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16 juin 2018 6 16 /06 /juin /2018 15:16

Au sommet Bucher, on fait la pause repas en se trouvant un coin un peu à l'abri du vent, pas si chaud. Florian regarde son doigt, après la chute de ce matin, il a gonflé et commence à devenir violet, ce n'est pas très bon signe. Pour arranger le tout, Florian se découvre une tique, qu'il enlève aussitôt.

Il est temps de repartir, sur la digestion, ça ne va pas être facile, d'autant que contrairement à ce que l'on croirait (on a l'impression d'être sur un sommet ... qui d'ailleurs s'appelle Sommet Bucher), on ne va pas descendre tout de suite, et c'est de la montée qui nous attend, même si Florian ne s'étend pas trop sur le sujet (pour ne pas nous décourager ?).

On souhaite un bon courage à Camille pour la descente épique du chemin forestier avec la remorque et on part faire un peu de bicyclette, comme dirait Florian.

Tiens, comme c'est bizarre, ça monte ! On jardine un peu au milieu des myrtilliers qui rabotent bien le bas des jambes avant de trouver le bon chemin. On se trouve alors sur un joli petit sentier qui monte et qui descend, dans un alpage bien vert, avec encore une belle vue sur les montagnes environnantes, notamment une belle aiguille droit devant. Aujourd'hui, on est vraiment gâté avec les paysages, en plus, sous ce grand soleil, c'est génial.

Photo prise par Florian
Photo prise par Florian

 

Bbanpc dans les alpages

On va ensuite descendre un peu sur une piste forestière assez large et humide, sur laquelle Ned s'éclate en sautant partout, permettant de gagner un nouveau vallon, juste après le passage d'un torrent (ça faisait longtemps ...).

Ned saute partout
Passage de ruisseau pour Jihem

Cette fois, ça remonte vraiment et longtemps, on finit tous par descendre du vélo ... et pousser, et ça va durer un peu. Même les passages où je pourrais remonter sur le vélo, je choisis de pousser, je vais à la même vitesse, et après le repas, j'ai du mal, pas envie de m'arracher. Florian nous dit d'y aller tranquille ... et j'applique son conseil à la lettre. Pas trop les canes encore aujourd'hui et puis j'ai envie de profiter de ce super paysage. Je m'arrête donc assez souvent pour prendre des photos et je me retrouve vite à la traîne, pour changer ...

Au fur et à mesure que l'on s'approche de l'aiguille que je voyais tout à l'heure, je m'aperçois qu'en fait, il y a deux pointes à la suite, ce sont les dents de Selle (un nom bien adapté pour nous). C'est vraiment très beau ce coin.

Photo prise par Florian

On croise un couple de randonneurs (on n'en aura presque pas vu sur les 4 jours et aucun VTT) avec un chien. Tout le monde observe ma réaction, surtout quand il vient me renifler, mais je reste stoïque, il est avec ses maîtres, il n'a pas l'air méchant, pas comme ces fous furieux du Gers qui en veulent à mes mollets.

La montée se poursuit, je souffle, je me traîne en poussant mon vélo sous la chaleur. Petitdragon, devant moi, n'est guère mieux. Heureusement qu'on a une belle vue, ça aide à faire passer la pilulle.

Photo prise par Florian

Enfin, nous voilà au-dessus de cette longue montée. C'est marrant, il y a des trous calcaires un peu partout.

On souffle un peu et on repart. On va suivre le GR jusqu'au col du Fromage. On a changé de vallon, et l'on se retrouve sur un magnifique sentier balcon globalement descendant, mais avec quelques montées au milieu, entre 2200 m et 2300 m, et même quelques névés. Dès le début, on surplombe une belle zone érodée où Ned arrive un peu vite, sous les cris de Florian, qui s'était arrêté pour prévenir du danger, et s'immobilise sur la bosse ... juste au-dessus du précipice, qu'il n'avait pas vu. C'était pas le moment de se vautrer.

Photo prise par Florian
Photo prise par Florian

On repart et vlan, je mets un coup de genou dans le stabilisateur ... qui se retourne du mauvais côté. Obligé de m'arrêter pour le remettre en place. Du coup, les autres sont à perpète et je me retrouve à nouveau seul dans la montagne. Pas l'idéal pour filmer les autres, tant pis, il n'y aura que mon guidon sur mes images ...

Le site est magnifique, le chemin ludique, c'est top.

A un moment, je vois Petitdragon qui m'attend pour me filmer, le pauvre, il a dû pas mal m'attendre.

Jihem

On finit par atteindre un gros pierrier sous les imposantes dents de Selle, maintenant qu'on est juste dessous. C'est vraiment beau ce coin.

Photo prise par Florian

Et c'est à ce moment que la batterie du stabilisateur rend l'âme. L'autonomie est de 4h, je m'en suis bien sorti jusque là, en ne filmant pas en montée pour l'économiser, mais là, j'ai trop tiré dessus. Florian propose de poursuivre à pied jusqu'au col de Fromage.

Photo prise par Florian

Je décline car j'ai assez monté comme cela et j'ai envie de profiter du laps de temps pour tenter de recharger le stabilisateur avec une batterie rechargeable que je transporte dans le sac. J'avais fait l'essai à la maison, ça marchait. Et ben là, pas de bol, il ne se passe rien quand j'appuie sur le bouton de la batterie. Avec le soleil, j'ai un peu du mal à voir les voyants du stabilisateurs et de la batterie. J'ai beau appuyer que dalle. Je dois me rendre à l'évidence, pour la descente qui suit, je ne filmerai pas. Heureusement, la Gopro 6 de Petitdragon a une bonne autonomie et il va pouvoir s'en charger.

Les autres reviennent, me chambrant parce que j'ai raté le paysage d'une part et une quinzaine de filles toutes plus sexy les unes que les autres, en haut. Autant je veux bien les croire pour le premier point, autant pour le deuxième, même si j'ai vu qu'il y avait du monde au col, j'ai des doutes sur une telle densité de bombes à cet endroit (après avoir visionné les images de Petitdragon, euh, ben, si, en fait, y avait l'air d'y avoir vraiment un nid de canons !).

Photo prise par Florian
Photo prise par Florian
Ned fait un signe ...
... et ces demoiselles rappliquent. C'est qui le patron ?

Je range le stabilisateur dans le sac et on part pour une descente bien physique.Il y a pas mal de pierres, de lacets et de pente, et encore une fois, il ne faut pas trop lâcher les freins, et à nouveau, je fatigue des bras et des jambes, m'obligeant à quelques petites pauses régulières.

Ca devient moins dur sur la fin, on peut y aller plus franchement, pour finir avec la banane après une aussi belle journée. On s'est régalé sur les chemins et on a eu droit à des paysages de toute beauté. Vraiment une superbe région ! 

Statistiques 

Distance : 17,6 km

Altitude mini : 1 208 m

Altitude maxi : 2 125 m

D+ : 258 m

D- : 1 145 m

% montée max : 36,9%

% descente max : -39,5%

Moyenne : 9,9 km/h

Vitesse maxi : 63 km/h

 

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14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 21:38

Aujourd'hui, changement de décor et de météo. 

Bonne nouvelle, il y a un beau soleil en se levant, ça va nous changer de la veille et surtout, on va enfin voir les montagnes correctement. Par précaution, je mets un peu de crème solaire, enfin, avec le peu qui me reste, histoire de me protéger un peu car en altitude, on peut vite cramer.

Au programme ce matin, le joli village de Saint Véran, qui présente la particularité d'être la plus haute commune d'Europe, culminant à 2042 m. On gare la camionnette à l'entrée du village où l'on admire les montagnes environnantes, dont certaines sont encore bien enneigées. Avec le vert des prairies et ce beau ciel bleu, c'est un vrai paysage de carte postale.

Photo prise par Florian
Photo prise par Florian

On laisse Camille comme d'habitude et l'on va attaquer par une montée, pour changer, pour traverser le village. On voit qu'il s'agit d'un village touristique, il y a des boutiques et des vieux chalets assez typiques.

A la sortie du village, on va redescendre un peu pour gagner un chemin de traverse dans les prés.

L'herbe est encore pleine de rosée et on se laisse glisser sur ce sentier sans aucune difficulté quand Florian, notre guide, se prend une grosse gamelle, la roue avant bloquée nette par une grosse pierre planquée dans les herbes. Il va voler à plat ventre dans l'herbe. Il est sonné, le visage a tapé, il ne comprend pas ce qui s'est passé. Il s'examine un peu partout pour évaluer l'étendue des dégâts, en fait, ce sont surtout ses doigts qui ont morflés, d'autant qu'il roulait sans gants. Son doigt va d'ailleurs gonfler et devenir violet, si bien qu'on va même se demander s'il ne s'est pas cassé le doigt. Ca calme un peu les ardeurs, mais Florian est un dur à cuir, ce n'est pas cela qui va l'arrêter, on repart donc.

On va poursuivre mais rapidement, on va se retrouver bloqué par des clôtures délimitant un espace réservé aux moutons et sûrement à leurs patous. Le chemin est à l'intérieur de la clôture, mais avec les patous, pas possible de s'y aventurer, gros soucis assurés, nous sommes donc obligés de longer la clôture, en contrebas du chemin, dans les prés et surtout dans la pente, en poussant les vélos. Pas cool, c'est fatigant, pas agréable et long, la clôture n'en finissant pas. Enfin, on en voit le bout et on retrouve le chemin.

Photo prise par Florian

Un peu plus loin, il y a un autre enclos en-dessous du chemin cette fois, plein de moutons et avec deux chiens dont un patou. Ils aboient méchamment à notre passage, heureusement, qu'ils sont dans le parc à moutons, on ne craint rien.

Un peu plus loin, on fait une petite pause pour manger quelques fruits secs, enfin la moitié du paquet pour Florian dont c'est le pêcher mignon. Ca tombe bien, c'est moi qui porte le paquet, je serai plus léger !

On continue de suivre le sentier à flanc de côteau. Maintenant, on passe pas loin de chalets, ce doit être Molines en Queyras, et le sentier se fait tout riquiqui, avec des herbes hautes et encore des pièges pour taper les pédales, faut un peu jouer les équilibristes, j'aime pas trop, et j'ai tendance à faire le bouchon. Evidemment, cela réveille les grincheux qui se mettent à râler.

Le chemin s'élève de plus en plus, c'est joli, on a une super vue sur tout plein de montagnes, c'est beau, je retrouve la banane qui m'avait abandonné la veille sous la pluie. C'est quand même moins désagréable de souffrir en montée devant un beau paysage, au soleil !

On va ensuite traverser une piste de ski où je vais me traîner dans la montée, avant de rejoindre un chemin de traverse, assez humide par endroit, qui fait un peu les montagnes russes. Sur les montées, je n'ai pas plus de jambes que la veille et je me fais régulièrement décroché. Dur dur d'être le papy de la Horde et surtout de manquer d'entraînement.

Au bout d'un moment, on arrive en haut d'un single technique que nous allons emprunter pour descendre sur Aiguille à 1440 m. C'est une succession d'épingles très serrées (le segment s'appelle "Aiguille, 40 lacets" sur Strava, ce n'est pas pour rien), assez pentues, avec une trace assez creusée, limitant les trajectoires possibles. C'est assez fatigant car il faut vraiment ne pas se laisser embarquer, donc on est quasi tout le temps les mains sur les freins, debout, pour bien négocier les virages et garder son équilibre, si bien que je tétanise un peu des bras et des cuisses, ce qui m'oblige à quelques pauses supplémentaires. Je passe toutes les épingles, mais j'y vais tranquillou, à mon rythme, obligeant les autres à m'attendre. Ils en profitent pour parler et à ce niveau, on peut compter sur nos deux pipelettes ... qui se reconnaîtront  :P.

Ca s'élargit sur la fin et on peut tracer un peu plus, pour arriver à Aiguille où nous attend Camille qui prend un bain de soleil. Pour une fois, il y a un pont pour traverser le torrent, on évite le bain de pieds. Alors qu'on pose les vélos, Ned trouve que ça sent la merde. On cherche partout, jusqu'à ce que je m'aperçoive que j'ai marché dedans, de la bien fraîche et même pas du pied gauche ! Mais j'en ai marre de ces satanés clebs, toujours à m'emmerder (c'est le cas de le dire). Je n'ai plus qu'à aller rincer la chaussure dans le torrent voisin.

Florian nous annonce qu'on ne va pas manger là, mais plutôt en altitude, au départ du run de l'après-midi. On remet donc les vélos sur la remorque (on commence à être au point) et c'est parti pour 16 km de route, enfin, plutôt de chemin, de montagne infernal. Cela n'en finit pas de monter, il y a du béton dans les virages, mais le reste est en terre, bien étroit, faut pas croiser, et surtout en sale état, avec de nombreux éboulis sur le chemin, obligeant à passer près du précipice. C'est chaud avec la camionnette et la remorque. Cela ne perturbe pas Florian qui monte lentement, mais sûrement. On s'inquiète quand même pour Camille qui va devoir faire le chemin inverse, seule, ça ne va pas être une partie de plaisir.

On arrive enfin au sommet, le sommet Bucher, à 2 200 m, pas loin de l'antenne relais que l'on voit depuis le gîte. Encore une fois la vue est magnifique, quel que soit le côté où l'on se tourne. Comme dit Florian, il est pas mal le papier peint de la cantine !

Photo prise par Florian

On en apprécie d'autant plus le repas et l'on traîne un peu dans l'herbe, en profitant du soleil.

Statistiques

Distance : 14,5 km

Altitude mini : 1 465 m

Altitude maxi : 2 074 m

D+ : 241 m

D- : 794 m

% montée max : 23,5%

% descente max : -49,2%

Moyenne : 8,9 km/h

Vitesse maxi : 42 km/h

 

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13 juin 2018 3 13 /06 /juin /2018 21:16

Après le repas au bord du Guil, on remet les vélos sur la remorque, et c'est parti pour une toute petite route de montagne qui va nous amener à un hameau ... de 2 maisons à 1800 m d'altitude, point de départ de l'après-midi.

Florian nous a prévenu, ça va bien monter et effectivement, il n'a pas tort. Ca commence relativement calmement sur 1,5 km avant de se redresser, tandis qu'une petite pluie fine se met à tomber. On met les vestes, mais avec les efforts, on se réchauffe vite, et rapidement, c'est la cocotte minute, j'enlève d'abord le sous-vêtement technique, complètement trempé, puis la veste car je ne tiens plus, pour finir en petit maillot d'été manches courtes, alors qu'il pleut et qu'il ne fait que quelques degrés sous les nuages.

Non seulement, cela monte bien, et je commence à ne pas trop accueillir, mais en plus il nous faut franchir des ruisseaux, qui, avec la fonte des neiges (en abondance cette année) se transforment en véritables torrents. Il n'y a même pas de pierres qui dépassent, et forcément, il faut passer les pieds dans l'eau glacée ... c'est très agréable ! 

Photo prise par Florian

La montée se poursuit pendant un bout de temps. Dommage, on ne voit même pas les montagnes avec ces nuages et ça contribue à me frustrer. En plus, je n'ai pas de canes, je tire la langue, certainement un des passages que j'ai le moins aimé du trip et où je me demande ce que je fais là, à en baver méchamment. Cela aurait peut-être été plus agréable avec le soleil et un peu plus de paysage ...

Heureusement, on a aperçu quelques marmottes, dont une pas farouche, juste en-dessous du chemin, qui nous a regardé calmement, tandis qu'on passait à côté.

On va abandonner la piste pour poursuivre la montée sur un petit chemin bien raide, à flanc de côteau, toujours entrecoupé de petits torrents à franchir, histoire de bien continuer à avoir les pieds trempés.

La pente se raidissant, Florian nous apprend une autre technique de portage, pour éviter de s'accroupir pour mettre le vélo sur le dos. On met cela tout de suite en application sur le raidillon qui suit. 

Photo prise par Florian

Tant qu'on monte et qu'il pleut, je ne filme pas, car le stabilisateur est quand même assez encombrant (avec le portage du vélo, j'ai un peu peur de l'accrocher) et surtout pas étanche, pas envie de l'abîmer.

On rejoint le GR58, en laissant le col de Péas sur notre droite, pour partir en direction de Souliers. Le sentier se fait de plus en plus aérien, toujours entrecoupé de torrents difficilement franchissables sans se mouiller les pieds (bon, là, de toute façon, on en peut plus les avoir plus trempés que cela ...). On aura même droit à quelques névés, pour changer ...

Le sentier en balcon se poursuit mais je commence à sérieusement fatiguer d'autant qu'on est à plus de 2 300 m et cela se ressent, j'ai hâte d'arriver en haut. Ces foutus nuages nous bouchent toujours la vue, dommage. Cela dit, vu l'étroitesse du chemin et la pente en contre-bas, vaut mieux regarder où l'on met les roues que le paysage ...

Dans la montée, Florian a failli faire une rencontre avec un chamois qui a filé sous son nez.

Enfin, on bascule dans de grands alpages, pour aborder la descente, même s'il y a encore des petites remontées qui cassent les pattes. Je me suis arrêté pour remettre la veste car je suis trempé ... de sueur et de pluie, et pour prendre le harnais avec le stabilisateur et la caméra. Le début de la descente est sympa, avec des lacets puis encore du sentier en balcon avec pas mal de gaz en-dessous,des pierriers, faut être prudent, j'avoue que je ne suis pas très à l'aise sur certains passages.

Le sentier rejoint maintenant la forêt, toujours en balcon, puis à nouveau du pierrier avec un peu d'expo, puis on entre vraiment dans la forêt avec une première épingle très serrée, pareil pour la suivante, qu'on ne franchit pas sur le vélo. Le sentier est superbe, mais il y a pas mal d'épingles bien serrées, pas toujours faciles à franchir. Comme ce matin, le nombre d'épingles à passer est impressionnant. 

On arrive alors sur Souliers, 500m de D- plus bas. Florian nous propose de remonter un peu pour rejoindre le single le long du canal pris ce matin. Je dois dire que cette remontée m'est restée dans les jambes, j'avais plus trop de jus, je l'ai sentie passer !

On refait donc le long du canal, toujours aussi sympa, puis le bord du lac, avant de rejoindre une piste forestière assez raide et caillouteuse, mais large.

Alors que je trouve à 15 m derrière les autres, en sortie de virage, je sens un grand pschittt et un souffle sur les mollets, damned ça sent la grosse crevaison. Je crie 'Crevaison' et souffle dans le sifflet de mon sac, mais personne ne m'entend et je me retrouve comme un con, tout seul avec mon pneu à plat. Décidément, pas trop mon après-midi, j'en ai bavé dans la montée, maintenant je crève, je n'ai pas bien vu les montagnes, bref, je suis un peu vénère. J'espère que ça ira mieux demain.

Comme en général, on s'attend assez régulièrement, je poursuis à pied, pensant les retrouver rapidement. Je descends, je descends et toujours personne. Tout en bas en contrebas, j'aperçois un bout de route, peut-être sont ils déjà en bas ? J'appelle Florian au téléphone, bingo, ils sont en bas, ils ne se sont pas arrêtés. Mine de rien, ça fait un bon bout à descendre à pied. Vu que c'est la fin de la descente et de la sortie, je ne tente pas une réparation. Je cours pour ne pas faire trop attendre les autres. Finalement, seul Florian m'attend en bas, les autres sont allés retrouver Camille pour mettre les vélos sur la remorque.

Florian me propose gentiment de pousser mon vélo sur les derniers 200 m et de prendre son vélo pour rejoindre la camionnette. Là, je m'aperçois qu'il n'a pas trop de freins, comparé à mes nouveaux Guide (on verra le lendemain que ses plaquettes étaient un peu mortes ...).

Au gîte, on regarde mon pneu, un Nobby Nic pas renforcé ... comme je le croyais (sacré moi !) et surtout avec plus de préventif à l'intérieur ... malgré les recommandations de Patrice avant de partir (re-sacré moi !). Florian fait une réparation avec mon kit de mèches dont je ne sais pas me servir mais qui s'avère utile pour ceux qui maîtrisent, puis on décide de remplacer mon pneu arrière par le Hans Dampf de secours que j'ai amené et qui lui, est renforcé.

Statistiques

Distance : 19,4 km

Altitude mini : 1 449 m

Altitude maxi : 2 364 m

D+ : 625 m

D- : 997  m

% montée max : 25,3%

% descente max : -43,8%

Moyenne : 7,2 km/h

Vitesse maxi : 40 km/h

 

 

 

 

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11 juin 2018 1 11 /06 /juin /2018 08:54

Après une bonne nuit ponctuée d'un léger ronflement de Ned (on ne change pas une équipe qui gagne), on se réveille en se précipitant pour voir le temps. On nous annonçait un déluge depuis des jours, finalement, il ne pleut pas, mais les sommets sont quand même dans les nuages. C'est pas top car cela va gêner la vue, mais au moins, ce n'est pas la pluie et on devrait pouvoir rouler sans problème.

Le temps de prendre un bon petit déjeuner copieux, avec des pan-cakes maison, de la confiture maison ...et de s'équiper, et voilà Florian notre guide et Camille sa compagne qui va avoir la lourde tâche de conduire la camionnette avec la remorque sur des chemins de montagne pas possibles, pour venir nous récupérer à droite et à gauche, au gré de nos descentes.

Demi-surprise (car on connaissait déjà le prénom du guide sur la convocation et on avait déjà roulé avec deux Florian lors de nos précédents trips avec Vélorizons), on retrouve notre guide du Ventoux. Evidemment, la passation de consignes se fait vite (à force, avec ce sixième voyage avec Vélorizons, on commence à les connaître par coeur), et l'on a vite fait de charger les vélos, de se répartir la nourriture pour le repas de midi, et c'est parti en direction de l'Izoard (nous sommes au dessus d'Arvieux qui est juste au pied du col).

On va partir du parking de la Casse Déserte, ce magnifique paysage lunaire qui fait la renommée du Col de l'Izoard.vers 2 200 m. On ne voit pas les sommets, pris dans les nuages.

On laisse Camille pour prendre un petit chemin qui monte assez gentiment au début, se poursuit par une belle traversée à flanc de montagne, avant de bien se redresser sur la fin. Déjà qu'avec l'altitude le palpitant commençait à taper, là, il faut pousser pour finir la montée, ce qui n'arrange pas les choses. On arrive alors au col du Tronchet, vers 2 350 m, le point culminant de la matinée.

Photo prise par Florian
Photo prise par Florian

On va alors entamer la descente, 1000 m de D- au total, avec un joli single pierreux entre les myrtilliers, sur une belle crête descendante, avant que cela devienne plus technique et exposé, nous obligeant à passer à pied. Ca repart, mais on s'arrête assez vite pour admirer un paysage d'érosion assez fantastique que l'on domine depuis notre crête. La nature est impressionnante, on en prend plein les mirettes !

Photo prise par Florian

On reprend notre chemin de crête, un beau petit single

Photo prise par Florian

qui entre maintenant dans un bois de mélèzes. Il y a beaucoup d'aiguilles, ce sera une constante, et de racines plus ou moins glissantes, alors que la pente se fait plus raide, il faut doser le freinage. C'est là que je commence à apprécier mes nouveaux Guide RSC à 4 pistons, c'est plus efficace que mes anciens freins.

Petit passage un peu casse pattes ensuite avec la remontée d'une piste de ski en herbes, franchement pas très roulante, on est content d'arriver en haut ! On reprend un petit bout de single sympa sur une crête, entre les arbres, avant de bifurquer à gauche sur une longue piste avec beaucoup d'herbe, pleine de rosée, on en prend plein le visage et la caméra.

On va ensuite rejoindre un passage que j'ai vraiment bien aimé, même si c'était un peu casse-gueule, fallait être hyper attentif. En fait, on a longé un petit canal d'irrigation, à flanc de montagne, dans les bois, sur un single assez tortueux, mais aussi piégeux car un peu profond, avec un risque constant de taper les pédales et de basculer soit dans le petit canal à droite, soit en contre-bas, de plusieurs mètres, à gauche. Un peu casse-gueule donc, mais très ludique. Par contre, ayant dû changer de batterie de caméra, je me suis retrouvé seul sur ce tronçon, fallait pas que je tombe, ils ne m'auraient pas retrouvé !

On rejoint ensuite un joli petit lac où des randonneurs pique-niquent, avant de remonter un peu pour attaquer une très belle descente en sous-bois avec des jolies épingles. Je ne suis pas encore rôdé et j'en rate pas mal sur le début de la descente. Je me prends même une mini gamelle, enfin, une glissade sur le côté, quand ma roue glisse sur une racine. Je me retrouve couché sur le versant de la montagne, rien de méchant car j'étais à l'approche d'une épingle, donc un peu au ralenti. Après avoir écouté les conseils de Florian, qui me rappelle les basiques, je m'applique sur la suite des épingles, et là, je les passe toutes, pas très vite parfois, mais j'enchaîne bien, ça fait plaisir.

Après je ne sais pas combien de virages (on a fait un sacré enchaînement là !), on rejoint enfin une route, juste au-dessus de Château-Queyras, dominé par son château perché.

Il est tellement perché que cela donne une idée à Florian qui nous fait remonter une bonne pente (je m'en serais bien passé de celle-là), pour aller descendre un chemin très pentu qui a l'air bien foireux vu du haut ... enfin pour moi. Du coup, je fais un refus d'obstacle et rebrousse chemin pour descendre par la route et rejoindre les autres en bas. Ces derniers me confirment que c'était bien chaud. Ned a même frôlé la correctionnelle à un moment.

On file au bord du Guil, le ruisseau du coin, qui est bien gonflé, avec les grosses fontes de neige en cours, pour rejoindre Camille qui nous attend. Le coin est parfait pour un pique-nique bien sympa, même si je n'ai pas très faim, pour une fois.

Statistiques

Distance : 16,6 km

Altitude mini : 1 377 m

Altitude max : 2 315 m

D+ : 357 m

D- : 1 132 m

% montée maxi : 31,5%

% descente maxi : -44,2%

Moyenne : 8,4 km/h

Vitesse maxi : 46 km/h

 

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10 juin 2018 7 10 /06 /juin /2018 20:01

Après avoir été séduit l'année dernière par la formule enduro dans le Cantal, on remet le couvert cette année, dans le Queyras (attention, ne pas prononcer le 's' à la fin, sous peine de passer, comme nous, pour de vulgaires touristes ;)).

Pour changer et surtout parce que Ned a un bon prix pour la camionnette, un Space Tourer, on va faire une escale à Tours et même y passer la nuit.

Avant d'aller à Tours, Petitdragon me récupère, puis on va chez Bbanpc qui nous attend sur le trottoir, avec le vélo démonté dans la housse ... Alors qu'il faut le mettre sur le porte-vélo. On voit ceux qui suivent ... Évidemment, il a droit à un chambrage en règle. Il faut donc remonter le vélo et c'est juste à ce moment qu'il se met à pleuvoir.

On finit par partir et on suit le GPS qui nous mène sur les maréchaux. Quand on veut rejoindre le périphérique, on se plante de sens et on repart sur l'A4 ... qui bouchonne.

On finit par arriver à Tours où Ned nous fait visiter sa maison. On attaque rapidement l'atelier mécanique dans le sous-sol, avec les as de la mécanique qui s'affairent sur mon vélo pour changer mes freins, c'est beau à voir !

Après un bon repas et une bonne nuit, on charge la camionnette et c'est parti pour une journée sur la route.

Cette année, on a eu la riche idée d'éviter de manger dans un routier. On repère une pizzeria sympa dans un petit village devant laquelle se trouvent quelques mamies. Incroyable, c'est complet, le gang des mamies a tout réservé !

Tant pis, on va se rabattre sur un village voisin, et bonne surprise, on va tomber sur un resto très sympa, au très bon rapport qualité/prix.

On va reprendre la route en suivant le GPS qui va nous guider en nous faisant passer par l'Italie. A Briançon, on appelle le gîte pour nous guider sur la fin. Après une longue montée sur une petite route de montagne étroite, on arrive enfin à Villargaudin, le hameau où se trouve notre gîte, La Fruitière, tenu par Christophe et Florence qui nous accueillent. Après un bon petit repas avec nos hôtes et un couple de médecins dijonnais :132: , on prend nos appartements dans le dortoir, où l'on va passer quelques jours. Les deux nains s'installent en haut de la plate-forme de notre super lit à deux étages, tandis qu'avec Ned on prend le bas.

 

 

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