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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 23:17

Après une nuit très chaude, comme d'hab', je me réveille le premier, vers 6h30, et commence par une douche bien fraîche, histoire de se réveiller. Les autres suivent, puis on part au village, prendre le petit déjeuner à l'épicerie, en terrasse (bizarrement, l'épicerie a une terrasse et vend du café, des jus de fruits et des viennoiseries).

On démarre tranquillement cette première journée en attendant Florian, notre guide, qui doit nous rejoindre à 10h. C'est maintenant l'heure de l'atelier montage des vélos, devant le gîte. On prépare également les sacs, avec le plein de flotte car il fait déjà bien chaud.

Flo arrive avec un peu de retard après avoir eu du mal, comme nous la veille, à trouver le gîte. Il vient de la Chartreuse, donc il avait pas mal de route à faire ce matin. Il nous distribue la bouffe du midi et nos sacs s'alourdissent très vite.

Il sort un paquet de cartes IGN et les déplie sur la table, afin de nous présenter les différentes étapes qu'il a tracées sur les cartes. Beau programme en perspective, on va s'amuser !

Tout le monde est prêt, et c'est parti, en débutant par la traversée de Gigondas. Il fait bien chaud à 10h30 (la responsable du gîte nous a dit qu'ils avaient eu 38° la veille) et tout de suite, on sait que l'on va souffrir, d'autant que les sacs sont gonflés à bloc et tirent sur les épaules.

On commence évidemment par une bonne montée, sur le GRP, et au bout de même pas 500m, j'ai déjà un point de côté. C'est quoi ce binz ! Le chemin se poursuit à flanc de côteau, sous des rochers et on prend déjà de l'altitude. On jardine pas mal avant de trouver la trace descendante. Flo nous recommande de nous méfier du terrain que nous allons rencontrer, notamment ces pistes qui semblent très roulantes, mais qui sont bien pentues et pleines de gravillons. Attention donc à ne pas prendre trop de vitesse.

On s'engage dans cette première descente, cela commence par un petit chemin au milieu des arbustes, puis on rejoint une piste au milieu des vignes. On passe un petit bois, petit virage à gauche et boum, Raph perd le contrôle de sa roue avant et se prend une sacré gamelle (à voir sur la vidéo), côté gauche. Il est bien secoué et amoché au bras, qui saigne, à la main, avec un gant déchiré et un petit trou dans la paume, sans compter l'épaule poussiéreuse qui a bien tapé !

Flo nettoie la plaie au bras, ainsi que la main, et c'est reparti, mais on redouble de vigilance.

Petite pause barre au bord des vignes :

On poursuit jusqu'au village de Seguret où l'on s'arrête déjà à la fontaine du village pour se désaltérer et refaire le plein du sac à flotte car il fait vraiment très chaud. Je sue comme un porc, malgré le bandeau anti-sueur sous le casque. Heureusement que je l'ai car cela limite vraiment la casse pour la sueur dans les yeux. Evidemment, quand j'enlève le casque, avec le bandeau, cela fait un genre spécial, qui me vaut le surnom de Pat Cash (un vieux tennisman pour les plus jeunes qui ne connaîtraient pas).

Après Seguret, on repart en plein cagnard pour une boucle à flanc de côteaux, dans les bois, sur un long single, souvent plein de gros cailloux instables, qui fait le tour d'une montagne, en passant pas très loin de Vaison la Romaine, avant de revenir sur Seguret. Ned crève et tombe ou tombe et crève, on ne saura pas trop dans quel ordre, dans un pierrier. Ce sera sa deuxième crevaison aujourd'hui, tout comme Raph, contre une pour Flo.

Nous retrouvons notre fontaine pour remplir les sacs à flotte à nouveau vides et le gros pin à côté avec les bancs pour la pause repas. On arrive juste en même temps que des hollandais qui ont eu la même idée que nous, et il faut se partager les bancs.

Les organismes sont déjà marqués. Pour ma part, le point de côté du début a fait place à un gros mal de tête et ça tape à chaque secousse. Petitdragon me file un comprimé. Ned a aussi un coup de chaleur, il a la chair de poule et des frissons.

On sort nos gamelles avec la salade de lentilles. Bbanpc commence fort, sa gamelle, mal fermée s'est ouverte dans son sac, il y en a partout ! Il doit faire un peu de nettoyage dans la fontaine pour tout remettre en état. Perso, avec la chaleur, j'ai beaucoup de mal à manger, j'ai vraiment pas faim et je n'arrête pas d'aller boire à la fontaine, complètement assoifé et de me passer la tête sous l'eau. Pendant ce temps là, les autres attaquent la tome qui a bien souffert sous le soleil. Elle a une sale tête du coup, mais elle est bonne et disparaît très vite. Pour les bananes, là, c'est zone sinistrée, elles sont complètement molles et écrasées, du coup, on les balance.

On est bien, là, à l'ombre, près de la fontaine, mais il est temps de repartir car on a encore beaucoup de chemin à faire. On recharge tout et c'est parti pour l'après-midi qui est déjà bien engagé vu qu'on a mangé tard.

On repart de Seguret par une petite route en montée, qui se poursuit par un chemin de moins en moins roulant, en direction des Dentelles de Montmirail. La montée jusqu'à la Crête de St Amand, à plus de 700m, est très éprouvante et les portages dans la fournaise nous font perdre encore quelques litres supplémentaires. Les thermomètres des GPS indiquent 40°, on souffre énormément. C'est au tour de Bbanpc d'être mal alors que mon mal de tête a disparu. Pour lui, c'est au niveau du ventre que cela ne va pas, sûrement la salade de lentille qui ne passe pas. J'ai également le ventre gonflé et ballonné par l'eau chaude du tuyau. J'essaye d'évacuer cette eau chaude en me la rejetant dessus, histoire de me rafraîchir en même temps, mais cela sèche presque instantanément.

Ceux qui avaient milité pour le niveau 3 commencent à regretter leur choix, c'est très dur, surtout dans ces conditions extrèmes (moi, d'habitude, quand il fait 40°, je reste à la maison, sans rien faire).

Crevaison de Raph qui permet de souffler au sommet d'un gros portage :

 

 

Par contre, au sommet, c'est magnifique. Au Pas de Loup, on découvre le cirque de St Amand, sauvage, avec en arrière plan, le Mont Ventoux qui nous nargue déjà, puis plus loin, on apercevra Malaucène, en dessous, dans la vallée. Le paysage est superbe, une vraie récompense, comme souvent en montagne quand on arrive au sommet.

La traversée du cirque à flanc de côteaux, dans les rochers, n'est pas évidente, surtout avec la fatigue accumulée. Par contre, la descente qui suit, assez technique dans les cailloux, avec de bonnes marches, est un vrai plaisir. C'est limite pour moi au niveau technique, mais je m'en sors pas mal, et apprécie ce passage qui restera un des plus beaux du circuit à mon goût.

En bas de la descente, on rejoint une route qui file sur Malaucène où l'on se rue sur une autre fontaine pour remplir une troisième fois les sacs à flotte. J'ai la bouche sèche, impossible de la réhydrater même en buvant de nombreuses fois à la fontaine. Je me passe plusieurs fois la tête sous la fontaine pour essayer de faire redescendre la température, en vain.

Vu les conditions très difficiles, notre fatigue et l'heure qui avance, Flo nous propose de faire une variante par rapport à la trace, en évitant une colline et en prenant la route pour arriver au col de la Madeleine (rien à voir avec celui des Alpes, il est nettement plus bas), au milieu des pins.

On prend alors un petit chemin qui nous conduit dans les carrières d'ocre, le Colorado Provençal, étonnant par ses couleurs surtout avec l'éclairage du soir, où nous prenons quelques photos sur des bosses.

C'est à 18h45 que nous atteignons Bédoin, notre destination du jour, après 51 km et un gros dénivelé (entre 1500m de D+ et 2100m selon les chiffres des manifestants ou de la police). Bonne surprise, notre gîte est un hôtel, avec de belles chambres climatisées et un restaurant en terrasse très sympathique sur la place du village.

Comme c'est l'heure du service, on mange tout de suite. Excellent repas, bien copieux et bien arrosé car nous sommes complètement desséchés.

On debriefe un peu et on prépare le lendemain, avec le Ventoux. Flo n'a pas les traces du niveau 2 mais se renseigne auprès d'un collègue. Il paraît que dans le niveau 2, la montée du Ventoux se fait en minibus, mais il aurait fallu réserver avant. De toute façon, on est quand même venu là pour s'attaquer au Ventoux et comme la solution minibus n'est pas possible, on se prépare mentalement pour attaquer le Ventoux le lendemain, comme prévu initialement.

Une petite douche réparatrice et on file au lit, dans nos chambres climatisées, enfin au frais, en rêvant des beaux singles déjà parcourus ...

Le parcours :

Le profil :

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 23:25

Participants : Bbanpc, Jihem, Ned, Petitdragon999, Raph

Alors que cela faisait quelques semaines que l'on s'inquiétait de savoir comment on allait transporter tout notre barda dans le TGV pour rejoindre Gigondas, point de départ de notre trip annuel, la SNCF a décidé pour nous : il n'y aura pas de TGV en circulation pour aller à Orange, une petite grève de derrière les fagots étant annoncée. Décidément, les trips de la Horde et la SNCF ne font pas bon ménage (il y avait déjà eu une menace l'année dernière à des dates proches).

Grâce aux infos de nos taupes, en direct des aiguillages de la SNCF, nous avons pu anticiper un plan B,  et, grâce à Raph qui était en congés, nous avons pu nous faire rembourser les billets et louer un Scudo 9 places à la place du TGV. Bon, ça roule moins vite qu'un TGV, c'est sûr, mais au moins ... ça roule !

Jeudi 12 matin, Raph et Ned se rendent donc à l'agence récupérer notre bolide, avant d'entamer la tournée de récupération des 3 hordeux, Bbanpc, Jihem et Petitdragon, essaiminés dans le Val de Marne.

Vers 11h30, on décolle enfin, façon de parler, car on est bien chargé et le Scudo va 

devoir assurer. 

On file par l'A5 pour éviter les travaux sur l'A6 que l'on rejoindra un peu plus tard, le temps de faire la pause repas. Ben oui, vous pensiez que nous allions partir le ventre creux ? C'est mal nous connaître !

On profite du beau temps pour manger en terrasse, 

puis c'est parti pour le Sud avec une température extérieure qui commence à monter, mais c'est pas grave, la clim marche super bien dans notre minibus. On longe de nombreuses voies ferrées, sans voir TGV qui vive et on se réjouit d'avoir basculer sur le plan B, sinon, le trip passait à l'as ! On verra quand même un train dans la journée ... mais de marchandise. Ah non, on en a vu un deuxième aussi ... dessiné sur un mur !

Au bout de la vallée de l'Ouche et vers Beaune, le Dijonnais que je suis se rappelle quelques sorties en vélo de route dans le coin, tandis qu'un peu plus loin, Ned nous assure qu'il y a une centrale nucléaire à Chalon sur Saône. Au début, je croyais qu'il avait confondu les cheminées des hauts fourneaux avec celles d'une centrale, mais non, en fait, il avait juste confondu Chalon sur Saône et Cosne sur Loire. No comment ! Faut arrêter la fumette électronique, Ned !

Tandis que Ned s'amuse sur sa tablette, Raph qui a repris le volant se tape les bouchons à Lyon (c'est normal, c'est une spécialité locale !). Après Lyon, on voit enfin une centrale, une vraie ... mais toujours pas de train (vraiment une bonne idée ce plan B).

Sur la fin du parcours Petitdragon prend le volant et nous réveille avec sa conduite nerveuse, à l'opposé de son allure aérienne légendaire sur les singles !

Arrivés à Gigondas, il n'y a que des caves à vin (Bbanpc se réveille tout d'un coup) et l'on galère un peu pour trouver le gîte ... et surtout à manger car le gîte ne fait pas restaurant et les 2 restaurants de Gigondas sont complets.

On retourne à Vacqueyras, autre lieu de vignoble, pour trouver un resto accueillant, avec en plus la TV pour voir le match d'ouverture de la coupe du monde, cool ! On prend l'apéro et on teste le vin local avec nos pizzas, histoire d'être en forme le lendemain. Le point noir, c'est la chaleur qui est accablante (il faisait 38° l'après-midi d'après les autochtones) et on craint le pire pour le lendemain. 

Je tape l'incruste dans le bar avec les jeunes du village pour regarder la première mi-temps, puis on file se coucher, histoire de se reposer un peu avant le départ officiel du trip. Le sommeil sera difficile à trouver avec cette chaleur ...
 

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 10:48

Participants : Markitos, Pitufo

Avec Pitufo nous avons en tête depuis déjà un bon moment l'envie de faire un trip VTT BUL (Bivouac Ultra Léger) de quelques jours. En fait j'en ai envie depuis quelques années, depuis que j'ai lu les récits de Baptiste, un pote avec qui je roulais à Bleau avant qu'il ne parte vivre en Dordogne. L'adresse de son blog et de ses récits : http://horde-sauvage94.forumperso.com/t28-les-trips-de-baptiste
Bref mon idée première était de partir seul sur une traversée genre la GTM (Grande traversée du Morvan), les Chemins du Soleil ou encore ma préférée, le Chemin de Stevenson, en la poussant jusqu'à la mer. 
 
J'en ai parlé à Pitufo et il a été emballé tout de suite par l'idée. Il se joignit donc à mon projet. Après avoir farfouillé pendant des semaines sur le Web, avoir lu des tonnes de CR, de blogs, et de revues, nous portâmes notre choix sur une destination, une boucle de trois jours dans la région de .... mais chuttttt je n'en dit pas plus ... 
Donc une fois valider le choix du lieu, il fallait s'atteler à une autre tâche toute aussi fastidieuse, le choix du matos. Pareil, lecture de blogs, CR, essais en tout genre, forum, dont l'excellent Randonner Leger ... Cela nous pris plusieurs mois, entre le choix, les achats, les petits tests en solo .... Mais il était temps après tant de recherches, prises de tête, de pesées du matos, de calculs, de faire un essai grandeur nature. Nous ne voulions pas partir sur un périple de plusieurs jours, dans des conditions parfois dures sans avoir testé le matériel et avoir de mauvaises surprises une fois au milieu de nulle part. 
 
Donc je proposais à Pitufo une petite itinérance d'un peu moins de 130km, entre Fontainebleau et Briare en suivant les canaux du Loing et de Briare, sur deux jours. Le but n'était pas de faire un exploit cycliste mais de voir si la charge du sac à dos n'est pas gênante, trop lourde, si la tente est validée, si ce que nous avions choisi pour les repas était convenable, si les duvets sont assez chauds, si le fait d'installer la tente sous le cintre pour son transport n'est pas pénalisant .... bref tout un tas d'interrogations que nous voulions éluder sur un parcours facile, non technique mais suffisamment long pour nous faire une bonne opinion.
 
Le RDV est donc pris mardi 22 avril vers 9h à Thomery chez mes parents. Je suis sur place depuis la veille, Alex arrivant un peu avant l'heure prévue. Je suis prêt quand il se pointa, je l'aidais donc à préparer son bike sous les regards interrogateurs et curieux de ma nièce et de ma fille. 
 
On a à peu près le même chargement : un sac à dos autour des 10kg, la tente attachée sous le cintre, un bidon d'eau sur le vélo et une sacoche de selle avec tout le nécessaire de réparation.
 
On décolla à 9h25, 5mn avant l'heure prévue, en direction de Moret sur Loing via la forêt et Veneux les Sablons. On traversa la ville médiévale que Pitufo ne connaissait pas, et on passa sur le pont du Loing. Le Loing, rivière dont les canaux suivront le cours jusqu'à Rogny-les-Sept-Ecluses. 
 
On rejoignit donc le canal du Loing au Faubourg d'Ecuelles. Les premiers kilomètres se passent très bien. La moyenne est plus que bonne. On roule bien, le revêtement du chemin de halage est plus que correct. Du point de vue du pilotage tout se passe bien. Les tentes ne nous gênent nullement. On ne ressent aucun problème de maniabilité ou de surpoids dans la direction. La seule chose à laquelle on doit s'habituer, est le poids du sac à dos. 10kg à porter sur plusieurs dizaines de kilomètres c'est pas une mince affaire. On s'y habitue mais le véritable soucis c'est que les bretelles tirent pas mal au niveau des aisselles à cause du poids. Cette sensation n'est pas perçue si on marche mais sur le vélo, la position étant différente, la charge est répartie différemment sur le dos et les contraintes sont toutes autres.
Nous roulons ainsi en traversant ainsi les petits villages d'Episy, la Genevraye, Moncourt-Fromonville, avant d'atteindre Nemours. Là le canal se confond avec le Loing avant de réapparaitre queques centaines de mètres plus loin, dans le centre même de la ville. A partir de Nemours le canal va longer très souvent la rivière, séparés juste par une digue, si bien que nous roulons fréquemment avec d'un côté le canal et de l'autre le Loing. Les paysages depuis le départ sont magnifiques, bucoliques à souhait. D'ailleurs à un moment, à la Madeleine sur Loing, on est tombé en admiration devant un magnifique moulin entièrement restauré : le Manoir de Beaumoulin. Une petite pause photos s'imposa. 
 
On repart aussitôt, mais l'heure tourne et il est temps de chercher une boulangerie pour la baguette du repas du midi. On décide donc de s'arrêter à Souppes/Loing ... sauf que je loupe le pont qui mène à la ville, et qu'on fera un petit détour de plusieurs kilomètres pour revenir sur nos pas. Le pain acheté, il ne restait plus qu'à trouver l'endroit idéal pour pique-niquer tranquillement. Ce sera chose faite peu après, un peu avant Dordives, première ville traversée du Loiret. On se posa donc vers 12h05 sur une petite aire de pique-nique avec tables, bancs et même garages à vélos !!!
 
On a pris notre temps pour manger. Pour le petit café (en dosettes lyophilisées) on fera notre premier test des réchauds lors de la chauffe de l'eau. Le premier constat est que nos petits réchauds de poches sont bien puissants. L'eau boue en à peine 2mn, tant et si bien que nous sommes surpris tous les deux et on devra attendre plusieurs minutes avant de pouvoir le boire tant il est bouillant. 
 
Cette pause sera aussi l'occasion de régler une chose que nous n'avions pas fait dès le départ et qui nous a un peu gêner toute la matinée : les suspensions. En effet avec 10kg de plus sur le dos, la pression des fourches et amortisseurs ne sont plus les bonnes. Enfin une fois cette petites maintenance effectuée, on s'est octroyé une petite sieste dans l'herbe à l'ombre. C'est que le temps est magnifique en ce premier jour de roulage.
 
Pour cette première demi-journée on a fait presque 43km. 
On redécolle à 13h50 requinqués en direction de Montargis. Là se terminera le canal du Loing et commencera celui de Briare. On aurait pu prendre le canal d'Orléans et aller jusqu'à le préfecture du Loiret. Il commence à Montargis aussi, mais j'avais privilégié le côté pratique pour le retour. Briare se trouve sur le même ligne de chemin de fer que Moret/ Loing, tandis qu'Orléans est desservie par les trains de Paris Austerlitz.
 
A Montargis donc, on commence par se préoccuper de l'eau. Et oui la gestion du précieux liquide est primordiale dans un tel trip : cuisson des aliments lyophilisés du soir (en l'occurrence des nouilles asiatiques), petit déjeuner du lendemain matin, toilette (brossage des dents surtout), le café et remplissage de la poche à eau. C'est Alexandre qui trouvera par hasard une base nautique. Là quelle ne fut pas notre surprise de trouver des toilettes avec un lavabo. Dit comme ça, cela parait banal, mais pour nous c'était le paradis. Ce n'était pas juste un robinet quelconque. Il y avait là de l'eau mais surtout du savon et de quoi s'essuyer. Donc après avoir rempli les bidons (2 chacun, 1 sur le vélo et un autre qui était vide dans le sac), on a pu faire un brin de toilette. 
 
Restait maintenant à trouver un emplacement pour le bivouac de la nuit. C'est la partie la plus délicate. Il faut rester un peu à l'écart des chemins, être discret, pas trop loin non plus du canal. Il faut que l'endroit soit abrité, pas humide (moustiques), proche d'un bois si possible pour pouvoir faire un feu ... c'est au kilomètre 74 que nous trouverons notre bonheur. Un champ à l'écart du canal, sur les bords du Loing, protéger des regards indiscrets par une petite rangée d'arbres, à la lisière d'un petit bois et sur un terrain relativement plat fait d'herbes(un peu hautes, mais on ne peut pas tout avoir). C'est donc à 16h30 que nous nous poserons du côté de Conflant/ Loing pour la nuit. C'est certes un peu tôt, nous aurions pu continuer mais la suite nous a donné raison, nous avons bien fait de stopper notre marche alors !
 
Une fois le lieu pour planter les tentes choisi, on a attaqué l'installation du campement. On débuta par les tentes. Personnellement j'avais déjà testé la mienne dans le jardin de mes parents. Je n'ai pas été surpris et je l'ai installé rapidement. Je remarquais juste que je vais devoir changer les sardines pour de plus solides, elles se tordent très facilement dès que le terrain est un peu trop dur.
 
Pour Pitufo ce fût une autre histoire. Sa tente ultra-légère est superbe sauf qu'il y a un hic ! les sardines aussi !!! Mais les siennes ne sont que similis sardines, elles font à peine la moitié de la taille des miennes. Il est impossible de faire tenir la tente avec ça. Elles ne tiennent pas dans le sol tellement elles sont courtes. Il arrivera tout de même à monter sa tente mais pas de manière optimale.
 
Ensuite on s'est chargé de la corvée de bois. On veut faire un feu. Ça tombe bien le bois attenant est rempli de bois bien sec. Alex s'est en plus chargé de prendre avec lui un journal gratuit et de l'allume feu. Une fois le tas de bois constitué et l'emplacement du foyer choisi, on l'a allumé. Bien nous en a pris, car à 18h00 un orage éclata nous obligeant à nous réfugier sous les tentes pendant 30mn. La pluie une fois finie, on est ressorti, le feu était toujours bien actif (on avait assuré sur ce coup là en le chargeant bien). Le soleil est réapparu aussitôt et a fait sécher l'herbe que l'on avait couché. Cela ne m'empêcha pas d'avoir les pieds trempés en voulant aller satisfaire un besoin naturel un peu plus loin, là où l'herbe était plus haute. On dîna alors nos nouilles au coin du feu, juste à temps avant qu'une seconde averse ne nous oblige à retourner sous les tentes. Entre temps deux magnifiques chevreuils étaient passés à peine à 5m de nous. 
 
Bref cette seconde averse sonnât l'heure du dodo vers 21h.
 
Je profite d'une accalmie pour sortir de la tente, je n'arrive pas à dormir. J'éteins les braises. La nuit commence à tomber, et c'est le début du concert des grenouilles. Elles doivent être nombreuses dans le coin, et elles chanteront toute la nuit, heureusement que l'on est un peu en retrait de la rivière.
 
Je retourne me coucher, mais la nuit sera un peu difficile. Avec le bruit de la pluie, le côté exigu du sac de couchage, le froid vers 5h du matin à cause de l'humidité et les cris des animaux, je me suis réveillé plusieurs fois. Mais bon ce fût tout de même une nuit réparatrice.
 
On se réveille à 6h45. Je tarde un peu à m'extirper de la tente, c'est tout mouillé dehors. Comme la veille au soir, nous nous servirons des protections de pluie des sac à dos pour nous asseoir au sol. Le petit déjeuner est avalé et il temps de démonter le campement. Il est 8h15 quand nous retraversons le champs pour rejoindre le chemin de halage en direction de Briare. Le temps est brumeux mais ça vite se lever, le soleil apparaissant et nous réchauffant au fur et à mesure de notre avancé. Vers 10h, les vestes et T-shirt techniques sont retournés dans les sacs. 
 
Ce matin j'ai une petite forme, en fait depuis l'après-midi de la veille, je souffre du fessier, et j'ai du mal à tenir longtemps sur la selle ... du coup la moyenne est un peu plus basse, les pauses plus nombreuses. 
 
Concernant les chemins, tant que l'on suit le Loing c'est sympa, bucolique, je dirais même charmant. Avec la chaleur nous revoyons apparaître les hérons. Ils sont très nombreux. Tout au long des deux jours ils nous ont accompagné. Je ne pensais pas que j'en verrai autant. C'est agréable de les voir se poser sur le bord de l'eau et s'envoler avec la grâce qui leur est propre. 
 
On arrive à 10h30 à Rogny-les-Sept-Ecluses, seule ville de l'Yonne traversée, et on y rempli un bidon d'eau fraîche pour le café du midi et pour boire autre chose que l'eau du sac à flotte pleine de poudre. Depuis quelques kilomètres on traverse aussi des chemins où l'herbe n'a pas été coupée. Elle est haute, humide et on a les pieds trempés. 
 
De temps à autres on croise les vestiges de l'ancien canal, avec ses systèmes d'écluses en escalier, comme ici à Rogny. Au 17ème et 18ème les moyens n'étaient pas les mêmes mais l'ingéniosité des gens d'alors bien grande. 
 
A partir de Rogny on va monter rapidement pour atteindre le bief de partage des eaux via 6 écluses. Le bief représente la ligne de partage entre les versant Seine et Loire du canal de Briare. S'ensuivront après 8 écluses qui nous ramèneront rapidement au niveau de la Loire. 
 
C'est le passage que l'on le moins apprécié, c'est monotone, et les chemins sont défoncés par les pneus des tracteurs et on a l'impression de piloter un marteau-piqueur sur plus de 15km. Il est temps d'en finir. Entre ça et mon fessier douloureux, j'en ai un peu marre. 
 
Les derniers kilomètres se feront heureusement sur des chemins bien plus roulant et c'est à midi que l'on franchit le pont-canal de Briare. Le pont-canal permet aux bateaux de traverser sur un pont la Loire. Il est tout juste magnifique. 
 
On retraverse la Loire après quelques photos à la recherche d'une boulangerie et une petite terrasse pour y déguster une bonne mousse bien fraîche. 
 
On profite du superbe soleil et une fois la mousse avalée, on part sur les bords de Loire manger, boire un café et faire une petite sieste avant de prendre le train du retour. 
 
Ce matin-là on a fait 50km en trois heures de roulage. 
Au total on aura fait 128km, roulé 7h37 pour ma part.
 
On en aura surtout tiré pas mal d'enseignements pour nos futurs défis. On a commis quelques petites erreurs de débutants mais on s'en est vite aperçu. Nous savons quels sont les points que nous allons améliorer et optimiser, que ce soit sur le poids, le chargement du sac à dos, le montage de la tente, la nourriture, l'habillement, le couchage ...
 
 

Vidéo Markitos

BUL VTT : de Thomery à Briare ou de la Seine à la Loire par les canaux, 22 et 23 avril 2014
BUL VTT : de Thomery à Briare ou de la Seine à la Loire par les canaux, 22 et 23 avril 2014
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BUL VTT : de Thomery à Briare ou de la Seine à la Loire par les canaux, 22 et 23 avril 2014
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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 10:57

Participants : Bbanpc, Jihem, Ned, Raph

Réveil matinal à 6h sous un beau soleil, pour aller retrouver les copains à Joinville.

7km cool, avec le coupe vent car il fait un peu frais, pour rejoindre la Nedmobile ... qui n'est pas encore là, car je suis arrivé un bon quart d'heure en avance, tellement je suis motivé pour aller à Bleau (en fait, j'avais préparé mon sac la veille, pour une fois, donc j'étais prêt plus tôt). En chemin, j'ai pu tester mon montage de pneus pour le Ventoux ... sur le bitume. Autant dire que les 2,35 bien crantés du Hans Dampf devant et du Larsen TT derrière me donnent plus l'impression de piloter un tracteur pour l'instant !

Bbanpc arrive, puis Ned plus tard et enfin Raph à donf, le nez dans le guidon, qui ne nous avait même pas vu de l'autre côté de la route.

On démonte 3 vélos pour les mettre à l'intérieur de la Nedmobile, tandis que le vélo de Raph, pas lavé et plein de boue est placé d'office dehors sur le porte-vélo. C'est parti pour Barbizon !

Ned fait péter les watts et assourdit Raph et Bbanpc derrière alors qu'on prend l'A4. Arrivés à l'embranchement avec l'A86, on ne sait même plus par où il faut passer et le GPS ne fonctionne pas. On se gare sur la bande d'arrêt d'urgence, mais le GPS est bloqué. On suit mon intuition de prendre l'A86 et c'est parti. On rejoint l'A6, on discute ... et on rate la sortie, du coup, on passe le péage pour prendre la première sortie et revenir sur nos pas par les petites routes, guidés par un GPS qui a retrouvé ses esprits. Super, on a commencé à jardiner avant même de monter sur les vélos !

A Barbizon, on remonte les vélos (hallucinant le poids des roues du nouveau vélo de Bbanpc ), je règle la caméra, Ned ses genouillères qu'il veut tester, tout comme moi mais je les mettrai un peu plus tard. Il fait un peu frais mais le soleil est là donc on part tous en tenue légère.

Comme d'hab', début difficile pour s'engager sur le bon chemin, d'autant que la végétation a bien poussé, notamment les fougères. On finit par prendre le bon chemin et on rejoint les platières d'Apremont. Le temps est superbe, le terrain bien sec et le grip est bon sur les rochers. On a tous la banane !

On jardine encore, mais on retrouve le chemin pour rejoindre le parking des gorges de Franchard, encore calme à cette heure. On poursuit par le rocher et les platières du Houx, puis on rejoint le rocher du Long Boyau. Mes gros pneus vont bien et je me lance sur pas mal de rochers, je suis plus en confiance, c'est sûr.

On se fait une petite séance franchissement de rochers (surtout Ned et Bbanpc, alors que Raph et moi restons plus modestes dans nos tentatives). Ned est dans son jardin et franchit tout facilement. Bbanpc s'y prend à plusieurs fois et bénéficie des bras de Ned qui sécurise avant de passer, tandis que je m'attaque à un petit rocher pas si évident finalement, car l'attaque est un peu raide et haute et cela ne passe pas, le plateau accroche.

On repart par le rocher de Milly où l'on fait la pause casse-croûte. Raph regonfle sa fourche et son amorto, bien trop mous et c'est reparti pour rejoindre le point de vue de Hurlevent où l'on échange quelques SMS sympathiques avec Petitdragon qui nous asticote depuis le baptème de son neveu. Entre temps, Bbanpc casse sa selle en carbone. Pas moyen de réparer il va falloir finir la sortie comme cela.

On repart vers le rocher des Hautes Plaines, avec encore quelques portages et une gamelle de Raph en montée, dans les fougères, à cause des pédales autos (un grand classique) avant de rejoindre les gorges de Franchard, où l'on s'éclate dans les rochers. A un moment Raph crève et pendant qu'il répare, Ned trouve du jeu dans mon vélo. Bbanpc ressert la direction et cela va mieux, un peu trop même car je n'arrive plus trop à tourner (mes roulements doivent être un peu mort). Bbanpc desserre un peu et c'est reparti.

Les platières sont surpeuplées cette fois et à un moment un petit garçon nous fait une crise d'hystérie en criant Mamaaannn après avoir vu Ned monter sur un rocher !

On rejoint ensuite les platières d'Apremont où l'on fait une rencontre assez surprenante: un barbu style intégriste, en VTT, avec ses deux gazelles intégralement voilées de la tête aux pieds ... et également en VTT (du Scott quand même) ! On ne sait pas si c'est à cause de cette rencontre étonnante ou à cause de sa fourche bloquée, mais Bbanpc se fait un OTB en butant contre un rocher, sans bobo heureusement, ni pour lui, ni pour le vélo.

On jardine ensuite à nouveau pour trouver la bonne descente pour rejoindre la voiture. A l'arrivée, on se prend une petit binouse et un Coca pour moi (après la semaine en Irlande et la Guiness faut pas abuser !). C'est là que Bbanpc s'aperçoit qu'il a perdu ses outils qu'il avait mis dans une poche qui ne ferme pas (c'est malin) pour les avoir sous la main pour réparer ... mon vélo . Il a dû les faire tomber lors de sa chute.

Avec Ned, nous faisons tous les deux un bilan positif de nos genouillères (lui les Six Six One et moi les Bliss). Nous les avons gardées presque toute la sortie et franchement, elles ne gênent pas pour rouler. Bilan positif aussi pour mes gros pneus, même si l'arrière est limite niveau taille pour passer dans la jonction entre les 2 bras. Limite avec le Larsen peu cranté donc peu sûr que le Nobby Nic de secours pour le Ventoux rentre. A essayer, si j'ai le courage ... sinon j'emmenerais un Nobby Nic plus petit.

Retour un peu difficile en voiture avec quelques bouchons. Chez Ned, on remonte les vélos et on repart chacun rejoindre nos pénates, avec un petit vent frais pas très agréable, surtout avec les muscles froids.

Statistiques :

Distance : 7 km + 30 km + 7 km soit 44 km pour moi

Moyenne : 9,1 km/h à Bleau

D+ : 550 m (GeoRando)

Chutes : 1 pour Raph et 1 pour Bbanpc

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 20:16
Participants : Akrilite (Kevin), Bbanpc, Guigui, Jibé, Jihem 
 
Ce matin, je me suis un peu emballé en voyant le soleil et j'ai fait mon Guigui en partant en manches courtes. Assez vite les nuages sont apparus et je commençais à m'interroger sur mon choix vestimentaire en allant rejoindre les autres au Château de Vincennes (hé oui, cela change de d'habitude, mais c'était pour suivre la trace à Guigui, donc on ne dira rien ... enfin pas tout de suite  :p ).
 
A Nogent, j'ai décidé d'aller me faire la côte du Pavillon Baltard que j'ai bien avalée, étant encore frais (heureusement, après quelques km, cela aurait été malheureux autrement), mais cela n'a pas empêché le palpitant de monter en cadence. J'ai ensuite redécouvert mes vieux singles que je prenais du temps où j'habitais à Nogent et fréquentais plus régulièrement le bois. 
 
Au château m'attendaient Jibé avec l'Azimut Bike étincelant et Bbanpc avec le Rocky Mountain flambant neuf, noir mat, discret, mais classe, il faut l'avouer, et surtout très léger   :coeurs: . Puis est enfin arrivé Guigui, lui aussi avec son nouveau vélo, le Spé S-Works noir également avec quelques touches de rouge et de vert (ce n'est pas du niveau de tuning du Spark, il faut le dire, mais celui là est imbattable  :lol:). Belle bête également (je parle du Spé, pas de Guigui  :lol: ) qu'il va falloir apprendre à dompter ... surtout dans les descentes vu qu'avec ses 160 de débattement, c'est plutôt son terrain de jeu.
 
On hésite sur le chemin à prendre, Guigui ayant peur de salir sa transmission, comme d'hab', et nous conseillant la N6, alors que Bbanpc et moi penchons pour des chemins quitte à se prendre de la boue, c'est pas grave, c'est du VTT. On fait un peu n'importe quoi avec des bouts de petits chemins et le polygone à contre-sens pour finir du côté de Gravelle par une descente que Guigui connaît bien et où il lâche un peu les freins ! A propos de freins, les miens couinent, comme d'hab' diront certains, et ce n'est que le début.
 
On va ensuite suivre la Marne, repartir vers Paris (jamais vu cela pour aller au Griffon  :shock: ), revenir sur Créteil (on a évité l'A86 de justesse) et finir par rejoindre le Piple, où, bien emmené par Bbanpc j'ai amélioré mon temps (et encore je suis passé du mauvais côté à la barrière et j'ai dû m'arrêter).
 
J'ai eu un oeil pour ma boulangerie, sans craquer (bravo Jihem, beau self control !) et nous avons alors attaqué la partie préférée de Guigui, le single plein de boue (ma traannnssmmiiissiiiiion !!!!), qui, effectivement, était ... plein de boue. Etant toujours en Racing Ralph (oui, je sais, je suis un peu feignant dès qu'il s'agit de toucher au vélo), je n'avais pas vraiment d'adhérence donc j'y suis allé mollo, mais même au ralenti, on a réussi à semer Guigui et Jibé. A croire que Guigui descendait de vélo avec son chiffon pour essuyer sa transmission à chaque tâche de boue ! :mdr2: 
 
Au Griffon, on a pris l'allée Royale puis la descente habituelle à gauche du sommet mais en la poursuivant tout droit, sauf Guigui et Jibé, qui ne nous avaient plus en visu et ont pris les virages relevés à droite. On les a retrouvés au pied de l'allée Royale, en même temps qu'un pote de Guigui, ce dernier s'étant arrêté dans la descente, non pas pour essuyer sa transmission, mais pour envoyer des SMS à son pote, Kevin, alias Akrilite qui s'est inscrit sur le forum et dont le Griffon est le terrain de jeu. Effectivement, il connait très bien et nous a fait découvrir de nouvelles descentes et montées bien intéressantes. Difficile de s'y retrouver, aussi, j'ai mis le plan avec la trace qui montre bien qu'on a couvert le Griffon dans tous les sens.
 
A un moment, mon frein s'est mis à couiner en continu. Heureusement super Bbanpc était là pour remettre de l'ordre dans tout cela et on n'a plus rien entendu ensuite.
 
Guigui a eu un peu de mal pour trouver un bon réglage sur sa fourche, un coup trop molle, un coup trop dure et s'est fait un peu chambrer par Bbanpc lors de contournements ou refus d'obstacles. Pas encore prêt pour aller à Bleau dimanche, notre Guigui.
 
De mon côté, lors d'une des nombreuses pauses papotage concernant les différents modèles de vélo (dès qu'on lance Bbanpc sur le sujet, on ne l'arrête plus  :lol: ), hormis les innombrables agressions par les moustiques, je me suis fait une frayeur, sentant soudainement une présence le long de ma jambe ... c'était un chien que je n'avais pas vu venir, qui me reniflait. Ouf, cette fois, pas de morsure, mais je me méfie, je ne les sens pas du tout ces maudits clébards !
 
Guigui et Jibé étant un peu rincés ont pris le chemin du retour, tandis que nous poursuivions notre découverte des chemins inconnus du Griffon avec Kevin, qui nous a fait prendre quelques côtes bien casse-pattes et des descentes un peu plus engagées mais à refaire, si on les retrouve, car pas mal du tout.
 
On a ensuite laissé Kevin pour rentrer par le Piple (j'ai encore été héroique devant ma boulangerie ...) et les bords de Marne.
 
Mes statistiques :
Distance : 65,3 km
Moyenne : 16,8 km/h
Vitesse maxi : 41,4 km/h
D+ : 557 m (GeoRando)
 
Le Griffon en long et en travers :
 
 
 
 
Complément de Jibé
 
Je me dois de compléter ce CR.
 
Mon genou me faisant mal à chaque fois que je forçais dans les côtes, nous avons laissé les anciens et le petit nouveau discuter matos au niveau de l'allée Royale et se faire piquer par les moustiques (le Griffon est envahi).
 
Retour sur Boissy tranquillement mais Guigui commence à avoir faim... Il va falloir vraiment qu'il comprenne qu'un Kitkat ne nourrit pas ... donc pause Boulangerie pour s'envoyer 2 pains aux chocolats. On remonte en selle, on fait 30m et on croise Petit dragon sur sa monture à 4 roues qui vient chercher sa baguette.
 
On continue direction les coteaux de Chennevières parce que c'est la seule route que je connais bien pour rentrer :lol: .
 
Guigui est motivé pour s'envoyer les côtes au dessus de la Marne, je tire un peu la langue avec mon genou .... mais on continue... J'essaie de le faire changer d'avis en lui disant "ça ne sert à rien qu'on monte jusqu'aux marches au dessus de la Marne", Guigui insiste "j'aime bien les marches".
 
Il file devant avec sa nouvelle monture, et je reste prudemment derrière (comme à mon habitude).... j'arrive au milieu et qui je vois par terre en contre bas ... Notre Guigui qui a fait THE OTB.
 
Je relève Guigui qui me demande immédiatement si son vélo n'a rien  :heart:  :heart:  :heart: 
Le S-works est bloqué entre le mur et la rambarde, pour détailler la position : la roue avant est coincée contre le mur et et la route arrière au dessus de la rambarde... Il n'a rien, il n'a pas glissé, il est resté bloqué.
 
Par contre le Guigui est pas mal amoché : grosses égratignures au niveau du coude gauche, de l'épaule et ça saigne au niveau des doigts mais heureusement rien de cassé.
 
Voici le lieu de l'OTB
 
 
Le Guigui
 
 
 
Je lui propose de prendre le RER pour rentrer mais il insiste pour continuer en VTT. On enchaîne donc sur l'avenue du Bac puis tout le temps tout droit pour rejoindre le bois et l'avenue de Gravelle où nous nous séparons.
 
Au final pas mal de km :
55,6km et 432m de D+
 
Au final je suis arrivé chez moi en même temps que Jihem...
 
Complément de Jibé
 
Je me dois de compléter ce CR.
 
Mon genou me faisant mal à chaque fois que je forçais dans les côtés, nous avons laissé les anciens et le petit nouveaux discuter matos au niveau de l'aller royale et se faire piquer par les moustiques (le griffon est envahi).
 
Retour sur Boissy tranquillement mais Guigui commence à avoir faim... Il va falloir vraiment qu'il comprenne qu'un Kitkat ne nourrit pas ... donc pose Boulangerie pour s'envoyer 2 pains aux chocolats. On remonte en selle, on fait 30m et on croise Petit dragon sur sa monture à 4 roues qui vient chercher sa baguette.
 
On continue direction les coteaux de chenneviere parceque c'est la seule route que je connais bien pour rentrer :lol: .
Guigui est motivé pour s'envoyer les côtes au dessus de la marne, je tire un peu la langue avec mon genou .... mais on continue... J'essaie de le faire changer d'avis en lui disant "ça ne sert à rien qu'on monte jusqu'aux marches au dessus de la marne", Guigui insiste "j'aime bien les marches".
 
Il file devant avec sa nouvelle monture, et je reste prudemment derrière (comme à mon habitude).... j'arrive au milieu et qui je vois par terre en contre bas ... Notre Guigui qui a fait THE OTB
 
je relève Guigui qui me demande immédiatement si son vélo n'a rien  :heart:  :heart:  :heart: 
Le S-works est bloqué entre le mur et la rambarde, pour détailler la position : la roue avant est coincée contre le mur et et la route arrière au dessus de la rambarde... Il n'a rien, il n'a pas glissé, il est resté bloqué.
 
Par contre le Guigui est pas mal amoché : grosses égratignures au niveau du coude gauche, de l'épaule et ça saigne au niveau des doigts mais heureusement rien de cassé
 
Voici le lieu de l'OTB
 
 
 
Le Guigui
 
 
 
Je lui propose de prendre le RER pour rentrer mais il insiste pour continuer en VTT. On enchaîne donc sur l'avenue du bac puis tout le temps tout droit pour rejoindre le bois et l'avenue de gravelle où nous nous séparons.
 
Au final pas mal de km :
55,6km et 432m de D+
 
Au final je suis arrivé chez moi en même temps que Jihem...
 
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