Pour ceux qui n'ont pas eu le courage de visionner les 4 longs films du trip dans les Vosges, voici le résumé, avec en bonus, le bétisier à ne pas louper !
Pour ceux qui n'ont pas eu le courage de visionner les 4 longs films du trip dans les Vosges, voici le résumé, avec en bonus, le bétisier à ne pas louper !
Participant : Jihem
D+ : 1965 m (Strava)
Participants : Jihem, Thierry
Aujourd'hui, c'est guidé par mon voisin Thierry, trailer invétéré (finisher UTMB) et vététiste occasionnel, qu'on s'attaque à la montagne de Lachat qui domine un des versant de notre vallée et que curieusement, je n'ai jamais gravie.
Thierry travaillant le matin, c'est à 14h qu'on se retrouve. Le temps est magnifique, les montagnes sont belles, l'idéal pour aller rouler. Il fait assez chaud, mais en montagne, il y a de l'air, donc ça passe. Pas de bol, son Canyon, un Nerve est à plat, du coup, pour pas nous retarder, il prend le Giant de sa femme.
On démarre du chalet, vers 670m, pour attaquer la route de la Blonnière, le hameau au sommet de la vallée qui se termine en cul de sac, sous le Parmelan, le sommet du plateau des Glières, haut lieu de résistance.
Ça monte fort tout de suite avec quelques lacets bien raides, mais je me sens bien. On rejoint enfin le hameau et le bout de la route. On s'engage alors sur un chemin plat, dans un pré, mais très vite, la pente se redresse fortement, les cailloux font leur apparition et après quelques hectomètres, on poursuit à pied, vu la pente.
Le poussage va durer un peu, dans un bois humide, avant de rejoindre un bel alpage sous la tête du Parmelan, puis le col de Barman (1050m).
On croise un couple de randonneurs et de nombreuses clôtures électriques qu'il faut enjamber avec les vélos.
On remonte sur les vélos en direction de la montagne de Lachat, toute proche depuis le col, pour monter, d'abord dans les grands herbes bien fleuries, puis sur un chemin de vache, assez étroit et creusé par les vaches, où très vite les pédales tapent.
Assez rapidement, en rejoignant la partie boisée, il faut à nouveau pousser, voire porter les vélos. Il reste 150m de D+ avant le sommet vers 1270m. On ne roule qu'à de très brèves occasions sur le vélo, le terrain étant soit trop pentu, soit trop accidenté, voire les deux à la fois.
On arrive enfin au sommet où une table de pique-nique a été aménagée et les arbres coupés pour profiter un peu de la vue magnifique sur les montagnes environnantes : les immenses falaises du Parmelan, toutes en longueur, la dent du Cruet, les dents de Lanfon et le Veyrier, pour les plus proches, avec en fond, Annecy et les deux extrémités du lac, bien bleu.
Vallée de Dingy Saint Clair, sous le Parmelan, avec en face la dent du Cruet et les dents de Lanfon, et à droite, le bout du lac d'Annecy (côté petit lac) :
Parmelan avec le col du Perthuis au milieu :
Tête du Parmelan :
Vue panoramique :
Au fond, le bout du lac d'Annecy :
Le sommet, aménagé pour le pique-nique :
Après avoir pris quelques photos et admiré le paysage, j'enfile mes genouillères en prévision de la descente caillouteuse, au moins sur la partie supérieure. 700m de d- nous attendent, en sous-bois. Le dessus est cassant et guère roulant comme je l'avais lu au préalable et effectivement, c'est dur de se lancer et on en passe une bonne partie à pied.
Assez vite, les rochers laissent la place à un sentier plus praticable, avec moins de rochers et plus de terre. On y va prudemment car c'est quand même étroit et en dessous, il y a quelques barres rocheuses.
Arrivent alors quelques épingles assez serrées, avec de gros dévers, bref pas évidentes. Le sentier se poursuit à flanc de montagne, toujours étroit, avec de la pente dessous. Je prends un peu plus confiance et passe même quelques épingles plus faciles. Devant, Thierry ose plus que moi sur les passages plus techniques, mais à un moment, il hésite entre deux trajectoires, pose le pied, se tord la cheville, y va sans y aller et passe par dessus le vélo pour finir dans les pierres en contrebas. Il s'est fait mal à la cheville qui a tourné et au genou qui a cogné.
Après un peu d'Arnica, il repart, mais c'est douloureux.
On arrive sur une succession d'épingles très serrées et pentues, impossible à passer sur le vélo, à notre niveau. On aborde ensuite un passage très pentu (plus de 15% d'après le topo) où ma tige de selle télescopique me rend bien service et me permet de bien enchaîner. Je me sens mieux sur le vélo, plus décontracté et moins crispé qu'au sommet.
On coupe alors un chemin et on arrive à un hameau que l'on traverse avant de reprendre le sentier pour la dernière partie, encore bien pentue et avec quelques épingles.
Dès le début de ce secteur, un peu typé DH, avec quelques bosses, Thierry crève. Le coin est très pentu et on galère pour trouver une zone plane pour réparer. Impossible de regonfler avec sa pompe. Je n'y arrive pas non plus avec la mienne, il essaye à son tour et cette fois, c'est bon. Par contre, tout le temps de la réparation, on se fait dévorer par les moustiques .
On reprend la descente, je suis devant cette fois et passe pas trop mal, avant de m'apercevoir que Thierry ne me suit pas. Je remonte à sa rencontre et le retrouve au lacet précédent. Il s'est pris une bonne gamelle après avoir heurté un tronc avec le cintre. Il a fini par terre, sur le poignet, qui s'est aussi tordu et qui est bien douloureux. Décidément, ce n'est pas son jour !
Heureusement pour lui le bas est proche maintenant. Je finis mieux que je n'ai commencé la descente qui touche à sa fin avec encore quelques virages serrés et bien pentus.
On rejoint une petite route, au plus bas de la vallée. Il nous reste à remonter jusqu'au chalet, en haut du village. La montée est raide, mais je grimpe bien, tandis que Thierry a plus de mal avec son poignet douloureux.
La sortie, courte en km, mais riche en D+, en images et en péripéties, s'achève déjà. Enfin, j'ai gravi et descendu la montagne au-dessus du chalet.
Statistiques :
Distance: 13,6 km
D+: 789m (Strava)
Caméra embarquée Jihem
20 juin 2015 - Le Sappey
Participants : Jihem
Tout commence par un premier trajet Paris - Dijon, en TGV, avec le vélo dans la housse, qui tient un peu de place dans le train. Arrivé le premier dans le wagon, j'abandonne vite ma place pour me réfugier dans le coin bureau avec mon vélo, qui me semble être l'espace le plus important pour essayer de caser le vélo. Ca tient comme ça peut et la housse dépasse dans le couloir, occupant presque la moitié du passage, Heureusement lorsque la contrôleuse passe plus tard, elle ne me dit rien. C'est là que je me dis que pour le Ventoux, la grève des cheminots nous a rendu service en nous forçant à prendre un minibus, car dans le TGV, à 5 dans le même wagon avec nos bagages et nos vélos, cela aurait été impossible ... sans créer d'émeute !
Le voyage se poursuit le lendemain en voiture, avec mon père, de Dijon à Annecy, le vélo, toujours dans sa housse, sur la banquette arrière cette fois, vu que nous ne sommes que deux à ce moment là, avant de récupérer ma fille au TGV à Annecy le soir.
Ma première sortie est une reconnaissance du côté du col de Buffaz. Je m'échauffe sur les 10 km qui me sépare de Thônes, le pays du reblochon, où je trouve le bureau des guides fermé (il est peut-être un peu tard, ayant évité la grosse chaleur de l'après-midi, pour partir en fin d'après-midi). Je reviens sur mes pas pour rejoindre le village de Thuy afin de prendre la route forestière qui mène au hameau du Sappey, lieu de départ de randos vers le col de la Buffaz, puis de l'Ovine et vers la Québlette.
Dès la sortie de Thuy, cela grimpe très fort. Je mets un petit développement, en me disant, qu'après 2-3 lacets, ça va se calmer, mais non, le pourcentage est impressionnant et se maintient. Je ne sais pas si Strava est fiable à ce niveau, mais en survolant la courbe de dénivelé, on est souvent entre 10 et 15%, voire nettement plus sur quelques pointes. Je traverse de jolis hameaux, avec de jolis chalets anciens bien restaurés, alors que je prends de la hauteur et aperçoit, devant, le Lachat de Thônes (2023 m), sous un angle inédit, et au fond de la vallée, le col de la Buffaz.
Dans mon dos, c'est la Tournette (2351 m) que je découvre, avec la vallée de Montremont :
Heureusement, je suis en fin d'après-midi et la route est souvent à l'ombre, si bien que je monte sans trop souffrir de la chaleur. Je suis même surpris de monter plutôt pas mal vu la pente, certainement le bénéfice du D+ avalé pendant notre périple dans les Vosges.
J'atteins enfin les dernières maisons et le parking pour le départ des randonnées. Je suis autour de 1000 m et je décide de poursuivre encore un peu histoire de voir à quoi ressemble ensuite le chemin vers le col de la Buffaz. C'est assez caillouteux et toujours aussi pentu, mais sous les arbres, au moins au début. Le Lachat de Thônes s'est nettement rapproché maintenant, et on distingue mieux les falaises de ce versant plus escarpé que la voie normale.
En regardant la carte, je vois que le col est à 1500 m d'altitude, soit environ 450 m de d+ supplémentaire, et je sais qu'il y a pas mal de portage sur la fin d'après les topos. Il est un peu tard, je suis seul, je ne connais pas le chemin, aussi, je préfère ne pas m'aventurer plus loin pour ce soir et rebrousse chemin.
Dans la descente, je fais attention à ne pas prendre trop de vitesse, car c'est pentu et étroit et il y a des véhicules. Je vais d'ailleurs me retrouver presque nez à nez avec un 4x4 dans un virage. Heureusement, je l'avais aperçu en contrebas, si bien qu'en serrant bien à droite, sans me laisser embarqué, ça passe. Par contre, les freins chauffent un peu et se mettent à couiner.
Il est temps d'arriver en bas, pour reprendre la route jusqu'au chalet, à flanc de montagne, avec plusieurs petits bosses, avant la grosse montée finale, très raide aussi, qui passe bien ce soir.
Statistiques :
Distance : 30 km
D+ : 717 m (Strava)
Moyenne : 17,1 km/h
Vitesse maxi : 51,2 km/h
21 juin 2015 - Pointe de Merdassier (marche à pied)
Le lendemain, je partage un bon moment en montagne, avec ma fille, pour une rando à la pointe de Merdassier, dans le massif des Aravis, sur le parcours d'un KV (kilomètre vertical) dont le record est détenu par le spécialiste Kilian Jornet.
Nous ne battrons pas de record, loin de là, le chemin étant complètement dré dans le pentu comme on dit dans la Yaute (la Haute-Savoie, pour les non initiés), mais c'est l'occasion de profiter de beaux paysages.
Le Mont Charvin (2409 m), avec encore quelques névés :
L'Etale (2483 m) de l'autre côté du vallon (nous montons tout le long sur une arête)
Panoramique avec l'Etale, le Charvin et la Tournette :
La crête, avec en face la Tournette et en-dessous, la station de Merdassier, et le Charvin :
La descente est terrible pour les cuisses car il n'y a aucun lacet, le sentier descend tout droit. Je vais avoir des courbatures terribles pendant 3 jours, m'empêchant toute autre activité physique.
Heureusement, en bas du sentier, bien installés en terrasse, on a droit à la tartiflette géante, il fallait bien cela pour nous remettre ! Ah, on sait vivre, ici.