre d'un nuage. Ça brillait de 1000 feux. J'étais comme un gosse. Au petit matin on voyait encore plus distinctement les Alpes, il n'y avait plus la brûme de chaleur.
 
 
J3 : Samedi 21 juin 2014:
 
Debout à 6h, nous avons mis les montres à sonner pour partir au plus tôt. Le réveil est magique face au spectacle qui s'offre à nous. La première tâche est de rallumer le feu. Il fait frais et nous enfilons les vestes. Le feu nous fera du bien pendant le petit déjeuner. Le programme du jour est simple : on grimpe au Grand Colombier, grosse descente de 17km, ravitaillement en eau à Virieu-le-Petit (on est un peu à sec depuis la veille au soir), et filer vers Hostiaz, dépasser ce village et camper avant Longecombe. 
 
 
A 7h45 nous sommes sur les bikes. Il y a peu à monter pour arriver au sommet du Grand Colombier. En à peine 45mn nous y sommes. Pitufo fidèle à lui même est en haut bien avant moi. Il a même tenu tête à un cyclo pour arriver au col avant lui ... bon il avait l'âge canonique de Jihem environ ... Perso je suis monté à mon rythme, tranquillement.
 
Une fois à 1525m, une vue à couper le souffle s'offre à nous. C'est encore plus beau que ce à quoi je m'attendais. On s'était dit qu'on y resterait que 15mn maxi, mais nous n'en sommes partis qu'au bout d'une demi-heure. C'était dur de s'en aller. 
 
Nous voilà donc partis pour 17km de descente. Le début se fait par la route. C'est d'ailleurs le seul endroit où je serai devant Pitufo, et sans donner un seul coup de pédale. Puis nous empruntons une piste forestière. Là, Alex prend de nouveau le large, sa maîtrise technique faisant la différence, les chemins sont souvent défoncés par les engins forestiers. Sur certains passages un peu engagés je préfère posé le pied. Le vélo ainsi chargé n'est pas aussi maniable. Lors du BUL de la Seine à la Loire, la tente ne m'avait nullement gêné, mais en fait dans le technique je la sens bien, ainsi que le PB. En cas d'erreur de trajectoire ou de pilotage, il est presque impossible de rattrapper le vélo. Nous arrivons rapidement à Virieu-le-petit, là nous faisons une halte obligatoire au cimetière pour ravitailler en eau. Nous en profitons pour faire un brin de toilette, enlever la boue sur les jambes, et surtout Pitufo a toujours le pied qui pu la bouse de vache !
 
Et juste avant de repartir Pitufo fait son petit pipi, quand je l'entend dire :"j'ai une tique sur la bite !" ..."je vais l'enlever avec le tire-tique", mais c'est finalement à la pince à épiler qu'il arriva à la retirer et me la montrer fièrement comme un trophée ... 
Nous repartons et arrivons rapidement aux gorges de Thurignin traversées par le Séran. Il fait déjà très chaud et nous avons très envie de plonger dans l'eau, mais il faut avancer. Nous sommes arriver au point le plus bas de la journée, 411m (nous étions à 1525m il y a peu). A partir de maintenant nous allons monter à plus de 1000m avant d'arriver à Hostiaz.
 
 
Mais avant j'ai faim. On squizze un sentier en passant par la route. On décide d'aller jusqu'à Nérieu, voire Bioléaz pour manger. Je souffre de la chaleur, il y a peu d'ombre et je roule au ralenti. Pitufo m'attend dans un antique abris de bus. On décide de pousser jusqu'à Bioléaz. Bien nous en a pris, une charmante mamie nous a proposé de manger sur sa terrasse à l'ombre. Enfin un repas sur une table et assis sur des chaises. Et pas de soucis d'eau, on a un robinet d'eau de source juste de l'autre côté de la rue.
 
 
Après cette pause bénéfique nous repartons. Nous monterons sur des pistes et descendrons à Hostiaz via des chemins défoncés. A Hostiaz nouveau ravitaillement en eau. Il est encore tôt, on est en avance sur notre planning de route, malgré le fait que je soit lent ... Nous filons à Longecombe et à partir de là nous verrons pour chercher un lieu pour la nuit. 
 
Après renseignements nous décidons de tenter notre chance au Moulin de Charabotte. La descente pour y accéder est toute en glisse sur un épais tapis de feuilles. En fait, au Moulin il est impossible de poser la tente, même au bord de la rivière comme je le pensais. Partout c'est de la pierre, il y a des maisons et le bruit de la cascade nous aurait empêcher de dormir. Nous sommes au pied de falaises. Pas le choix, il faut monter là-haut pour aller chercher notre bonheur.
 
 
Pour moi ce fut un chemin de croix. Il est tard, plus de 18h30. Il fait encore très très chaud. Je peine à monter. Pitufo est loin devant ... c'est beau la jeunesse ... Nous sommes sur une route. Je pédale puis je pousse, je repédale, puis je repousse ... c'est interminable. Je cherche l'ombre. A un moment je perd l'équilibre et tombe sur le bas-côté. Je tarde à me relever, et je suis à deux doigts de craquer. J'ai envie de tout balancer en contrebas, dans la falaise. Je mettrai de longues minutes à repartir.
 
Je rejoins Alex, je lui dit seulement que je suis tombé, pas le reste ... Il m'attend dans une épingle de la route. Juste après, on va emprunter un single très caillouteux.C'est en fait une ancienne voie de chemin de fer à voie étroite inachevée à cause de la seconde guerre mondiale. Les cailloux sont en fait du ballast. 
 
 
Mais il faut repartir, nous ne savons toujours pas où dormir. Nous arrivons à Hauteville-Lompnes. Impossible de trouver un endroit sympa, il y a des habitations partout. Nous nous décidons donc à aller au camping de la ville. Bien nous en a fait ... nous avions besoin d'une bonne douche et en plus il était déjà 20h30. Nous nous offrîmes une petite mousse, et nous couchâmes tôt, le lendemain le réveil allait sonner à 6h. Seuls quelques fêtards nous dérangèrent dans la nuit ... c'était le soir de la fête de la musique. 
 
 
J4, Dimanche 22 juin 2014 :
 
Réveil à 6h ... nous émergeons des tentes à 6h10 en fait. Tout le monde encore dans le camping. Les autres occupants sont pour la plupart des descendeurs, il y a une compet de DH aujourd'hui ici qui compte pour les Championnats de Rhône-Alpes. Hier soir il y avait des VTT de DH partout ... Sinon c'est bon le camping pour la toilette comparé au bivouac, mais ça manque de charme. Nous traînerons un peu et ne partirons qu'à 8h00. D'après nos estimations, il ne nous reste que 30km environ à faire à profil majoritairement descendant ... quoique il nous reste encore quelques belles côtes à franchir. En effet dès le départ nous allons remonter à presque 1000m d'altitude. Le camping est à 770m, et l'arrivée à 300m. Nous roulerons longuement dans la forêt, une forêt de résineux, où il fait bien sombre, même frais par moment, mais qui au bout de quelques kilomètres et quelques 300m de D-, est remplacée par les feuillus.
 
 
La matinée se déroule sans accrocs. Je suis bien et monte tout sur le vélo. Il faut faire attention dans certains chemins qui ont été plus que défoncés par les engins forestiers, et il arriva ce qui devait arriver ... je perdis l'équilibre et passant sur une bordure de chemin pour contourner une énorme flaque, et le vélo tomba dedans. Pas grave, je repars et rejoins Alex. On monte pas mal mais on a aussi droit à de superbes descentes bien longues et plaisantes, dont certaines sont par endroits bien techniques.
 
 
Nous arrivons bien vite dans le vignoble de Cerdon.
 
Ça sent la fin du périple ! Alex m'attend en haut d'une butte et m'annonce :"Dernière descente !"
 
 
On se lance, je le suis, on trace vite et tout à coup il s'arrête. Il a loupé une bifurcation, nous devons remonter une partie de ce que l'on vient de descendre. Nous retrouvons vite le bon chemin et là c'est la vrai dernière descente. 
 
Nous arrivons à la voiture à 11h10.
 
C'en est fini du JURASSIK BUL VTT !!! 
 
Nous nous changeons, chargeons la voiture et nous payons une petite mousse au bar-restaurant d'à côté.
 
 
Il est temps de rentrer; chose peu commune pour moi, je dormirai un peu dans la voiture. Pendant ces 4 jours, nous avons aussi souvent penser à Stumpépic et Le Squale, qui devaient être des nôtres mais qui pour des raisons qui leurs sont propres n'ont pas pu venir ... Fabien et Richard ce CR vous est dédié !!!!
JURASSIK BUL VTT - le tour de l'Ain (19 au 22 juin 2014)
JURASSIK BUL VTT - le tour de l'Ain (19 au 22 juin 2014)
JURASSIK BUL VTT - le tour de l'Ain (19 au 22 juin 2014)
JURASSIK BUL VTT - le tour de l'Ain (19 au 22 juin 2014)
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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 14:48

Participants : Jihem

De retour à Annecy pour quelques jours de vacances, malheureusement sans VTT, je n'ai pas résisté bien longtemps, le matin même de mon arrivée, avant de retourner voir Takamaka à Annecy, dans la vieille ville, pour voir s'il restait des places disponibles pour une sortie VTT dans les Aravis ou au Semnoz. Il ne restait plus que des places pour la Perf 1300, soit la descente du Semnoz par un chemin décidé sur place par le guide en fonction du niveau des participants. La sortie étant le lendemain et la météo étant bonne, j'ai vite dit oui !
 
J'avais bien aimé la formule Takamaka l'année dernière, car, pour le prix, on a un guide, la navette Annecy-sommet du Semnoz, un Spicy avec 160 mm de débattement AV et AR (et non pas un SR comme la toute première fois où j'étais descendu avec un autre organisme) et toutes les protections nécessaires, au cas où. Cette fois, c'était avec un autre guide, JS, mais j'ai revu Rémy avec qui j'avais fait le sentier des gardes l'année dernière. Il accompagnait un groupe d'ados au Semnoz, mais sur un autre parcours. Du coup, la navette était privatisée par Takamaka avec nos 2 groupes ... et une vingtaine de Spicy à l'arrière, bien pendus en ordre à l'arrière du bus. Rémy m'a reproposé son tour du lac d'Annecy par les sommets, par étapes, en dormant dans des gites du coin et il prépare aussi un périple plus facile entre les 2 lacs (d'Annecy et du Bourget). A voir plus tard, si cela intéresse les autres hordeux ...
 
On était 6 dans le groupe, en plus du guide : un belge, un ch'ti, 2 frères de St Etienne et un 'vétéran' de 73 ans de Marseille, avec son TS perso en 100 ou 120 mm de débattement (et qui a assuré comme un chef, chapeau !).
 
Les préparatifs au sommet du Semnoz :
 
 
La vue sur le Mont Blanc (à gauche de la navette) :
 
Le niveau était homogène heureusement, ce qui a évité de se retrouver sur des chemins trop faciles comme la toute première fois où j'étais tombé sur des débutants.
 
Le parcours était encore différent de mes deux précédentes descentes, sauf le sommet commun qui emprunte les pistes de ski de fond.
 
On est parti du côté opposé au lac, avec le GR et le sentier des palettes (pour les jumps ... que nous avons tous zappés, pas de Ned sauteur dans le groupe :lol: ), mais on est ensuite revenu côté lac. Du coup, ce n'était pas que de la descente, et il a fallu se taper quelques remontées avec un vélo de 15 kg, le casque intégral et une température assez élevée. Heureusement que le ch'ti a crevé 2 fois et sectionné son câble de dérailleur, sans parler d'une petite gamelle, cela nous a permis de souffler et de faire baisser la température. Après tous ces pépins (un vrai chat noir), il a roulé plus calmement, pour préserver le matériel ... Même en dehors de la Horde, dès qu'il y a un ch'ti sur un VTT, c'est l'animation garantie :lol: ! 
 
Le terrain de jeu est immense et il y a des sentiers dans tous les sens, de niveaux très différents, d'où l'intérêt du guide, pour éviter les trop grosses difficultés (en tout cas, en ce qui me concerne) et pour prendre les chemins les plus sympas.
 
Sur le secteur, il y a beaucoup de pierres et de racines et là-dedans, le Spicy change tout. Connaissant le potentiel de la bête, je suis parti nettement plus confiant que l'année dernière et j'en ai plus profité. Cela dit, le parcours proposé par JS était plus facile techniquement que celui de l'année dernière, ce qui me convenait mieux, même s'il y avait quelques passages bien raides et caillouteux (j'en ai quand même fait 2 à pied car vu du haut, je ne voyais pas le bas et je ne le sentais pas ...).
 
En résumé, une super descente de 1 300m de D- (le sommet est à 1700m et on arrive au centre ville d'Annecy à 400 m) sur une vingtaine de km (je n'ai pas le D+, mon GPS n'ayant pas fonctionné) où je me suis régalé de bout en bout (parcours à mon niveau, ludique et vélo qui pardonne beaucoup), avec une bonne ambiance dans le groupe (merci le ch'ti !).
 
Quelques photos du vieil Annecy, après l'arrivée :
 
 
 
 

Vidéo Jihem (Gopro 3 Black Edition - 1080p 60 fps)

Vidéo Jihem (version courte)

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 07:56

Participant : Jihem

Après une première descente du Semnoz, qui domine Annecy de ses 1 700 m, il y a deux ans, via la voie normale et en semi-rigide, j'avais envie cette année de prendre une option plus corsée.

J'ai trouvé un organisme qui proposait, en plus de l'intégrale classique (1300m de d- sur 16 km) une formule perfectionnement free-ride, avec guide et essentiellement des singles plus ou moins techniques selon le niveau des participants, donc avec un itinéraire revu en live selon les capacités.

Après une première tentative le 18/08 annulée faute de participants, je n'y croyais plus, jusqu'à ce que Rémi, le guide, m'appelle pour une sortie le 21/08, la veille de mon retour à Paris.

La bonne nouvelle, c'est que nous n'étions que deux, l'autre participant étant un jeune ayant suivi plusieurs sorties avec le guide sur le Semnoz dans la semaine.

La mauvaise nouvelle, c'est que la sortie était l'après-midi, avec un RV à 12h45, en plein cagnard (37 degrés) à Annecy.

Après m'avoir filé un beau Spicy au gros débattement (160 devant et 180/200 derrière) et toutes les protections (jambes, coudes, dorsale et casque intégral), j'ai eu droit à quelques tests de maniabilité du bike, histoire de faire une première évaluation du niveau, puis nous avons rejoint le terminus de la navette pour monter en bus climatisé, s'il vous plait, au sommet du Semnoz.

Une fois équipés (j'avais jamais mis un tel harnachement) et la cam montée sur le guidon, c'est parti pour une première partie de descente facile, histoire de s'habituer au Spicy. Grosse différence pour moi par rapport au Shamman qui n'a que 100 de débattement. Là, même avec des cailloux partout, en fonçant tout droit, cela passe tout seul.

Assez vite, on rejoint le début du sentier des Gardes. Rémi me dit que le premier tronçon d'1 km est assez technique et va lui permettre de voir si mon niveau nous autorisera à poursuivre sur ce sentier ou s'il faudra se rabattre sur un sentier plus facile.

Effectivement, c'est vite technique avec des rochers et quelques successions de marches. Avec les conseils de Rémi, je me lance ... et passe ! Heureusement, le vélo facilite pas mal les choses, mais cela démarre assez fort pour moi. Les difficultés s'enchaînent et je m'en sors à peu près correctement sur ce premier tronçon.

Du coup, Rémi, qui a vu que je n'étais pas un casse-cou ... mais en même temps pas le roi du free-ride non plus, nous propose de poursuivre par ce sentier technique et donc d'enchaîner avec une vingtaine d'épingles à cheveux, mais sans aucun échappatoire ensuite, ou de bifurquer vers un sentier plus facile.

Le choix est vite fait, j'ai signé pour en ch... Donc on poursuit, quitte à passer à pied si je ne le sens pas (vous me connaissez).

La suite est vraiment top avec un super single à flanc de coteaux, mais effectivement bien piégeux par endroit (rochers, marches, grosses racines) sans compter les épingles à cheveux pas toutes faciles à prendre, loin de là, sur le vélo malgré les nombreux et utiles conseils de Rémi. Je pars d'ailleurs 2-3 fois à la faute, tout comme le petit jeune, en ne tournant pas assez large dans des épingles très serrées.

Je m'accroche et serre les fesses en plus des freins (pas sûr que cela aide mais bon, on passe comme on peut), sur les passages les plus chauds et je prends de plus en plus confiance.

La chaleur est infernale avec l'intégral et la sueur dégouline dans les yeux et sur les lunettes. Je transpire également pas mal au niveau des mains et mauvaise pioche, j'ai pris mes petits gants fermés qui ne sont pas très rembourrés et je commence à avoir mal à la paume de la main gauche (je vais en fait finir avec une belle ampoule ouverte).

Sur un des nombreux passages techniques que je prends un peu trop vite, après quelques marches, je butte contre une grosse pierre et je termine par un bel OTB, heureusement sans gravité, juste le dessus du genou un peu écorché et talé; merci les protections ! (note du 23/08 : je ressens quand même aussi une petite douleur à l'épaule droite qui n'a pas du trop apprécier l'atterrissage brutal).

Après cette belle figure (voir la vidéo), la confiance est retombée d'un cran, d'autant que la fatigue se fait un peu sentir, accentuée par la fournaise. Du coup, malgré les conseils de Rémi, je préfère passer 2-3 passages corsés (dalle en dévers, succession de marches en virage avec des racines ...) à pied, pour rentrer entier.

À la fin de ce sentier, il a fallu se coltiner quelques grimpettes et même un secteur de portage pour retrouver un sentier retournant en direction d'Annecy. Là, j'ai regretté mon Shamman (il pèse un âne mort ce Spicy) et les pédales autos (en descente aussi, car mes baskets peu crantées ne tenaient pas bien sur les pédales). On a du enlever les casques intégraux qui, sinon, allaient vite se transformer en cocottes minutes !

C'est à ce moment là que la crêpe fermière du midi s'est rappelée à mon bon souvenir ! Ajoutée à la flotte un peu chaude du camelback (oui, je l'avais pris cette fois), j'avais comme un poids sur l'estomac, surtout avec la sangle de la dorsale qui me comprimait un peu le bidou ...

Après ce petit coup de mou, on a poursuivi par d'autres singles moins techniques mais très sympathiques, tout en virolos, où je me suis régalé, et on a fini en beauté, en lâchant les chevaux. Par contre, pas d'images de la fin, l'enregistrement ne cessant de s'interrompre avec les secousses (ce n'était pas tout lisse non plus même si c'était moins dur).

Super sortie (2h30 pour 1500 m de D-), avec un guide très attentif et à l'écoute, qui m'a offert le parcours dont je rêvais. J'ai adoré, même si je n'étais pas toujours très rassuré, et je suis bien content d'avoir passé des parties bien techniques dont je ne me serais pas cru capable (merci le vélo aussi, cela apporte beaucoup).

Video caméra embarquée : 

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