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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 21:10

Pour ceux qui n'ont pas eu le courage de visionner les 4 longs films du trip dans les Vosges, voici le résumé, avec en bonus, le bétisier à ne pas louper !

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 19:36
Participants : Akrilite, Bbanpc, Fufu, Jihem, Joe Bar, Lomax, Ned
 
Avec la canicule des précédents jours, ce matin, par crainte des températures élevées et irrespirables, le RV est fixé à Bry à 7h30. C'est matinal et les plus loin on dû se lever très tôt pour être présents, ce qui ne nous empêche pas d'être sept ce matin. Une belle brochette de hordeux donc, avec en particulier, le grand retour de Bbanpc après sa fracture du bassin, ainsi que celui de Ned, pour sa dernière sortie avec la Horde, avant son départ à Tours à la fin du mois. C'est aussi la première sortie de Lomax avec son nouveau vélo, un beau Giant Trance Advanced 1, noir avec des touches vertes.
 
On commence par regarder mon vélo, car suite au changement des plaquettes arrières, avec la garniture bien dodue, et bien le disque frotte et la roue n'arrive même pas à faire un tour, ce qui, vous en conviendrez, n'est pas l'idéal pour rouler. Tout le monde est mort de rire quand je leur explique la partie que j'ai tournée sous la poignée de frein pour essayer d'écarter les pistons ... en fait, je n'ai tourné que la partie décorative, et non celle qui est utile. Oui, bon, on ne rigole pas, là-bas au fond. Je reste fidèle à ma légende de pire bricoleur de la Horde, c'est tout ! :lol:
 
Après un vrai réglage, ça va un peu mieux, on peut donc partir. On commence par longer le canal, à un rythme honorable, sans plus, car on discute un peu, comme sur la fin de la piste cyclable, avant d'attaquer les côteaux du parc de Champs. La température est idéale, surtout par rapport aux jours précédents et le sol est très sec. Je suis Joe Bar qui fait la montée à un bon rythme. Après mes 9000m de D+ du mois de juin, ça passe bien  Wink. Dans mon dos, j'entends Lomax qui crie aux autres de le laisser passer ... car il a une arme de guerre entre les jambes, dit-il. Sacré Lomax ! :P
 
Il fait un peu moins le malin, en bas de la dernière descente, au passage du tronc d'arbre, en se prenant une gamelle à la Raph, c'est-à-dire une chute après s'être pris une branche, dans la tronche, en l'occurrence. Première sortie et le Giant est déjà au tapis. C'est bon, c'est un vrai vélo de hordeux, prêt pour les cascades, il a vite été baptisé ! :lol:
 
On poursuit par les passerelles de Nestlé et juste après, j'essaye d'améliorer mon temps sur le segment Nestlé, mais je termine 2 seconde derrières mon record, tandis qu'Akrilite qui avait pris ma roue égalise mon record.
 
Juste après être passé sous le pont de Chelles, alors que je suis à l'arrière du peloton, la tête se trompe de chemin et poursuit tout droit. On les appelle, on en voit faire demi-tour, mais après avoir traversé le pont, de l'autre côté, on s'aperçoit qu'il en manque trois, dont Bbanpc qui est au même niveau d'expertise en orientation que moi en bricolage, c'est tout dire, bien secondé aujourd'hui par Fufu, qui, sur le coup, l'a emmené découvrir le single le long de l'étang de Torcy, sauf que ce n'est pas du tout là que nous allons Razz. Après avoir téléphoné à Bbanpc et guidé le trio, c'est bon, on finit par se retrouver.
 
On rejoint le canal et empruntons le pont de l'écluse qui a été refait à neuf. Fufu et Bbanpc, toujours en tête sur les embranchements stratégiques, mais toujours sans savoir où l'on va, tournent à droite pour longer la Marne jusqu'à Lagny, mais encore une fois, mauvaise pioche, ce n'est pas le chemin  :non:. Euh, vous voulez pas rester un peu derrière les gars ?  :89:
 
On va donc tout droit pour rejoindre le bois de Vaires. Sachant que la sortie risque d'être longue pour certains, on décide de ne pas trop s'aventurer dans le bois, où l'on se perd un peu à chaque fois, même sans Bbanpc et Fufu avec nous Razz, et je prends au plus court pour rejoindre la sortie vers le chemin des vaches qui nous mène jusqu'à Pomponnette. On évite le raccourci de Petitdragon, un peu trop dangereux à sept avec la sortie d'autoroute et la voie à contresens. On fait donc le détour par la route pour rejoindre Villevaudé et sa bonne montée. Je monte tranquille avec Ned, en queue de peloton, tandis que cela bataille un peu devant ... et, pour changer, au sommet, tout le monde a pris gaiement à gauche, alors que c'est à droite qu'il faut aller. On aperçoit juste Bbanpc (pour une fois, il n'est pour rien dans l'erreur de trajet) qu'on appelle et qui prévient les autres, devant.
 
On fait la pause officielle dans le village de Villevaudé, au grand dam des habitants qui dorment peut-être, mais qui ont droit à nos échanges un peu bruyants, sous leur fenêtre, notamment concernant la chaîne de Fufu, qui pend lamentablement sous le vélo (je ne comprends pas, je n'ai pourtant pas bricolé son vélo ...  :lol: ). Deux groupes de vététistes passent pendant notre pause barre. On repart par le chemin qui contourne le camping, puis, on rejoint le bois de Luzancy, bien sec, où l'on peut se lâcher dans la descente. On pense à Petitdragon qui avait fini dans les barbelés la dernière fois, mais cette fois, c'est praticable partout, sauf le gros bourbier au milieu, où je fais un mauvais choix de trajectoire, pour finir dans un trou. Je dois passer à pied et laisser passer la meute. J'en profite pour faire un arrêt technique car ça commence à presser Rolling Eyes. Je retrouve tout le monde en bas, avant la bifurcation vers Carnetin. On remonte par le bois qui rejoint la Dhuys, puis on rejoint la route de Carnetin. 
 
A Carnetin, on ne s'arrête pas à la pause officielle, vue qu'on a mangé il y a peu et, après avoir récupéré une pub pour une rando de la part de vététistes au sommet, on attaque direct par la descente, bien sèche, mais toujours bien accidentée. Entre les pierres, les racines et les dévers, ça passe quand même mieux quand c'est sec. Sur la deuxième partie de la descente, ça file dans le champ, puis, sur la partie moto-cross, ça envoie bien, ça décolle sur la petite bosse en bas, avant la remontée sur la dernière bosse. Belle descente dans ces conditions, en bas, tout le monde a la banane, notamment le détenteur de l'arme de guerre, qui a pu en apprécier tout le potentiel.
 
Après avoir longé un peu la Marne, on prend à droite, le single en dévers le long du grillage, où un peu de pilotage s'impose, avant de rejoindre la grosse montée de la mort qui tue ... bon, ben, elle tue toujours, mais on l'a quand même eue, on est tous passé sur le vélo ! Au sommet, on fait un petit tour dans l'ancien bike park sauvage, toujours pas réaménagé et on prend le chemin de traverse, avant de rejoindre la descente avec les lacets, où l'on se régale une nouvelle fois. Vraiment sympa cette descente, mais un peu courte après les descentes des Alpes Razz.
 
C'est l'heure du retour, tout plat, le long de la Marne. Dès la sortie du bois de Vallières, on est bloqué sur le chemin dans les champs, par un groupe de vététistes, arrêté en plein milieu. Lomax s'offusque et fait un simulacre de scandale en chambrant un peu. On nous laisse passer et on poursuit jusqu'au pont de Chalifert, pour une deuxième pause officielle, sur le pont, juste au-dessus de la Marne. Cela inspire Akrilite, victime d'une séquelle de sa gastro. Je lui sauve la vie avec un paquet de kleenex avant qu'il ne parte en cacastrophe, euh, en catastrophe, du côté du tunnel ...
 
Akrilite revient la mine réjouie, bien libéré maintenant, prêt à rouler. On repart par le single des statues, puis on rejoint Lagny. Ned a faim et s'arrête à la boulangerie agréée Jihem (mais franchement, nettement moins bien que la boulangerie du Piple, ma boulangerie fétiche). Akrilite, le ventre vide maintenant, y va aussi, histoire de refaire le plein (ça m'étonnait aussi :lol: ).
 
Par la suite, le retour le long de la Marne, puis le long du canal, puis sur la piste cyclable, se fera à un bon rythme, certains se tirant la bourre, d'autres levant un peu le pied pour papoter. On laisse Joe Bar à Noisy et on se sépare ensuite à Bry, où l'on fait nos adieux à Ned, mais ce n'est qu'un au revoir, l'ami, on espère bien te revoir prochainement, au moins pour une sortie à Bleau (et pas de problème pour t'héberger si besoin ;) ).
 
Statistiques
 
Distance : 60 km pour moi, 71 km pour Ned, 76 km pour Lomax et 106,5 km pour Akrilite (je comprends mieux le besoin de viennoiserie, bravo pour la distance !)
Moyenne : 17,4 km/h pour moi
D+ : 315m pour moi, 605m pour Akrilite
Chute : 1 pour Lomax
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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 15:26

Participant : Jihem

Sur un topo, j'ai repéré une belle descente VTT à faire avec 700m de D- et arrivée au bord du lac, et surtout abordable pour moi techniquement. 
 
Mon voisin travaillant, je pars seul vers 9h30, car avant il ne fait pas bien chaud. 
 
Je commence par descendre au fond de la vallée pour remonter en face jusqu'au col de Bluffy. Je prends quelques photos de la sortie d'hier où l'on voit le Parmelan à droite et la montagne de Lachat à gauche, avec la vallée de Dingy au centre :
 
 
Puis, je poursuis la montée jusqu'au village de Bluffy. On commence à voir le lac, avec devant le château de Menton.
 
 
 
Je bascule de l'autre côté et cette fois c'est le petit lac qui m'offre ses eaux d'un beau bleu turquoise. 
 
 
Je descends un peu pour rejoindre la route du col de la Forclaz qui est le point de départ de ma descente. Par contre, attention, le col de la Forclaz, c'est un gros morceau, ici. C'est le point de départ des parapentes et c'est surtout 7km de grosse montée, avec les 3 derniers km à respectivement 10, 10 et 11% de moyenne. J'en bave un peu, mais ça passe, après 52' d'efforts, motivé par les superbes paysages tout autour. Entre les dents de Lanfon et la Tournette, au-dessus, le lac très bleu en bas et le Semnoz et les montagnes des Bauges en face, c'est juste magnifique. 
 
Dents de Lanfon :
 
 
La Tournette :
 
 
Vue sur le col de la Forclaz (à gauche de la bosse au milieu de la pente) et sur ma descente à venir (à droite de la bosse) :
 
Je prends quelques photos en haut, puis je mets les genouillères, sors la Gopro, baisse la selle et m'engage à pied sur le début de la descente, impraticable à vélo.
 
Vue sur le lac depuis le col de la Forclaz (départ de la descente juste sous la grille) :
 
 
Après deux lacets sur un sentier très étroit, dans les caillasses et la végétation, le sentier entre en sous-bois, je peux démarrer ma descente. Au début, il y a quand même des caillasses et des racines, puis ça devient plus lisse, mais le chemin à flanc de montagne est étroit et avec le vide dessous je fais gaffe. Idem pour quelques épingles serrées que je passe à pied, pas envie de finir dans le ravin, surtout que je suis seul et qu'il n'y a pas un chat. 
 
Ensuite, ça roule mieux, toujours à flanc de montagne, mais j'enchaine mieux et je me fais plaisir. J'ai la banane, vraiment top cette descente !
 
A un moment, le frein arrière devient mou et ne freine plus trop. Je m'arrête, ça sent le cramé. T'as raison, Lomax, je freine trop. Je laisse refroidir et récupère mes freins. Je me lâche sur la partie suivante, plus large et avec moins de vide sur le côté, avant d'aborder le dernier tronçon, très différent, tout en caillasses et rochers. J'appréhende un peu mais passe finalement tout sur le vélo, le Rocky étant un allié précieux sur ce type de terrain. 
 
J'arrive enfin en bas, super content de ma descente, une des plus belles que j'ai faites. 
 
Je suis loin du chalet, il me faut rentrer, par la route. Je pense revenir par le col du Marais, après Faverges, à 10 km de là, mais pas de bol la route est fermée (et évidemment, c'est annoncé quand on y est) et la déviation me mène beaucoup plus loin (10 km de plus), au col de l'Epine. Gasp, je le connais aussi celui-là, c'est encore 7 km, entre 7 et 8% tout le long, et en plein cagnard, pas un poil d'ombre.
 
Avant d'attaquer, je prends le Mont Blanc en photo, ainsi que le col à gravir, et c'est parti pour une longue ascension, encore 52'. Je bois, mais cette fois le coup de chaud est là et je sens que le retour va être difficile. 
 
Vue du Mont Blanc depuis Faverges :
 
 
Vue sur le col de l'Epine depuis Marlens :
 
 
La Tournette (à droite) côté Thônes, depuis le col de l'Epine :
 
 
La descente sur Serraval me repose un peu mais pas beaucoup, car le vent de face est terrible et je n'avance pas, même sans toucher les freins.
 
Au Bouchet, je reprends de l'eau car je n'ai plus rien. Il me faut alors remonter 2,5 km, pour atteindre le col du Marais et je me laisse glisser dans la descente, toujours freiné par le vent.
 
A Thônes, j'ai presque 60 km au compteur, il est 14h30, j'ai soif et les crocs, je fais donc une pause boulangerie, histoire de reprendre des forces pour les 10 derniers km jusqu'au chalet, que je vais finir à la volonté, surtout la terrible remontée jusqu'au chalet, avec un passage à 17%.
 
Mortelle cette sortie ! J'ai ma dose de vélo, cette fois. Demain, repos !
 
Statistiques
 
Distance : 69 km

D+ : 1965 m (Strava)

 
 
 
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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 14:48

Participants : Jihem, Thierry

Aujourd'hui, c'est guidé par mon voisin Thierry, trailer invétéré (finisher UTMB) et vététiste occasionnel, qu'on s'attaque à la montagne de Lachat qui domine un des versant de notre vallée et que curieusement, je n'ai jamais gravie.

Thierry travaillant le matin, c'est à 14h qu'on se retrouve. Le temps est magnifique, les montagnes sont belles, l'idéal pour aller rouler. Il fait assez chaud, mais en montagne, il y a de l'air, donc ça passe. Pas de bol, son Canyon, un Nerve est à plat, du coup, pour pas nous retarder, il prend le Giant de sa femme.

On démarre du chalet, vers 670m, pour attaquer la route de la Blonnière, le hameau au sommet de la vallée qui se termine en cul de sac, sous le Parmelan, le sommet du plateau des Glières, haut lieu de résistance. 

Ça monte fort tout de suite avec quelques lacets bien raides, mais je me sens bien. On rejoint enfin le hameau et le bout de la route. On s'engage alors sur un chemin plat, dans un pré, mais très vite, la pente se redresse fortement,  les cailloux font leur apparition et après quelques hectomètres, on poursuit à pied, vu la pente.

Le poussage va durer un peu, dans un bois humide, avant de rejoindre un bel alpage sous la tête du Parmelan, puis le col de Barman (1050m).

On croise un couple de randonneurs et de nombreuses clôtures électriques qu'il faut enjamber avec les vélos. 

On remonte sur les vélos en direction de la montagne de Lachat, toute proche depuis le col, pour monter, d'abord dans les grands herbes bien fleuries, puis sur un chemin de vache, assez étroit et creusé par les vaches, où très vite les pédales tapent. 

Assez rapidement, en rejoignant la partie boisée, il faut à nouveau pousser, voire porter les vélos. Il reste 150m de D+ avant le sommet vers 1270m. On ne roule qu'à de très brèves occasions sur le vélo, le terrain étant soit trop pentu, soit trop accidenté, voire les deux à la fois.

On arrive enfin au sommet où une table de pique-nique a été aménagée et les arbres coupés pour profiter un peu de la vue magnifique sur les montagnes environnantes : les immenses falaises du Parmelan, toutes en longueur, la dent du Cruet, les dents de Lanfon et le Veyrier, pour les plus proches, avec en fond, Annecy et les deux extrémités du lac, bien bleu.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vallée de Dingy Saint Clair, sous le Parmelan, avec en face la dent du Cruet et les dents de Lanfon, et à droite, le bout du lac d'Annecy (côté petit lac) :

Parmelan avec le col du Perthuis au milieu :

Tête du Parmelan :

Vue panoramique :

Au fond, le bout du lac d'Annecy :

Le sommet, aménagé pour le pique-nique :

Après avoir pris quelques photos et admiré le paysage, j'enfile mes genouillères en prévision de la descente caillouteuse, au moins sur la partie supérieure. 700m de d- nous attendent, en sous-bois. Le dessus est cassant et guère roulant comme je l'avais lu au préalable et effectivement, c'est dur de se lancer et on en passe une bonne partie à pied.

Assez vite, les rochers laissent la place à un sentier plus praticable, avec moins de rochers et plus de terre. On y va prudemment car c'est quand même étroit et en dessous, il y a quelques barres rocheuses.

Arrivent alors quelques épingles assez serrées, avec de gros dévers, bref pas évidentes. Le sentier se poursuit à flanc de montagne, toujours étroit, avec de la pente dessous. Je prends un peu plus confiance et passe même quelques épingles plus faciles. Devant, Thierry ose plus que moi sur les passages plus techniques, mais à un moment, il hésite entre deux trajectoires, pose le pied, se tord la cheville, y va sans y aller et passe par dessus le vélo pour finir dans les pierres en contrebas. Il s'est fait mal à la cheville qui a tourné et au genou qui a cogné.

Après un peu d'Arnica, il repart, mais c'est douloureux. 

On arrive sur une succession d'épingles très serrées et pentues, impossible à passer sur le vélo, à notre niveau. On aborde ensuite un passage très pentu (plus de 15% d'après le topo) où ma tige de selle télescopique me rend bien service et me permet de bien enchaîner. Je me sens mieux sur le vélo, plus décontracté et moins crispé qu'au sommet.

On coupe alors un chemin et on arrive à un hameau que l'on traverse avant de reprendre le sentier pour la dernière partie, encore bien pentue et avec quelques épingles.

Dès le début de ce secteur, un peu typé DH, avec quelques bosses,  Thierry crève. Le coin est très pentu et on galère pour trouver une zone plane pour réparer. Impossible de regonfler avec sa pompe. Je n'y arrive pas non plus avec la mienne, il essaye à son tour et cette fois, c'est bon. Par contre, tout le temps de la réparation, on se fait dévorer par les moustiques . 

On reprend la descente, je suis devant cette fois et passe pas trop mal, avant de m'apercevoir que Thierry ne me suit pas. Je remonte à sa rencontre et le retrouve au lacet précédent. Il s'est pris une bonne gamelle après avoir heurté un tronc avec le cintre. Il a fini par terre, sur le poignet, qui s'est aussi tordu et qui est bien douloureux. Décidément, ce n'est pas son jour !

Heureusement pour lui le bas est proche maintenant. Je finis mieux que je n'ai commencé la descente qui touche à sa fin avec encore quelques virages serrés et bien pentus.

On rejoint une petite route, au plus bas de la vallée. Il nous reste à remonter jusqu'au chalet, en haut du village. La montée est raide, mais je grimpe bien, tandis que Thierry a plus de mal avec son poignet douloureux. 

La sortie, courte en km, mais riche en D+, en images et en péripéties, s'achève déjà. Enfin, j'ai gravi et descendu la montagne au-dessus du chalet. 

 

Statistiques :

Distance: 13,6 km

D+: 789m (Strava)

 

Caméra embarquée Jihem

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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 21:56

20 juin 2015 - Le Sappey

Participants : Jihem

Tout commence par un premier trajet Paris - Dijon, en TGV, avec le vélo dans la housse, qui tient un peu de place dans le train. Arrivé le premier dans le wagon, j'abandonne vite ma place pour me réfugier dans le coin bureau avec mon vélo, qui me semble être l'espace le plus important pour essayer de caser le vélo. Ca tient comme ça peut et la housse dépasse dans le couloir, occupant presque la moitié du passage, Heureusement lorsque la contrôleuse passe plus tard, elle ne me dit rien. C'est là que je me dis que pour le Ventoux, la grève des cheminots nous a rendu service en nous forçant à prendre un minibus, car dans le TGV, à 5 dans le même wagon avec nos bagages et nos vélos, cela aurait été impossible ... sans créer d'émeute ! 

Le voyage se poursuit le lendemain en voiture, avec mon père, de Dijon à Annecy, le vélo, toujours dans sa housse, sur la banquette arrière cette fois, vu que nous ne sommes que deux à ce moment là, avant de récupérer ma fille au TGV à Annecy le soir.

Ma première sortie est une reconnaissance du côté du col de Buffaz. Je m'échauffe sur les 10 km qui me sépare de Thônes, le pays du reblochon, où je trouve le bureau des guides fermé (il est peut-être un peu tard, ayant évité la grosse chaleur de l'après-midi, pour partir en fin d'après-midi). Je reviens sur mes pas pour rejoindre le village de Thuy afin de prendre la route forestière qui mène au hameau du Sappey, lieu de départ de randos vers le col de la Buffaz, puis de l'Ovine et vers la Québlette.

Dès la sortie de Thuy, cela grimpe très fort. Je mets un petit développement, en me disant, qu'après 2-3 lacets, ça va se calmer, mais non, le pourcentage est impressionnant et se maintient. Je ne sais pas si Strava est fiable à ce niveau, mais en survolant la courbe de dénivelé, on est souvent entre 10 et 15%, voire nettement plus sur quelques pointes. Je traverse de jolis hameaux, avec de jolis chalets anciens bien restaurés, alors que je prends de la hauteur et aperçoit, devant, le Lachat de Thônes (2023 m), sous un angle inédit, et au fond de la vallée, le col de la Buffaz.

Dans mon dos, c'est la Tournette (2351 m) que je découvre, avec la vallée de Montremont :

Heureusement, je suis en fin d'après-midi et la route est souvent à l'ombre, si bien que je monte sans trop souffrir de la chaleur. Je suis même surpris de monter plutôt pas mal vu la pente, certainement le bénéfice du D+ avalé pendant notre périple dans les Vosges.

J'atteins enfin les dernières maisons et le parking pour le départ des randonnées. Je suis autour de 1000 m et je décide de poursuivre encore un peu histoire de voir à quoi ressemble ensuite le chemin vers le col de la Buffaz. C'est assez caillouteux et toujours aussi pentu, mais sous les arbres, au moins au début. Le Lachat de Thônes s'est nettement rapproché maintenant, et on distingue mieux les falaises de ce versant plus escarpé que la voie normale.

En regardant la carte, je vois que le col est à 1500 m d'altitude, soit environ 450 m de d+ supplémentaire, et je sais qu'il y a pas mal de portage sur la fin d'après les topos. Il est un peu tard, je suis seul, je ne connais pas le chemin, aussi, je préfère ne pas m'aventurer plus loin pour ce soir et rebrousse chemin.

Dans la descente, je fais attention à ne pas prendre trop de vitesse, car c'est pentu et étroit et il y a des véhicules. Je vais d'ailleurs me retrouver presque nez à nez avec un 4x4 dans un virage. Heureusement, je l'avais aperçu en contrebas, si bien qu'en serrant bien à droite, sans me laisser embarqué, ça passe. Par contre, les freins chauffent un peu et se mettent à couiner.

Il est temps d'arriver en bas, pour reprendre la route jusqu'au chalet, à flanc de montagne, avec plusieurs petits bosses, avant la grosse montée finale, très raide aussi, qui passe bien ce soir.

Statistiques :

Distance : 30 km

D+ : 717 m (Strava)

Moyenne : 17,1 km/h

Vitesse maxi : 51,2 km/h

21 juin 2015 - Pointe de Merdassier (marche à pied)

Le lendemain, je partage un bon moment en montagne, avec ma fille, pour une rando à la pointe de Merdassier, dans le massif des Aravis, sur le parcours d'un KV (kilomètre vertical) dont le record est détenu par le spécialiste Kilian Jornet.

Nous ne battrons pas de record, loin de là, le chemin étant complètement dré dans le pentu comme on dit dans la Yaute (la Haute-Savoie, pour les non initiés), mais c'est l'occasion de profiter de beaux paysages.

Le Mont Charvin (2409 m), avec encore quelques névés :

L'Etale (2483 m) de l'autre côté du vallon (nous montons tout le long sur une arête)

Panoramique avec l'Etale, le Charvin et la Tournette :

La crête, avec en face la Tournette et en-dessous, la station de Merdassier, et le Charvin :

 

La descente est terrible pour les cuisses car il n'y a aucun lacet, le sentier descend tout droit. Je vais avoir des courbatures terribles pendant 3 jours, m'empêchant toute autre activité physique.

Heureusement, en bas du sentier, bien installés en terrasse, on a droit à la tartiflette géante, il fallait bien cela pour nous remettre ! Ah, on sait vivre, ici.

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  • : Compte-rendu des sorties VTT de la Horde Sauvage du Val de Marne
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