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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 21:28

Participant : Faucor

Petit CR de mon expérience de la course Xtrem VTT de 80km.
 
Retour à la compétition après plusieurs années, coïncidence ma 1ère compétition c'était au même endroit il y a presque 20 ans jour pour jour (Amayé sur Orne), ça passe vite ...
 
J'ai réussi à me préparer un peu les mois précédents, pas autant que j'aurais voulu avec le temps pourri qu'il a fait mais bon je sens que j'ai progressé et mon objectif principal est de terminer l'épreuve en moins de 5 heures si possible.
 
Le départ est prévu à 8h30 pour ceux qui font les 80km et les 65km en même temps, j'essaie de me positionner plutôt à l'avant sur la grille de départ c'est toujours mieux d'être devant au départ.
 
Il fait frais il y a un peu de brume mais la journée s'annonce ensoleillée.
J'ai retrouvé pas mal de vieilles connaissances ça fait plaisir! 
 
Le départ est donné, on démarre dans un champ puis on enchaine avec une portion de route assez longue et plate. Je suis pas trop mal placé à la sortie du champ et je fais l'effort pour me retrouver dans le peloton de tête sur la route. Je suis bien protégé dans les roues et on arrive rapidement sur les chemins. Je connais très bien la 1ère partie de la course et j'essaie de ne pas aller trop vite dès le début. Je suis en forme et un peu en sur-régime, difficile de gérer son effort en compétition ! Je suis plutôt bien en montée et je gagne facilement du temps dans les descentes. J'essaie de gérer mon effort.
 
J'arrive au 1er ravito à 20km en un peu plus d'une heure, je suis largement dans les temps pour finir la course en 5 heures, mes parents sont là et je change de bidon tout va bien.
 
On arrive dans la partie la plus vallonnée du parcours, les écarts se creusent déjà et j'ai passé une bonne partie de la course avec le concurrent qui fini juste devant moi au final (30secondes) il allait un peu plus vite en montée et je le rejoignais à chaque descente ! Je suis bien et j'ai de bonnes sensations, ma motivation augmente quand, à un pointage on m'annonce que je suis 10ème sur les 80km! Je n'en reviens pas, ça me motive encore plus !
 
J'ai fait plus de la moitié de la course et je retrouve des chemins que je connais, ça devient un peu plus dur pour moi, on redescend vers Thury Harcourt le dernier ravito je récupère mon dernier bidon (merci à mes parents pour m'avoir ravitaillé pendant la course !). Je suis un peu plus juste physiquement et des crampes commencent à se faire sentir quand je force trop. Je suis obligé de lever un peu le pied et de faire tourner les jambes pour éviter de m'arrêter. On se retrouve sur le même parcours que les randonnées, c'est dommage, ça gêne ceux qui font la course et ça gêne également les randonneurs, c'est pas top...
 
On arrive enfin à la forêt de Grimbosq, mon terrain de jeu et je sais qu'il n'y a plus de grosses difficultés ! Je retrouve un peu de jus et j'arrive à doubler un concurrent du 80km ! Et enfin je passe la ligne d'arrivée ! Je suis bien cramé, je n'ai pas ménagé mes efforts !!
 
Je finis en 4h37 et 8ème au scratch!! Content de ma course et du résultat je ne pensais vraiment pas faire aussi bien !
 
Pour les résultats :
 
 
Pour la trace :
 
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 12:57

Participants : Le Squale, Markitos

 

Initialement, nous devions, avec Le Squale, faire un BUL dans le Morvan entre les 22 et 24 août mais la météo des dernières semaines et ma coupure estivale en ont décidé autrement. Aussi dès le retour de vacances du Squale nous nous sommes concertés pour savoir ce que nous allions faire à la place. C'est alors que je pense à notre terrain de jeu favori : Bleau. Pourquoi ne pas y aller rouler deux ou trois jours ? C'est décidé, nous roulerons à Bleau et les environs et dormirons sur place une nuit.
 
Je m'attèle alors à la planification des parcours. Il me faut trouver une trace pour le vendredi, une autre pour une nocturne vendredi soir et enfin une plus importante pour le samedi. Mes choix se porteront sur la trace de la Der des Der, celle de la Canche aux Merciers pour la nocturne et enfin un remake de la Nez de Boeuf pour le samedi. 
 
Vendredi donc nous démarrons le parcours non pas à Avon mais au parking du Cuvier Chatillon, il se situe sur la trace même. Le début est plus ou moins roulant. Ça permet de se chauffer gentillement. Mais très vite le parcours devient de plus en plus technique et exigeant. Je sens bien ma coupure de presque 2 mois. Le Squale est plus à l'aise, il a fait de la route durant ses vacances. J'ai aussi quelques difficultés dans le technique, ma TDS télescopique est en réparation et je n'arrive pas à me lâcher dans les passages engagés.
 
 
 
La matinée se passe bien. Nous mangeons au Rocher Cassepot. Il fait beau, voire même chaud lorsque le soleil pointe un bout de rayon. 
 
 
Juste après manger, nous entamons la partie la plus technique du parcours. Le Squale se régale, il ne connaissait pas cette trace et il est aux anges. Mais sur la fin on est tous les deux un peu entamés. Ça commence à tirer sur les pattes, et on est bien content de rejoindre la voiture où nous attendent des bières bien fraîches.
 
 
 
Maintenant, nous devons chercher un lieu où bivouaquer. Il nous faut un endroit bien discret et où l'on peut garer la voiture à proximité. Nous trouverons notre Graal à côté de Milly la Forêt en lisière de la forêt des 3 Pignons. Nous plantons les tentes, dînons et nous préparons pour la nocturne.
 
 
Après avoir établi donc le campement, nous dînons un repas à base de plats lyophilisés. Entre temps, nous nous sommes attelés à la tâche du ramassage du bois pour le feu de camp. A 19h30 nous partons en direction de la Canche aux Merciers, et à 19hh55 nous roulons enfin. La boucle est un classique du coin, à cheval entre les forêts de Fontainebleau et des Trois Pignons. La première partie comporte quelques passages un peu tendus et nous sommes bien contents de les passer de jour. Très vite cependant il fait nuit et malgré les bonnes lampes Magicshine, les passages délicats sont abordés avec plus de retenue. Mais cela reste un pur bonheur de rouler sur les platières de la Touche aux Mulets et du Rocher de la Reine. La boucle nous ramène au parking, mais nous poursuivons. On attaque le sentier des belvédères, j'avais l'intention de faire le single sur la platière, mais il est déjà tard et si on ne fait pas demi-tour tout de suite, la nuit va être bien courte, une grosse journée nous attend le lendemain. Nous décidons donc d'écourter cette boucle. On se régale cependant sur le single qui descend du carrefour de la Maison Poteau jusqu'à la grande étendue de sable de la Canche aux merciers. A 22h30 nous sommes à la voiture et à 23h au camp.
 
Pour la petite histoire, je ne savais pas que les squales avaient la frousse des cochons sauvages ... mais ça c'est une autre histoire, je laisse Le Squale vous la conter :lol:
 
En parlant de notre sortie nocturne, en arrivant sur la fin, j'entends dans les buissons un bruit rauque de gros cochon du type sanglier... Ne le voyant pas et n'ayant jamais vu de sanglier à l'arrêt (toujours vu les sangliers passer en mode TGV dans la forêt) je descends du vélo et remonte le single en légère montée en courant pour aller faire le point avec Markitos, car je savais que l'on avait croisé une allée forestière en bordure du single qui pouvait être une solution de repli...
 
Finalement après debrief, on est repassé tranquillement par le single sans un bruit ni de nous, ni du supposé sanglier...Ouf !!!
 
 
Après une bonne nuit légèrement pluvieuse, nous nous levons vers 7h15. Finalement nous ne faisons pas de feu, le soir en rentrant de la nocturne nous n'en avons pas fait non plus. 
 
Nous déjeunons et nous préparons à partir à Maisse pour faire le 60km de la Nez de Boeuf. Cependant en me levant j'ai senti que je n'étais pas en grande forme, cela se confirmera peu après avec l'apparition d'un bon mal de crâne qui malgré un cachet ne me laissera pas tranquille de toute la matinée. 
 
A Maisse nous nous garons sur le parking de l'Intermarché et nous entamons la boucle au niveau de la gare. C'est au début une alternance de bois et de champs, c'est plaisant mais sans plus. Le Squale est devant et moi je me traîne derrière. Je n'ai pas la pêche et je ne me sens pas bien. Par moment je me demande ce que je fous là. Richard est sympa, il m'attend et m'encourage, sans lui j'aurais fait demi-tour rapidement. Le mal de crâne me gêne énormément, et de plus je ressens que la grosse coupure estivale ne m'a pas fait de bien surtout après la bonne sortie de la veille. J'ai les jambes lourdes. On s'arrête au niveau d'une carrière au bout d'une heure et je mange une barre, elle me donnera un petit coup de fouet. C'est surtout la coupure du midi qui me fera du bien avec le petit repas qui va bien et la micro-sieste. De plus j'ai demandé au Squale de couper la trace, je ne me sentais pas de la faire en entier.
 
 
La seconde partie après le déjeuner est un pur bonheur, les singles y seront joueurs, agréables et les paysages superbes. Il faut vraiment que je revienne dans le coin en pleine condition pour profiter du potentiel local.
 
 
A 15h nous sommes à la voiture, ça tombe bien, Mme Le Squale a demandé par SMS à Mr Le Squale qu'il rentre pour 18h grand maxi ! 
 
Richard me ramène chez moi, je bien vanné, et lui aussi d'ailleurs. Ces deux jours ont été très sympas et bien intenses. 
 
Au total, on a fait 88km pour 1675m de D+.
 
L'avis du Squale :
 
Bon, ce que je retiendrais du trip de 2 jours c'est : en plus de l'aventure, la forêt et le pied dans les passages techniques, le ride de nuit qui était une première pour moi et l'avant gout du BUL sans les inconvénients (le poids du matériel sur les épaules et le bike). En tous cas merci Markitos pour l’organisation Gépéistiques entre autre!!
 
Le reste a été que du bonheur. Juste un détail technique que j'ai trouvé pas évident, c'est de juger de la hauteurs des rochers dans les platières la nuit, j'ai souvent tapé la manivelle ou la pédale, chose qui ne m'arrive pas le jour. Sûrement le fait, qu'une fois passé la roue avant, sans lumière après, je jugeais mal le passage rocheux. A travailler si un jour je reroule la nuit.
 
Les chiffres :
 
Vendredi 22 août 2014 :
Remake Der des Der : 31,5km, et 830m de D+
Nocturne : 16,4km et 217m
 
Samedi 23 août 2014 :
Remake Nez de Boeuf : 40,7 et 628m
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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 16:32
En vacances à Annecy, j'ai décidé cette année de tester La Clusaz pour changer du Semnoz parcouru les étés précédents. J'ai trouvé une formule location Vtt + guide pour faire de l'enduro dans le coin avec la structure Evolution 2. 
 
On était trois "vieux" d'une cinquantaine d'années avec Flavien, notre jeune guide.
 
On a commencé par prendre les vélos et j'ai eu droit à un beau Scott Genius 720 LT en 27,5 avec tige de selle télescopique et 170mm de débattement. Cela change du Shamann.
 
Après avoir pris le forfait, direction les bulles et le plateau de Beauregard. On commence gentiment par un chemin facile pour s'échauffer (et éviter le haut de la piste de la Fériaz impraticable pour nous après les déluges des jours précédents), avant d'aborder la deuxième partie de la Fériaz, une piste rouge classée difficile. On attaque directement par quelques structures en bois, j'en zappe une partie car je n'aime pas trop cela surtout quand c'est humide, de la boue (la piste ressemble souvent à un torrent), puis un pont suspendu où j'ai fini en glissade dans les protections.
 
La suite de la descente est une alternance de lacets bien sympas et de portions dans les bois, avec des racines très glissantes. Je n'étais pas à l'aise dans les bois et à la sortie d'un petit bois où j'étais crispé, cela s'est confirmé avec un violent Otb avec atterrissage une fois de plus sur le poignet droit mais surtout sur la côte droite, qui, après visite chez le médecin le lendemain s'avéra cassée comme je le pressentais, tandis que le vélo partait en tonneaux, dans la pente herbeuse, pour finir sa course 50m en contrebas.
 
Bien secoué, j'ai eu du mal à repartir (merci à mon ami du sud d'être allé récupérer le vélo au prix de quelques glissades sur les fesses, car je ne me sentais pas capable d'y aller), mais tant que c'était chaud, fallait en profiter. Autant dire que cela m'a nettement calmé pour la suite, mais j'ai réussi à éviter les chutes, esquivant pas mal de difficultés quand je ne le sentais pas (toujours quand le terrain était très gras et glissant).
 
On a repris ensuite le télésiège du crêt du Merle puis celui du crêt du Loup pour une descente sur les bosses à Gropiron (la piste de descente du Loup classée niveau moyen), avec un bel enchaînement d'épingles à cheveux, puis de petites bosses que j'ai zappées. Le collègue du sud, contrairement aux recommandations de Flavien, s'en est pris une terrible qu'il a réussi à passer sans tomber ("j'ai passé la bosse impeccable" nous a-t-il dit avé l'accent du sud) avant de se prendre une grosse gamelle derrière pour finir comme moi dans la végétation, heureusement sans bobo (la présence de grosses tâches violettes derrière la cuisse étaient en fait dûe aux baies écrasées dans la chute et non au sang comme nous l'avions craint au début).
 
On s'est pris ensuite un sentier piéton et la fin d'une piste noire bien raide avant de rejoindre à nouveau la station pour reprendre le télésiège du crêt du Merle.
 
Petite descente avec de nombreux lacets puis remontée avant de prendre une autre piste rouge d'enduro très boueuse et pleine de racines. Alternance de beaux singles à flanc de coteau en sous bois et de passages plus techniques et très glissants où j'ai crevé.
 
Retour à la station avec les premières gouttes de pluie.
 
Beau spot pour s'amuser, mais attention pas de pistes pour les débutants, c'était donc limite pour moi sur certains passages que j'ai préféré passer à pied, surtout avec la côte cassée et le poignet en vrac (le médecin m'a fait faire des radios craignant une fracture du scaphoide, mais ouf, ce n'est pas fracturé).
 
Sinon, j'ai pu tester aussi en situation mes genouillères Bliss pour un bilan très positif, on les oublie facilement même quand il faut pédaler dans les montées, et mes chaussures Mavic que j'ai bien baptisées avec la boue (cerise sur le gâteau, le guide m'avait changé les pédales plates par des Shimano, cool).
 

 
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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 13:28

Participant : JIbé

J'ai profité du beau temps pour participer ce dimanche à une randonnée VTT : La Chaumont VTT.

Il faut dire qu'avec le TRIP et le BUL, vous me donnez envie de sortir du Val de Marne.
 
La Chaumont VTT est une rando qui a lieu dans la forêt d'Ecouves (si si vous vous rappelez, je vous en avais parlé ici : http://horde-sauvage94.forumperso.com/t989-xc-d-ecouves-2014-le-lundi-de-paques-21-avril) Ça va rappeler des souvenirs à Bbanpc
 
Donc départ de la maison à 7H45 pour aller direction Cuissai (lieu de départ de la rando), pas très réveillé, je me retrouve à faire demi-tour pour aller chercher mon téléphone.... Fail 1
 
J'approche du point de départ avec une belle vue sur la butte Chaumont qui doit probablement faire partie du parcours.
 
Arrivé sur place, je ne vois pas beaucoup de voitures (240 partants au total)... Je m'inscris sur le 45 avec en tête que si mon genou me fait mal je bifurquerai sur le 30.
Je pars donc par la route et rapidement ca monte un peu et ça continue sur des chemins forestiers, puis vient un croisement où on nous signale gauche : difficile, tout droit : facile. En bon hordeux (même si je n'ai toujours pas de maillot !!) , j'attaque donc le difficile, ça grimpe, je pense en voir le bout mais non ça continue je pose le pied à terre pour ne pas me cramer trop vite... Je repars et ma selle qui se desserre, elle se met de travers... Fail 2.
Je poursuis pour arriver au bout de cette montée.
 
J'arrive en haut de la butte Chaumont et retrouve un petit groupe : on vient de faire 5Km avec 200 m de D+ dont la dernière montée 122m en 1,3Km.
 
Avant d'entamer la descente, il y a un petit panneau danger : vous connaissez mon côté téméraire, je demande à mes voisins et on me dit que les 50 premiers mètres sont un peu chauds mais après ça va. Je pars donc à pied puis je monte dessus mais au final je vais poser le pied à plusieurs reprises car c'est un single vraiment pas large et sur certains passages c'est chaud, je tape un peu le cintre contre les petits arbres. Au final, à réessayer car très sympa, je pense qu'elle vous plairait cette descente.
 
Ca continue sur une descente en mode chemin forestier, ça grimpe, on passe devant 2 petits étangs et premier ravito : au bout de 11 km, tout le monde est un peu surpris mais il y a plusieurs parcours, je repars rapidement et ça continue de grimper, on passe pas loin de la Croix Madame qu'on contourne, je me trouve un compagnon de fortune avec qui je discute un peu dans une descente puis le chemin part sur la droite avec une petite montée -> Je déraille et je vois mon camarade s'éloigner... Fail 3
 
Le panneau qui partage le 30 et le 45/60 arrive, je décide donc de poursuivre sur le 45.
 
Je finis par rejoindre Médavy et le second ravito 22 km où je demande si je suis à la rue ou pas (je suis tout seul). On me signale que non pas du tout et une troupe de 10 VTTistes débarquent.
 
Je repars tranquilou avec une petite descente puis passage dans des chemins forestiers où je tombe sur quelques bourbiers (Guigui : c'était bien sec mais il y a toujours quelques bourbiers en Normandie), puis on enchaîne ensuite par quelques singles bien sympas. Le ravito du 33ième Km fait du bien et je me fais rattraper par les mecs de club partis sur le 60 (notamment le club organisateur du XC d'Ecouves).
 
La suite s'enchaîne avec plusieurs descentes et notamment quelques chemins défoncés et bourbiers mais ça fait partie du jeu.
 
Bilan
Au final ils annonçaient 80% forêt, 20% route.
J'avais vraiment peur de faire que du chemin forestier mais il y a eu tout de même quelques singles bien sympa surtout entre le 20 et le 30ième Km et la forêt est vraiment agréable.
 
Je suis content de moi car je pense avoir mieux géré mon effort et réussi à mieux m'alimenter : j'ai rapidement pris des morceaux de barre (j'ai besoin de bien manger le matin).
 
Je fais 90% de la rando seul, c'est un peu chiant, il va falloir que je trouve un compagnon de route normand.
 
Pas mal au genou, je pense que les exercices m'ont bien servi : http://horde-sauvage94.forumperso.com/t426p20-douleur-au-genou#24756
A noter dans la région quasi tout le monde roule avec des SR en 100 de débattement
 
Statistiques :
- Distance : 44,4 km
- D+ : 941 m
- Moyenne : 11.6 km/h
 
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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 12:04

Participants : Markitos, Pitufo

Jour 1 : 27.3 kms / 868m D+ / 537m D-
Jour 2 : 50.4 kms / 1550m D+ / 776m D-
Jour 3 : 62.2 kms / 1686m D+ / 2241m D-
Jour 4 : 33.3 kms / 524m D+ / 987m D-
 
Soit un total de 173.2kms pour 4628m D+
 
J-4 avant le Jurassik BUL VTT, dimanche 15 juin 2014.
 
Appel en début d'après-midi de Pitufo : le bras arrière de son Stumpjumper est fissuré. Ça sent le roussi pour notre projet. Des mois de préparation risquent de tomber à l'eau s'il ne trouve pas une solution.
 
J-3 : 
 
Pitufo prend la décision d'y aller avec son Santa Cruz semi rigide (SR), un vélo rigide et inconfortable, du moins sur le papier, au final nous verrons qu'en fait c'était le bon choix. Il faut aussi ajouter que je l'ai bien tanné pour le décider à venir, il n'en avait plus l'envie...
 
J-2 et J-1:
 
Nous faisons les ultimes préparatifs. Dernières discussions sur le déroulé des étapes, on se fixe quelques objectifs en terme de kilomètres à parcourir : 
25/30 pour le jeudi après-midi, 55/60 les vendredi et samedi, et 25/30 le dimanche matin.

Jour J, jeudi 19 juin 2014:

 
8h30, je dépose ma fille à l'école et nous prenons aussitôt la route en direction de Cerdon dans l'Ain. 
 
 
Nous y arrivons à 13h45. Le temps de nous préparer, de régler les suspensions et de charger les vélos, nous sommes enfin prêts à 14h25.
 
 
Très vite je me rends compte que même gonflé à 250psi, mon amorto ne se bloque pas assez pour empêcher le porte-bagage (PB) de venir frotter sur mon pneu arrière lors des grosses compressions. Premier arrêt donc sur les hauteurs de Cerdon à l'église Saint Alban pour remonter le PB grâce à un bricolage. Bref ça commence fort ...
 
Cette première journée sera surtout une journée où l'on montera presque tout le temps en sous-bois. C'est bien humide par endroits, il faut dire qu'il y a eu de gros orages les jours précédents, mais il fait bien chaud. L'après-midi est agréable. On s'habitue au chargement du vélo et du sac à dos.
 
Pitufo a juste son PB sur le bike, et moi en plus de mon PB j'ai la tente sous le cintre. Sur le dos, on a un peu plus de 11kg, voire 12kg. Il faut dire qu'on porte les repas pour 3 jours, 3l de flotte dans la poche à eau, plus un bidon de 600ml pour moi, Pitufo ayant ses deux bidons sur le bike, un des avantages des SR. 
 
 
Vers 18h30, nous commençons à nous préoccuper de trouver un lieu de bivouac. Nous rechargeons le Camel à Vieu-d'Izenave, et à 19h nous trouvons enfin un champs propice au campement. L'endroit est plat, à l'abri du vent et des regards indiscrets. Nous sommes au lieu-dit Le Quart d'Amont, dans le village de Le Balmay. Nous nous installons et on passe vite à table ... enfin façon de dire vu qu'on est assis dans l'herbe. Nous nous affairons aussi à faire un feu, nous ne concevons pas de bivouac sans un bon feu de bois ! Ça tombe bien il y a un mur de bûches de bois qui nous sert de mur de chambre. D'ailleurs on l'a tellement chargé ... le feu hein !!! ... qu'on a eu des braises jusqu'au petit matin. Nous avons eu aussi la visite des voisines du champs d'à côté, une bonne douzaine de belles vaches très curieuses. La nuit a été excellente, on a très bien dormi. Il paraîtrait même que l'un de nous deux ronflait, perso je n'ai rien entendu ...
 
 
Jour 2, vendredi 20 juin 2014:
 
Nous nous réveillons à 7h30. Après un petit déjeuner et un brin de toilette, nous "démontons" le campement. A 9h nous sommes partis ... enfin après quelques réglages de hauteur de selle, la veille nous avons échangé les TDS.
 
 
La journée sera aussi placée sous le signe des ascensions et de la chaleur. La matinée se passe correctement, Pitufo tel un cabri vole de bosse en bosse. Il tient une forme olympique le bougre. Moi je monte au train, bien plus lentement. On atteint rapidement le village de Brénod. Nous nous rendons directement au cimetière ... ça tombe bien il est pile poil sur notre chemin. Mais manque de bol il n'y a pas de robinet. Nous repartons donc, enfin essayons ... Pitufo casse sa chaîne au démarrage. Il répare et met un maillon rapide, mais sur les chaînes de 10 et 11 vitesses, ils sont durs à clipser sans une pince. 
 
C'est à ce moment là que s'arrête un automobiliste, il vient nous proposer de l'aide. Il est lui-même cycliste et il vit juste à côté. On va donc chez lui, il a des outils à nous prêter, et surtout il nous fournira de l'eau ...oufffff sauvés ...
 
Nous repartons à travers la forêt pour rejoindre le plateau du Retord. C'est là que Pitufo a la bonne idée de poser le pied dans un bourbier, il a de la boue jusqu'à mi-mollet.
 
 
Je commence sérieusement à avoir faim. Nous nous arrêtons donc pour manger en forêt, bien à l'ombre. Nous nous servirons de bûches comme de tabourets et de table. Nous ferons même une petite sieste de 15mn avant de repartir.
 
Il fait déjà très chaud, j'en souffre, Pitufo pas du tout. La différence de niveau est énorme entre nous deux. Nous avons roulé de très nombreuses fois ensemble mais jamais je ne m'étais senti aussi loin des performances d'Alex. Plus les heures passent, plus je suis fatigué. Je pousse le vélo dès que la pente devient un peu raide. Pitufo m'attend souvent et parfois cela peut aller jusqu'à un quart d'heure. Lui survole les difficultés sans soucis avec son Santa Cruz. 
 
Nous commençons à manquer de nouveau d'eau. Je bois énormément. Nous avons atteint le Plateau du Retord. L'altitude oscille entre 950 et 1200m. Je sais que ça va être le désert pendant des kilomètres et que notre seul salut pour trouver de l'eau est aux Plans d'Hotonnes, et plus précisément au Hameau Les Bergonnes, dernier lieu habité avant le Grand Colombier. Des vacanciers en villégiatures là nous dépannerons du précieux liquide.
 
La traversée du Retord est magnifique. Nous traversons de superbes combes. Parfois il y a des clôtures à passer. D'ailleurs je peux vous confirmer qu'elles sont électrifiées, j'en ai pris une à pleine main !!! V'là la chataigne !!!! On en passera 2 ou 3 en rampant en dessous, jusqu'à ce que 2 randonneurs nous mirent la honte en ouvrant la clôture grâce à une poignée isolée ...
 
 
Nous atteignons le refuge de la Grange d'en Haut qui marque la fin du Plateau. Je suis cramé. Pitufo me propose alors de zapper une petite boucle et de passer par la route pour rejoindre le hameau du Virieu Martin afin de voir si on peut y trouver un robinet ... mais malheureusement il n'y avait rien. Il va falloir se rationner, dur avec cette chaleur. J'ai poussé le vélo sur 200 à 300m sur la route. Pitufo m'attend de plus en plus. Il est déjà tard et nous décidons de chercher un endroit où planter les tentes. On avait pensé à grimper au Grand Colombier mais on a eu peur qu'il y ait là-haut trop de vent et qu'on ait trop froid. 
 
On trouvera l'endroit rêvé sur un petit sommet,au col de Charbemène,  une patûre où pait un troupeau de bovins. L'herbe y est un peu haute mais la vue y est magnifique. Je suis au bout du rouleau, incapable d'arriver là-haut sur le bike. Même le pousser est un supplice. J'ai les boules. Je me sens un vrai boulet. Pitufo est monté sur le bike. Il viendra même chercher le mien sur la fin, à ma demande. Je m'écroule, arrivé en haut, incapable de rester debout et de faire quoique ce soit.
 
Pitufo s'occupera seul d'aller chercher le bois pour le feu et des pierres pour le foyer. Une fois que j'ai repris mes esprits, je plante la tente et lance le feu, et enfin nous dînons. Petite info utile, ne pas prendre de plats lyophilisés avec de l'ail sous peine de tuer votre compagnon de galère rien qu'avec votre haleine.
 
Autre conseil quand vous plantez la tente, vérifiez qu'il n'y a pas de pièges à proximité, sinon demander à Pitufo ce que ça fait de mettre le pied dedans ... de plus il était juste en chaussettes. C'est tenace l'odeur de bouse sur les pieds. 
 
Sinon, revenons à ce bivouac : MAGIQUE ! Nous étions à 1372m d'altitude avec en face de nous le Grand Colombier, le lac du Bourget et les Alpes. Sur notre droite il y avait le Mont Blanc bien visible aussi. Au coucher du soleil la température chuta d'un coup et le Mont Blanc se teinta en rose. Heureusement que nous avions prévu les vêtements chauds pour dormir et nous n'avons pas eu froid du tout durant la nuit.
 
Vers 2h je me suis réveillé pour faire un petit pipi, et en sortant de la tente je me suis retrouvé face un spectacle somptueux : tout en bas dans la vallée je voyais les lumières des villes bordants le lac du Bourget, dont Aix les Bains, et au-dessus de moi j'avais un ciel étoilé sans l'ombre d'un nuage. Ça brillait de 1000 feux. J'étais comme un gosse. Au petit matin on voyait encore plus distinctement les Alpes, il n'y avait plus la brûme de chaleur.
 
 
J3 : Samedi 21 juin 2014:
 
Debout à 6h, nous avons mis les montres à sonner pour partir au plus tôt. Le réveil est magique face au spectacle qui s'offre à nous. La première tâche est de rallumer le feu. Il fait frais et nous enfilons les vestes. Le feu nous fera du bien pendant le petit déjeuner. Le programme du jour est simple : on grimpe au Grand Colombier, grosse descente de 17km, ravitaillement en eau à Virieu-le-Petit (on est un peu à sec depuis la veille au soir), et filer vers Hostiaz, dépasser ce village et camper avant Longecombe. 
 
 
A 7h45 nous sommes sur les bikes. Il y a peu à monter pour arriver au sommet du Grand Colombier. En à peine 45mn nous y sommes. Pitufo fidèle à lui même est en haut bien avant moi. Il a même tenu tête à un cyclo pour arriver au col avant lui ... bon il avait l'âge canonique de Jihem environ ... Perso je suis monté à mon rythme, tranquillement.
 
Une fois à 1525m, une vue à couper le souffle s'offre à nous. C'est encore plus beau que ce à quoi je m'attendais. On s'était dit qu'on y resterait que 15mn maxi, mais nous n'en sommes partis qu'au bout d'une demi-heure. C'était dur de s'en aller. 
 
Nous voilà donc partis pour 17km de descente. Le début se fait par la route. C'est d'ailleurs le seul endroit où je serai devant Pitufo, et sans donner un seul coup de pédale. Puis nous empruntons une piste forestière. Là, Alex prend de nouveau le large, sa maîtrise technique faisant la différence, les chemins sont souvent défoncés par les engins forestiers. Sur certains passages un peu engagés je préfère posé le pied. Le vélo ainsi chargé n'est pas aussi maniable. Lors du BUL de la Seine à la Loire, la tente ne m'avait nullement gêné, mais en fait dans le technique je la sens bien, ainsi que le PB. En cas d'erreur de trajectoire ou de pilotage, il est presque impossible de rattrapper le vélo. Nous arrivons rapidement à Virieu-le-petit, là nous faisons une halte obligatoire au cimetière pour ravitailler en eau. Nous en profitons pour faire un brin de toilette, enlever la boue sur les jambes, et surtout Pitufo a toujours le pied qui pu la bouse de vache !
 
Et juste avant de repartir Pitufo fait son petit pipi, quand je l'entend dire :"j'ai une tique sur la bite !" ..."je vais l'enlever avec le tire-tique", mais c'est finalement à la pince à épiler qu'il arriva à la retirer et me la montrer fièrement comme un trophée ... 
Nous repartons et arrivons rapidement aux gorges de Thurignin traversées par le Séran. Il fait déjà très chaud et nous avons très envie de plonger dans l'eau, mais il faut avancer. Nous sommes arriver au point le plus bas de la journée, 411m (nous étions à 1525m il y a peu). A partir de maintenant nous allons monter à plus de 1000m avant d'arriver à Hostiaz.
 
 
Mais avant j'ai faim. On squizze un sentier en passant par la route. On décide d'aller jusqu'à Nérieu, voire Bioléaz pour manger. Je souffre de la chaleur, il y a peu d'ombre et je roule au ralenti. Pitufo m'attend dans un antique abris de bus. On décide de pousser jusqu'à Bioléaz. Bien nous en a pris, une charmante mamie nous a proposé de manger sur sa terrasse à l'ombre. Enfin un repas sur une table et assis sur des chaises. Et pas de soucis d'eau, on a un robinet d'eau de source juste de l'autre côté de la rue.
 
 
Après cette pause bénéfique nous repartons. Nous monterons sur des pistes et descendrons à Hostiaz via des chemins défoncés. A Hostiaz nouveau ravitaillement en eau. Il est encore tôt, on est en avance sur notre planning de route, malgré le fait que je soit lent ... Nous filons à Longecombe et à partir de là nous verrons pour chercher un lieu pour la nuit. 
 
Après renseignements nous décidons de tenter notre chance au Moulin de Charabotte. La descente pour y accéder est toute en glisse sur un épais tapis de feuilles. En fait, au Moulin il est impossible de poser la tente, même au bord de la rivière comme je le pensais. Partout c'est de la pierre, il y a des maisons et le bruit de la cascade nous aurait empêcher de dormir. Nous sommes au pied de falaises. Pas le choix, il faut monter là-haut pour aller chercher notre bonheur.
 
 
Pour moi ce fut un chemin de croix. Il est tard, plus de 18h30. Il fait encore très très chaud. Je peine à monter. Pitufo est loin devant ... c'est beau la jeunesse ... Nous sommes sur une route. Je pédale puis je pousse, je repédale, puis je repousse ... c'est interminable. Je cherche l'ombre. A un moment je perd l'équilibre et tombe sur le bas-côté. Je tarde à me relever, et je suis à deux doigts de craquer. J'ai envie de tout balancer en contrebas, dans la falaise. Je mettrai de longues minutes à repartir.
 
Je rejoins Alex, je lui dit seulement que je suis tombé, pas le reste ... Il m'attend dans une épingle de la route. Juste après, on va emprunter un single très caillouteux.C'est en fait une ancienne voie de chemin de fer à voie étroite inachevée à cause de la seconde guerre mondiale. Les cailloux sont en fait du ballast. 
 
 
Mais il faut repartir, nous ne savons toujours pas où dormir. Nous arrivons à Hauteville-Lompnes. Impossible de trouver un endroit sympa, il y a des habitations partout. Nous nous décidons donc à aller au camping de la ville. Bien nous en a fait ... nous avions besoin d'une bonne douche et en plus il était déjà 20h30. Nous nous offrîmes une petite mousse, et nous couchâmes tôt, le lendemain le réveil allait sonner à 6h. Seuls quelques fêtards nous dérangèrent dans la nuit ... c'était le soir de la fête de la musique. 
 
 
J4, Dimanche 22 juin 2014 :
 
Réveil à 6h ... nous émergeons des tentes à 6h10 en fait. Tout le monde encore dans le camping. Les autres occupants sont pour la plupart des descendeurs, il y a une compet de DH aujourd'hui ici qui compte pour les Championnats de Rhône-Alpes. Hier soir il y avait des VTT de DH partout ... Sinon c'est bon le camping pour la toilette comparé au bivouac, mais ça manque de charme. Nous traînerons un peu et ne partirons qu'à 8h00. D'après nos estimations, il ne nous reste que 30km environ à faire à profil majoritairement descendant ... quoique il nous reste encore quelques belles côtes à franchir. En effet dès le départ nous allons remonter à presque 1000m d'altitude. Le camping est à 770m, et l'arrivée à 300m. Nous roulerons longuement dans la forêt, une forêt de résineux, où il fait bien sombre, même frais par moment, mais qui au bout de quelques kilomètres et quelques 300m de D-, est remplacée par les feuillus.
 
 
La matinée se déroule sans accrocs. Je suis bien et monte tout sur le vélo. Il faut faire attention dans certains chemins qui ont été plus que défoncés par les engins forestiers, et il arriva ce qui devait arriver ... je perdis l'équilibre et passant sur une bordure de chemin pour contourner une énorme flaque, et le vélo tomba dedans. Pas grave, je repars et rejoins Alex. On monte pas mal mais on a aussi droit à de superbes descentes bien longues et plaisantes, dont certaines sont par endroits bien techniques.
 
 
Nous arrivons bien vite dans le vignoble de Cerdon.
 
Ça sent la fin du périple ! Alex m'attend en haut d'une butte et m'annonce :"Dernière descente !"
 
 
On se lance, je le suis, on trace vite et tout à coup il s'arrête. Il a loupé une bifurcation, nous devons remonter une partie de ce que l'on vient de descendre. Nous retrouvons vite le bon chemin et là c'est la vrai dernière descente. 
 
Nous arrivons à la voiture à 11h10.
 
C'en est fini du JURASSIK BUL VTT !!! 
 
Nous nous changeons, chargeons la voiture et nous payons une petite mousse au bar-restaurant d'à côté.
 
 
Il est temps de rentrer; chose peu commune pour moi, je dormirai un peu dans la voiture. Pendant ces 4 jours, nous avons aussi souvent penser à Stumpépic et Le Squale, qui devaient être des nôtres mais qui pour des raisons qui leurs sont propres n'ont pas pu venir ... Fabien et Richard ce CR vous est dédié !!!!
JURASSIK BUL VTT - le tour de l'Ain (19 au 22 juin 2014)
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