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27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 14:47

Participant : Jibé

J'ai profité d'un week-end en Normandie pour participer à la Ronde de Perseigne.
J'hésitais à y participer car d'après les vidéos que j'avais vues, il semblait y avoir beaucoup de grandes allées / chemins forestiers...
La présence de quelques flyers pour cette rando à la Jean Racine, la semaine dernière, m'ont définitivement motivé.
 
Connaissant bien le coin, j'ai préféré changer mon pneu Larsen arrière pour un Nobby Nic, surtout qu'une pluie faible était prévue dans la nuit de samedi à dimanche (1 mm selon météociel).
J'arrive sur place un peu à la bourre, le gros de la troupe (vu le nombre de voitures une centaine de personnes) est déjà parti : je me lance sur le 40 km avec 1000m de D+ annoncé.
 
Ça commence avec une petite côte tranquille pour arriver en forêt et enchaîner par une belle montée puis petit single et à 5m 5 ou 6 chevreuils me traversent devant le nez. Je commence à voir pas mal de boue et j'apprends qu'au final c'est 10mm qu'il est tombé dans la nuit. On se croirait en forêt de Notre-Dame en novembre.
 
Les Nobby Nic patinent à l'arrière et avec l'Advantage devant c'est holiday on ice... 
 
Je suis dans le rouge rapidement (probablement parti trop vite) et je pousse déjà le vtt, ça grimpe beaucoup et cette boue ne me permet pas d’accélérer sur le plat, ni d'envoyer dans les descentes...Et comme vous le savez je débute avec mes freins... Il faudrait que j’apprenne à ne pas freiner que de l'arrière. C'est Verdun et je ne serai jamais à l'heure pour le repas du midi.... il y a des chemins défoncés par les engins de l'ONF plein de grosses flaques de boue et une boue collante sur 5-10 cm d'épaisseur sur les autres chemins.
 
J'arrive au premier ravito (11 km) et un gars n'est pas bien, les pompiers arrivent : ça met en condition. Je m'aperçois que je suis quasi dernier, un gars parti encore plus tard déboule et me dit qu'ils enlèvent les flèches juste derrière. Je remonte en selle et continue dans cette boue, j'en chie, je suis seul, je râle et mes accompagnateurs de la semaine dernière ne sont pas là pour me remotiver. Je lâche rien mais j'ai du mal niveau physique, je réussi à retrouver quelques camarades de jeu lorsque je rejoins le 50 km...
 
Le parcours n'est pas technique mais la boue est vraiment usante.
Les panneaux 25km, me font de l'oeil mais je poursuis sur mon objectif...
 
Je finis tant bien que mal, dans un état nettement pire que la semaine dernière.
 
Au final 40,0 km, 1068m de dénivelé et 9,7km/h de moyenne soit 2,2km/h de moins que la semaine dernière avec pourtant 15 km de moins.
 
Le profil officiel :
 
 
0 crampe
Encore une petite douleur à l'intérieur du genou gauche, pas forte mais à surveiller car je l'avais déjà à la Jean Racine, peut-être une histoire de position ?
Pas mal de grandes allées mais moins que je ne pensais.
Par contre en nettoyant mon vélo je me suis aperçu qu'il y avait un gros jeu dans le pédalier, peut-être juste à resserrer... à voir.
 
 

 

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 18:18

Participants 55 km/60 km : Guigui, Jibé, Jihem, Joe Bar, Petitdragon999

 

Au départ, je n'avais pas prévu de refaire la Jean Racine cette année, ayant trop souffert et pas assez pris de plaisir lors du raid de 66 km en 2012. Jibé ayant un peu insisté, je me suis laissé tenter pour l'accompagner sur ce qui devait être le 50 km initialement, donc en mode rando et non raid, sensé être ainsi a priori moins éprouvant. En plus, c'était une bonne occasion de se préparer pour le trip tout en profitant de la Vallée de Chevreuse qui est un super site pour le VTT mais que l'on ne fréquente que trop rarement.

 

Ce matin à 7h, je vois arriver la Jibémobile, avec à l'arrière, toujours aussi rutilant (surtout avec ses accessoires dorés qui ne passent pas inaperçus), l'ancien Spark en plastique d'Azimut (l'ami, si tu nous lis, sache que ta présence nous manque toujours autant ... ), fraîchement cédé à Jibé. Cela fait bizarre. On charge les vélos et c'est parti pour St Rémy les Chevreuses où nous arrivons peu de temps après Joe Bar, Petitdragon et Guigui en tenue estivale , cuissard court comme nous (sauf Jibé) mais surtout manches courtes et une seule épaisseur (optimiste le Guigui sur ce coup ). Comme nous arrivons un tout petit peu après eux , ils sont un peu gelés et il est temps de retirer les plaques et prendre le départ.

 

Le début du parcours est le même qu'en 2010 et 2012 ... avec les mêmes bouchons dans la première montée et la première descente, cela promet ! Il y a toujours autant de monde et dès qu'un participant met le pied à terre, tout le monde est obligé de faire de même en cascade. On se dit qu'en off, entre nous, cela serait pas mal, car là c'est assez frustrant de sentir que l'on peut monter sur le vélo et de devoir pousser le vélo. Guigui et Jibé qui découvrent la JR sont assez surpris par la difficulté des côtes, hé oui, c'est accidenté par ici et les côtes piquent bien.

 

En descente, ils commencent tous les deux prudemment, surtout Jibé qui n'a pas encore eu le temps de vraiment s'habituer à son nouveau vélo avec notamment un passage aux freins à disques qui n'est pas neutre par rapport au V-Brakes.

 

Dans une des premières bonnes descentes, Joe Bar qui piaffe derrière 2 descendeurs modestes, tente un dépassement, enfin plutôt un contournement par un raccourci un peu free ride dans la pente, sauf que, il y avait comme un trou sous les feuilles ... et cela se termine par un bel OTB (pas sûr de l'avoir sur la vidéo car il était complètement sorti de la trajectoire et donc du cadre).

 

Après la forêt de Méridon, on passe ensuite par Choisel que l'on rejoint par une belle descente. Après une petite jonction, on rejoint le Bois Boisseau, bien sinueux et au terrain bien accidenté. Heureusement, le sol est bien sec, c'est plus agréable. On enchaîne quelques bonnes côtes et descentes, et bonne surprise, je monte bien aujourd'hui, et passe une grosse partie des difficultés sur le vélo ... quand je ne suis pas gêné.

 

A Cernay, on monte le long de l'étang par une assez longue montée, mais au lieu de poursuivre par les Vaux de Cernay on revient en direction de St Rémy, sur les crêtes opposées à celles de l'aller. Pas de Vaux de Cernay donc cette année. Sachant que c'est là où, par deux fois, j'ai souffert le martyre (15 km de montées/descentes bien raides non stop), je ne vais pas m'en plaindre ... mais du coup, le niveau de difficulté des raids s'en ressent (en tout cas pour le 60 km avec lequel le circuit était commun jusqu'au deuxième ravito).

 

Le 1er ravito est au 25ème km (je n'ai pas situé précisémment où il se situait par rapport à ma trace, donc pas sûr qu'il se situe là dans mon récit) et il y a foule. Les stands n'étant pas très étalés, il n'est pas toujours facile de se servir, mais il y a de tout à manger, y compris du salé, ce qui est appréciable (je vais d'ailleurs faire une razzia sur les chips).

 

La sortie du bois se fait par un gros raidar qui va bien piquer, puis ce sera une grande jonction plane, dans les champs, avant de rejoindre le Bois de l'Etrille pour une grande descente rectiligne jusqu'à Girouard et ses belles maisons.

 

On enchaîne encore par une grosse montée où Guigui échoue à 50m du sommet et que fera à pied Jibé, comme beaucoup des montées d'ailleurs. On se prend alors une descente toute droite dans les champs, avant une nouvelle jonction dans les champs qui nous amène sur un nouveau secteur boisé et escarpé, où Jibé va se prendre une crampe terrible dans un gros raidillon, alors qu'il le montait bien, juste en posant le pied au sol quand il a été bloqué par le cycliste qui le précédait. Peu après, on arrive à une bifurcation vers le 40 km qui était la solution de repli de Jibé en cas de grosse difficulté. On discute pas mal et il décide de poursuivre sur le 55 km. On arrive alors au deuxième ravito, dans le secteur de Commune de St Forge me semble-t-il.

 

Là les routes se séparent entre le 55 et le 60 km. Il reste plus de 20 km pour les deux et plus de dénivelé positif pour le 60 km. Joe Bar et Guigui décident de poursuivre avec Petitdragon sur le 60, tandis que Jibé préfère rester sur son objectif. Comme promis, je vais donc l'accompagner, même si je me sens plutôt bien aujourd'hui et que j'aurais pu faire le 60 km, mais je préfère ne pas le laisser seul, ce ne serait pas cool.

 

Nous nous séparons donc et prenons un petit single à flanc de côteau, très agréable, au-dessus des 17 tournants. C'est ensuite une nouvelle phase de jonction avant une belle descente sur Chevreuse, tout en gravillons, où l'on prend une grande vitesse (c'est là je pense que j'ai passé les 70 km/h) sauf qu'en bas, il y a un bon virage, lui aussi tout en gravillons. J'anticipe et réussi à ralentir à temps, d'autres sortent un peu large et passent dans le bas côté dans l'herbe. Derrière moi, pour éviter un cycliste qui s'était déporté, Jibé doit mettre un coup de patin, et avec ses gros freins à disque qu'il ne maîtrise pas encore très bien, c'est la roue arrière qui part en dérapage et visiblement, d'après ceux qui le suivaient, c'est un miracle, s'il ne finit pas au tapis. A plus de 60 km/h, cela aurait pu finir très mal !

 

On traverse Chevreuse et au lieu de couper pour rejoindre l'arrivée ce qui était encore possible, Jibé décide de poursuivre sur le 55 km et on attaque donc la fameuse montée de la Madeleine, qui se mérite bien, surtout en fin de parcours, avec ses pavés et ses lacets. Je passe sans problème, alors que Jibé pousse. En haut, on prend quelques photos et on repart pour une longue jonction sur de grandes allées assez inhabituelles pour une JR (on voit bien que cette année, ils n'ont pas pu avoir toutes les autorisations).

 

On se retrouve ensuite sur un tronçon commun 55 et 100 km, et on traverse les forêts de Claireau et de la Madeleine, avec une superbe descente sans gros obstacles, avec des virages relevés qui s'enchaînent parfaitement ... tellement parfaitement, que ayant un peu lâché les freins (dommage je n'avais plus de batterie depuis le deuxième ravito, il n'y a donc pas d'images), j'ai filé tout droit en bas, ratant un embranchement pas très bien signalé et pas du tout visible, une fois lancé pleine balle ! Ne voyant plus de rubalise et de Jibé derrière moi, je suis donc remonté jusqu'à trouver l'embranchement et c'est là que j'ai reçu l'appel de Jibé se trouvant au-dessus d'une montée de la mort (dixit).

 

Effectivement, il y avait du raidar dans l'air et pas qu'un ! Ceux là, je n'ai pas pu les monter, pour tout dire, je n'ai même pas vraiment essayé, j'avais déjà mal aux cuisses rien qu'en les regardant. Certains participants du 100 km sont quand même passés sur le vélo , dont un inconscient sans casque.

 

On a ensuite pris une grande descente où il était indiqué Gaaazz sur un panneau. Cela envoyait bien, le terrain était un peu défoncé et il y avait quelques marches. C'est en bas que nous avons abandonné nos amis du 100 km pour poursuivre sur une partie commune avec le 30 km, qui a commencé fort par une très longue et forte montée, que j'ai réussi à passer, même si j'en ai bavé sur le sommet. Après, il y avait une longue jonction dans les champs et dans les bois, pas très intéressante, avant une descente finale bien sympathique où je me suis fais plaisir.

 

A l'arrivée, nous nous sommes félicités avec Jibé. Je dois dire qu'après sa crampe, j'étais inquiet pour sa fin de parcours, mais il a bien repris le dessus et tenu jusqu'au bout. Bravo pour une première, surtout qu'il n'est pas habitué à ces distances (son record était de 57 km et pas avec autant de dénivelé). De mon côté, je suis content, je finis assez frais et du coup, cette fois, j'ai pu vraiment apprécier le site à sa juste valeur. L'essentiel pour moi est de se faire plaisir et pas de se mettre complètement minable, sinon, je n'en profite pas, donc mission réussie.

 

A peine arrivés, nous avons croisé Flo et son pote qui venaient de finir le 100 km, dans le même temps que nous pour le 55 km :suspect:. Oui, bon, nous ne sommes pas sur la même planète mais pratiquons aussi beaucoup moins, il faut le dire, mais chapeau quand même, une nouvelle fois, à Flo, toujours aussi impressionnant !

 

Pas vu Fufu ni Pitufo engagés sur le 80 km, ni Faucor que je ne connaissais pas qui devait faire le 60 km avec des potes.

 

Joe Bar, Guigui et Petitdragon sont arrivés 20-30 minutes après nous avec 5 km de plus à faire et 300m de D+ supplémentaires. Bravo à tous également et particulièrement à Guigui pour sa première JR ... qu'il a fêté en crevant à l'arrivée .

 

Statistiques :

Distance : 56 km (avec trajet voiture/site de départ)

D+ : 1303 m (GeoRando)

Moyenne : 12,2 km/h

Vitesse maxi : 71,3 km/h

Chute : 1 pour Joe Bar

 

 

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 22:29

CR Markitos :

Dimanche 02 mars 2014.
 
 
Il est 5h45 quand le réveil sonne dans le gîte. J'ai bien dormi mais je serais bien resté au pieu quelques heures de plus. Mais il va falloir se lever, on a un gros RDV ce matin du côté d'Ille sur Têt. Je saute dans mes vêtements de vélo, ce sera short et maillot contre le froid, maillot manches courtes de la Horde et la veste Endura, plus un bandana sur le caillou, c'est qu'il fait frais. On discute un peu ... mais tiens au fait quel est le lascar qui n'a pas arrêté de ronfler cette nuit ?  C'était Sébastao qui accusait un nez bouché ... mon oeil  :twisted: .
 
On avale un petit déjeuner consistant, je fais mon caca de la peur et on trace en direction de la Catalane. Il est 6h45 lorsque nous partons. Le départ officiel de la rando est à 7h30 mais je veux partir avant pour me donner plus de chances pour passer les PH. De toute façon il n'y a pas de pointage au départ comme l'an passé, et on a la trace sur le GPS ainsi que le ravitaillement ... on est autonome. On arrive sur le parking, on décharge les bikes. Je vais saluer Jérémy81, qui a dormi dans son camion avec un pote. Entre temps j'ai reçu un SMS de LeFlo, il n'arrivera au parking que vers 7h15. Je regarde l'heure, je retourne voir mes compagnons. Ils ne sont pas encore tout à fait prêts, je regarde l'heure, il est presque 7h10 et je ne tiens plus en place. C'est décidé je pars, je laisse mes amis et je file. A peine sorti du parking, je reconnais la silhouette de Flo. Il vient d'arriver. On se salue, ça fait un an que je n'avais pas revu mon pote  :D  je le laisse, et je repars. Je sais qu'il va vite me rattraper, ainsi que les autres. 
 
Les 3 premiers kilomètres sont une mise en jambe. J'en profite pour me chauffer. J'ai quand même les jambes un peu lourdes, sûrement la sortie de la veille. Ça monte légèrement, tout doucement. Puis on attaque une piste DFCI et la pente devient plus dure. On est parti pour une ascension de 7km. J'y vais au train, tranquillement, je ne me mets pas dans le rouge. Je roule sans m'arrêter, pas de pause, pas de distractions, pas de prise de photos ... rien ,je reste concentré sur la trace, mon effort. Je jette quand même pas mal de regards aux superbes paysages qui m'entourent. Le soleil est en train de se lever sur les crêtes. C'est juste magnifique  :heart:  Tous ceux que je croise sont comme moi sous le charme de ce que l'on voit. J'arrive enfin au bout de cette montée. Au sommet il y a un dolmen, et des bikers arrêtés. Tous se préparent soit en mettant les protections, soit en descendant la selle, pour le single qui nous attend. C'est la première descente de la journée. Je me lance après avoir enlevé ma veste et avoir pris quelques photos. La température est vite montée. 
 
Transbiking66, 2 mars 2014. Ille sur Têt (66)
Transbiking66, 2 mars 2014. Ille sur Têt (66)
Transbiking66, 2 mars 2014. Ille sur Têt (66)
Transbiking66, 2 mars 2014. Ille sur Têt (66)
Dans les premiers mètres ça va, je me sens bien, mais dès la première difficulté, mes vieux démons me rattrapent : j'appréhende et pose le pied. Ce qui me rassure, c'est que je ne suis pas le seul. Mais bon je passe quand même mieux que l'an passé, je marche moins dans les singles, je pose le pied juste devant les bonnes grosses marches bien hautes et certains passages très très pentus. De temps en temps j'entend un biker derrière moi, et je m'écarte pour le laisser passer, bien conscient que je suis plus lent. Je ne veux pas gêner. Mais parfois c'est tout un troupeau qui arrive et je suis obligé d'attendre un peu plus longtemps avant de pouvoir repartir. 
 
Ça fait plus d'une heure que je roule, quand soudain LeFlo me rattrape. On discute quelques minutes. Il est parti 10mn après moi, et il a mis 1h pour me rejoindre. Même lui est surpris, il pensait me revoir avant. J'avance bien, je suis dans le bon tempo. Je le laisse repartir, il est bien plus rapide que moi et surtout bien plus à l'aise dans le négatif.  8) 
 
On remonte un peu, pour faire la seconde descente. On va passer le fameux passage de l'arbre. Cette année je verrais très peu de bikers franchir cette difficulté sur le vélo, la descente est bien plus ravinée que l'an passé. La météo de cet hiver a laissé de bons stigmates à cet endroit. Peu après je roule bien dans un single avec de petites marches, je m'amuse quand soudain j'accroche le bout droit du cintre et me retrouve aussitôt au sol. J'ai accroché un arbre. Je me relève vite fait, je n'ai rien et m'amuse de ma mésaventure, quand tout à coup arrive un gars qui tape le même arbre et chute aussi. En fait la trajectoire passe au ras de ce fichu arbre ... Je repars, je regarde souvent l'heure et les kilomètres parcourus. Je suis dans les temps. Je me sens bien, mieux qu'au départ. Au bas d'une descente je croise Pédalator, on se salue vite fait.
 
Les kilomètres défilent entre montées sur pistes et descentes sur des singles techniques et joueurs à souhaits. A un moment une 205 blanche nous double à fond les ballons sur une piste DFCI en soulevant un gros nuage de poussière. A l'arrière est accroché un magnifique vélo noir. Je reconnais la "poubelle" de Damien Oton, il est à la bourre. Il doit baliser une intersection. On passera deux fois à cet endroit.
 
J'arrive enfin à la première PH, au km 21 et non 23 comme annoncé. Je la passe à 9h43, soit avec une avance de 1h17.  :D  C'est tout bon. Ma moyenne horaire est supérieure à celle de l'an passée. Sur place il y a Brice Epailly qui me reconnait et me dit : "Tu la finis cette année !!!"  Il m'avait mis hors course l'an passé juste avant le second ravito, et on avait pas mal discuté. Juste après la PH, on redescend sur un autre single. Arrive peu de temps après le premier ravitaillement, il s'agit en fait d'un point de rechargement en eau. De la poudre énergétique est aussi proposée. Je refais le plein du Camel en eau et poudre. J'en profite pour avaler une barre, un gel anti-oxydant et une banane. Je reste peu de temps sur place, une longue ascension m'attend, 11km de montée  :shock: Celle là aussi je la ferai au train. Ça devient dur, bien dur. Je m'arrêterai 3 ou 4 fois au cours de cet effort, en fait non, je ne m'arrête pas. Je descend du vélo et pousse. Pas question de perdre du temps, il faut toujours avancer. D'ailleurs au kilomètre 30, je suis en train de pousser sur une centaine de mètres quand je vois arriver trois visages connus : Sébastao, Joris et Grlo. Je remonte sur le bike et roule un peu ... pas longtemps ... avec eux. Ils sont partis 25mn après moi. Ils m'annoncent que Toxdisc a été obligé de bâcher après 17km pour de fortes douleurs au genou  :|  et que Grhum est plus loin derrière. Il est parti pour la boucle Garoutade.
 
 
Je regarde l'heure, les minutes défilent mais les kilomètres plus trop ... ça va être juste pour franchir la seconde PH. Enfin, je viens à bout de cette longue montée. Je me lance dans une autre descente. Il y a quelques passages tendus, et certains sont étroits avec du gaz sur le côté. D'ailleurs à un moment j'arrive dans un passage où l'on voit le vide sur la droite, je panique (j'ai le vertige et une peur bleue du vide) , je ne sais pas ce que je fais mais je me retrouve à faire un superbe OTB. Je tombe sur la gauche du single droit sur des rochers. Je ressent une très vive douleur sur la fesse droite. L'os a tapé la pointe d'une roche. Je reste accroupi au sol, le vélo est en plein milieu du chemin. Je n'arrive pas à bouger, la douleur est très vive. Arrive un rider espagnol, il me demande comment je vais et m'aide à mettre mon bike sur le côté. Je lui dit que c'est bon et lui fais signe qu'il peut repartir. Après en avoir discuté avec lui après la rando, il m'avouera qu'il a eu très peur en me voyant au sol ainsi. La douleur s'estompe peu à peu. J'ai aussi pris des coups au genou droit, le tibia juste au dessus de la cheville (j'ai un petit oeuf), le bras juste sous l'épaule et l'avant bras ... en fait c'est tout le côté droit qui est touché. Je me rendrai compte des différentes blessures au fur et à mesure que la journée passera, certaines douleurs ne se réveillant pas tout de suite. Bref, j'ai pris une belle boite et un coup au moral. Je repars, termine la descente plus calmement. En fait j'étais pratiquement arrivé en bas. Je suis tout proche de Bouleternère, lieu du second ravito, salé celui-ci, et de la seconde porte horaire. Je suis dans la vallée, je veux descendre de quelques pignons pour envoyer un peu .... et ME...E!!!! Mon shifter droit ne marche plus. Ça y est je vais devoir bâcher sur casse mécanique. Je peste, je rage, je crie  :evil:  Je m'acharne sur le shifter tout en continuant de rouler. Je peux monter les pignons mais pas les descendre. Une gachette déconne. Je le secoue dans tous les sens, et miracle !!!! je récupère le fonctionnement du shifter, enfin je récupère une partie du shifter. Il ne marche que dans un sens, mais c'est un soulagement, je peux continuer, tout en espérant que ça tienne jusqu'au bout. 
 
Je traverse la rivière Têt par un gué, le ravito est tout proche. J'y retrouve Grlo. Il bâche, il a chuté sérieusement aussi et lui aussi a cassé un shifter. Je discute quelques secondes avec Sylvain Renouf, il est déjà 13h, et la PH n'est pas encore en vue. Je sens que je vais pas pouvoir la franchir. Il me dit qu'il reste quelques hectomètres avant d'y arriver, que ça grimpe mais que j'ai encore le temps d'y aller avant qu'elle ferme. Je plante alors tout le monde, et repars aussitôt. En effet ça grimpe, et bien. J'ai de plus en plus de mal à tout faire sur le vélo mais je m'accroche. Enfin je vois la fameuse pancarte qui indique à gauche "Transbiking" et à droite "Caminade-Garoutade". Je demande au bénévole si je suis encore dans les temps, et il me dit "OUI" . J'explose de joie, je vais la finir !!!! J'ai passé la PH fatidique  :D
 
Je pars donc, mais très vite, de nouveau, je sens que je suis au bout du rouleau. Je suis au pied du CH3, le fameux CH3 avec ses rampes terribles. Je le connais, je l'ai vaincu l'an passé, dans la difficulté. C'est un beau morceau de bravoure ... mais là mes forces m'abandonnent. J'ai mal sur tout le côté droit. Chaque coup de pédale est une souffrance. J'ai aussi un bon mal de crâne. Mes jambes ont aussi de plus en plus de mal à gravir le moindre raidillon. Je m'arrête dans la première rampe du CH3, j'enlève mon maillot technique, et reste en manches courtes. Il fait bien chaud désormais. Je me pose un peu, passe un coup de fil à mon pote Pitufo, et je décide de faire demi-tour. Sur le moment, je pense redescendre jusqu'à Bouleternère et rentrer par la route. Lorsque j'arrive à la bifurcation que j'avais tant convoité auparavant, je retrouve Brice Epailly. On discute quelques secondes, je lui annonce que finalement cette année encore je ne la finirai pas, il comprend ma souffrance. Il m'indique le chemin pour repartir sur la boucle Garoutade, ce que finalement je vais faire ... je ne vais pas bâcher.
 
Le tracé nous mène jusqu'à Rodes, vous savez là où je crèche. Entre temps Flo me ratrrape encore une fois ... normal, il a fait une boucle de plus par rapport à moi. Je le laisse filer encore une fois. On va alors se taper un énorme portage mais avec des vues magnifiques sur le Canigou et les gorges de la Têt. Il fait chaud, on est plein sud. Les odeurs du maquis nous enivrent, on voit quelques hirondelles virevoltées. Après ce long portage, on attaque le dernier single du jour. Il est moins technique que les autres, je lâche les freins. Prend la pose pour le photographe, Laurent Brossard. Et j'arrive à la Catalane à 15h25. Je retrouve Flo, on va manger ensemble le plateau repas offert : raviolis cette année au lieu de la Fideua de 2013.
 
Voilà ma Garoutade 2014 est finie, je suis bien plus entamé que l'an passé. La prépa n'a pas été la même, mais je suis content de ce que j'ai fait. Jamais cet été je n'aurai pensé pouvoir juste en prendre le départ  :roll: 
 
 
 
 
Mes chiffres :
 
Samedi 1er mars
24,1 km
9,2 km/h moyenne
42,9 km/h Max
2h37
614m de D+
 
 
Dimanche 2 mars 2014, Garoutade
60,4 km
9 km/h de moyenne
39,4 km/h max
 
7h02 de roulage
1h16 de pause
 
2130m de D+
 
 
J'ai amélioré ma moyenne en comparaison à 2013 de 2 km/h ...
Transbiking66, 2 mars 2014. Ille sur Têt (66)
Transbiking66, 2 mars 2014. Ille sur Têt (66)
Transbiking66, 2 mars 2014. Ille sur Têt (66)
Transbiking66, 2 mars 2014. Ille sur Têt (66)
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 21:30

CR Markitos :

Après de longs mois de disette, j'ai repris le vélo à l'automne. Mon dos me laisse enfin tranquille, et l'envie de rouler est plus forte. Les premières sorties sont dures mais très vite je retrouve de bonnes sensations. Aussi je repense à la Garoutade que j'avais fait en 2013 avec Pitufo, Lasouque81 et LeFlo, et l'envie d'y retourner me titille sérieusement. J'ai envie de laver l'affront d'avoir été mis hors course après le second ravito. Je sais que cette année Pitufo ne pourra pas m'accompagner, il a été charcuté au niveau du genou. Je m'inscris donc. La Garoutade se déroulera le 2 mars 2014. Le format a changé un peu. Il n'y a plus de limitations dans le nombre des inscriptions, et surtout il y aura 3 parcours proposés : La Caminade, la Garoutade et la Transbiking. Le nom aussi change, elle est rebaptisée Transbiking66. Les circuits ont une base commune avec des boucles supplémentaires pour la Garoutade et la Transbiking. Deux portes horaires aussi ont été instaurées. La première au km 23 et la seconde au 43ème. La première est la bifurcation des boucles Caminade et Garoutade et est fixée à 11h, la seconde à la bifurcation des boucles Garoutade et Transbiking, et elle ferme à 13h. Autant dire qu'il n'y a que deux heures entre les 2, ce qui peu paraître peu pour 20km, mais en fait c'est chaud pour peu que l'on soit déjà bien entamé. 
 
Donc mon objectif, cette année, est de passer la seconde PH pour pouvoir finir sereinement la Transbiking66. 
 
Samedi 1er mars 2014
 
Je me pointe Gare de Lyon pour prendre mon TGV à destination de Perpignan. Je suis bien en avance et profite d'une petite appli professionnelle pour savoir sur quelle voie sera le train avant son affichage officiel. Cela me permet de pouvoir mettre ma housse de vélo dans un rack avant que la horde de voyageurs ne l'envahisse avec ses dizaines de bagages. Pas pratique du tout les TGV duplex pour mettre les housses de vélo, une c'est déjà limite alors 5 ou 6, bonjour le bordel ...
 
Le voyage se passe sans encombres, j'arrive à l'heure dans les PO, où Toxdisc et Grlo m'attendent à la gare. Direction le gîte qui se trouve dans le charmant village de Rodes, à 7km d'Ille sur Têt. On file au gîte où l'on retrouve Sebastao et Grhum. Ce seront mes compagnons de chambrée ce WE. Joris nous rejoindra un peu plus tard pour venir rouler avec nous. On mange des pâtes ... principale source d'alimentation des deux jours, et on se change rapidement pour aller tâter du cailloux catalan.
 
Nous voilà donc partis pour un petit ride de 20km environ et un peu plus de 500m de D+. On attaque direct par une montée sur piste pour aller chercher les singles au dessus du village. On veut finir par la Spéciale Enduroton Verte. On grimpe tranquillement en discutant et en admirant le paysage : d'un côté les sommets enneigés du Canigou, de l'autre les gorges de la rivière Têt, et le vieux château de Rodes. C'est magnifique. Arrivé en haut on aperçoit au loin la Méditerranée. Le ciel est bleu et il y a juste un peu de vent. 
 
 
On enquille la première descente, c'est bon ! Je pose quelques fois le pied, c'est un peu engagé pour moi par endroits. Mais je me fais plaisir. On fait un ou deux portages aussi. Dans une descente Toxdisc fait une belle chute sans gravité pour lui, mais sa chaussure droite est déchirée sur le dessus... il a trouvé un nouveau système d'aération le bougre  :lol: .
 
 
 
On arrive enfin au départ de la spéciale Enduro, je la connais, je l'ai déjà faite l'an passé avec LeFlo, et j'avais fait un superbe OTB sur une marche. Cette année, je me sens quand même plus en confiance. J'y vais, c'est le kiff. J'assure juste à 2 endroits bien raides en passant à pied, mais je fais tout sur le bike. Elle fait presque 3km, j'ai mis 14mn31, la pente moyenne est de 8% ... bref pas terrible mais je m'en fiche, je me suis fais bien plaisir. 
 
En bas tout le monde à la banane. Maintenant on doit aller à la salle La Catalane chercher nos plaques de cadres et le ravitaillement pour le lendemain. Entre temps le ciel s'est voilé ... j'espère que pour la rando les nuages seront partis. 
 
Nous repartons au gîte, mais en passant le long des gorges de la Têt, c'était tout juste superbe !!! Nous suivions un canal d'irrigation sur notre gauche et à droite la rivière. Le sentier est étroit par endroit et des ballustrades courent tout le long ... parfois il y a un énorme gaz côté rivière. Elles sont récentes, il y a quelques années en arrière elles n'existaient pas et toute erreur de pilotage était interdite  :shock:.
 
 
 
On arrive enfin au gîte, on pose les bikes et on se prépare pour la pasta party du soir  :lol:  A 22h et des brouettes on est tous au lit, demain une rude journée nous attend. 
 
Pour la petite histoire, je suis le seul à ne pas avoir chuté lors de la sortie du jour. D'ailleurs on a fait 24,4km pour 650m de D+.
Prélude Transbiking66, 1er mars 2014. Ille sur Têt (66)
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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 14:19

Participant : Jibé

Réveil matin 6H30, j'ai beau être matinal, j'avais mal... donc je prends mon temps avec un gros petit dej sauf qu'à 7H32 j'étais encore chez moi pas complètement prêt pour attraper un RER à 7H42 : ça l'a fait mais j'ai bombardé sur le cours de Vincennes. Mon pote me rejoint à Etoile, il débarque avec un VTT Bianchi : look sympa, équipement au dessus du mien mais nettement moins bien équipé que ceux du reste de la Horde. Je ne savais même pas que Bianchi faisait des VTT.

On arrive en gare de Poissy à 8H20, personne et très peu de panneaux, on a mis quelques minutes à se repérer et à rejoindre le lieu de départ (distance 2,5km de la gare, quasi que de la montée). Inscription faite pour le 32 km, on part vers 9H.

Ca commence plutôt bien, directement un chemin, puis 200m de route et hop forêt, ça commence par de la grande allée... j'ai eu un peu peur mais rapidement il y a du dénivelé et on rentre un peu plus en forêt. J'ai bien fait de changer mes 4 patins de freins, aucun risque de me perdre vu le bruit que je fais (v-brake power). C'est gras, très gras par endroit (les 300 guss qui sont passés avant nous n'ont pas arrangé le terrain) Je dis à mon pote d'y aller tranquille car il n'a pas fait de vélo depuis 2 ans (plus adepte de CAP) et il fait le malin. Ça grimpe de plus en plus, ce n'est pas montable par endroit avec la boue : sur certains côtes, Medusa, Toro and co, tout le monde poussait.

Arrivés au 1er ravitaillement (10 km), on nous propose du vin chaud, bon esprit car il fait 1°C mais on reste à l'eau, bonne pause, puis on enchaîne sur une dernière grosse montée mais sur le bitume puis on re-rentre en forêt et là je commence à voir mon pote qui ne suit plus, il pousse de plus en plus le vélo dès qu'il y a la moindre difficulté, il a des crampes, ça sent pas bon... au bout de 15 km on arrive sur un nième panneau de bifurcation entre les différents parcours et là pas le choix on finit sur le 24 car il ne va pas tenir.

Le retour a été laborieux mais le parcours et l'orga vraiment sympa.

Bref un peu déçu, parce que j'avais les jambes pour faire largement plus, mais je ne regrette pas car c'était bien sympa malgré le froid, c'était gras mais tout de même praticable.

 

Statistiques :

Distance : 25 km

D+ : 303 m

Durée : 3h pause comprise

 

Parcours :

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