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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 17:53

Participants : Jihem, K1000, Ned, Pitufo, Skint

Après presque un mois sans rouler à cause de la pluie, des indispos ou autres maladies, c'était reprise aujourd'hui et pas n'importe où, puisqu'on se rendait à Fontainebleau pour refaire la superbe trace de Roro1.

C'était aussi l'occasion pour certains de rencontrer les petits nouveaux, tout d'abord K1000 avec qui j'avais déjà roulé au Mt Griffon mais que les autres ne connaissaient pas encore, puis Skint, dont c'était la première sortie avec la Horde et qui s'était fait remarquer lors de sa présentation sur notre forum, puisqu'en 3 ans il en était à son douzième vélo (joli record !).

Profitant de l'heure supplémentaire de sommeil qui nous était offerte la nuit précédente avec le changement d'heure, nous nous retrouvions au départ vers 9h et c'était bien assez tôt au vu de la température à peine au-dessus de 0°. Les paysages d'automne, ainsi givrés, étaient magnifiques, surtout que le soleil était de la partie. Encore une fois, les absents ont donc eu tort.

Certes, c'était un peu frais en sortant de la voiture, mais nous avions sorti les tenues d'hiver et c'était tout à fait supportable. D'ailleurs, au bout de quelques kilomètres et après les premières grimpettes, il a fallu faire un arrêt pour enlever une couche.

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A signaler que Ned était venu avec ses 2 vélos, son Spé pour lui bien sûr et son SR fraîchement repeint en vert flashy pour Pitufo, en attente de son Spé et dépourvu de monture après avoir vendu son Giant.

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Je ne sais pas si c'est le Ned Spirit qui habitait ce vélo, mais toujours est-il que l'ami Pitufo s'est mis à sauter comme un cabri dès qu'une bosse se présentait et à grimper sur tous les rochers qu'il voyait ... et il y en avait quelques uns.

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Skint, avait aussi pris un vélo vert, un Transition en 29", mais le résultat a été un peu différent, avec d'abord un bel OTB dans une descente pleine de racines le long d'un petit fossé. En fait, on ne l'a pas vu car on était déjà tous en bas et Skint avait oublié d'allumer sa caméra (encore une Gopro). Un peu plus loin, c'est le genou qui a pris lors d'une petite chute contre un rocher. Là encore on n'a rien vu. Et il paraît même qu'on en a raté d'autres d'après Skint (va falloir me fournir les chiffres pour les stats annuelles).

Ned nous a aussi gratifié d'une petite chute, filmée cette fois par Pitufo.

Juste avant l'auberge de la Croix d'Augas, Skint a cassé sa chaîne.

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Après un bricolage de fortune, Skint a dû renoncer à la suite de la sortie. Il est donc retourné à la voiture par des chemins tranquilles, au GPS, tandis que nous pousuivions par les woops

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... mais pas bien longtemps, à nouveau stoppés par un problème mécanique. Cette fois, c'est Ned qui a cassé sa selle, oui, oui, cassé la selle, du jamais vu. Elle a craqué dans une compression et il a fallu toute l'astuce de Ned McGyver pour bricoler tout cela et finir la sortie avec nous.

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Par la suite, plus de problème mécanique, et l'on a pu rouler et profiter du superbe parcours, du soleil et des paysages magnifiques. Vraiment une belle trace, assez technique, mais sans difficulté insurmontable (enfin, heureusement que j'ai progressé avec ma sortie au Semnoz car il y a un an, je ne serais pas passé comme aujourd'hui, même si je suis loin d'atteindre le niveau de Ned et même de Pitufo qui m'a étonné avec le vélo de Ned ... faudrait peut-être que je lui emprunte aussi ?).

Le temps passant, la faim et la fatigue ont commencé à se faire sentir et je sentais venir la fringale, alors que j'avais pourtant mangé 4 barres. Finalement en revenant à l'auberge de la Croix d'Augas, nous avons décidé de prendre une trace plus directe pour rentrer plus rapidement. Je dois avouer que je n'avais plus beaucoup de carburant pour alimenter le moteur dans les derniers kilomètres, surtout dans les côtes.

Après 36 km, retour vers 14h aux voitures où nous avons retrouvé Skint, qui, heureusement, ne s'était pas perdu en chemin.

Bien belle sortie de reprise, même si j'étais un peu juste physiquement, sous un soleil radieux ... comme nous à l'arrivée.

Video caméra embarquée de Pitufo :

La Horde Sauvage à Fontainbleau, 2012-10-28 on Pinkbike

Video caméra embarqu"e de Skint :

A venir

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 09:28

Participant : P'tit Canard

Ce dimanche 30 septembre 2012 était organisé dans toute la France Les Virades de L'Espoir...

Les Virades de L'Espoir sont des manifestations sportives pour lutter contre la mucoviscidose, en clair donner notre souffle à ceux qui n'en ont pas. 

Pour la deuxième année consécutive, je participe donc aux Virades VTT de la Vallée de Chevreuse. Une rando avec différents parcours accessibles à tous, les tracés sont de 15, 25, 46 et 70km. Etant en période de reprise sportive, je décide de m'aligner sur le 46km et ses 1009m de D+ annoncé. 

Je me dis que si les jambes sont au rendez-vous, je pourrai toujours faire une boucle du 70 histoire de rallonger un peu le parcours...

J'arrive à la gare de Saint-Rémy lès Chevreuses un peu avant 9h30. Je passe à la case inscription et don à l'assos' avant de m'élancer sur la boucle du 46km. Il fait encore un peu frais à cette heure-ci malgré le soleil présent. La première difficulté arrive quelques centaines de mètres après le départ, une côte bien raide qui permet de bien se réchauffer et accessoirement de faire chauffer les jambes, j'essaie de ne pas y aller trop vite en gérant mon effort... 

Ça monte quand même pas mal mine de rien, les singles qui suivent sont très joueurs et tout en relance, un vrai régal...

Au kilomètre 8, une petite erreur de balisage me fait perdre le chemin. Les minuscules flèches qui tracent le parcours n'aident pas vraiment à bien se repérer quand on va un peu vite. C'est là que je rencontre Laurent avec qui je vais rouler jusqu'à la fin de la rando. On est souvent dans le même rythme et on double pas mal de monde. On relance chacun notre tour pour avancer au maximum. Cette rando me plaît pas mal, c'est une succession de longues montées et de descentes rapides, entrecoupées de singles bien joueurs. Puis nous arrivons sur l'intersection du 46 et du 70 avec la boucle du 70 qui part sur la droite. On se décide à rester sur le 46 pour se préserver car il reste encore pas mal de kilomètres à parcourir et c'est déjà bien assez épuisant comme ça pour en rajouter.

Il y a quelques descentes bien piégeuses malgré tout, des rigoles sont placées dans la plupart des descentes. Des petits sauts aident à les passer sans trop ralentir mais encore faut-il les voir suffisamment tôt. La suite est encore et toujours des montées, parfois violentes et cassantes, parfois longues et roulantes, les cuisses sont plus que chaudes à présent. je m'arrache sur la plupart des côtes car je me refuse à poser le pied à terre. J'ai envie de passer partout sur le bike. J'ai comme besoin de me dépasser aujourd'hui. De doubler autant de monde aide pas mal je dois avouer, ça motive encore un peu plus. Quand je sens que les jambes ont du mal à avancer, je pense à Manon et tous les autres pour ne rien lâcher!! 

Le premier ravito approche, ça tombe bien je commence à avoir besoin de souffler un peu et les jambes demandent à s'étirer. Malheureusement, vu l'heure tardive de mon départ, il ne reste plus que de l'eau... C'est pas grave, j'ai suffisamment à manger et à boire pour tenir jusqu'au bout. La pause fait quand même du bien. On repart avec Laurent à un bon rythme, nous continuons sur la même lancée, on avance et on double sans se cramer. La suite du parcours est sensiblement pareil que la première partie du tracé, des montées, des singles, des descentes, tout ce qu'il faut pour prendre son pied. La première montée qui m'épuise réellement arrive juste après (voir la vidéo), je n'ai pas d'autre choix que de poser le pied à terre, les jambes n'en peuvent plus. Avec un autre développement (petit plateau de 26 pour cette rando), je serais peut-être arrivé en haut sur mes roues, avec une meilleure condition aussi certainement.

Le deuxième ravitaillement est au 30ème kilomètre, il y a pas mal de monde et il reste à manger.   

Quelques parts de quatre quart et c'est reparti. Comme vous l'avez sûrement deviné, la suite de la rando n'est pas différente du début. Des montées, des singles, des descentes. On arrive sur la fin, malheureusement avant de redescendre vers Saint-Rémy, on emprunte de longs chemins agricoles, vraiment pas top pour se remotiver quand les forces se font moindres... Malgré tout, avec Laurent on prend chacun notre tour la tête pour garder la moyenne. On redescend sur le point de départ par une descente excellente, quasiment aucun piège, ça permet d'envoyer un peu. 

Sur la fin, nous sommes obligés de rouler au pas car des randonneurs sont là et sur un single ça devient très compliqué de les doubler. Vraiment le gros point noir de cette rando, faire passer et les vététistes et les randonneurs par les mêmes chemins sur la fin c'est pas top du tout.

Le maillot de La Horde fait rire les randonneuses, enfin c'est surtout mon surnom qui les fait rire.   

Nous arrivons au point de départ de la rando après 46km et 770m de D+ d'après le GPS (plus de 900 sur Openrunner). Une moyenne d'un peu plus de 16Km/h pour un peu moins de 3 heures de roulage. 

Vraiment une très bonne rando, à refaire sans hésitation. Dommage que le balisage n'était pas top tout le temps. Le premier ravito qui n'en était pas un, dommage aussi mais vu l'heure tardive de mon passage ce n'était pas anormal vu le nombre de participants, 1200 cette année soit 200 de plus que l'année dernière. Les passages sur la fin où l'on emprunte les mêmes parties que les randonneurs, comme j'écrivais plus haut, ce n'est pas top du tout... Le gros point positif par contre, c'est le peu de monde sur le tracé, je pensais qu'avec mon départ tardif, j'allais me taper les bouchons mais pas du tout, ça a été l'inverse. Très peu de bouchons, par contre insupportable les gens qui roulent de front à deux, voir trois, à 5 l'heure sans se soucier du monde qu'arrive derrière...   

La Vallée de Chevreuse est vraiment un très bon spot pour le VTT. Le terrain, malgré les pluies de la semaine était bien sec, un vrai plaisir à rider. Un bon dimanche de rando. J'ai fini à plus de 60 kilomètres en comptant l'aller/retour de chez moi à la gare RER. Très satisfait de mes sensations et de mon obstination à m'arracher sur chaque montée. Une vraie bonne dose de plaisir.

Vidéo caméra embarquée P'tit Canard :

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 14:49

Participants : Jihem, Ned

Pour la sortie de ce matin, je ne sais pas si c'est le froid ou le début de l'automne, mais il semblerait que les hordeux soient entrés en hibernation. En effet, à part Ned et moi, le noyau dur en ce moment, il n'y a plus grand monde pour rouler. Dommage car il y a 3 semaines, nous étions 8 quand même.

Pourtant, ce matin, on a failli être 3, puisque Pitufo avait annoncé sa participation, mais bon, personne au RV ce matin, rien sur le forum et pas de réponse au téléphone (mais il semblerait qu'il soit perdu ...). 

Du coup, on a attendu 15' au RV où il ne faisait pas chaud (5° annoncé). Le froid n'avait pourtant pas l'air de déranger un couple, de l'autre côté de la Marne, en train de s'astiquer dans tous les sens sur un banc , alors qu'on ne peut pas dire que ce soit le coin le plus discret, mais bon, visiblement, ce n'était pas le but. La miss y allait de bon coeur; quelle santé ! Il a fallu retenir Ned Dorcel pour ne pas faire dériver les videos du blog vers un autre type de blog, mais de toute façon, y avait pas de zoom sur la Gopro ... Tant pis pour vous, la prochaine fois, zavez qu'à venir  !

Alors que les ébats continuaient bon train, on est quand même parti, Pitufo ne semblant définitivement pas venir. Malgré le froid, il y avait un super soleil, faisant se lever de jolies brumes sur la Marne et nous offrant de très beaux paysages.

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Vers le bout de la piste, alors qu'on discutait et roulait tranquillement autour de 25 km/h, on s'est fait dépassé par un papy qui allumait un peu, donc Ned est passé en mode poursuite, à la jonction, j'ai contre-attaqué et on a lâché le gars, après avoir quand même fait chauffer un peu les cuisses.

On a un peu calmé le jeu dans le parc de Champs, au milieu du brouillard, où l'on s'est arrêté prendre des photos des brumes à la passerelle avant Nestlé, passerelle très glissante avec la rosée.

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On a poursuivi le long de la Marne avant de gagner Gouverne, puis Jossigny et enfin, le but de notre sortie, la carrière de sable de Ferrière.

Très vite, on a retrouvé la boue et la glaise bien collante et glissante. On a exploré divers chemins, malheureusement, nombreux étaient barrés par des arbres en travers, certains étant là certainement à cause de coups de vent alors que d'autres semblaient plutôt avoir été mis là spécialement pour bloquer le passage, comme dans notre descente habituelle avec le virage relevé où Mar2kfait avait écrit une grande page de l'histoire de la Horde, qui était complètement impraticable ce matin.

En partant, on a testé pas mal de nouveaux sentiers ... qui finissaient tous en cul de sac avec une trace disparaissant au milieu d'épineux infranchissables (à moins d'être fakir ce qui n'était pas notre cas  ). On a finalement réussi à sortir de ce labyrinthe en débouchant sur la route via une descente à pic jusqu'au fossé, que l'on a préféré faire à pied, avec difficulté quand même.

Retour par Bussy Sim City où Ned a crevé en coupant un rond point (à moins que ce ne soit la suite des passages épineux explorés auparavant), puis les étangs, la base de Vaires et la piste cyclable.

Distance : 57 km pour moi, 71 km pour Ned

Moyenne : 19 km/h

Video caméra embarquée Ned :

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 08:31

Participants : Flocycle, Jihem, Lasouque, Markitos, Ned, Pitufo

CR Jihem

Après une soirée un peu arrosée, autant dire que la sonnerie du réveil à 5h45 ce dimanche matin n'était pas la bienvenue. C'est donc pas très frais que je me prépare, pas très enthousiaste à l'idée d'aller rejoindre Ned à son 'Hôtel', surtout dans le noir et sans loupiote. Je ne sais pas si c'est le fait que j'ai roulé avec elle les 3 derniers week-ends ou un sursaut amoureux après 20 ans de vie commune, toujours est-il qu'à ma grande surprise, ma femme s'est proposée pour m'amener au RV en voiture. Evidemment, cela ne se refuse pas et c'est donc comme cela que Ned a eu la grande surprise de me voir sortir d'une voiture à l'heure prévue.

Flocycle nous a rejoint peu de temps après et ce fut l'occasion de tester la nouvelle Nedmobile, bien pratique pour charger les vélos. Bien contents d'avoir tout ranger facilement, on est parti aussitôt ... en oubliant Pitufo qui devait aussi nous rejoindre chez Ned pour faire le trajet groupés. Heureusement, Ned s'est vite aperçu de 'l'oubli' et nous avons appelé Pitufo qui en fait partait de chez lui et allait directement à Montigny le Bretonneux lieu de départ de la rando, où nous sommes arrivés finalement les premiers.

Après un petit épisode où Ned s'est un peu énervé contre un bénévole au parking (faut pas lui dire d'aller où il veut pas, Ned, je vous préviens ...), on a vu arriver successivement Markitos, Pitufo et Lasouque. Lasouque a d'ailleurs enfin pu donner le maillot de la Horde à Flo qui l'attendait juste depuis quelques mois.

Départ assez tranquille puisqu'il s'agit de parcours gigognes et que sur le premier tronçon on était avec le 35 km. Seul point à signaler un terrain sec de chez sec, donc très sabloneux occasionnant des nuages de poussière impressionnants (on aurait dit de la brume par moment). On a quand même réussi à perdre Flo que les uns pensaient derrière (arrêt pipi semblait-il) et les autres devant car quand Flo envoye les watts on a l'habitude de ne plus le revoir. En fait, il était bien derrière pour un besoin naturel, mais ensuite, il s'est perdu avec un groupe. Il a fini par nous rattraper mais assez loin quand même. A la bifurcation pour les 50 et 65 km les choses sérieuses ont commencé avec des petits singles sympas, quelques bonnes montées et des descentes plutôt techniques dans l'ensemble, avec du sable et des rochers ... et pas mal de gars en difficulté. Ma récente descente du Semnoz à Annecy, avec les conseils d'un guide, m'ont fait du bien et j'ai passé pas mal d'obstacles, excepté un passage de rocher que je ne sentais pas et plus loin un passage dré dans le pentu, le sable et les racines, où les gamelles s'enchaînaient et où j'ai préféré ne pas tenter le diable.

Le premier ravito, un peu à l'étroit dans un chemin, a permis de reprendre des forces, certains profitant largement du saucisson (assez rare sur les randos), mais le regrettant assez vite ... dans la grosse côte qui suivait le ravito (pas l'idéal pour digérer, n'est-ce pas Markitos  ?).

Pendant ce temps, Flo avait filé car il pensait être le seul sur le 65 km, le reste de la troupe se cantonnant au 50 km, y compris Lasouque, enfin c'est ce qu'avait cru comprendre Ned écoutant Lasouque qui manquait d'entraînement, mais en fait, ce dernier, voyant le panneau pour la boucle supplémentaire du 65 km dans les vaux de Cernay, n'a pas pu résister à l'idée de se faire un peu plus mal (il aurait pas des tendances masos notre ami ?). On s'est donc retrouvé à 4 pour finir le 50 km, tandis que les deux furieux faisaient le 65 km séparément.

Le parcours et les paysages étaient très agréables, la chaleur encore supportable, mais les différentes montées ont fini par nous user les uns après les autres, puis la chaleur est montée d'un cran, Markitos a eu des crampes, Alex a regretté sa nuit blanche, moi, mon manque de sorties longues en août (voilà ce que c'est que de rouler avec madame) et Ned de ne pas avoir encore arrêter de fumer. On a discuté un coup avec Tortuga, juste avant d'attaquer une bonne côte qu'il a fallu finir à pied, elle étant trop raide et sablonneuse, et nous, trop fatigués. Enfin, il n'y avait pas que nous, tout le monde commençait à tirer la langue et il y avait même un petit panneau humoristique : 'Ca pique les cuisses, hein, à pied ?'. Heureusement, il y avait un banc en haut de la côte pour Ned et moi, afin d'attendre Pitufo et Markitos, qui commençaient à être de plus en plus cramés. Un peu plus loin, après une autre belle montée, finie elle aussi à pied, on a enchaîné avec la descente sablonneuse bien pentue évoquée plus haut. Seul Ned a tout passé sur le vélo. J'en ai fait un bon bout sauf ce passage plus raide où certains sont passés en vrac, d'autres à la limite et certains avec mon admiration. En bas, on a rencontré un autre Renard du Manet, Denis, avec qui on a papoté avant de reprendre une nouvelle grimpette (ben, oui, fallait les faire ces 950 m de D+).

Le ravito 2 a été le bienvenu pour reprendre qui des forces qui de l'eau car cette fois la chaleur était bien là et ne facilitait pas les choses. Après un passage dans les champs en plein cagnard (encore un petit panneau humoristique : climatisation en panne ... désolé), avec Ned nous ne voyons plus revenir Markitos et Pitufo, et il s'est avéré que ce dernier, fidèle à ses habitudes ... avait pincé. Ce fût le seul problème technique de la rando, mais il en fallait bien un pour nous retarder ... et permettre ainsi à Flocycle de nous rattraper dans les derniers kilomètres. On a vu passé une fusée alors que nous finissions en mode cramé, avec l'acide lactique de plus en plus présents dans les jambes, en rêvant enfin d'arriver.

A l'arrivée, c'était sandwich au pâté ou rillettes, mais c'était un peu la taille fillette ... peut-être à cause du grand nombre de participants (record battu d'après Denis) ?

Lasouque est arrivé peu de temps après, pas trop rincé finalement, mais, comme Flo, avec une gueule noire, comme s'ils étaient passés dans une mine lors de la boucle supplémentaire.

Puis ce fût notre heure de gloire avec plusieurs personnes nous interpellant en voyant le maillot de la Horde (pas très discret c'est vrai, mais c'est fait pour), pour nous dire qu'ils lisaient notre blog. Bien le bonjour à eux, en espérant qu'ils viennent se joindre à nous à l'occasion. A la prochaine rando, si ça continue, faudra que l'organisation nous prévoit un stand ... pour signer les autographes .

En tout cas, voilà une bien belle rando, dans un secteur très intéressant, avec de beaux singles, du relief et des descentes variées (soit bien roulantes mais sinueuses soit assez techniques). En plus, il faisait beau ! Tout pour être heureux ! 

Bonne nuit à tous (de mon côté, j'ai les yeux pleins de poussières qui se ferment tous seuls) 

 

La synthèse de Flocycle

Les chiffres : 69km, 4h10 de roulage,1450m de D+, 16,7 de moy. (J'ai réussi à me perdre avec quelques gars en tout début de parcours..    )

Super temps, parcours assez varié avec des longs chemins, du single, des vaux de Cernay au top (17,5km - 500m de D+ de bonus) avec des montées qui font maaalll, des descentes bien raidasses. Clairement le passage le plus intéressant du circuit.   

Sinon beaucoup de poussière, quelque descentes un poil trop tendues pour moi et des montées...impossibles comme d'hab quoi.   

Quelques chemins de liaisons de route peut être un peu long mais bon là dedans on peut avoiner, c'est toujours ça. 

Question forme, j'étais plutôt pas mal ce matin, bien mieux que que la semaine dernière à Ballancourt en tout cas. J'ai fait bien gaffe à ne pas choper de crampes: hydratation, étirements, assouplissements, changement de position de pédalage, je me suis bichonné   

J'ai fait la dernière heure à fond et les jambes ont bien répondu. J'ai pu reprendre les copains du 50km en toute fin de parcours, bon timing.

Sinon le balisage 7/10 on atteint pas le top de la Ballancourtoise. Les Ravitos 8/10 plus variés que la Ballancourtoise (2 fois du salé bon point) par contre je juge pas la quantité.. pas sur qu'il restait assez pour les derniers. Pas mal de croisements de routes bien 'gardés'.

Le bilan de Lasouque

Les + :

Parcours varié et abordable pour tous techniquement mais exigeant physiquement dans les vaux de cernay (je n'ai pas réellement rencontré de difficulté technique en descente, tout passe sur le vélo bien que certains passages sont un peu chaud. En montée quasiment tout passe sur le vélo sauf 2 passages dans les Vaux mais faut avoir du jus

Des organisateurs partout sur le parcours

Qualité des ravitos (variés et avec du cochon!)

Les - :

Les gens : trop de crosseux qui sont là pour rouler fort mais là où c'est roulant et où ils sont les plus forts. Dès que c'est un peu raide, ils posent le pied et tu dois faire pareil (ils ne sont pas passés donc pourquoi tu passerais?), idem en descente, ça freine au premier caillou ou au premier trou (alors si c'est une marche!).

La quantité aux ravitos (au dernier il restait un fond de paquet de chips et un peu de chocolat alors qu'il y avait encore pas mal de monde derrière moi) et la collation à l'arrivée (mais pour le prix on ne peut pas demander beaucoup plus)

De rouler avec les familles et les gamins du 35 (dangereux par moment)

Manque quelques descentes techniques (mais là c'est vraiment personnel)

La forme du jour où j'ai souffert par manque de jus du début à la fin (enfin les cuisses n'étaient pas là mais je n'étais pas vraiment fatigué en arrivant)

CR Markitos

Cette année 2012 est placée sous le signe de Chevreuse. Après la JR en avril, la Horde s'est déplacée à la rando des Renards du Manet. C'est une rando que j'avais cochée en début d'année sur mon agenda, mais je l'avais un peu oubliée dernièrement jusqu'à ce que Supersonicus nous en reparle. Après quelques discutions sur le forum pour savoir si on faisait un off de la Ballancourtoise 2012 ou si on allait à la rando des goupils, le choix s'est porté assez rapidement pour le tour à Chevreuse. Le off peut attendre, on aura l'occasion d'y aller quand on voudra.  

Donc nous voilà dimanche matin, le réveil sonne tôt, bien trop tôt. Mais je me force à me lever, il y a rando dans les Yvelines aujourd'hui avec la Horde, et ça fait un bon moment que je n'ai pas rouler avec les sangliers du 94. Pourtant j'ai très peu dormi à cause d'un satané mal de crâne nocturne. Et ce n'est pas non plus l'astreinte du boulot qui en m'appelant à 6h30 du matin, pour faire un remplacement au pied levé, qui m'empêchera d'aller rouler. Les singles plus forts que le taf. Non, mais !

Il est 7h30 et des poussières quand j'arrive à Montigny le Bretonneux, j'y retrouve Ned, Flocycle et Jihem qui sont déjà là. Ils ont covoituré dans la nouvelle Nedmobile. Et moins de 10mn plus tard, Lasouque et Pitufo se joignent aussi à nous. On part aux inscriptions. Les formalités administratives effectuées, nous nous lançons enfin sur le parcours tous les 6 ensembles. Lasouque et Flocycle partiront un peu plus tard sur le 65, tandis qu'avec Ned, Pitufo, Jihem nous partons sur le 50. Les premiers kilomètres sont communs aux 2 circuits, ainsi qu'à celui du 35. 

Très vite nous roulons à un bon train, le terrain est sec de chez sec, à un tel point que le moindre petit peloton soulève un nuage de poussière. A certains moments, il est presque impossible de voir à plus de 10m, c'est la première fois que je vois ça.

Tiens mais où est passé Flocycle ? "Il est devant, il bombarde ... non moi je crois qu'il est derrière, il s'est arrêté pour satisfaire un besoin naturel ... mais non je te dis qu'il est devant ... mais non il est derrière ...bon ok supposons qu'il est derrière, dis moi pourquoi il ne nous a pas encore rattrapé ? ... " Bref on a perdu Flocycle. On apprendra plus tard qu'il s'était bien arrêté pour vidanger mais qu'ensuite il s'est perdu avec un autre groupe. Il nous rattrapera un peu plus tard pas loin du premier ravito. Il nous redoublera même une fois supplémentaire dans les tous derniers kilomètres. Quand à Lasouque, il nous accompagna jusqu'à la bifurcation 50/65. 

Le premier ravitaillement arriva à point. Pour une fois il y avait du salé, et j'en profita bien comme il faut ... mais il ne fallait pas trop abuser de la nourriture ... une belle côte était au programme juste après le ravito. Mais pourquoi faut-il toujours que les ravitos soient au pied de bons coups de cul ?  Le parcours était excellent, une succession de magnifiques singles, de belles montées et des descentes magnifiques permettant d'envoyer les watts. Un véritable régal. Il y eu bien sûr les inévitables liaisons, mais qui permettaient de récupérer un peu entre 2 secteurs. Tout allait bien jusqu'au kilomètre 35 environ où là j'ai senti une pointe sur le devant d'une cuisse... les crampes pointaient le bout de leur nez. En effet, elles étaient là. La fatigue, le rythme de roulage fractionné, et un départ trop rapide les ont provoquées, et elles m'accompagneront jusqu'au bout. Bref, dans les ascensions les plus dures je faisais attention à bien gérer mon effort (ce que j'avais oublié de faire avant), mais 2 ou 3 fois je dus poser pied à terre. Cela ne m'empêcha pas de jouer parfois des coudes avec Ned pour le doubler sur les singles. 

On arriva au deuxième ravito qui pour une fois était situé sur un promontoire. Là plus de bananes mais il y avait du Yop ... excellent le Yop au ravito.

La fin du parcours se fit donc sur un rythme un peu moins soutenu pour ma part. Pitufo aussi accusait un peu le coup à cause d'une presque nuit blanche. Devant Ned et Jihem enchaînaient les difficultés mais eux aussi tiraient un peu la patte. En effet le circuit était certes beau mais un poil exigeant tout de même, mais on aime ça.  

On arriva enfin au stade de Montigny, où chacun alla chercher de quoi se restaurer. Flocycle était déjà là à nous attendre, et Lasouque arriva très peu de temps après nous. Tout le monde avait la banane.

Les passagers de la Nedmobile filèrent rapidement, ainsi que Pitufo, pour cause de Grand Prix de F1 à Monza. Je restai donc à discuter avec Lasouque. Bizarrement, malgré les crampes, je n'avais pas mal aux jambes. J'étais même assez frais. Si bien qu'avec Lasouque on tata un peu du ballon ovale sur le parking ... bon, Lasouque réussit tout de même à allumer une auto ... et bien sûr la seule qui était en train de démarrer ...  

Voilà une bien belle rando de faite. Elle n'a rien à envier à sa voisine la Jean Racine. Quelques points sont à améliorer par les organisateurs, dont la gestion des ravitos et la taille des sandwiches à l'arrivée. Mais pour le reste c'est du tout bon : un fléchage nickel, des routes sécurisées et un parcours de toute beauté.  

Mes chiffres :

51,1km

952m de D+ selon Basecamp

4h36 dont 3h46 de roulage

62km/h de vitesse maxi

14km/h de moyenne

 

Statistiques

Pour le 50 km :

54 km pour moi (rando + A/R parking/départ)

Autour de 950 m de D+ 

 

Pour le 65 km :

67 km pour Lasouque et 69 km pour Flocycle qui a fait du rab' après une erreur de parcours

Autour de 1450 m de D+

Moyenne de 15 km/h pour Lasouque et 16,7 pour Flocycle

 

Video caméra embarquée Jihem :

Rando des Renards 2012 on Pinkbike

Video caméra embarquée Markitos :

Video caméra embarquée Pitufo :

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 08:49

Participant : Markitos

Il y a quelques années j'étais descendu à Irun pour visiter le coin et y faire du vélo (de route). J'avais dans l'idée de gravir le juge de paix de la Clasica San Sebastian, mais de grosses chûtes de neiges tardives dans la saison et un le gel m'en avait empêcher.

Ce juge de paix n'est autre que le Jaizkibel, montagne espagnole qui culmine à 543m située entre les villes d'Hondarrabia au nord, Irun à l'est, Lezo et Pasaia au sud et l'Océan à l'ouest.

Donc avec la précieuse aide de Supersonicus, un habitué des lieux, j'ai préparé une trace qui me permettait de traverser cette montagne en partant d'Hondarrabia jusqu'à Pasaia par la crête et retour par le littoral. Je décolle donc à 6h de Briscous où je crèche et direction l'Espagne par l'A63. A 7h je commence à rouler. Le début du parcours suit une petite rivière par un chemin aménagé, et assez rapidement je m'enfonce dans la forêt et je commence à grimper vers ma première étape, le sanctuaire de Guadalupe. Cette première partie est relativement aisée, même si une fois ou deux j'ai du pousser ou même porter un peu le vélo. A partir de Guadalupe, j'emprunte une large piste puis un sentier toujours à travers bois jusqu'à ma deuxième étape, les ruines d'un ancien hôtel. C'est à ce moment que l'une des partie les plus intéressante commence, je suis sur la crête et je vais la suivre jusqu'au sommet de la montagne par le GR. Peu à peu les nuages qui m'accompagnaient depuis le départ se dissipent et laissent place à un magnifique soleil estival. 

Le GR est un superbe sentier qui suit le reliel du Jaizkibel, en passant parfois par de petit portage mais dans l'ensemble il est assez roulant bien que ça grimpe tout du long. J'arrive enfin au sommet, où je fais une petite pause pour admirer le paysage et pour les photos.

Enfin ça va descendre et quelle descente. Le début comporte quelques portions un tout petit peu techniques mais rapidement le single se transforme en un superbe toboggan dans lequel je me laisse glisser à pleine balle. Je dois ralentir quelques fois quand je croise un promeneur, quelques petites marches ou autre dalle rocheuse en devers ou même un troupeau de brebis. C'est que du bonheur, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant éclaté. Bientôt je dois traverser la route principale qui relie Hondarrabia à Pasaia, au niveau du Paint Ballpour récupérer un chemin où un troupeau de Pottoks ne voulait pas me laisser pas passer ... et m'oblige à passer dans l'herbe... pas sympa les Pottoks  , le chemin se transforme rapidement en un single qui passe sur une superbe crête où j'avais d'un côté une falaise avec l'océan en bas, et de l'autre les pentes abruptes de la forêt. C'était magnifique, je roulais et j'entendais le fracas des vagues contre les rochers plus de 200m plus bas   Soudain je dois prendre un autre single qui part à gauche et descend à travers les arbres. La descente est belle, comme je les aime avec quelques cailloux, racines, marches mais rien de bien compliqué. Arrivé en bas du single, je repars sur ma droite par un large chemin caillouteux où je lâche les freins... j'adore.

Mais bientôt les cailloux laissent la place au béton, comme souvent en Espagne lorsque le pourcentage devient très important. En effet il y a des portions à plus de 20%, voire même à 25%. Le début se passe bien sur le vélo mais tout à coup le chemin devient très humide. Une source a eu la bonne idée de vouloir passer par là. Je tente le passage sur le bas côté gauche et je vois qu'à droite le béton est sec. Alors je change de trajectoire, et .....

... et soudain je sens le vélo se dérober et partir en glissade. Je tombe lourdement sur le béton et moi aussi je pars en glissade, sur plus de 10 ou 15m   ça me semble long, je n'arrive pas à m'arrêter tellement ça glisse et que c'est pentu. Le Stump lui aussi poursuit sa course folle vers le bas de la côte ... quand enfin j'arrive enfin à me stabiliser et me relever . Le vélo est quelques mètres plus loin et continu encore à glisser mais bien plus doucement. J'ai l'avant-bras droit qui fait bien mal, je ne le regarde pas tout de suite, je dois aller chercher le vélo, et pour ça je dois marcher sur le béton ... c'est pas gagné. En effet je glisse et j'ai beaucoup de mal à rester debout, mais j'y arrive enfin. Une rapide inspection, il n'a rien, juste le cintre qui a tourné. Je le redresse et enfin je m'occupe de moi. Ça saigne et c'est douloureux, j'ai aussi une douleur à la hanche. J'ai l'impression que mon bras a fait une rencontre avec une râpe à fromage   Bon je peux quand même rouler, et je repars en direction de Pasaia. 

La mer est devant moi, enfin un bras de mer coincée dans les falaise, c'est l'entrée du port de Pasaia, c'est superbe. J'arrive enfin en bas, en bord de mer, j'y trouve une fontaine, et je nettoie la plaie, c'est pas terrible et même la flotte pique   je vais aller jusqu'à la ville et chercher une pharmacie. Je profite de la promenade du front de mer pour prendre encore quelques photos d'un bateau de pêche rentrant au port. 

A le pharmacie on me renvoie vers "l'ambulatorio", le centre de soins en fait. La l'infirmière me met de la Bétadine à grands jets ... p...n ça brûle. Elle me conseille d'aller consulter en rentrant, c'est pas très beau  

Après cet arrêt forcé je repars. Je reprends le chemin inverse, ce coup-ci je monte bien sur le côté pour ne pas recommencer ma cascade   Je retrouve le chemin qui descendait à travers les bois mais là je prends à droite une piste bien large. Ça grimpe pas mal mais c'est faisable sur le bike. Je retrouve la route, et bientôt je repars sur un sentier dans un petit bois de pins. Il grimpe mais il est super, il doit être génial dans le sens inverse. Je retraverse la route et m'apprête à prendre enfin le sentier littoral   Je vais enfin pouvoir la partie du parcours que j'attendais avec impatience   et ...

... et là : SURPRISE !!! Je me retrouve face à deux bidasses de l'armée espagnole en arme. Ils barrent le chemin, je vais les voir et les questionnent sur la possibilité de continuer ma route via ce sentier. Ils m'informent fort aimablement que ce ne sera pas possible, il y a des manoeuvres dans la zone avec des tirs à balles réelles ... oupsss   Ça me fait chier car il va falloir étudier une solution de replis, pas simple quand on ne connait pas bien le secteur et que je n'ai pas de carte au 1/25 000ème mais une carte au 1/50 000 pas très complète, bien de sentiers n'y apparaissent pas   Je repars donc par la route sur quelques kilomètres. J'entends les rafales des armes automatiques, et voit le campement de l'armée en contrebas. J'arrive pratiquement sous le sommet du Jaizkbel quand je retrouve le GR qui file vers la côte ... ouf sauvé, il n'y a personne, je peux y aller  

Le GR est un beau sentier qui file à flanc de montagne, pas piégeux du tout, je m'amuse dans les parties descendantes, un peu moins dans les montantes ... mais ça c'est normal   Je consulte la carte 2 ou 3 fois pour voir s'il n'y a pas possibilité de rejoindre la trace qui est plus bas. j'arrive soudain à une intersection où le GR part à droite en remontant et sur ma gauche un autre chemin descend. C'est décidé je prends celui de gauche, je descend, je sens que c'est par là. Le chemin est technique, il y a des cailloux et des marches partout, mais les séances à Bleau ont été bénéfiques pour ce genre de chemin. Et soudain, sur le GPS apparait enfin la trace, j'ai réussi à la retrouver. A partir de là, ça va être un pur régal. Je vais descendre doucement vers l'océan, je le vois au loin encore. Et tout à coup le sentier file tout droit vers lui, ça descend fort je suis obligé de freiner souvent pour le pas prendre trop de vitesse, j'ai peur des pièges du chemin et je roule seul, j'ai déjà eu une alerte tout à l'heure... Le bleu des flots se rapproche, j'entends de plus en plus distinctement le fracas des vagues sur les rochers. Enfin je suis au bord d'une petite falaise, c'est magnifique. Le soleil brille, il doit faire 30° environ, la mer est magnifique, cristalline, la montagne environnante est belle, verte ... c'est un véritable régal pour les yeux, la contemplation et la méditation. D'ailleurs je fais une petite pause là tellement j' y suis bien ...

Je discute un petit moment avec un randonneur français sur la beauté des lieux, il me prend en photo face à l'océan, et je repars. Le sentier à partir de là va suivre le littoral pendant plusieurs kilomètres. Finalement ce passage bien superbe pour les yeux sera peut être le plus difficile pour moi lors de cette journée. Le littoral est vraiment accidenté, ça monte et ça descend fréquemment, les sentiers sont parfois bien techniques et usants. L'effort a fournir ressemble plus à du fractionné comme par chez nous. Mais malgré cela je me fais plaisir. Je croise de nombreux Pottoks et vaches qui paissent au plus près de la mer.

Je contourne de magnifiques criques, sur les des sentiers parfois très étroits et il y a du gaz sur le côté. Je craignais ce genre de passage car je suis sujet au vertige mais bizarrement je n'ai pas eu peur. Peut être est-ce le fait d'être bien, en confiance et concentré sur mon pilotage ? En tout cas les estivant qui se prélassent au soleil me regardent étrangement. Ils ne s'attendent pas à voir un VTT dans un tel endroit.   

Le chemin quitte enfin la côte et suis une large piste plus dans la forêt, jusqu'à l'extrémité nord de la péninsule ibérique : le Cabo de Higuer et son phare. C'en est fini de ma rando, je retourne à Hondarrabia et la voiture par la route. Ça descend un bon moment, je me laisse glisser, et sur les parties planes j'envoie la sauce. J'en ai encore sous la pédale   Je suis à voiture vers 14h40 et moins d'une heure plus tard je suis rentré.

Autant ma sortie à la Rhune avait été éprouvante, un véritable défi physique, autant cette sortie est a placé sous le signe du plaisir. Je me suis vraiment régalé, de part les paysages, le ride joueur et technique. Je reviendrai sans aucun doute rouler ici, il y a de très nombreux sentiers à explorer. Le potentiel de cette montagne est impressionnant, et encore je n'ai pas pris le bac pour traverser le port de Pasaia pour aller rouler sur l'autre rive, sur l'Uliamendi (Mont Ulia). La prochaine fois je le fais.

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