N'ayant pas roulé en septembre, faute aux vacances et à une tendinite, je rattrape le retard sur le blog avec un CR à trois pour une Griffonade le 11 septembre dernier.
CR de Jibé
Peu de motivés ce dimanche pour venir rouler : entre les blessés, les vacanciers, ceux qui soient disant bossent, il ne reste que Gaby, Petit Dragon et moi-même.
Je suis bien fatigué, je n'avais pas une grande motivation mais je savais que si je ne sortais pas j'allais le regretter. Pour ne pas me taper 70km, j'ai pris l'option RER avec une arrivée à Boissy Saint Léger un peu avant 9h, histoire de retrouver les énergumènes en haut du piple à 9h.
On part en direction du Piple en papotant, rapidement on commence à croiser des gars de la rando des Orchidées dans le sens inverse mais surtout on se retrouve à deux reprises bloqués par des chiens qui se mettent juste devant nos roues.
Les chiens vont être une thématique récurrente puisqu'on en a croisé partout entre ceux qui ne sont pas attachés et les groupes de passionnés canins qui devaient faire une course d'orientation ou un truc du genre. Aucun n'a été agressif mais ce n'était clairement pas une sortie pour notre Jihem.
On ne part pas le long du single du TGV en pensant que nous allions le refaire par la suite et puis faut dire que l'allée a été toute refaite avec de vrais fossés et du remblais partout. Ca semble bien fait et ça devrait faciliter le passage cet hiver.
On arrive en haut de l'Allée Royale à 9h31, Jean, Gilles, Marylise et Damien nous attendent. (Pour ceux qui sont en attente j'ai vu un échange de carte SD dans un objectif de montage vidéo de la semaine dans les Alpes).
On commence par une Diago mais nous sommes vite bloqués par les organisateurs de la Rando des Renards en sens inverse qui ont l'air un peu paumés. On remonte puis on fait Virages relevés. J'hallucine à quel point le griffon est défoncé : il y a beaucoup de pierres apparentes, et c'est tellement sec qu'il n'y a pas beaucoup d'adhérence, c'est très sableux.
Les fortes pluies puis le beau temps ont créé des ravines dans certains endroits.
Honnêtement je ne serai pas surpris qu'un jour les VTT y soient interdits
On tente MGtech où honnêtement je ne reconnais rien, il y a des chemins partout, des sauts, des amas de pierres ... Damien étant déçu de ne pas avoir pu tenter un temps sur Diago, on la refait et il finira 1 seconde derrière Gaby.
On sort du Griffon par Chaudière et on se fait le stade Delacroix puis les singles dans le Bois de la Grange.
On laisse Marylise, Damien et Gilles à la passerelle du TGV et on se fait les singles juste derrière : rien de tel pour se faire lacérer les bras. Je suis le seul en manches courtes mais Jean n'a rien trouvé de mieux de relever les manches de son maillot; bilan on a tous les deux un peu de sang sur les poignets. --> Achat à prévoir un vrai maillot à manche longues.
On se fait le single de Grosbois mais ils envoient tellement devant et font les barbares qu'ils énervent un coureur à pied qui a le physique d'un golgoth donc il gueule un peu quand je passe...
Je quitte les 3 gugusses au Piple puis je rentre par les bords de Marne. Je trouve un papy en vélo de route et je me cale dans sa roue sur quelques centaines de mettre ce qui me permet même de battre un record en VTT
Une bonne sortie, pas trop longue mais je me suis senti fatigué.
Content d'avoir vu les copains (même le Dragon).
Les gars, je vous laisse compléter.
Complément de Jean One
Départ à la fraîche pour moi, un peu avant 8h00 pour retrouver la MGR Team en bas du Griffon. Exceptionnellement, je pédale pour y aller et laisse mon gros mazout se reposer.
Un peu en avance au point de rendez-vous, je me laisse tenter par une petite DH des enduros. Sauf que dans la moitié des zones d'appuis/virages, il y a des mares de sable ! Ça devient vraiment dangereux d'attaquer, le grip changeant complètement tous les 5m.
Arrivé en bas je retrouve Damien et Marylise qui se garent, suivis de près par Gilou. Blabla, échange de genouillères pour tester le confort et on part pour une petite boucle de chauffe dans le bois de la Grange.
Grace à Gillou et son sens de l'orientation digne d'un oiseau migrateur, on évite soigneusement la trace de la rando et on revient au Griffon par le TGV. A peine arrivés en haut, Gaby, Dragon et Jibé arrivent, timing parfait.
La suite est dans l'excellent CR de Jibé. On s'est tiré quelques bonnes bourres, notamment dans DH Diago et Gilou 1. Dans cette dernière, j'avais été récemment relégué en 4ème position par des acharnés! Du coup, j'ai sorti la grosse attaque, en glisse des 2 roues dans tous les virages pour gagner 3s et égaliser le KOM d'Akrilite.
Au retour, pas facile de suivre Gaby et Dragon dans les singles, dès que c'est plat, je manque vraiment de physique pour suivre le rythme sur de longues distances. Du coup, après les avoir quittés, je suis allé faire un tour dans Notre Dame pour faire du roulant et sortir un peu de ce que je fais habituellement, sur les grandes allées, puis enfin quelques singles.
Au final 62km mais seulement 345m de D+.
Autre fait marquant, les 12 QOM de Marylise pendant la sortie: https://www.strava.com/activities/708118140. On dirait les tableaux de chasse de Flo! Elle colle même 20s à Jibé dans DH Diago
Complément de Petitdragon
Alors, en complément:
Sur Virages Relevés, le sol est tellement sec que l'adhérence est vraiment limite, d'ailleurs j'en fais les frais dès le 1er virage relevé qui part à gauche : je prends trop d'angle et sur le sable mou, je perds l'avant puis l'arrière, paf je décroche et fini couché au plus bas du virage dans le sable pratiquement à l'arrêt et heureusement car j'entends Gaby qui me suivait gueuler et m'éviter de justesse
Sur MG Tech, les bosses et la table ont été bien consolidées, c'est beaucoup moins dangereux, par contre le sol sablonneux et fuyant ne rend pas les choses plus faciles !
Sur le single du stade Delacroix que l'on prend en descente à fond, je sens l'arrière un peu flottant, pas le temps de m'arrêter dans ce passage sympa, je met ça sur le compte du sol sablonneux mais rendu en bas, je me rend compte que j'ai une crevaison lente sur l'arrière, je regonfle prestement, ça à l'air de tenir.
Après la passerelle TGV, on prend le single tout de suite à droite pour bifurquer à gauche de la mare. Ce single rapide et sympa est lui aussi un peu délicat à aborder, d'une part par les ronces qui obstruent le chemin, d'autres part par les racines qui sont de plus en plus profondes et piégeuses. En sortant de ce single, en attendant notre tortue du jour (il se reconnaîtra), Gaby sort soudain "Il y en a un qui a crevéééé !". Avec Jean, on se marre puis on écoute et oui il a raison Gaby, j'ai du préventif qui se barre près d'un crampon avec une petite entaille dans le pneu ! Le temps que Jibé arrive (ah zut, je l'ai dit ), le trou est presque rebouché, on repart donc sans regonfler.
Dans le single de Grosbois, j'arrive à fond de train sur une espèce d'armoire à glace qui courait et que j'arrive à éviter de peu, le gars est surpris et ne s'attendait visiblement pas à ce que je passe à sa gauche, apparemment les autres auront un peu le même scénario, du coup quand Jibé passe moins rapidement à coté de lui, il se fait un peu râler dessus, c'est de bonne guerre
On laisse Jibé repartir par le Piple et on repart par le chemin sous les lignes hautes tensions. Je signale à Jean que sa roue jockey est pleine d'herbe et instinctivement il baisse la tête pour regarder sans s'arrêter. On le voit alors partir sur la droite et finir dans le contre-bas herbeux, heureusement il rattrape le coup sans se vautrer mais ça n'est pas passé loin, sacré Jean
Ma roue arrière est encore un peu molle, il faut que je regonfle une dernière fois. Et pile quand je connecte la pompe, Gaby voit le gros malabar qui arrive au bout du chemin . Du coup on hésite à se casser rapidos avant que le mec nous fasse des histoires mais ouf, il coupe par un autre chemin
On file ensuite aux 8 routes ou chacun reprend son chemin respectif.